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mobilier et objets d'art des xvii, xviii et xixe siecles - Tajan

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MARDI 17 DÉCEMBRE 2002<br />

1 4 2<br />

G<br />

V<br />

PARIS - MARDI 17 DÉCEMBRE 2002 - FOUR SEASONS HOTEL, GEORGE V


DÉCEMBRE 2002<br />

PROGRAMME DES VENTES<br />

FOUR SEASONS HOTEL, GEORGE V<br />

LUNDI 16 DÉCEMBRE 2002<br />

17 H ET 20 H 30<br />

BIJOUX ET MONTRES<br />

•<br />

MARDI 17 DÉCEMBRE 2002<br />

19 H<br />

MEUBLES ET OBJETS D’ART DES XVII, XVIII ET XIX E SIÈCLES<br />

MOBILIER ET OBJETS D’ART DES XVII E , XVIII E ET XIX E SIÈCLES<br />

MARDI 17 DÉCEMBRE 2002 À 19 HEURES<br />

FOUR SEASONS HOTEL, GEORGE V<br />

31 AVENUE GEORGE V 75008 PARIS<br />

EXPOSITIONS<br />

ESPACE TAJAN<br />

37 RUE DES MATHURINS 75008 PARIS<br />

DU LUNDI 2 AU VENDREDI 6 DÉCEMBRE, DE 9 À 19 HEURES<br />

LE SAMEDI 7 DÉCEMBRE DE 9 À 18 HEURES<br />

DU LUNDI 9 AU MERCREDI 11 DÉCEMBRE, DE 9 À 19 HEURES<br />

FOUR SEASONS HOTEL, GEORGE V<br />

SAMEDI 14 DÉCEMBRE DE 15 À 20 HEURES<br />

DIMANCHE 15 DÉCEMBRE, DE 10 À 18 HEURES<br />

LUNDI 16 DÉCEMBRE, DE 10 À 20 HEURES<br />

PENDANT L’EXPOSITION ET LA VENTE :<br />

+33 1 49 52 72 61/62 +33 1 49 52 72 63 Fax<br />

•<br />

MERCREDI 18 DÉCEMBRE 2002<br />

17 H<br />

DESSIN - AUTOGRAPHES ...<br />

VENTE AU PROFIT DE L’H.A.M.A.P.<br />

(HALTE AUX MINES ANTIPERSONNEL)<br />

18 H 30<br />

TABLEAUX ANCIENS<br />

RENSEIGNEMENTS<br />

EXPERTS<br />

WILFRID CAZO<br />

SANDRINE CROCHAT AURÉLIE SUARD<br />

+33 1 53 30 30 21<br />

+33 1 53 30 30 84<br />

+33 1 53 30 30 60<br />

obj<strong>et</strong>s-art3@tajan.org<br />

ARNOULD DE CHARETTE<br />

37 RUE DES MATURINS 75008 PARIS<br />

+33 1 53 30 30 84<br />

CLAUDE FERMENT<br />

3 RUE DE L’ÉPINETTE 94160 SAINT MANDÉ<br />

+33 1 48 08 46 77<br />

20 H 30<br />

TABLEAUX ET SCULPTURES IMPRESSIONNISTES ET MODERNES<br />

•<br />

EXPOSITIONS<br />

GEORGES ET LOUIS LEFEBVRE<br />

24 RUE DU BAC 75006 PARIS<br />

+33 1 42 61 18 40 +33 1 42 86 91 58 fax<br />

THIERRY PORTIER<br />

26 BD POISSONNIÈRE 75009 PARIS<br />

+33 1 48 00 03 45<br />

OLIVIER LE FUEL & ROLAND DE L’ESPÉE<br />

14 RUE DROUOT 75009 PARIS<br />

+33 1 42 46 10 46 +33 1 48 00 90 98 fax<br />

JACQUES SAINT BRIS<br />

66 AVNUE HENRI MARTIN 75016 PARIS<br />

+33 1 45 04 40 24 +33 1 45 04 24 25 fax<br />

SAMEDI 14 DÉCEMBRE DE 15 H À 20 H<br />

DIMANCHE 15 DÉCEMBRE DE 10 H À 18 H<br />

LUNDI 16 DÉCEMBRE DE 10 H À 20 H<br />

CHRISTIAN RAUD<br />

19 RUE VICTOR MASSÉ 75009 PARIS<br />

+33 1 48 78 16 90<br />

CABINET DILLÉE<br />

11 RUE DE MIROMESNIL 75008 PARIS<br />

+33 1 53 30 87 00 +33 1 44 51 74 12 fax<br />

TAJAN<br />

37 RUE DES MATHURINS<br />

75008 PARIS (F)<br />

+33 1 53 30 30 30<br />

+33 1 53 30 30 31 fax<br />

www.tajan.com<br />

TAJAN S.A. SOCIÉTÉ DE VENTES VOLONTAIRES DE MEUBLES AUX ENCHÈRES PUBLIQUES<br />

SOCIÉTÉ ANONYME À DIRECTOIRE ET CONSEIL DE SURVEILLANCE, AGRÉÉE EN DATE DU 7 NOVEMBRE 2001 SOUS LE N° 2001-006. N° RCS PARIS B 398 182 295


ORFÈVRERIE<br />

4<br />

5


3 SERVICE QUATRE PIÈCES<br />

EN ARGENT<br />

Composé de : une théière,<br />

une caf<strong>et</strong>ière, un sucrier <strong>et</strong><br />

pot à lait. Modèle à pans, le<br />

corps est cerclé de fil<strong>et</strong>s; la<br />

bordure <strong>des</strong> couvercles est<br />

cernée de godrons, ils sont<br />

surmontés d'une terrasse<br />

rayonnante que domine une<br />

graine en bois teinté, tout<br />

comme les anses à double<br />

attache. Polissage récent.<br />

Minerve vers 1950<br />

Signé PUIFORCAT PARIS<br />

HAUT. CAFETIÈRE : 21 CM<br />

POIDS: 2588 G<br />

3 000/3 500 €<br />

1 PAIRE DE CANDÉLABRES EN BRONZE ARGENTÉ<br />

La base est carrée terminée par quatre attaches à enroulements<br />

dans les angles formant pieds. Le fût ajouré est<br />

constitué de larges motifs feuillagés <strong>et</strong> décoré de canaux.<br />

Du somm<strong>et</strong> partent cinq bras de lumière; s'y ajoute un<br />

bin<strong>et</strong> central qui domine l'ensemble. Présenté avec les<br />

bobèches. Présence d'un crest gravé à la base<br />

Numérotés 665056 A <strong>et</strong> 665057 B.<br />

Travail signé CHRISTOFLE<br />

HAUT. 61 CM<br />

3 500/4 000 €<br />

2 IMPORTANT CENTRE DE TABLE EN ARGENT<br />

Il se présente sous la forme d'un bassin circulaire reposant<br />

sur quatre pieds à enroulements, la bordure entièrement<br />

décorée de rinceaux feuillagés <strong>et</strong> fleuris ou terminés par<br />

<strong>des</strong> têtes d'oiseaux. Au centre posée sur une courte colonne<br />

bordée de guirlan<strong>des</strong> <strong>et</strong> bouqu<strong>et</strong>s une femme nue sautant<br />

à la corde, bras droit levé <strong>et</strong> le pied gauche posé sur<br />

une sphère. Un vaste écusson domine l'attache de deux<br />

<strong>des</strong> pieds.<br />

Gravé de l'inscription PRIX GLADIATEUR 1886 <strong>et</strong> ESCAR-<br />

BOUCLE à l'opposé.<br />

DIAM. 49 CM - HAUT. 72 CM - POIDS 9125 G<br />

3 800/4 600 €<br />

C<strong>et</strong> intéressant trophé, de par la taille <strong>et</strong> la profondeur de son bassin<br />

peut faire office de jardinière ou de rafraîchissoir à verres, comme à<br />

bouteilles.<br />

4 PAIRE DE CHANDELIERS DE TABLE EN ARGENT<br />

La base est ronde légèrement lobée <strong>et</strong> surmontée de fil<strong>et</strong>s ornés<br />

de rubans inclinés ou croisés. Le fût est orné de cannelures d'où<br />

partent de p<strong>et</strong>its bras de lumière, à transformation, perm<strong>et</strong>tant<br />

une présentation soit de quatre lumières plus une centrale, soit<br />

sous la forme dite "bout de table" : l'orifice central étant alors surmonté<br />

d'un élément décoratif amovible <strong>et</strong> fixé à baïonn<strong>et</strong>te.<br />

Minerve<br />

Signé MELLERIO dit MELLER PARIS<br />

HAUT. 27,5 CM - POIDS: 2730 G<br />

4 500/5 000 €<br />

6<br />

7


5 PAIRE DE GRANDS BOUGEOIRS EN ARGENT<br />

Ils reposent sur une base ronde surmontée<br />

d'un important ombilic lisse. Le fût est décoré<br />

de canaux droits interrompus à trois niveaux<br />

d'un double cerclage fil<strong>et</strong>é; ils sont surmontés<br />

de leurs bobèches.<br />

La base est monogrammée <strong>et</strong> discrètement<br />

percée.<br />

Londres 1927/28<br />

Travail de la maison MAPPIN & WEBB<br />

DIAM. 20,5 CM - HAUT. 32 CM<br />

POIDS 1842 G<br />

2 000/2 500 €<br />

6 IMPORTANT PLATEAU EN ARGENT<br />

De forme rectangulaire à angles coupés ; la<br />

bordure est décorée d'une frise stylisée à<br />

enroulements. Il comporte deux anses ajourées<br />

à attaches feuillagées ornées au centre d'un<br />

visage de femme entouré de sa chevelure.<br />

L'intérieur également octogonal est gravé d'un<br />

large bandeau constitué d'entrelacs <strong>et</strong> de<br />

divers motifs floraux sur fond amati ; vers le<br />

centre monogrammé convergent <strong>des</strong> rayons.<br />

Minerve<br />

Signé CARDEILHAC PARIS<br />

LONG. 82,5 CM - LARG. 50 CM<br />

POIDS : 6115 G<br />

9 000/10 000 €<br />

7 PAIRE DE CANDÉLABRES EN ARGENT<br />

La base est octogonale ornée de rinceaux, l'ombilic est gravé de divers motifs stylisés sur fond amati rappelés sur<br />

le fût orné à mi-hauteur de profils humains présentés dans <strong>des</strong> médaillons. Le bin<strong>et</strong> est surmonté de godrons d'où<br />

partent trois bras de lumière légèrement incurvés; au centre est disposé un bouqu<strong>et</strong> épanoui.<br />

Minerve 1973/82<br />

Signé PUIFORCAT Paris<br />

HAUT. : 31 CM - POIDS : 4048 G<br />

6 500/7 000 €<br />

8 SOUPIÈRE RONDE EN ARGENT<br />

Elle repose sur un vaste présentoir<br />

bordé d'oves <strong>et</strong> gravé d'entrelacs<br />

sur fond amati. Le corps <strong>et</strong> le<br />

couvercle reprennent la décoration<br />

de la base s'y ajoutent <strong>des</strong><br />

fil<strong>et</strong>s. Elle est agrémentée de deux<br />

anses fondues figurant une feuille<br />

recourbée. Le couvercle est orné<br />

d'un important céleri au naturel.<br />

Minerve<br />

Signé PUIFORCAT Paris.<br />

Deux signatures dont l'écriture est<br />

différente : l'une pour la soupière,<br />

l'autre pour le présentoir.<br />

DIAM. 40 CM - HAUT. 25 CM<br />

POIDS 5022 G<br />

7 000/8 000 €<br />

8<br />

9


9 PAIRE DE BROCS À CHAMPAGNE EN CRIS-<br />

TAL ET ARGENT<br />

Ils reposent sur un piédouche en argent orné de<br />

motifs disposés en vague sur fond amati. Le<br />

corps en cristal taillé est entièrement décoré de<br />

rinceaux fleuris <strong>et</strong> feuillagés entrelacés; sur le<br />

devant figure un médaillon monogrammé également<br />

gravé. L'anse, le col <strong>et</strong> le couvercle en<br />

argent sont bordés de vagues <strong>et</strong> agrémentés de<br />

guirlan<strong>des</strong> fleuries; sur le couvercle plat figure<br />

une coquille plate que domine un appui pouce.<br />

Manque les deux éléments de couverture <strong>des</strong><br />

brocs, situés à la base du couvercle.<br />

Minerve<br />

HAUT. 28 CM<br />

POIDS BRUT : 3888 G<br />

3 000/3 500 €<br />

10 SERVICE EN VERMEIL<br />

Il se compose de : une théière, une caf<strong>et</strong>ière, un sucrier, un pot à lait, une p<strong>et</strong>ite coupe <strong>et</strong> une bouilloire sur son<br />

socle au centre duquel se trouve un réchaud à mèche. L'ensemble est présenté sur son plateau ovale également<br />

en vermeil, il est muni d'anses plates dans le prolongement de sa bordure fil<strong>et</strong>ée: elles enserrent deux plaques en<br />

ivoire. Le corps <strong>des</strong> pièces de forme est à côtes droites reposant sur une base fil<strong>et</strong>ée; sous les cols une frise de<br />

larges godrons. Les manches <strong>et</strong> les graines sont en ivoire (p<strong>et</strong>ites fentes)<br />

Minerve<br />

Toutes les pièces sont signées G. KELLER (PARIS)<br />

HAUT. DE LA BOUILLOIRE 25,5 CM - DIM. DU PLATEAU 70 CM X 43,5 CM<br />

POIDS 5908 G<br />

6 800/7 500 €<br />

11 IMPORTANTE JARDINIÈRE OVALE EN ARGENT<br />

Elle repose sur son dormant entièrement décoré en application de canaux, d'entrelacs feuillagés, de coquilles <strong>et</strong><br />

de divers enroulements. Les anses prises sur pièce sont fondues. La jardinière repose sur un piédouche bordé de<br />

godrons; le corps est orné de canaux <strong>et</strong> de réserves; les anses reprennent celles du présentoir. A l'intérieur se<br />

place une doublure, également en argent, percée de quatre p<strong>et</strong>its trous <strong>et</strong> munie de deux anneaux de préhension.<br />

