Bulletin de liaison et d'information - Institut kurde de Paris

Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro
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EUROPA.PARLAMENTET
EUROPÀISCHES PARLAMENT
EYPOnAiKO KOINOBOYAIO
EUROPEAN PARLIAMENT
PARLA MENT 0 E U R 0 P E 0
PARLEMENT EUROPEEN
IRAK
Declaration du Conseil et de
la Commission sur l'Irak
M. Bertel HAARDER, représentant le
Conseil, se félicite du fait que les Etats-Unis
soient prêts à suivre l'approche des Nations
Unies.
M. Chris PATTEN, au nom de la
Commission rappelle que l'Irak est le point le
plus important du débat international depuis
plusieurs semaines déjà. Or, la situation a ?eu
évalué depuis le dernier débat auquel Il a
assisté au Parlement en septembre. Il se
félicite néanmoins du souhait exprimé par
l'administration américaine de travaillf;r, si
possible, avec les' Nations Unies. Il relève
aussi les efforts du monde arabe pour
encourager l'Irak à accepter !e retou~ d~s
inspecteurs des Nations UOIes. MaIs. Il
exprime ses doutes sur les promesses
par Sadam Hussein. ,
faItes
L'Union européenne pense qu'il est essentiel
de régler le problème dan~ le cadre .des
Nations Unies. C'est la meIlleure encemte
pour éviter les actions unilatérales. D'autre
part, les Nations Unies accordent un sceau
moral à des actions parfois nécessaires.
Citant le rapport du Royaume-Uni sur les
possessions d'armes par l'Irak et la. ~enace
que cela représente, M. PATIEN precIse que
le débat ne met pas en cause le fait que les
armes existent.
Actuellement les Etats membres discutent sur
les termes d'une résolution des Nations
Unies. Les Ministres en ont discuté lors du
Conseil « affaires générales»' du 30
septembre. Pour M. PATTEN la diplomatie
s'intensifie et certaines idées doivent prendre
le devant de la scène.
La première est celle de la nécessaire réponse
multilatérale à la situation irakienne. C'est
l'idée de la plupart des dirigeants
internationaux mais également de beaucoup
de citoyens. Il faut agir dans le cadre du
PARLEMENT
EUROPEEN
LE POINT DE LA SESSION
09-10 Octobre 2002
Bruxelles
système des Nations Unies. ,La de~ième idée
est le raisonnement a sUIvre pour
l'intervention des Nations Unies. La
Communauté internationale est confrontée à
de la Prensa-Baszn Özeti
autant que l'VE et la Communauté
internationale doivent avoir une réaction
disproportionnée. La réponse envisagée doit
considérer ses répercussions dans .le monde
arabe. Pour M. SALAFRANCA SANCHEZ-
NEYRA, l' UE représente un système de
valeur se basant sur la paix et la solidarité. Si
la force doit être employée en dernier recours,
il convient de garantir le libre accès aux
inspecteurs des Nations Unies et prendre en
considération la détermination de la
Communauté internationale, en cas de non
respect des résolutions des Nations Unies.
la possession d'armes par un régime M. Jannis SAKELLARIOU (D), au nom du
dangereux. Certains affirment que des armes PSE ne conteste pas certaines des questions
poooaient être livrées à des réseaux soul~vées sur la situation en Irak. Celle-ci doit
terroristes mais d'autres marquent leur remplir les résolutions des Nations ~nies s~ns
scepticisme en la matière. Pourtant, condition. Les inspecteurs des NatIons Umes
l'utilisation préventive de la force n'est pas doivent pouvoir retourner en Irak et remplir
nouvelle. M. PA TIEN rappelle à cet égard leur tâche sans entrave. La réponse au
l'intervention au Kosovo pour des raisons problème irakien est multilatérale. et doit ~tre
humanitaires qui avait reçu le soutien de Kofi trouvée dans le cadre des. NatIons Umes.
Anan, Secrétaire général des Nations Unies. Cependant, sur la question de savoir si les
Cela a marqué un progrès important pour M. inspecteurs doivent disposer d'un accord
PATTEN dans le sens où les .peuple~ ~t pas avant de se rendre en Irak (nouvelles
seulement les Etats ont des drOItS.MalS 11fa~t résolutions du Conseil de' sécurité), M.
pour cela trouver un ~adre .dans l~ drOIt SAKELLARIOU soutient qu'une défmition
international. Les actIons .1Dte~atl~nales de leurs tâches par le Secrétaire général des
doivent être orientées par certams. ~~Clp~S ~t Nations Unies devrait suffire. Kofi ANAN
certaines justifications. La trolSleme Idee doit examiner la question de l'embargo et
importante à respecter, pour M. PA~N, est élaborer les conditions de sa levée totale. Les
que ceux qui envisagent la néce~slte ~'une bombardements devraient être arrêtés durant
nouvelle résolution des Nations-UOIes dOIvent le retour des inspecteurs en Irak et les
tenir compte de toutes les options. En effet, résolutions des Nations Unies doivent être
'que se passera-t-il si les résolutions ne. sont respectées dans leur ensemble et non pas « à
pas respectées? L'autorité du ConseIl de la carte ».
sécurité serait alors en jeu et il est absolument
nécessaire de garantir la crédibilité ,du Pour Mme Baroness NICHOLSON OF
système multilatéral. M. PATTEN releve WINTERBOURNE (ELDR, UK), une des
l'existence de nombreuses rés~lutions no~ raisons qui justifie l'intervention en Irak est la
respectées, et pas seulement par I Irak. Face.a recherche d'armes. Mais elle regrette que la
cette situation, M. PA~N insiste sur ~e f~lt résolution prise par le Parlement européen au
qu'il faut être cohere~! et obJ~cttf. mois de mai n'ait pas été suivie Dans cette
L'affermissement de la posItIon des Natlons- résolution, le Parlement demandait
Unies est souhaitable. l'instauration d'un tribunal international ad
hoc pour juger ~adam Hussein et ses
M. José Ignacio SALAFRANCA fonctionnaires. Mme NICHOLSON pense
SANC~Z-NE~ (~), au nom du PP~- que toutes les raisons pour un~ i~tervention
DE, souhgne que, mdepend~ent du faIt justifiée par des raisons humamtalres et par
que M. Saddam HUSSEIN p~s~ede .des.armes l'autodéfense existent. Cependant, le
de destruction massive, le regIme IrakIen en Parlement doit aussi penser au peuple irakien.
tant que tel représente une m~nace. pour la Elle évoque la possibilité d'une mise en
paix (violations répétées de~ r~solutlons des accusation de Sadam Hussein et de ses
Nations Unies). Cela ne sIgnIfie pas pour
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