Minerve<br />

Travail signé TIFFANY & C° PARIS<br />

DIM. DU PRÉSENTOIR 76 CM X 51 CM - HAUT. 22,5 CM<br />

POIDS 12736 G<br />

15 000/18 000 €<br />

10<br />

11


CÉRAMIQUES<br />

12 SERVICE QUATRE PIÈCES ET SON PLATEAU EN ARGENT<br />

Il se compose de : une théière, une caf<strong>et</strong>ière, un sucrier <strong>et</strong> un pot à lait. Les corps lisses reposent sur un<br />

léger piédouche; les couvercles chantournés sont agrémentés d'une fine ciselure que l'on r<strong>et</strong>rouve en bordure<br />

du plateau à deux anses. Les manches sont en bois noir, tout comme les graines de préhension <strong>des</strong><br />

couvercles en forme de toupie.<br />

Sheffield 1933/34<br />

Signé MAPPIN & WEBB LTD Sheffield & London<br />

HAUT. DE LA CAFETIÈRE 19,5 CM - DIM. DU PLATEAU 63 CM X 43,5 CM<br />

POIDS 4962 G 1 500/1 800 €<br />

13 PAIRE DE PRÉSENTOIRS EN ARGENT<br />

Surmontés d'une coupe ronde en cristal dont la bordure est festonnée. La base fondue est constituée de<br />

nombreux enroulements rocaille chantournés, surmontés au somm<strong>et</strong> de grappes de raisins <strong>et</strong> de feuilles<br />

de vigne.<br />

Minerve<br />

Travail de la maison ODIOT à Paris<br />

DIAM. DES COUPES 24 CM - HAUT. 14,5 CM<br />

POIDS 2690 G 3 000/3 500 €<br />

12<br />

13


14 FAENZA (FAÏENCE)<br />

Pot de forme tronconique à piédouche <strong>et</strong> à col mouluré,<br />

décor à ber<strong>et</strong>tino, rinceaux <strong>et</strong> guirlan<strong>des</strong> de<br />

feuillages rehaussé d'ocre<br />

Atelier de Casa Pirota - Première moitié du XVI e siècle<br />

HAUT. 15 CM<br />

(quelques éclats au col)<br />

1 800/2 200 €<br />

16 PAYS BAS (MAJOLIQUE)<br />

Ecuelle à bouillon couverte à prise végétale décor<br />

polychrome dans le style urbinesque à "groteschi";<br />

à l'intérieur, une figure allégorique sur fond ondé<br />

XVII e siècle<br />

DIAM. 13 CM<br />

(éclats à la base)<br />

2 500/3 000 €<br />

15 PAYS BAS (MAJOLIQUE)<br />

P<strong>et</strong>ite coupe à bordure dentelée à décor polychrome<br />

dans le style urbinesque à groteschi<br />

avec un amour au centre tenant une sphère<br />

XVII e siècle<br />

DIAM. 15,5 CM<br />

(éclats)<br />

450/600 €<br />

17 HOLITSCH (FAÏENCE)<br />

Rare "Piéta" à décor polychrome de "p<strong>et</strong>it feu"<br />

reposant sur un socle rocailleux.<br />

Le Christ <strong>et</strong> la Vierge portent <strong>des</strong> couronnes.<br />

Marqué:"HC"<br />

XVIII e siècle<br />

HAUT. 25 CM<br />

(gros éclat <strong>et</strong> manque rebouché à la couronne de la Vierge,<br />

fêlures à la base).<br />

3 000/3 500 €<br />

La manufacture de Holitsch débute en 1743 sous la protection<br />

de François de Lorraine, époux de l'Impératrice<br />

Marie-Thérèse d'Autriche. La production s'inspire de<br />

Strasbourg <strong>et</strong> deux français ont le titre de "Merkant-<br />

Meister" : Charles-François Leduc <strong>et</strong> Nicolas Germain<br />

(1746-1773)<br />

14<br />

15


18 NIDERVILLERS (FAÏENCE)<br />

Groupe à décor polychrome rehaussé de<br />

dorure représentant Renaud <strong>et</strong> Armide, socle<br />

rocailleux orné de fleurs<br />

XVIII e siècle<br />

LONG. 21,5 CM<br />

(tête d'Armide recollée)<br />

1 800/2 200 €<br />

21 DELFT (FAÏENCE)<br />

Beau vase bouteille à double bulbe <strong>et</strong> pans<br />

coupés dans l'esprit chinois, décor bleu <strong>et</strong><br />

manganèse de chinoiserie sur les quatre<br />

faces<br />

Début du XVIII e siècle<br />

HAUT. 48 CM<br />

(réparation au col)<br />

1 500/1 800 €<br />

22 DELFT (FAÏENCE)<br />

Beau vase de forme balustre couvert "Delft<br />

doré" à décor polychrome représentant <strong>des</strong><br />

bâteaux sur quatre faces alternées avec <strong>des</strong><br />

bustes féminins.<br />

XVIII e siècle<br />

HAUT.:28 CM<br />

(couvercle postérieur, p<strong>et</strong>its éclats à la base)<br />

1 200/1 500 €<br />

19 MARSEILLE (FAÏENCE)<br />

Assi<strong>et</strong>te à bordure festonnée <strong>et</strong> rehaussée de p<strong>et</strong>ites vign<strong>et</strong>tes<br />

en dorure, ornée au centre d'une scène pastorale polychrome<br />

à deux personnages.<br />

Fabrique de Robert<br />

XVIII e siècle<br />

DIAM. 24,5 CM<br />

1 200/1 500 €<br />

Ancienne collection Marius Bernard<br />

23 DELFT (FAÏENCE)<br />

Curieux encrier écritoire à décor polychrome<br />

représentant <strong>des</strong> scènes villageoises sur quatre<br />

faces. Il est orné d'un porte bougie cylindrique<br />

à piédouche<br />

Manque à la base d'un porte bougie<br />

XVIII e siècle<br />

Deux encriers en bronze <strong>et</strong> tiroirs métal d'époque<br />

postérieure<br />

HAUT. 18 - LARG. 13 CM<br />

(accidents au corps de l'écritoire <strong>et</strong> manques dans le<br />

fronton <strong>et</strong> le motif de base)<br />

450/600 €<br />

20 MARSEILLE (FAÏENCE)<br />

Joli sucrier ovale couvert reposant sur quatre<br />

pieds à prises en formes de fleurs en relief<br />

orné de motifs "rocaille" carmins avec réserves<br />

polychromes de branchages fleuris.<br />

Fabrique de la Veuve Perrin marquée.<br />

XVIII e siècle<br />

LONG. 20 CM<br />

(P<strong>et</strong>its manques aux prises)<br />

1 500/1 800 €<br />

16<br />

17


COLLECTION<br />

D’UN AMATEUR LILLOIS<br />

24 DELFT (FAÏENCE)<br />

Plaque de forme octogonale à encadrement<br />

mouluré, décor polychrome<br />

p<strong>et</strong>it feu, ornée au centre d'un grand<br />

vase avec bouqu<strong>et</strong>s de fleurs variées <strong>et</strong><br />

accompagné de deux plus p<strong>et</strong>its vases<br />

XVIII e siècle<br />

HAUT. 27 - LARG. 26 CM<br />

(p<strong>et</strong>ites fêlures)<br />

2 500/3 000 €<br />

25 DELFT (FAÏENCE)<br />

Plat à décor polychrome dans le style<br />

chinois, au centre arbustes fleuris <strong>et</strong><br />

bordure alternée avec fleur<strong>et</strong>tes <strong>et</strong><br />

insectes stylisés.<br />

XVIII e siècle<br />

DIAM. 32 CM<br />

(quelques éclats en bordure)<br />

250/300 €<br />

26 DELFT (FAÏENCE)<br />

P<strong>et</strong>ite potiche couverte à pans coupés<br />

à décor p<strong>et</strong>it feu “Delft doré” bleu<br />

<strong>et</strong> rouge dans le style Imari, branchages<br />

fleuris sur quatre faces<br />

XVIII e siècle<br />

Marquée APK<br />

HAUT. 27 CM<br />

(Réparations au couvercle)<br />

1 500/2 000 €<br />

27 DELFT (FAÏENCE)<br />

Boîte à thé ovoïde couverte à décor<br />

p<strong>et</strong>it feu “Delft doré” dans le style<br />

Imari bleu <strong>et</strong> rouge avec branchages<br />

fleuris alternés avec <strong>des</strong> médaillons<br />

bleus<br />

XVIII e siècle<br />

Marquée APK<br />

HAUT. 14,5 CM<br />

2 800/3 200 €<br />

18<br />

19


28 DELFT (FAÏENCE)<br />

Assi<strong>et</strong>te à décor polychrome dans le style chinois,<br />

corbeille fleurie sur une table accompagnée d'un<br />

personnage devant deux vases, bordure avec branchages<br />

fleuris alternés avec <strong>des</strong> oiseaux volants.<br />

XVIII e siècle.<br />

DIAM. 23 CM<br />

(quelques p<strong>et</strong>its éclats sur le bord)<br />

450/600 €<br />

29 DELFT (FAÏENCE)<br />

P<strong>et</strong>it plat à décor polychrome motif rayonnant avec<br />

oranges <strong>et</strong> feuilles, médaillon au centre fleuri.<br />

XVIII e siècle.<br />

DIAM. 31 CM<br />

(morceau recollé sur le bord)<br />

450/600 €<br />

31 DELFT (FAÏENCE)<br />

P<strong>et</strong>it plat à fond bleu turquoise orné de deux<br />

œill<strong>et</strong>s manganèse <strong>et</strong> jaune <strong>et</strong> branchages<br />

fleuris sur la bordure.<br />

XVIII e siècle.<br />

DIAM. 26 CM<br />

(quelques p<strong>et</strong>its éclats sur le bord)<br />

900/1 000 €<br />

30 DELFT (FAÏENCE)<br />

P<strong>et</strong>it plat à décor polychrome “au tonnerre” avec<br />

roseaux fleuris au centre.<br />

XVIII e siècle.<br />

Marquée WK.<br />

DIAM. 26,5 CM<br />

(quelques éclats réparés sur la bordure)<br />

600/750 €<br />

32 DELFT (FAÏENCE)<br />

P<strong>et</strong>it vase à fond jaune à anses latérales<br />

rocailles, balustre à pavillon évasé orné sur les<br />

deux faces de deux bouqu<strong>et</strong>s de fleurs polychrome<br />

avec fleur<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> feuillages alternés.<br />

XVIII e siècle.<br />

HAUT. 11 CM<br />

(quelques éclats à la base <strong>et</strong> bordure)<br />

900/1 000 €<br />

33 DELFT (FAÏENCE)<br />

P<strong>et</strong>it plat à décor polychrome, balcon fleuri<br />

dans le style chinois avec oiseau.<br />

DIAM.26,5 CM<br />

(quelques p<strong>et</strong>its éclats sur la bordure)<br />

900/1 000 €<br />

20<br />

21


38 DELFT (FAÏENCE)<br />

P<strong>et</strong>it buste de femme drapée reposant sur un pied rocaille tripode.<br />

XVIII e siècle.<br />

HAUT. 18 CM<br />

(éclats réparés)<br />

1 500/1 800 €<br />

34 DELFT (FAÏENCE)<br />

Statu<strong>et</strong>te à décor polychrome représentant<br />

une jeune violoniste assise<br />

XVIII e siècle.<br />

HAUT. 13 CM<br />

(réparation à l'arch<strong>et</strong> <strong>et</strong> reconstitution)<br />

1 500/1 800 €<br />

36 DELFT (FAÏENCE)<br />

Statu<strong>et</strong>te à décor polychrome<br />

représentant un jeune garçon.<br />

XVIII e siècle.<br />

HAUT. 14,5 CM<br />

1 000/1 200 €<br />

35 DELFT (FAÏENCE)<br />

Statu<strong>et</strong>te à décor polychrome<br />

(le vendeur de fromages ?).<br />

XVIII e siècle.<br />

HAUT. 11,5 CM<br />

1 000/1 200 €<br />

37 DELFT (FAÏENCE)<br />

Statu<strong>et</strong>te à décor polychrome représentant<br />

une jeune femme assise une<br />

corbeille fleuries à ses cotés.<br />

XVIII e siècle.<br />

HAUT. 10,5 CM<br />

1 500/1 800 €<br />

39 DELFT (FAÏENCE)<br />

Paire de curieuses statu<strong>et</strong>tes à décor polychrome<br />

représentant deux jeunes garçons<br />

assis sur une chèvre couchée.<br />

XVIII e siècle.<br />

HAUT. 9 CM<br />

(quelques p<strong>et</strong>its éclats rebouchés)<br />

2 500/3 000 €<br />

22<br />

23


40 DELFT (FAÏENCE)<br />

Plaque décorative à entourage polychrome rocaille traité en relief ornée au centre d'une scène pastorale en<br />

camaïeu bleu<br />

XVIII e siècle.<br />

HAUT. 35 CM<br />

(quelques p<strong>et</strong>its manques dans l'entourage)<br />

4 500/5 500 €<br />

41 DELFT (FAÏENCE)<br />

Belle paire de plaques décoratives<br />

carrées à encadrement rocaille en<br />

relief polychrome ornées de scènes<br />

galantes représentant un couple de<br />

chasseurs accompagnés d'un<br />

piqueur<br />

29,5 X 29,5 CM<br />

7 500/9 000 €<br />

24<br />

25


42 DELFT (FAÏENCE)<br />

Théière sphérique cotelée couverte à décor vert rouge rehaussé de dorure, ornée<br />

dans le style de la Famille verte de branchages fleuris <strong>et</strong> rinceaux, le col est monté<br />

en métal <strong>et</strong> il possède son couvre déversoir métal<br />

XVIII e siècle<br />

HAUT. 11 CM<br />

(Un p<strong>et</strong>it éclat à la prise du couvercle)<br />

1 500/1 800 €<br />

43 DELFT (FAÏENCE)<br />

Paire de bouchons à section rectangulaire <strong>et</strong> prises ovales, décor polychrome dans<br />

le style chinois avec branchages fleuris<br />

XVIII e siècle<br />

6,2 X 3,5 CM<br />

(quelques p<strong>et</strong>its éclats)<br />

200/300 €<br />

44 DELFT (FAÏENCE)<br />

Grand bol à décor polychrome tournant de scène chinoises.<br />

XVIII e siècle.<br />

DIAM. 30 CM<br />

(fêlures <strong>et</strong> chocs)<br />

350/450 €<br />

26<br />

27


45 DELFT (FAÏENCE)<br />

Grande terrine à décor polychrome représentant <strong>des</strong> broch<strong>et</strong>s enroulés sur un panier traité en camaïeu bleu, style<br />

vannerie, lovés décorés au naturel ; le poisson qui constitue la prise tient un p<strong>et</strong>it poisson dans sa mâchoire.<br />

Son présentoir est constitué en bordure par deux broch<strong>et</strong>s traités en semi relief, le fond du présentoir est orné de<br />

poissons alterné avec feuillages.<br />

Marque de l'atelier de Van Duyn.<br />

XVIII e siècle<br />

DIAM. DU PRÉSENTOIR : 40,5 CM<br />

DIAM. DE LA TERRINE : 28 CM<br />

HAUT. 33,5 CM<br />

(fêlures au <strong>des</strong>sous de la terrine, queue du p<strong>et</strong>it poisson refaite, sur le présentoir deux morceaux de queue réparés)<br />

15 000/18 000 €<br />

28<br />

29


46 DELFT (FAÏENCE)<br />

Paire de potiches couvertes à<br />

pans coupés à décor polychrome<br />

tournant de scènes de pastorales,<br />

sur l'épaulement, lambrequins <strong>et</strong><br />

rinceaux. Les prises <strong>des</strong> couvercles<br />

sont en forme de chiens de Fô.<br />

Marque JG<br />

HAUT. 34,5 CM<br />

(p<strong>et</strong>it manque au talon d'un couvercle,<br />

quelques éclats dont certains rebouchés<br />

<strong>et</strong> restaurés sur le col)<br />

2 500/3 000 €<br />

47 DELFT (FAÏENCE)<br />

Paire de vases balustres couverts<br />

à pans coupés à décor polychrome,<br />

p<strong>et</strong>it feu dans le style chinois<br />

Famille verte ornés sur une face<br />

de scènes chinoises dans <strong>des</strong><br />

réserves rocailles fleuries <strong>et</strong> prises<br />

de couvercles en forme de<br />

végétaux<br />

XVIII e siècle<br />

HAUT. 30 CM<br />

(accidents <strong>et</strong> réparations aux couvercles,<br />

aux cols <strong>et</strong> éclats, réparés à la base)<br />

1 800/2 500€<br />

30<br />

31


48 DELFT (FAÏENCE)<br />

Belle garniture composée d'une paire de vases corn<strong>et</strong>s <strong>et</strong> trois potiches couvertes à fond chocolat ornée de rinceaux<br />

<strong>et</strong> lambrequins en camaïeu jaune. Portant la marque Cornélis de Keyser.<br />

HAUT. DES VASES : 24 CM<br />

HAUT. DES POTICHES : 31 CM<br />

(quelques réparations aux couvercles <strong>et</strong> aux prises)<br />

7 500/9 000 €<br />

32<br />

33


49 DELFT (FAÏENCE)<br />

Paire d'assi<strong>et</strong>tes à décor polychrome dans le style<br />

chinois, roseaux fleuris avec cailles <strong>et</strong> oiseaux<br />

volants, bordure à guirlan<strong>des</strong>.<br />

Marquées WK - XVIII e siècle.<br />

DIAM. 22,5 CM<br />

(éclats <strong>et</strong> p<strong>et</strong>its manques à la bordure)<br />

450/600 €<br />

52 DELFT (FAÏENCE)<br />

Paire d'assi<strong>et</strong>tes à décor bleu<br />

<strong>et</strong> rouge. Au centre, oiseau<br />

branché entouré d'un motif<br />

en étoile. Bordure lambrequin.<br />

XVIII e siècle.<br />

DIAM. 22 CM<br />

(quelques p<strong>et</strong>its éclats)<br />

750/900 €<br />

50 DELFT (FAÏENCE)<br />

P<strong>et</strong>it plat à décor polychrome “au tonnerre”, gerbe fleurie<br />

au centre.<br />

Marqué à l'étoile.<br />

DIAM. 30 CM<br />

1 000/1 200 €<br />

51 DELFT (FAÏENCE)<br />

Assi<strong>et</strong>te à décor polychrome “au tonnerre”<br />

avec branchages fleuris au centre.<br />

XVIII e siècle.<br />

DIAM. 22,5 CM<br />

600/750 €<br />

53 DELFT (FAÏENCE)<br />

Grande coupe à bordure festonnée<br />

<strong>et</strong> côtelée à décor<br />

polychrome " Delft doré "<br />

dans le style Chine-Japon,<br />

personnage avec balcon,<br />

enfant, oiseaux ; sur un côté<br />

une table avec branchages,<br />

fleurs <strong>et</strong> sur l'autre côté de<br />

larges motifs avec chrysanthème<br />

<strong>et</strong> fond bleu rehaussé<br />

de dorure.<br />

Marqué APK.<br />

XVIII e siècle.<br />

DIAM. 34 CM<br />

3 000/3 800 €<br />

34<br />

35


54 DELFT (FAÏENCE)<br />

Assi<strong>et</strong>te à décor polychrome dans le style chinois "<br />

Delft doré ", scènes chinoises avec pagode, draperie,<br />

balcon fleuri <strong>et</strong> table avec vase.<br />

Marqué APK - XVIII e siècle.<br />

DIAM. 22 CM<br />

(p<strong>et</strong>its éclats)<br />

1 200/1 500 €<br />

57 DELFT (FAÏENCE)<br />

Curieuse assi<strong>et</strong>te à décor bleu, rouge <strong>et</strong><br />

or " Delft doré " ornée au centre dans un<br />

médaillon d'une scène maritime<br />

pêcheurs <strong>et</strong> bateaux ; entourage de<br />

médaillons dans le style japonais avec<br />

animaux <strong>et</strong> motifs de végétaux.<br />

XVIII e siècle.<br />

Au revers une couronne avec les initiales<br />

JJGDVYVER.<br />

DIAM. 22 CM<br />

(choc au centre sur une face)<br />

1 000/1 200 €<br />

55 DELFT (FAÏENCE)<br />

Assi<strong>et</strong>te à décor bleu, rouge <strong>et</strong> or " Delft doré "<br />

dans le style Imari avec motifs rayonnants <strong>et</strong> ornée<br />

au centre d'une corbeille fleurie avec oiseaux branchés.<br />

Marquée APK - XVIII e siècle.<br />

DIAM. 21,5 CM<br />

1 000/1 200 €<br />

56 DELFT (FAÏENCE)<br />

Assi<strong>et</strong>te à décor bleu rouge <strong>et</strong> or Delft doré dans le<br />

style Imari vases fleuri au centre entouré de motifs en<br />

étoile.<br />

Marquée APK - XVIII e siècle.<br />

DIAM. 21,5 CM<br />

1 000/1 200 €<br />

58 DELFT (FAÏENCE)<br />

Deux rafraîchissoirs à verre formant pendant, côtelés, à prises latérales coquille décor polychrome " Delft doré ",<br />

l'un à décor d'oiseaux branchés sur les deux faces dans <strong>des</strong> réserves rocailles ; l'autre à décor " japonais " avec<br />

oiseaux exotiques <strong>et</strong> motifs à fond quadrillé.<br />

Marqués AR - XVIII e siècle<br />

HAUT. 10 ET 9,5 - DIAM. 11,2 CM<br />

(base avec accidents <strong>et</strong> réparations, bordures avec éclats)<br />

3 000/3 500 €<br />

36<br />

37


59 BELLE PAIRE DE PLAQUES DE LUMIÈRE<br />

Belle paire de plaques de lumière à décor polychrome " Delft Doré " de forme rocaille violonée ;<br />

au centre <strong>des</strong> médaillons ornés de scènes de genre, la bordure <strong>et</strong> le somm<strong>et</strong> de la plaque sont<br />

traités en semi relief dans l'esprit <strong>des</strong> plaques en émail de Canton<br />

XVIII e siècle<br />

HAUT. 28 CM<br />

(les coquilles au somm<strong>et</strong> sont restaurés)<br />

9 000/12 000 €<br />

38<br />

39


60 DELFT (FAÏENCE)<br />

Compotier dentelé à décor bleu rouge <strong>et</strong> or Delft doré<br />

dans le style Imari, orné au centre de branchages fleuris<br />

avec papillons, bordure à lambrequins <strong>et</strong> rinceaux<br />

Marque APK - XVIII e siècle<br />

DIAM. : 27,5 CM<br />

(réparations)<br />

450/600 €<br />

61 DELFT (FAÏENCE)<br />

Assi<strong>et</strong>te à décor bleu, rouge <strong>et</strong> or dans le style<br />

Imari ornée au centre d'un vase Médicis avec bouqu<strong>et</strong>s<br />

de fleurs <strong>et</strong> échantillons chinois "Delft doré".<br />

Marqué APK - XVIII e siècle<br />

DIAM. 22 CM<br />

(quelques éclats sur la bordure)<br />

1 000/1 200 €<br />

63 DELFT (FAÏENCE)<br />

Plat rond à décor bleu rouge <strong>et</strong> or Delft doré<br />

dans le style Imari, orné au centre d'un vase<br />

avec bouqu<strong>et</strong> de fleurs <strong>et</strong> accompagné<br />

d'ustensiles chinois. Belle bordure de rinceaux<br />

alternée de feuillages<br />

Marqué APK - XVIII e siècle<br />

DIAM. 34,5 CM<br />

(quelques éclats réparés sur le bord)<br />

2 500/2 800 €<br />

62 DELFT (FAÏENCE)<br />

Assi<strong>et</strong>te à décor bleu, rouge <strong>et</strong> or, " Delft doré " dans le<br />

style Imari, balcon avec branchage fleuri, roseaux <strong>et</strong><br />

papillon<br />

Marqué APK - XVIII e siècle<br />

DIAM. 21,7 CM<br />

1 200/1 500 €<br />

64 DELFT (FAÏENCE)<br />

Paire de p<strong>et</strong>its vases bouteilles à double<br />

bulbe à décor Delft doré dans le style Imari,<br />

oiseaux, branchages fleurs <strong>et</strong> pago<strong>des</strong>.<br />

XVIII e siècle<br />

HAUT. 18,5 CM<br />

(un avec restaurations)<br />

1 800/2 500 €<br />

40<br />

41


65 DELFT (FAÏENCE)<br />

Très belle plaque décorative de forme carrée chantournée à décor polychrome<br />

" Delft doré " ornée au centre dans un médaillon du Prince en buste Willem<br />

de Vyfde, surmonté d'une couronne ; à la partie supérieure deux anges<br />

sonnant <strong>des</strong> tromp<strong>et</strong>tes portent le drapeau hollandais. De chaque côté du<br />

médaillon sur <strong>des</strong> consoles, les symboles de la Justice <strong>et</strong> du Pouvoir avec<br />

les orangers. Au registre inférieur deux amours tiennent une banderole<br />

déroulée avec inscription " Vivat Prins Willem de Vyfde Günstallert in's<br />

Gravenhage, den 8° Maart 1766 " <strong>et</strong> trophées militaires sous la banderole<br />

HAUT. 31,5 CM - LARG. 31 CM<br />

(quelques rehauts de noir)<br />

9 000/12 000 €<br />

42<br />

43


66 DELFT (FAÏENCE)<br />

Beurrier rond couvert de forme baqu<strong>et</strong> à décor<br />

polychrome “Delft doré” fleur<strong>et</strong>tes alternées <strong>et</strong> rinceaux<br />

dans l'esprit Famille rose.<br />

DIAM. 11,5 CM<br />

1 500/1 800 €<br />

69 DELFT (FAÏENCE)<br />

Beurrier couvert octogonal de forme baqu<strong>et</strong> à décor<br />

polychrome “Delft doré” avec scènes maritimes animées<br />

de personnages dans le style <strong>des</strong> porcelaines<br />

de Meissen ; prise du couvercle en forme de vache<br />

couchée<br />

LARG. 12 CM<br />

(cornes de la vache manquantes)<br />

2 500/3 000 €<br />

67 DELFT (FAÏENCE)<br />

Beurrier rond couvert de forme baqu<strong>et</strong> à décor de<br />

corail <strong>et</strong> “or Delft doré” dans le style <strong>des</strong> porcelaines<br />

du Japon. Prise du couvercle en forme de chien Fô.<br />

DIAM. 11 CM<br />

1800/2500 €<br />

70 DELFT (FAÏENCE)<br />

Beurrier ovale couvert de forme baqu<strong>et</strong> avec un<br />

présentoir ovale de décor différent, décor polychrome<br />

“Delft doré” dans le style <strong>des</strong> porcelaines<br />

de Meissen <strong>et</strong> représentant <strong>des</strong> scènes portuaires<br />

; la prise du couvercle est en forme de chien<br />

Fô.<br />

XVIII e siècle.<br />

LONG. 12,5 CM - LONG. DU PRÉSENTOIR : 18,5 CM<br />

(accidents au couvercle <strong>et</strong> au <strong>des</strong>sous du beurrier)<br />

2 500/3 000 €<br />

68 DELFT (FAÏENCE)<br />

Beurrier rond couvert de forme baqu<strong>et</strong> à fin décor<br />

polychrome “Delft doré” orné de scènes de camps<br />

militaires dans l'esprit de la peinture hollandaise<br />

contemporaine <strong>et</strong> dans le style <strong>des</strong> porcelaines de<br />

Meissen.<br />

Décoré par JB Hauer<br />

XVIII e siècle<br />

DIAM. 11 CM<br />

(prise recollée)<br />

1 800/2 500 €<br />

44<br />

45


71 DELFT (FAÏENCE)<br />

Beau plat à barbe à décor polychrome “Delft<br />

doré”, la bordure est ornée de médaillons en<br />

creux avec bustes de chinois <strong>et</strong> chinoises, au<br />

centre, un grand panier fleuri.<br />

XVIII e siècle.<br />

DIAM. 26,5 CM<br />

3 000/3 800 €<br />

72 DELFT (FAÏENCE)<br />

Paire de mules à fin décor polychrome "Delft<br />

doré" avec fleur<strong>et</strong>tes.<br />

XVIII e siècle.<br />

LONG. 12 CM<br />

(quelques p<strong>et</strong>its éclats)<br />

1 500/1 800 €<br />

46<br />

47


73 BEAU ET RARE SERVICE À THÉ ET CAFÉ<br />

à décor camaïeu vert de scènes galantes toutes différentes dans le style de Watteau (Grüne-Watteauservice),<br />

quelques unes représentent <strong>des</strong> duos musicaux. Les chairs sont traitées en rose, les bordures de différentes pièces<br />

sont rehaussées de fines dentelles en dorure.<br />

Il comprend:<br />

-une suite de six tasses à café à anses rocaille (Haut.:7 cm) avec leurs soucoupes (diam.: 13.3 cm)<br />

-une suite de douze tasses à thé(Haut.:5 cm) <strong>et</strong> leurs soucoupes dont une tasse marquée au point<br />

-une grande verseuse couverte (anse recollée, Haut. :24 cm)<br />

-une théière globulaire couverte (Haut.:12 cm)<br />

-une boîte à thé couverte de forme quadrangulaire (Haut.:13 cm)<br />

-un sucrier rond couvert (diam: 11.5 cm, Haut.:11 cm)<br />

-un bol (diam.:17 cm, Haut. 8.7 cm)<br />

Marqué aux deux fines épées croisées en bleu sous couverte avec sous certaines pièces N en dorure <strong>et</strong> les chiffres<br />

58 <strong>et</strong> 59<br />

VERS 1745-1750<br />

(quelques p<strong>et</strong>its éclats sous <strong>des</strong> tasses)<br />

12 000/15 000 €<br />

Service fait pour Charles III, roi de Sicile <strong>et</strong> pour le roi d'Espagne.<br />

Références : -Planche 104, détail d'un sucrier conservé au Château de Lustheim, collection du Professeur Schneider Ouvrage sur la<br />

porcelaine de Meissen du XVIII e siècle de Rückert aux éditions Molden<br />

48<br />

49


74 SÈVRES (PORCELAINE TENDRE)<br />

Belle suite de 12 assi<strong>et</strong>tes plates à bordure chantournée dites assi<strong>et</strong>tes à palmes, à fond bleu lapis, ornées de<br />

motifs "rocaille" <strong>et</strong> cartels en dorure avec réserves alternées polychromes ornées d'oiseaux divers sur fond de<br />

paysage, au centre, bouqu<strong>et</strong>s de fleurs variées avec fruits.<br />

Quatre sont marquées, deux sans l<strong>et</strong>tre date <strong>et</strong> deux avec pour l'une la l<strong>et</strong>tre L (1764) <strong>et</strong> la marque d'Aloncle <strong>et</strong><br />

pour l'autre la l<strong>et</strong>tre Q (1769) <strong>et</strong> décorateur CP pour Chappuis. Les huit autres assi<strong>et</strong>tes sont sans marque <strong>et</strong> sont<br />

du XVIII e siècle.<br />

DIAM. 24,5 CM<br />

(Quelques usures dans la dorure)<br />

12 000/15 000 €<br />

Assi<strong>et</strong>tes similaires à celle de la collection Zieniss<br />

Vente Christie's du 5 <strong>et</strong> 6 décembre 2001 n°188, marquées 1766 Aloncle<br />

50<br />

51


75 SÈVRES (PORCELAINE DURE)<br />

Rare service à thé-café à décor polychrome d'une frise de rubans tricolores ondulés sur la bordure, <strong>et</strong> de bonn<strong>et</strong>s<br />

phrygiens alternant avec <strong>des</strong> fils à plombs <strong>et</strong> palmes avec rehauts de dorure. Il comprend : trois tasses à piedouche<br />

<strong>et</strong> leurs soucoupes (une tasse fêlée), un pot à sucre de forme balustre couvert (accident au couvercle), <strong>et</strong><br />

une théière (sans couvercle) à anse à l'antique à double embranchement.<br />

Marqué "sèvres// RF", c. 1793/1795.<br />

Décorateurs: Jean Chauvaux le jeune <strong>et</strong> Rosalie Chappuis.<br />

HAUT. D'UNE TASSE 7 CM<br />

HAUT. DU POT À SUCRE 14 CM<br />

HAUT. DE LA VERSEUSE 12 CM<br />

6 000/7 000 €<br />

52 53


76 PARIS (PORCELAINE)<br />

rare <strong>et</strong> intéressant ensemble à décor polychrome, représentant <strong>des</strong> vues <strong>des</strong> principaux monuments de Paris,<br />

avec bordure bleue rehaussée de motifs cathédrale en dorure.<br />

Epoque Charles X.<br />

(Seront vendus avec faculté de réunion)<br />

Comprenant :<br />

A - Une paire de compotiers à piédouche, Saint Germain l'Auxerroix, Saint Philippe du Roule. Diam. 21,5 cm<br />

B - Une paire de grands plats ronds, le Château d'Eau, le Marché <strong>des</strong> Innocents. Diam. 30 cm<br />

C - Une suite de cinq assi<strong>et</strong>tes plates, la Place Vendôme, le Théâtre de l'Odéon, l'Hopital du Val de Grâce, le<br />

Marché <strong>des</strong> Innocents <strong>et</strong> Place du Châtel<strong>et</strong>. Diam. 22,5 cm<br />

D - Une suite de trois assi<strong>et</strong>tes creuses, Saint Eustache sic, Place du Palais Royale sic, Ecole de Médecine.<br />

Diam. 22,5 cm<br />

12 000/15 000 €<br />

54<br />

55


77 PAIRE DE PLAQUES<br />

en porcelaine du XVIII e siècle représentant<br />

<strong>des</strong> Amours (allégories), une marquée Wit.<br />

HAUT. 36,5 - LARG. 28 CM<br />

6 000/7 500 €<br />

56<br />

57


78 IMPORTANT SERVICE DE<br />

120 PIÈCES<br />

en porcelaine blanche, dite de<br />

commande, décorée en émaux<br />

polychromes de la famille rose de<br />

fleurs <strong>et</strong> rinceaux feuillagés, <strong>et</strong><br />

médaillons de fleurs entourés de<br />

fleurs <strong>et</strong> rinceaux. Il comprend :<br />

65 coupes ron<strong>des</strong>, 3 plats, 30<br />

p<strong>et</strong>ites coupes ron<strong>des</strong>, 3<br />

vasques, 10 bols, 2 vases couverts,<br />

1 crachoir, 1 théière, 1<br />

coupe, 1 sorb<strong>et</strong> <strong>et</strong> son présentoir.<br />

On joint deux coupes de même<br />

décor en porcelaine de Russie.<br />

(Quelques fêlures).<br />

18 000/20 000 €<br />

58<br />

59


MOBILIER ET OBJETS D’ART<br />

79 VASE<br />

de forme "gu" en porcelaine émaillé celadon, décoré<br />

en bleu sous couverte de cerf <strong>et</strong> biche sous un pin,<br />

fleurs <strong>et</strong> feuillages <strong>et</strong> groupe de daims. Au revers de<br />

la base la marque Chenghua à six caractères en bleu<br />

sous couverte<br />

Chine époque Kangxi<br />

HAUT. : 46,2 CM<br />

3 000/3 500 €<br />

81 PAIRE DE PLATS<br />

godronnés <strong>et</strong> octogonaux en porcelaine blanche dite<br />

de commande, décorée en émaux polychromes de<br />

la famille verte "yingcai" de faisans parmi les magnolias<br />

<strong>et</strong> pivoines. La bordure est décorée de<br />

médaillons de crustacés ?<br />

Chine époque Kangxi.<br />

(restauration à l'un)<br />

DIAM. 31,5 CM<br />

6 000/7 000 €<br />

80 PAIRE DE POTICHES<br />

de forme balustre en porcelaine blanche, décorée en<br />

bleu sous couverte de phénix parmi les pivoines.<br />

Chine époque Kangxi.<br />

(Il manque les couvercles)<br />

HAUT. 34 CM<br />

5 000/6 000 €<br />

82 PLAT CÔTELÉ<br />

en laque rouge sur métal, à décor sculpté d'immortels<br />

sur la terrasse d'un palais <strong>et</strong> parmi les nuages.<br />

Au revers de la base la marque "Da Qing Qianlong<br />

nian zhi"<br />

DIAM. 23 CM<br />

2 000/3 000 €<br />

60<br />

61


83 CARTEL ET SA CONSOLE<br />

de forme mouvementée en placage de laiton, écaille, nacre <strong>et</strong><br />

corne teintée, marqu<strong>et</strong>é en contrepartie de rinceaux feuillagés<br />

volutes <strong>et</strong> feuilles d’acanthe. Le cadran à chiffres romains pour les<br />

heures avec indication <strong>des</strong> minutes, ainsi que le mouvement,<br />

signé de J.B. DUTERTRE A Paris. Décoration de bronze ciselé <strong>et</strong><br />

redoré tel que : amours, coquilles, chutes, à feuilles d’acanthe,<br />

Amphitrite sur un char mené par <strong>des</strong> dauphins.<br />

Epoque Régence (restauration, accident au cadran)<br />

HAUT. 115 - LARG. 42,5 CM<br />

4 500/6 000 €<br />

Jean-Baptiste Dutertre I er , horloger, reçu maître en 1713.<br />

84 BUREAU PLAT<br />

de forme rectangulaire en bois noirci. Il ouvre à trois tiroirs en ceinture<br />

<strong>et</strong> repose sur <strong>des</strong> pieds cambrés. Décoration de bronze ciselé<br />

<strong>et</strong> doré tel que : chutes, poignées, sabots.<br />

Travail dans le goût Régence avec <strong>des</strong> éléments anciens.<br />

HAUT. 74 - LARG. 166 - PROF. 89 CM<br />

6 000/6 500 €<br />

85 BEL ET IMPORTANT GROUPE<br />

en ivoire représentant l'Enlèvement de<br />

Proserpine par Vulcain.<br />

Les protagonistes sont représentés en<br />

semi nudité. Le dieu barbu <strong>et</strong> couronné,<br />

soulève Proserpine, l'enserrant à sa gauche.<br />

La déesse, à la fine figure, coiffée<br />

d'un chignon d'où partent de longues<br />

mèches tombant dans le dos <strong>et</strong> sur les<br />

épaules, repousse la tête de son ravisseur<br />

avec le bras droit tandis que le gauche,<br />

plié, devant elle, dépeint un geste de<br />

rej<strong>et</strong>. Un long voile plissé enserre la taille<br />

du dieu <strong>et</strong> est r<strong>et</strong>enu par devant de sa<br />

main droite, cachant ainsi la région<br />

pubienne de la déesse. La terrasse, de<br />

forme carrée avec redan aux coins porte<br />

un p<strong>et</strong>it rocher <strong>et</strong> <strong>des</strong> flammes, symbole<br />

<strong>des</strong> enfers, s'échappent du sol<br />

Le monogramme G.J. est gravé sur le<br />

chant frontal de la terrasse, avec au <strong>des</strong>sous<br />

une inscription postérieure en italique<br />

"n. Lar Martinelly".<br />

Allemagne. XVIII e siècle.<br />

Ce groupe repose sur un socle ancien de<br />

même provenance, en ébène agrémenté<br />

de motifs en ivoire, avec en façade scène<br />

ajourée d'un enlèvement par Jupiter, sur<br />

les côtés un écusson <strong>et</strong> au revers<br />

Cerbère.<br />

HAUT. DU GROUPE : 25,5 - SOCLE : 15,5 CM<br />

20 000/30 000 €<br />

62<br />

63


86 PAIRE DE PIQUE-CIERGES<br />

en bois redoré en forme de balustre<br />

mouluré ornés de quadrillages<br />

grecques, rosaces, feuilles d'acanthe.<br />

Ils reposent sur une base<br />

triangulaire ornée de médaillons,<br />

noeuds de rubans terminés par<br />

<strong>des</strong> pieds en griffes de lion.<br />

Epoque régence<br />

(P<strong>et</strong>its éclats)<br />

HAUT. 82 CM<br />

3 000/4 500 €<br />

87 CABINET FRANCO-FLAMAND RICHEMENT DÉCORÉ D'ÉCAILLE ROUGE.<br />

Il ouvre à deux portes centrales encadrées de douze tiroirs sur cinq rangs plaqués d'écaille rouge. Les dix faça<strong>des</strong><br />

de tiroir de coté ainsi que le centre <strong>des</strong> portes sont ornées de motifs ovales en fort relief encadrés de rinceaux<br />

feuillagés ajourés en bronze. Les deux portes découvrent onze tiroirs plaqués d'écaille aussi, encadrés de fil<strong>et</strong>s<br />

d'ivoire <strong>et</strong> de guillochis, avec au centre un bouton d'ivoire, qui encadrent sur trois cotés un "théâtre" au sol carrelé<br />

d'os <strong>et</strong> de palissandre, orné au fond au centre d'un p<strong>et</strong>it paysage peint, puis de colonnes, de miroirs <strong>et</strong> de<br />

mur imitant la pierre. L'intérieur <strong>des</strong> portes ainsi que les cotés sont plaqués de palissandre formant <strong>des</strong> motifs<br />

géométriques ceinturés de fil<strong>et</strong>s d'ivoire. Les corniches inférieures <strong>et</strong> supérieures portent de longs guillochis de<br />

bois noirci. Il repose par six pieds boules de bois noirci sur un piétement à quatre pieds tors reliés en partie basse<br />

par une entr<strong>et</strong>oise en H <strong>et</strong> ouvrant par un long tiroir.<br />

Ecaille plaquée, fil<strong>et</strong>s d'ivoire, bois noirci, bronze.<br />

Travail franco flamand du XVII e siècle pour le cabin<strong>et</strong>, postérieur pour le piétement.<br />

Des réparations dans les placages, les moulures, réaménagement du " théâtre ", certains bronzes rapportés.<br />

CABINET :HAUT.: 92,5 - LARG.: 144,5 - PROF.: 47 CM<br />

PIÉTEMENT : HAUT.: 82 - LARG.: 154,5 - PROF.. 53 CM<br />

22 000/28 000 €<br />

64<br />

65


88 PLATEAU<br />

de forme rectangulaire en placage de marbres<br />

polychromes, pierres dures <strong>et</strong> nacre tel<br />

que : brocatelle, porphyre, grand antique,<br />

cornaline, jaspe marqu<strong>et</strong>é au centre d'un<br />

ovale en albâtre veiné <strong>et</strong> de rinceaux feuillagés.<br />

Bordure à motifs de volutes avec <strong>des</strong><br />

écoinçons dans les angles<br />

Italie - Dans le style du XVII e siècle<br />

LONG. 154,5 - LARG. 103,5 CM<br />

34 000/38 000 €<br />

Ce plateau est inspiré <strong>des</strong> productions <strong>des</strong> ateliers<br />

italiens spécialistes <strong>des</strong> marqu<strong>et</strong>eries de marbre au<br />

XVI e siècle. Le décor géométrique axé sur un<br />

médaillon ovale est caractéristique dela manière<br />

romaine.<br />

90 COMMODE<br />

de forme légèrement mouvementée en placage d'écaille rouge <strong>et</strong> laiton marqu<strong>et</strong>é en partie à décor de personnages<br />

dans <strong>des</strong> encadrements de rinceaux feuillagés, oiseaux, vases fleuris, feuilles d'acanthe, palm<strong>et</strong>tes<br />

d'après Bérain. Les montants galbés. Elle présente quatre tiroirs en façade. Riche décoration de bronzes ciselés<br />

<strong>et</strong> dorés tels que : chutes à rinceaux <strong>et</strong> feuilles, entrées de serrures à mascarons, appliques latérales, sabots<br />

de bêtes.<br />

Epoque Louis XIV<br />

(restaurations).<br />

HAUT. 83 - LARG. 119 - PROF. 65,5 CM<br />

75 000/95 000 €<br />

C<strong>et</strong>te commode est à rapprocher de l'exemplaire qui se trouvait dans la collection Hanburry vendue à Londres, le 3 décembre 1964<br />

sous le n°125.<br />

Cf.: "Wallace collection catalog furniture" par F.J.B. Watson, Londres, 1956, pl.38.<br />

89 COFFRE<br />

de forme rectangulaire en bois naturel<br />

mouluré orné de panneaux en placage en<br />

marbre jaune de Sienne marqu<strong>et</strong>é d'arcatures,<br />

palm<strong>et</strong>tes stylisées.<br />

Travail Italien du XVII e siècle<br />

Il repose sur <strong>des</strong> patins<br />

HAUT. : 93 - LARG. :205 - PROF. : 76 CM<br />

(quelques manques, restaurations)<br />

15 000/18 000 €<br />

66<br />

67


91 GRAND CARTEL<br />

de forme mouvementée en placage d'écaille brune<br />

<strong>et</strong> laiton marqu<strong>et</strong>é de rinceaux feuillagés, animaux,<br />

volutes. La partie supérieure surmontée d'une<br />

femme tenant une lance symbolisant Minerve. Le<br />

cadran à chiffres romains pour les heures est flanqué<br />

d'un bas relief représentant Apollon sur son<br />

char. Riche décor de bronze ciselé <strong>et</strong> doré tel que :<br />

chevaux, termes, pots à feu, volutes. Il repose sur<br />

quatre patins.<br />

Style Régence<br />

HAUT. 111 - LARG. 75 - PROF. 30 CM<br />

(quelques accidents de placage, restaurations)<br />

7 500/9 000 €<br />

92 GAINE<br />

en placage de laiton <strong>et</strong> écaille brune marqu<strong>et</strong>é en<br />

contrepartie de volutes feuillagées, rinceaux, feuilles<br />

d'acanthe, quadrillages. Elle présente une riche<br />

décoration de bronze ciselé <strong>et</strong> redoré tel que : chutes<br />

à feuilles d'acanthe, frise à palm<strong>et</strong>tes.<br />

XIX e siècle - avec <strong>des</strong> éléments anciens<br />

HAUT. 126,5 - LARG. 48,5 - PROF. 28 CM<br />

12 000/15 000 €<br />

Une paire de gaines en partie <strong>et</strong> contre-partie de modèle<br />

similaire est conservée à la Wallace Collection <strong>et</strong> illustré dans<br />

"Catalogue of furniture II" par P<strong>et</strong>er Hughes, 1996, page 721.<br />

93 FAUTEUIL À OREILLES<br />

à dossier garni <strong>et</strong> bois doré mouluré <strong>et</strong> sculpté de feuilles d'acanthe, lambrequin stylisé, quadrillages,<br />

palm<strong>et</strong>tes, les accoudoirs mouvementés. Il repose sur quatre pieds en volutes terminés par <strong>des</strong><br />

enroulements réunis par une entr<strong>et</strong>oise surmontée d'un vase fleuri.<br />

Venise XVIII e siècle<br />

(quelques restaurations, quelques éclats)<br />

HAUT. 132 - LARG. 75 - PROF. 52 CM<br />

Un fauteuil de modèle similaire, provenant de la villa Bambrini à Gênes, a été vendu à Londres le 11 décembre 2001,<br />

n°15. Un autre fauteuil identique, possédant une garniture similaire, faisait partie de la collection Johnny Silva est reproduit<br />

dans : "Il mobile Veneziano del S<strong>et</strong>tecento" par Saul Levy, 1964, tav 6.<br />

20 000/22 000 €<br />

68<br />

69


94 STATUETTE EN BRONZE<br />

Ce vieil homme barbu, en position de contraposto, est la<br />

représentation même de la douleur intériorisée. Il pose le<br />

pied sur une marche basse <strong>et</strong> laisse tomber ses mains le<br />

long du corps, dans un geste d'abandon. Son regard dirigé<br />

vers le haut, à l'origine peut-être vers une crucifixion, vient<br />

encore souligner l'impression d'impuissance qui se dégage<br />

de l'ensemble. Il est vêtu d'une longue chemise ouverte sur<br />

le cou, qui a permis au sculpteur de jouer de tout son talent,<br />

en misant à la fois sur un maniérisme marqué par l'organisation<br />

<strong>des</strong> lignes <strong>des</strong> drapés <strong>et</strong> par une grande sobriété dans<br />

les détails.<br />

Ce bronze fondu à la cire perdue est entièrement reciselé <strong>et</strong><br />

recouvert d'une laque noire partiellement usée. Il affiche toutes<br />

les caractéristiques du maniérisme bellifontain, allié à une<br />

r<strong>et</strong>enue classique qui perm<strong>et</strong> de faire remonter sa création<br />

au premier tiers du XVII e siècle. Ce travail de qualité est à rapprocher<br />

de celui de l'atelier de Barthélemy Prieur.<br />

Bronze laqué noir <strong>et</strong> patiné, reposant sur un socle monoxyle<br />

carré, lui-même posé sur une base carrée postérieure en<br />

marbre blanc.<br />

Travail Français dans le cercle <strong>des</strong> ateliers issus de<br />

Fontainebleau début du XVII e siècle.<br />

HAUT. 26,5 CM<br />

1 500/2 500 €<br />

95 COFFRET<br />

de forme rectangulaire en bois recouvert de cuir gaufré orné<br />

de panier fleuri, volutes, fleurs. Le couvercle décoré de<br />

plaques en albâtre rubané.<br />

XVII e siècle<br />

HAUT. 23 - LARG. 55 - PROF. 34 CM<br />

(manques)<br />

2 800/3 000 €<br />

96 BAS RELIEF<br />

en marbre blanc représentant un amour endormi avec un<br />

carquois. Il repose sur une terrasse ornée de feuillages.<br />

Début du XVIII e siècle<br />

HAUT. 95 - LARG. 50 CM<br />

(quelques éclats, p<strong>et</strong>its manques)<br />

5 500/7 500 €<br />

70<br />

71


97 IMPORTANT CABINET<br />

de forme rectangulaire en placage de noyer,<br />

noyer, bois patiné. Il ouvre à deux vantaux<br />

démasquant un intérieur en placage d'ébène,<br />

bois teinté, bois de rapport, ivoire teinté, marqu<strong>et</strong>é<br />

de fleurs, branchages de fleurs, noeuds<br />

de ruban dans <strong>des</strong> entourages de fil<strong>et</strong>s. Il présente<br />

treize tiroirs en façade, une tir<strong>et</strong>te <strong>et</strong> un<br />

vantail démasquant cinq tiroirs dans un casier<br />

amovible présentant dix tiroirs secr<strong>et</strong>s. La partie<br />

inférieure présente une ceinture légèrement<br />

festonnée <strong>et</strong> ouvre à deux tiroirs. Il repose sur<br />

cinq pieds en colonne torse réunis par une<br />

entr<strong>et</strong>oise. Pieds boules.<br />

XVII e siècle<br />

HAUT. 169,5 - LARG. 134 - PROF. 49,5 CM<br />

(accidents de placages, fentes, restaurations)<br />

45 000/60 000 €<br />

Ce cabin<strong>et</strong> présente une marque inspirée <strong>des</strong> gravures<br />

de Paul Androu<strong>et</strong> du Cerceau. On r<strong>et</strong>rouve dans la<br />

production de Pierre Gole ce type de décor en particulier<br />

sur un cabin<strong>et</strong> conservé au Rijksmuseum (1).<br />

(1) “XVII century Cabin<strong>et</strong>s” par Reinier Barsen, 2000<br />

page 52 <strong>et</strong> 53. “Pierre Gole, ébéniste du roi Louis XIV”<br />

par Th.H.LUNSINGH SCHEURLEER, Burlington<br />

Magazine, juin 1980.<br />

72<br />

73


98 GIOVANNI DELLA ROBBIA (1469-1529)<br />

(TERRE ÉMAILLÉE)<br />

Grand médaillon constitué d'une figure d'empereur romain de face traitée en haut relief à décor polychrome fond<br />

bleu avec inscription "Sergio.Galba.in". Bel entourage de feuillages <strong>et</strong> fruits alternés traités en une couronne décorative.<br />

Début XVI e siècle.<br />

Sur un cadre en bois sculpté <strong>et</strong> peint d'époque postérieure.<br />

(restaurations <strong>et</strong> parties refaites)<br />

Test de thermoluminescence positif sera remis à l'acquéreur<br />

DIAM. 65 CM<br />

45 000/60 000 €


99 TAPISSERIE DE BRUXELLES<br />

représentant un épisode de l'histoire antique, vraisemblablement la rencontre de Crésus, roi de Lydie avec Cyrus<br />

le Grand après la bataille de Sar<strong>des</strong>.<br />

XVII e siècle<br />

(manque quelques fils de relais)<br />

HAUT.: 395 - LARG.: 363 CM<br />

25 000/30 000 €<br />

Vente Monaco, le 24-25 juin 1984 n°3242<br />

100 CABINET<br />

de forme rectangulaire en placage de palissandre, étain <strong>et</strong> écaille rouge marqu<strong>et</strong>é de<br />

rinceaux feuillagés. La partie supérieure ouvre à dix tiroirs <strong>et</strong> une niche ornée de<br />

colonnes torses, miroir, damier ; les montants en colonne.<br />

XVIII e siècle<br />

Il repose sur un piétement d’époque postérieure.<br />

HAUT. 180 - LARG. 120,5 - PROF. 47 CM<br />

15 000/20 000 €<br />

76<br />

77


101 TAPISSERIE<br />

Laine <strong>et</strong> soie, Audenarde, XVII e siècle, verdure à la fontaine <strong>et</strong> au combat de coqs devant une perspective de<br />

treillages s’ouvrant vers un jardin à la française, avec sa bordure à fond brun, décor jaune <strong>et</strong> crème de feuillages<br />

(bel état, quelques restaurations d’usage)<br />

HAUT. 260 - LARG. 450 CM<br />

25 000/30 000 €<br />

C<strong>et</strong>te tapisserie a été décrite par M. Aymeric de Villelume.<br />

78


80<br />

81


102 RARE GROUPE<br />

en bronze très finement ciselé <strong>et</strong> doré représentant un lion<br />

attaquant un cheval.<br />

Augsbourg, vers 1600<br />

(restaurations).<br />

Socle de bois noirci, mouluré.<br />

HORS TOUT : HAUT. : 25 - LARG.: 30 CM<br />

GROUPE : HAUT. : 21 - LARG. : 27 - PROF. : 25 CM<br />

150 000/200 000 €<br />

Lion attaquant un cheval, bronze après 1594<br />

Haut. 21 cm - Vienne Kunsthistorisches Museum<br />

(6018) provenance Rodolphe II Trésor Impérial.<br />

Exposition :<br />

Orangerie <strong>des</strong> Tuileries « Le cabin<strong>et</strong> de l’amateur »<br />

Février – Avril 1956<br />

Présenté comme une œuvre de Jean de Bologne, intitulée<br />

« Combat d’animaux »<br />

(Cote 8°H2997 - Bibliothèque Douc<strong>et</strong>)<br />

Provenance :<br />

Collection de la Princesse de Caraman Chimay<br />

Voir vente de la collection (<strong>mobilier</strong> – Obj<strong>et</strong>s d’art) du Prince<br />

Caraman Chimay, les 23 <strong>et</strong> 24 Avril 1885<br />

(Cote 1885/124 – Bibliothèque Douc<strong>et</strong>)<br />

On r<strong>et</strong>rouve dans la vente du 10 Décembre 1776 <strong>des</strong> biens du<br />

Sieur BLONDEL de GAGNY (Trésorier général de la Caisse <strong>des</strong><br />

amortissements), dans la rubrique « Figures <strong>et</strong> animaux de<br />

bronze », sous le n° 488 :<br />

« Deux beaux groupes, l’un représentant un lion qui combat un<br />

taureau, l’autre est un lion qui tient sous lui un cheval ; ils sont<br />

sur <strong>des</strong> pieds plaqués en ébène, & garnis d’ornements & masqués<br />

de bronze doré<br />

Haut. 16 pouces »<br />

L’iconographie de ce groupe est directement inspiré du marbre<br />

antique, conservé dans le jardin du Palais <strong>des</strong> Conservateurs<br />

de Rome. Ce modèle fût repris à la Renaissance par GIANBO-<br />

LOGNA, il a inspiré de nombreux sculpteurs, tels que François<br />

SUSINI <strong>et</strong> Pi<strong>et</strong>ro TACCA (élève de Jean de Bologne)<br />

Le suj<strong>et</strong> de ce groupe était généralement réalisé en paire, le<br />

pendant de notre œuvre est un lion attaquant un taureau. Ces<br />

thèmes ont été fondus <strong>et</strong> réalisés dans la plupart <strong>des</strong> cas en<br />

Italie.<br />

C<strong>et</strong>te paire de bronzes est répertoriée par Baldinucci dans la<br />

liste de statu<strong>et</strong>tes fondues par Antonio <strong>et</strong> Gianfranco SUSINI,<br />

d’après <strong>des</strong> modèles de GIAMBOLOGNA.<br />

Les modèles réalisés en Italie sont en bronze patiné, le bronze<br />

doré était réservé à l’art religieux ; on connaît par exemple une<br />

série de Christ en croix réalisée par Jean de Bologne (cf « The<br />

crucifixes of Giambologna » de Katharine Watson, catalogue de<br />

l’exposition 1978, pages 45 à 47)<br />

Les grands thèmes mythologiques antiques inspirèrent principalement<br />

l’activité artistique italienne, mais aussi celle de ces<br />

pays voisins. En eff<strong>et</strong> on connaît <strong>des</strong> œuvres d’artistes français<br />

ou allemands, tel que Barthélemy PRIEUR, qui reprirent ces<br />

modèles. Leur travail est moins connu <strong>et</strong> souvent assimilé au<br />

production italienne ; ainsi notre sculpture a été, lors de l’exposition<br />

de l’Orangerie, en 1956, décrite comme une œuvre<br />

de Jean de Bologne.<br />

L’étude du groupe que nous présentons, la fonte, la finesse de<br />

la ciselure , le caractère vivant <strong>des</strong> animaux représentés, ainsi<br />

que la dorure, nous perm<strong>et</strong>tent de rapprocher c<strong>et</strong>te œuvre à<br />

un travail allemand, <strong>et</strong> plus particulièrement de la région<br />

d’Augsbourg.<br />

Par ailleurs « Le Lion attaquant le Cheval » <strong>et</strong> « Le Lion attaquant<br />

le Taureau » font partie <strong>des</strong> obj<strong>et</strong>s d’art que l’on classe<br />

dans la catégorie <strong>des</strong> obj<strong>et</strong>s de cabin<strong>et</strong> d’amateur. Ainsi il<br />

n’est pas rare de les r<strong>et</strong>rouver représentés dans de gran<strong>des</strong><br />

compositions flaman<strong>des</strong> du XVIIe siècle.<br />

L’étude d’un tableau de Jan Van KESSEL (peintre anversois<br />

du XVIIe siècle, intitulé : « Le sens du toucher <strong>et</strong> le sens de la<br />

vue » (voir reproduction d’un détail), nous montre, sur une étagère<br />

un lion attaquant un cheval en bronze doré, à noter la<br />

forme ronde de la base, identique à celle de notre groupe,<br />

ainsi que le sens de la tête du cheval par rapport au lion. Ainsi<br />

nous pouvons situer à une époque précise l’existence de ce<br />

groupe dans le Nord de l’Europe.<br />

Durant le XVIe siècle, Augsbourg était la deuxième ville la plus<br />

ouverte à l’esprit de la Renaissance <strong>et</strong> à ces idéologies artistiques.<br />

Cité mercantile, comme Nuremberg, Augsbourg abritait<br />

la riche famille FUGGER, connue pour avoir donné une<br />

impulsion à la vie artistique allemande. L’art du bronze y était<br />

aussi répandu qu’à Nuremberg <strong>et</strong> l’on y prisait tout particulièrement<br />

les obj<strong>et</strong>s de bronze doré.<br />

Les modèles antiques, ou mythologiques furent fondus en<br />

bronze doré, certains sont conservés au Louvre, tel « Apollon »<br />

« Mars » « Neptune » ou « Orphée ». ce musée conserve<br />

notamment un groupe intitulé « Jason <strong>et</strong> le dragon » de la fin<br />

du XVIe siècle (ancienne collection de Louis XIV n°224). Ce<br />

dernier dans sa fonte, sa ciselure ou sa dorure, présente de<br />

troublantes similitu<strong>des</strong> avec le bronze que nous présentons<br />

(salle Charles Quint, n°24 – obj<strong>et</strong>s d’art). Il est présenté<br />

comme un travail d’Augsbourg.<br />

82<br />

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103 BUSTE<br />

en biscuit représentant Louis XV vêtu d'une<br />

cuirasse <strong>et</strong> portant le collier de la Toison d'Or.<br />

Signé au revers GOIS <strong>et</strong> daté 1770.<br />

Epoque Restauration<br />

Il repose sur un socle en marbre blanc orné de<br />

moulures.<br />

HAUT. 71 CM<br />

600/800 €<br />

Ce buste est directement inspiré de l’exemplaire en marbre<br />

réalisé par Etienne Pierre Adrien le 23 février 1770<br />

pour sa réception à l’Académie.<br />

104 PORTE MONTRE<br />

en bronze ciselé <strong>et</strong> doré. Le cadran de<br />

BALTHAZARD H er DU ROY À PARIS est inscrit<br />

dans un arbuste orné de fleur<strong>et</strong>tes en porcelaine<br />

polychrome dans le goût de Saxe. Il repose<br />

sur une base mouvementée, foncée de glace,<br />

ciselée de rocailles ajourées, feuilles d'acanthe<br />

<strong>et</strong> feuillages.<br />

Epoque Louis XV.<br />

(quelques accidents, manques, restauration <strong>et</strong> le mouvement<br />

rapporté)<br />

HAUT. 26,5 - LARG. 32 CM<br />

5 000/6 000 €<br />

86<br />

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105 TAPISSERIE, DÉPART DU ROI.<br />

Un roi accompagné de deux femmes <strong>et</strong> d'un soldat en premier plan, quittent une scène de guerre dans un paysage<br />

à l'italienne. Il s'agit d'une scène mythologique, modernisée par l'apport de costumes romains <strong>et</strong> contemporains<br />

de la création. La vision légèrement plongeante de la scène, les décors de feuilles <strong>et</strong> fleurs couvrant tout<br />

le sol, ainsi que la bordure très structurée en réserves symétriques, sont caractéristiques <strong>des</strong> productions flaman<strong>des</strong><br />

du tout début du XVIIe siècle, <strong>et</strong> plus précisément <strong>des</strong> ateliers de Bruxelles.<br />

Tapisserie de laine 4 fils au cm<br />

HAUT. 335 - LARG. 327 CM<br />

15 000/20 000 €<br />

106 DEUX CONSOLES FORMANT PENDANT<br />

de forme galbée <strong>et</strong> mouvementée en bois laqué vert <strong>et</strong> doré; la ceinture ajourée ornée de fleur<strong>et</strong>tes, feuilles d'acanthe,<br />

volutes. Elles reposent sur trois pieds cambrés réunis par <strong>des</strong> traverses feuillagées.<br />

Italie-Sicile - Milieu du XIX e siècle<br />

(restaurations)<br />

Dessus de marbre portor restauré<br />

HAUT. 90,5 - LARG. 109 - PROF. 54,5 CM<br />

58 000/60 000 €<br />

88<br />

89


107 FAUTEUIL<br />

à dossier mouvementé en bois<br />

naturel mouluré <strong>et</strong> sculpté de<br />

feuilles d'acanthe, cartouches,<br />

feuillages. Les accoudoirs galbés. Il<br />

repose sur <strong>des</strong> pieds cambrés terminés<br />

par <strong>des</strong> enroulements.<br />

Epoque Louis XV<br />

(restaurations, renforts)<br />

Il est garni en ancienne tapisserie<br />

au point à décor polychrome de<br />

personnages <strong>et</strong> d'animaux.<br />

En partie du XVIII e siècle<br />

HAUT. 93 - LARG. 71 -PROF. :55 CM<br />

2 500/3 000 €<br />

108 PAIRE DE COMMODES<br />

de forme galbée, en placage de<br />

bois de viol<strong>et</strong>te marqu<strong>et</strong>é de<br />

fil<strong>et</strong>s. Elles ouvrent à deux tiroirs<br />

en façade <strong>et</strong> repose sur <strong>des</strong><br />

pieds cambrés. Elles sont<br />

ornées de plateaux en marbre<br />

brèche marron à l'imitation de<br />

lunacelle.<br />

Travail Italien du XVIII e siècle<br />

(quelques restaurations)<br />

HAUT. 78,5 - LARG. 45 - 24,5 CM<br />

15 000/20 000 €<br />

109 MIROIR<br />

de forme mouvementée à double encadrement en bois redoré, mouluré <strong>et</strong> sculpté<br />

de fleur<strong>et</strong>tes, cartouches, volutes, coquilles.<br />

Epoque Louis XV<br />

(restaurations, reparqu<strong>et</strong>é)<br />

HAUT. 177,5 - LARG. 90 CM<br />

12 000/15 000 €<br />

90<br />

91


110 FAUTEUIL<br />

à dossier mouvementé en bois relaqué<br />

crème <strong>et</strong> doré, sculpté de cartouches,<br />

feuilles d'acanthe, branchages,<br />

les accoudoirs galbés. La ceinture<br />

sinueuse, repose sur <strong>des</strong> pieds cambrés<br />

terminés par <strong>des</strong> enroulements.<br />

Estampillé CRESSON LAINE<br />

Epoque Louis XV<br />

(restaurations, un pied refait)<br />

HAUT. 92 - LARG. 66 PROF. 52 CM<br />

4 500/6 000 €<br />

René Cresson, menuisier, reçu maître en 1738<br />

111 PAIRE DE CHENÊTS<br />

en bronze ciselé <strong>et</strong> doré représentant<br />

<strong>des</strong> amours symbolisant la Sculpture<br />

<strong>et</strong> la Lecture sur <strong>des</strong> bases ajourées<br />

décorées de feuilles d'acanthe <strong>et</strong> de<br />

volutes.<br />

Epoque Louis XV<br />

HAUT. 44 - LARG. 48 CM<br />

12 000/15 000 €<br />

D'après une tradition familiale, ces chenêts<br />

auraient été ach<strong>et</strong>és à la vente de la collection<br />

du Duc de Norfolk le 7 février 1932, lot<br />

n°132. Une autre paire de modèle similaire<br />

figurait dans la collection de Madame<br />

J.Patino de Ortiz-Linares, vente Monaco le<br />

8 février 1981, lot n°224.<br />

112 CONSOLE<br />

de forme mouvementée en bois naturel mouluré <strong>et</strong> sculpté, la ceinture ajourée, ornée de feuilles d'acanthe,<br />

coquilles, fleur<strong>et</strong>tes. Elle repose sur <strong>des</strong> pieds cambrés réunis par une entr<strong>et</strong>oise surmontée d'un cartouche.<br />

Dessus de marbre brèche marron<br />

Epoque Louis XV<br />

(restaurations)<br />

HAUT. 82 - LARG. 129 - PROF. 63 CM<br />

30 000/40 000 €<br />

92<br />

93


113 COMMODE<br />

de forme mouvementée en placage de noyer <strong>et</strong> placage de noyer à ramages dans <strong>des</strong> encadrements de fil<strong>et</strong>s de<br />

buis. Elle ouvre à deux rangs de tiroirs. Montants <strong>et</strong> pieds cambrés.<br />

Travail italien du XVIII e siècle.<br />

Ornements de bronze ciselé <strong>et</strong> redoré à rocailles ajourées <strong>et</strong> feuillages.<br />

Dessus de marbre brèche rouge rapporté.<br />

HAUT. 89 - LARG. 121 - PROF. 61 CM<br />

9 000/12 000 €<br />

PROVENANCE :<br />

Collection de Monsieur G<br />

114 PAIRE DE CHENÊTS<br />

en bronze ciselé <strong>et</strong> doré représentant un couple de chinois sur <strong>des</strong> terrasses ajourées ornées de balustra<strong>des</strong>. Ils<br />

reposent sur <strong>des</strong> socles à volutes décorés de feuilles d'acanthes.<br />

Epoque Louis XV<br />

HAUT. 37 CM<br />

22 000/30 000 €<br />

94<br />

95


115 TABLE<br />

de forme galbée en placage de bois de rose, bois de viol<strong>et</strong>te <strong>et</strong> bois teinté, marqu<strong>et</strong>é<br />

à toutes faces de fleurs, feuillages, noeuds de ruban dans <strong>des</strong> encadrements<br />

de fil<strong>et</strong>s. Elle ouvre à trois tiroirs en façade <strong>et</strong> repose sur <strong>des</strong> pieds cambrés.<br />

Estampillé J.POPSEL <strong>et</strong> poinçon de Jurande.<br />

Epoque Louis XV<br />

(restaurations)<br />

HAUT. 70,5 - LARG.39 - PROF. 32,5 CM<br />

9 000/12 000 €<br />

116 PAIRE DE FAUTEUILS<br />

à dossier plat en noyer mouluré <strong>et</strong> sculpté de fleur<strong>et</strong>tes,<br />

feuilles d'acanthe, les accoudoirs en coups de fou<strong>et</strong>, ceinture<br />

sinueuse. Ils reposent sur <strong>des</strong> pieds cambrés.<br />

Estampillés "Nogar<strong>et</strong> à Lyon"<br />

Epoque Louis XV<br />

(P<strong>et</strong>ites restaurations, mangeures)<br />

HAUT. 98 - LARG. 68 - PROF. 57,5 CM<br />

15 000/18 000 €<br />

Jean Popsel, ébéniste reçu maître en 1755<br />

96<br />

97


117 PAIRE DE VASES<br />

de forme gourde en cuivre<br />

<strong>et</strong> émaux cloisonnés à fond<br />

bleu, décorés en polycromie<br />

de fleurs <strong>et</strong> feuillages.<br />

Chine époque Qianlong,<br />

XVIII e siècle.<br />

(Il manque les anses <strong>et</strong> p<strong>et</strong>its<br />

chocs à l'un).<br />

HAUT. 53,5 CM<br />

9 000/12 000 €<br />

118 COMMODE<br />

de forme rectangulaire à léger ressaut en placage de bois de rose <strong>et</strong> amarante marqu<strong>et</strong>é d'encadrements de fil<strong>et</strong>s<br />

<strong>et</strong> de grecques. Elle ouvre à trois tiroirs en ceinture <strong>et</strong> deux tiroirs sans traverse. Les montants arrondis à cannelures<br />

simulées. Elle repose sur <strong>des</strong> pieds cambrés.<br />

Composée d'éléments du XVIII e siècle<br />

Décoration de bronze ciselé.<br />

HAUT. 83 - LARG. 183,5 - PROF. 67,5 CM<br />

50 000/60 000 €<br />

119 TAPISSERIE TROIS FEMMES CONVERSANT.<br />

Trois femmes richement vêtues conversent dans les jardins d'un palais à l'architecture issue de la Renaissance.<br />

Leur généreuse beauté portant taille haute, pieds chaussés de sandales, <strong>et</strong> coiffures aux chignons attachés,<br />

portent encore l'influence baroque apportée par Rubens dans les arts appliqués. Les bordures sont richement<br />

ornées de chutes de fleurs, de bouqu<strong>et</strong>s dans les angles, d'amours tenant <strong>des</strong> guirlan<strong>des</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong> cuirs découpés<br />

ainsi que deux fontaines aux dauphins <strong>et</strong> amours batailleurs <strong>et</strong> un curieux médaillon de deux profils de<br />

femme accolés. C<strong>et</strong>te tapisserie faisait partie d'une " tenture " de plusieurs pièces racontant une histoire mythologique<br />

dont nous avons perdu la trace.<br />

Tapisserie de laine, manufacture parisienne de la deuxième partie du XVII e siècle, Gobelins ?<br />

(réparations, usures <strong>et</strong> accidents. 8 fils au cm)<br />

DIM. 360 X 293 CM<br />

25 000/28 000 €<br />

98<br />

99


120 SUITE DE SIX FAUTEUILS<br />

à dossier plat en bois naturel mouluré <strong>et</strong> sculpté d'agrafes, les accoudoirs sinueux, ceinture galbée. Ils reposent<br />

sur <strong>des</strong> pieds cambrés.<br />

Par NADAL L'AINE, deux fauteuils estampillés<br />

Epoque Louis XV<br />

Ils sont garnis en tapisserie au point polychrome à décor d'oiseaux, palmiers, volutes, fleurs.<br />

XVIII e siècle (restaurations)<br />

HAUT. 95 - LARG. 69 - PROF. 55,6 CM<br />

40 000/48 000 €<br />

Jean-René Nadal, menuisier reçu maître en 1756.<br />

Des fauteuils de forme similaire estampillés Nadal ont été vendus à Lyons la Forêt le 22 novembre 1998 sous le numéro 206<br />

100<br />

101


121 PAIRE DE POTS<br />

de forme ovoïde en porcelaine blanche,<br />

décorée en émaux polychromes de la<br />

famille verte "yingcai" de rochers fleuris.<br />

Chine époque Kangxi XVIII e siècle.<br />

Montures en bronze doré<br />

HAUT. 17,5 CM<br />

6 000/7 000 €<br />

124 LUSTRE<br />

à huit bras de lumière en bois doré <strong>et</strong> bois<br />

à patine argent sculpté de feuillages stylisés,<br />

croissants de lune, feuilles de lotus <strong>et</strong><br />

enroulements. Le fût balustre est orné<br />

d'une frise de godrons <strong>et</strong> terminé par une<br />

graine de lotus.<br />

Travail italien du XVIII e siècle.<br />

(quelques restaurations d'entr<strong>et</strong>ien, trois bobèches<br />

<strong>et</strong> trois bin<strong>et</strong>s refaits).<br />

HAUT. 105 - LARG. 93 CM<br />

15 000/22 000 €<br />

122 POT COUVERT<br />

en porcelaine blanche, décorée en vert, jaune <strong>et</strong> rouge de<br />

fer de fleurs <strong>et</strong> rinceaux feuillagés.<br />

Chine XVII e siècle<br />

Monture en bronze doré<br />

HAUT. 18,5 CM<br />

1 500/2 000 €<br />

125 CANAPÉ<br />

de forme mouvementée en bois redoré,<br />

mouluré <strong>et</strong> sculpté de fleur<strong>et</strong>tes, volutes,<br />

feuilles d'acanthe, la ceinture sinueuse, il<br />

repose sur <strong>des</strong> pieds cambrés.<br />

Estampillé FRC.Reuze.<br />

Epoque Louis XV<br />

(éclats)<br />

HAUT. 107,5 - LARG. 203 - PROF. 66 CM<br />

18 000/22 000 €<br />

François Reuze, menuisier, reçu maître en 1743.<br />

123 PETIT BUREAU DE PENTE<br />

en placage de bois de viol<strong>et</strong>te marqu<strong>et</strong>é<br />

de losanges. Il ouvre à un abattant<br />

démasquant deux tiroirs <strong>et</strong> quatre<br />

casiers <strong>et</strong> présente un tiroir en ceinture.<br />

Pieds cambrés.<br />

Estampillée MIGEON.<br />

Epoque Louis XV<br />

(restaurations)<br />

HAUT. 83 - LARG. 69,5 - PROF. 42 CM<br />

9 000/12 000 €<br />

Migeon, famille d’ébénistes actifs au XVIII e siècle.<br />

102<br />

103


104<br />

126 TAPISSERIE DE BRUXELLES<br />

à décor polychrome attribué à Van Schoor représentant un concert sur une barque symbolisant "l'été" dans un<br />

paysage agrémenté de j<strong>et</strong>s d'eau. Riche bordure à guirlan<strong>des</strong> de fleurs <strong>et</strong> de fruits ornée d'oiseaux, chiens, mascarons.<br />

Fin du XVII e siècle - Début du XVIII e siècle<br />

(restaurations, reprises dans les dimensions)<br />

HAUT. 308 - LARG. 296 CM<br />

22 000/25 000 €<br />

127 SECRÉTAIRE<br />

légèrement galbé en laque européene noire <strong>et</strong> or à décor de personnages dans <strong>des</strong> paysages,<br />

pago<strong>des</strong>, bâteau, rocher. Il ouvre à un abattant démasquant quatre tiroirs <strong>et</strong> <strong>des</strong><br />

casiers. La partie inférieure présente deux vantaux <strong>et</strong> repose sur <strong>des</strong> p<strong>et</strong>its pieds.<br />

Estampillé DELORME.<br />

Dessus de marbre fleur de pêcher.<br />

Epoque Louis XV<br />

Décoration de bronze ciselé <strong>et</strong> doré<br />

(restaurations, reprises dans les fonds)<br />

HAUT. 123 - LARG. 81,5 - PROF. 42 CM<br />

18 000/22 000 €<br />

Adrien Delorme, ébéniste, reçu maître en 1748<br />

PROVENANCE :<br />

Vente Telma Chrysler Foy, vente Park Bern<strong>et</strong> New York 13 au 16 mai 1959 n° 735<br />

105


128 COMMODE<br />

de forme rectangulaire à léger ressaut en placage de bois de rose, amarante <strong>et</strong> bois teinté, marqu<strong>et</strong>é de frises de<br />

rosaces, quartefeuilles dans <strong>des</strong> losanges <strong>et</strong> fleurons. Elle ouvre à trois rangs de tiroirs, les montants arrondis à<br />

cannelures simulées. Pieds cambrés. Décoration de bronze ciselé <strong>et</strong> doré tel que : chutes à têtes de bélier, entrées<br />

à guirlan<strong>des</strong> de laurier, sabots à griffes de lion; Dessus de marbre blanc veiné.<br />

Attribuée à DAUTRICHE<br />

Transition <strong>des</strong> époques Louis XV - Louis XVI<br />

(quelques accidents de placage, restaurations)<br />

HAUT. 86 - LARG. 117 - PROF. 56 CM<br />

28 000/35 000 €<br />

Jacques Van Oostenryk dit Dautriche, ébéniste, reçu maître en 1765.<br />

106<br />

107


108<br />

109


129 IMPORTANT ET PRECIEUX COFFRET DE VOYAGE AUX ARMES DE MADAME ADELAÏDE<br />

CONTENANTUN RARE SERVICE A THE CAFE EN PORCELAINE DE VINCENNES D’ EPOQUE LOUIS XV<br />

Important <strong>et</strong> précieux coffr<strong>et</strong> en maroquin rouge (1) doré aux « p<strong>et</strong>its fers» aux armes de Madame<br />

Adélaïde (2) , une <strong>des</strong> filles de Louis XV.Il est garni d’un rare service à thé – café en porcelaine tendre<br />

de VINCENNES (3) à fond partiel « bleu céleste » délimité par <strong>des</strong> feuillages en dorure gravée<br />

<strong>et</strong> orné de guirlan<strong>des</strong> de fleurs polychromes. Les prises <strong>des</strong> couvercles sont en forme de fleurs<br />

de camomille. Il se compose de :<br />

- d’une théière couverte « Hébert » à anse rocaille : l<strong>et</strong>tre - date « B » pour 1754, décorateur :<br />

Levé - HAUT. 13 CM<br />

- un pot à sucre couvert « Hébert – l<strong>et</strong>tre - date « C » pour 1755, décorateur : Levé<br />

HAUT. 11,5 CM<br />

- un pot à lait couvert « Hébert » : l<strong>et</strong>tre - date « C » pour 1755, décorateur : Levé (p<strong>et</strong>it choc au<br />

col) - HAUT. 13,5 CM<br />

- 6 tasses <strong>et</strong> soucoupes « Hébert », les anses <strong>des</strong> tasses en brins entrelacés :<br />

l<strong>et</strong>tre - date « B » pour 1754, décorateurs : Denis Levé, Taillandier <strong>et</strong> Bin<strong>et</strong> - HAUT. D’UNE<br />

TASSE : 6,5 CM<br />

- Une suite de six cuillers à café, modèle à spatule violon, fil<strong>et</strong>s <strong>et</strong> coquilles en argent le complète.<br />

Poinçon du maître - orfèvre : Sébastien IGONET, reçu maître en 1725 <strong>et</strong> actif jusqu’en 1766.<br />

Poinçon de décharge de PARIS – 1750/56.<br />

Le coffr<strong>et</strong> en maroquin rouge doré aux « p<strong>et</strong>its fers » porte les armes de Madame Adélaïde sur<br />

le couvercle. Belle ornementation de frises de feuilles <strong>et</strong> entrelacs avec aux angles <strong>des</strong> fleurs de<br />

lys qui ont été matées de p<strong>et</strong>ites rosaces sous la Révolution, de même que les armoiries.<br />

L’intérieur est tendu de soie verte <strong>et</strong> les compartiments sont soulignés d’un liseré en fil de métal<br />

doré. Ferrures <strong>et</strong> poignées sont en laiton. Il est compl<strong>et</strong> de sa clef en fer poli.<br />

Par Pierre VENTE (cf. note n° 1) - Epoque Louis XV<br />

150 000/200 000 €<br />

N.B. : Comme les autres membres de la cour, Madame<br />

Adélaïde avait coutume de se fournir auprès <strong>des</strong> marchandsmerciers,<br />

le plus connu étant Lazare Duvaux dans le Livre<br />

Journal duquel ont relève une grande quantité d’achats de<br />

porcelaines de Vincennes entre 1749 <strong>et</strong> 1759, le plus souvent<br />

par l’intermédiaire de la duchesse de Beauvilliers. On peut<br />

supposer qu’elle continua ses achats de porcelaines de<br />

Sèvres jusqu’à la fin puisqu’il est noté dans le Registre <strong>des</strong><br />

Livraisons, en 1783, l’achat d’une paire de « vases buire<br />

Boizot ».<br />

Indiquons pour mémoire à la date de mai 1751 : « une boite<br />

en lacq garnie d’entrée <strong>et</strong> charnières or avec compartiment<br />

d’étoffe – 365 1. ».<br />

(1) Les Archives <strong>des</strong> Menus Plaisirs révèlent que fut livré aux filles de<br />

Louis XV « pour leur convenance » <strong>et</strong> déplacements un ou plusieurs<br />

grands coffr<strong>et</strong>s armoriés, garnis de «cuivre doré d’or moulu » exécutés<br />

par Pierre VENTE, né en 1722, maître relieur, relieur <strong>des</strong> Menus<br />

Plaisirs du Roi en 1753, <strong>et</strong> de Mesdames, filles du Roi.<br />

Cf. : E. THOINEAU : « Les Relieurs Français de 1500 à 1800 » - 1893<br />

<strong>et</strong> R. DEVAUCHELLE : « La Reliure en France » - 1960.<br />

(2) Pour les armoiries, cf. Olivier HERNAL DE ROTON : « Le Manuel<br />

de l’Amateur de Reliures Armoriées » - Paris 1929-1939, pl. 8 (armoiries<br />

similaires sur un Grand Dictionnaire de Bruzen de la Martinière).<br />

(3) Cf. Marcelle BRUNET <strong>et</strong> Tamara PREAUD : « Les Porcelaines de<br />

Vincennes : Les Origines de Sèvres» - Catalogue de l’Exposition – Grand<br />

Palais – Paris, 1977, p. 47, fig. 76, pour un déjeuner de même style.<br />

Louis XV devait avoir une dizaine d’enfants avec la reine<br />

Marie Leszczynska, dont six filles : Adélaïde, Victoire, Louise<br />

<strong>et</strong> Sophie, qui passèrent à la postérité sous le nom de<br />

« Mesdames de France », qui ne se marièrent pas <strong>et</strong> l’infante,<br />

duchesse de Parme.<br />

Née le 23 mars 1732, Adélaïde, pour qui la reine eut toujours<br />

une affection particulière, montra dès son plus jeune âge<br />

quelque caractère. L’anecdote est restée célèbre de Louis<br />

XV, décidant que ses filles, à l’instar de toutes celles de l’aristocratie,<br />

se devaient d’être éduquées au couvent. C’est<br />

celui de Fontevrault, éloigné de Paris qui fut désigné. Mais<br />

Adélaïde fit preuve de réticence <strong>et</strong> supplia le roi en se prosternant<br />

à ses pieds. Et ainsi, elle échappa à c<strong>et</strong>te r<strong>et</strong>raite qui<br />

rappelait probablement par trop les temps révolus de<br />

Madame de Maintenon.<br />

C’est sa présence <strong>et</strong> son implication dans tout ce qui pouvait<br />

appuyer l’action royale à la cour de Versailles, <strong>et</strong> ce jusqu’en<br />

1791, qui r<strong>et</strong>iennent l’attention dans la «carrière» d’Adélaïde.<br />

Plusieurs récits soulignent avec quels scrupules, jalouse de<br />

son rang, elle défendait les plus infimes questions d’étiqu<strong>et</strong>tes<br />

<strong>et</strong> de protocole sur lesquelles elle se posait en grand arbitre.<br />

On en comparait sa parfaite connaissance avec celle<br />

qu’avait pu en avoir en son temps « Monsieur », frère du roi.<br />

Elle ne manquait pas une occasion de ramener avec hauteur<br />

tout à l’essentiel. A celui qui lui donnait de l’Altesse Royale,<br />

elle savait répondre : « Dites Madame, tout court ».<br />

Elle eut la grande chance d’avoir pour maître parmi les plus<br />

beaux esprits de son temps. Entre autres, Pierre Caron de<br />

Beaumarchais, introduit à la cour comme horloger du Roi, <strong>et</strong><br />

qui réussit à être admis dans la « société » <strong>des</strong> filles de Louis<br />

XV pendant un moment. Apparu côté cour, il disparut pour<br />

ainsi dire côté jardin comme son héros « Figaro », craignant,<br />

de son propre aveu, que le fait « d’être bien de sa personne…<br />

ne fasse le délice <strong>des</strong> femmes <strong>et</strong> plus particulièrement celui<br />

d’Adélaïde… » ce qui aurait pu lui « monter au bonn<strong>et</strong> ». (sic).<br />

Toute l’impertinence <strong>et</strong> l’esprit frondeur du Barbier de Séville<br />

est inscrit dans ces commentaires… Elle fut également la<br />

brillante élève de Hordion <strong>et</strong> de Goldoni. Il fut un <strong>des</strong> « maestro<br />

» de Mesdames qui lui apprirent le français… Entre<br />

Comédie Française <strong>et</strong> Comédie Italienne, Marivaux n’est pas<br />

loin… En 1766, un <strong>des</strong>sin allégorique de Taré consacre la «<br />

Gloire d’Adélaïde » représentée entourée <strong>des</strong> Vertus <strong>et</strong> <strong>des</strong><br />

Arts ; elle y symbolise les qualités morales <strong>et</strong> intellectuelles.<br />

C’est la seule <strong>des</strong> filles de Louis XV à avoir reçu <strong>des</strong> cours<br />

d’équitation, la rendant ainsi à même de suivre les chasses<br />

royales <strong>et</strong> séjourner dans les divers châteaux qui y étaient<br />

attachés. Son indépendance <strong>et</strong> sa faculté d’adaptation<br />

étaient gran<strong>des</strong>.<br />

Louis XV se plait dans la compagnie d’Adélaïde <strong>et</strong> chaque<br />

jour, il a pour habitude de venir prendre le café – café qu’il<br />

prépare lui-même – dans les appartements de sa fille, à<br />

laquelle il donne, comme à toutes ses filles, un sobriqu<strong>et</strong>,<br />

celui de « Torche », que ses sœurs lui donneront jusqu’à sa<br />

mort. Elle obtient du roi la permission de le voir sans protocole,<br />

venant simplement « gratter à sa porte ».<br />

Durant le « règne » de Mme de Pompadour, l’autorité de la favorite<br />

est telle que Louis XV avoue dans un souffle (1757) : «<br />

ils en feront tant que je ne pourrais garder Marchaut<br />

(d’Arnouville) » (1) désignant par là l’action de la chère marquise<br />

<strong>et</strong> de ses créatures.<br />

On peut imaginer que, durant c<strong>et</strong>te période, Adélaïde connut<br />

le fameux dressoir que son père faisait installer dans un <strong>des</strong><br />

salons de Versailles pour présenter à la cour « la Porcelaine<br />

de France », en d’autres termes les créations de la manufacture<br />

de Vincennes – Sèvres, qui bénéficiait du protectorat<br />

royal, en présence de la Marquise qui délivrait à l’occasion de<br />

chaque achat un « brev<strong>et</strong> de bon français ».<br />

Peu à peu, les princesses de France perdent de leur pouvoir<br />

à la cour. La mort du Dauphin, puis celle de la reine Marie<br />

Leszczynska sont cruellement ressenti à Versailles <strong>et</strong><br />

Adélaïde ne peut prétendre à l’autorité que seule pouvait<br />

avoir la dauphine, tant à la fois mère <strong>des</strong> enfants de France<br />

que princesse de Saxe. Enfin, le roi s’intéresse beaucoup à<br />

sa nouvelle favorite, future comtesse du Barry, <strong>et</strong> il exige<br />

d’Adélaïde qu’elle lui cède ses appartements ! Ce qui aura<br />

pour eff<strong>et</strong> d’attiser un peu plus la haine de la fille aînée de<br />

Louis XV qui « mène ses cad<strong>et</strong>tes » dans une véritable cabale<br />

contre la nouvelle favorite. En 1770, leur crédit a beaucoup<br />

diminué.<br />

La nouvelle Dauphine, Marie Antoin<strong>et</strong>te, princesse autrichienne<br />

n’a pas la sympathie d’Adélaïde qui lui est ouvertement<br />

hostile. Le jeune Louis XVI accède en 1774 à un trône auquel<br />

de son propre aveu il n’était pas préparé. Il écoute un peu<br />

tout le monde <strong>et</strong> sa tante Adélaïde a quelque ascendant sur<br />

ce jeune <strong>et</strong> hésitant monarque. A la suite d’un imbroglio,<br />

Adélaïde qui veut favoriser Machaut pour le « bien de la<br />

France », par un hasard d’étiqu<strong>et</strong>te, introduit Maurepas<br />

auprès du roi, <strong>et</strong> c’est lui qui sera désigné comme Premier<br />

ministre, nomination qui est une erreur qu’elle reconnaîtra par<br />

la suite.<br />

Mais une cassure se produit entre le roi <strong>et</strong> ses tantes qu’on<br />

lui conseille d’exiler au château de Commercy, mais cela sera<br />

sans suite.<br />

A la mort de leur père, Mesdames avaient hérité d’une<br />

immense fortune de 1 650 000 livres assortis d’une rente viagère<br />

individuelle de 200 000 livres. Elles rach<strong>et</strong>èrent le château<br />

de Bellevue, qui avait coûté à la marquise de<br />

Pompadour la somme colossale de 2 256 927 livres <strong>et</strong> que<br />

le roi rach<strong>et</strong>a 800 000 livres (1). Dans le parc, se trouvait la<br />

statue en pied de Louis XV par Pigalle.<br />

L’épisode de la Révolution fut « mal vécu » par les Princesses<br />

qui furent condamnées à une résidence surveillée aux<br />

Tuileries, dans de misérables pièces du château. La réplique<br />

est restée célèbre d’Adélaïde corrigeant Marie Antoin<strong>et</strong>te qui<br />

avait laissé échapper en voyant le spectacle du soulèvement<br />

populaire : « Ces indignes français », « dites plutôt indignés »…<br />

En 1791, après quelques péripéties, les princesses peuvent<br />

fuir la France – Adélaïde toujours accompagnée de sa fidèle<br />

dame d’honneur, la duchesse de Narbonne – se réfugient à<br />

Turin d’abord, puis à Trieste où Adélaïde meurt le 27 février<br />

1800, oubliée de tous.<br />

(1) Machaut d’Arnouville, super intendant <strong>des</strong> Finances, grand protecteur<br />

de la Manufacture de Vincennes : il engagea le fameux chimiste<br />

Hellot qui inventera le « bleu céleste », fond de couleur utilisé<br />

pour le grand service de Louis XV (qui avait coûté 60.000 livres) <strong>et</strong><br />

attaché à la Manufacture Duplessis, grand sculpteur, créateur de<br />

modèles d’orfèvrerie <strong>et</strong> qui fournira à Vincennes-Sèvres ses plus belles<br />

formes.<br />

Ouvrages consultés :<br />

Casimir Stryenski : « Mesdames de France » - Paris, 1911.<br />

« Mémoires de la Comtesse de Boigne, née d’Osmond » - Editions<br />

Emile-Paul Frères – Paris, 1931.<br />

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ANCIENNES COLLECTIONS<br />

JOSETTE DAY-SOLVAY<br />

lots A à U (second catalogue)<br />

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ANCIENNES COLLECTIONS<br />

JOSETTE DAY-SOLVAY<br />

PARIS - MARDI 17 DÉCEMBRE 2002 - FOUR SEASONS HOTEL, GEORGE V


ANCIENNES COLLECTIONS JOSETTE DAY-SOLVAY<br />

Préface par Jacques TAJAN<br />

Jos<strong>et</strong>te Day fut une personnalité marquante du monde du cinéma mais aussi de<br />

la haute société <strong>des</strong> années d’après guerre.<br />

Enfant prodige, elle tournera dans “Ames d’Orient” à l’âge de 5 ans en 1919.<br />

En 1921, “P<strong>et</strong>it rat” de l’Opéra de Paris aux côtés d’Od<strong>et</strong>te Joyeux <strong>et</strong> Paul<strong>et</strong>te<br />

Dubost, elle se distingue par son talent <strong>et</strong> sa personnalité très affirmée.<br />

Marcel Pagnol, de son œil aiguisé, la remarque <strong>et</strong> lui donne son premier grand<br />

rôle en 1940 dans “La fille du puisatier” qu’il écrit pour elle.<br />

Séduit par sa beauté, son charme <strong>et</strong> son talent, il l’épouse <strong>et</strong> elle restera auprès<br />

de lui jusqu’en 1946, année de leur séparation.<br />

En 1945 Jean Cocteau décide de la faire jouer dans “La Belle <strong>et</strong> la Bête”», puis<br />

en 1946 dans “Les parents terribles” où elle sera une partenaire particulièrement<br />

talentueuse de Jean Marais.<br />

Elle a 36 ans <strong>et</strong> une très grande notoriété à Paris lorsqu’en 1950 elle rencontre<br />

Maurice Solvay, industriel belge <strong>des</strong>cendant d’une dynastie qui commence au<br />

XIX e siècle <strong>et</strong> qui collaborera pendant <strong>des</strong> décennies avec les plus grands<br />

physiciens <strong>et</strong> les plus grands chimistes de l’époque.<br />

Jos<strong>et</strong>te Day devint son épouse <strong>et</strong> abandonne dès lors son métier d’actrice, après<br />

avoir joué dans 15 films dont “Lucrèce Borgia” d’Abel Gance, “L’homme du jour”<br />

de Julien Duvivier, “Messieurs les ronds de cuir” d’ Yves Mirande, <strong>et</strong>c.... Elle<br />

oubliera aussi sa passion pour Paul Morand.<br />

Ensemble ils cultivent leur goût pour la peinture <strong>et</strong> les obj<strong>et</strong>s d’art qu’ils<br />

collectionnent avec le plus grand discernement.<br />

Onze ans de bonheur commun jusqu’au jour de 1961 où Maurice Solvay<br />

disparait.<br />

Jos<strong>et</strong>te Day décèdera en 1978, laissant au-delà de son talent d’actrice, le<br />

souvenir d’une femme du monde certes, mais aussi d’une femme au cœur<br />

généreux.


A<br />

ROUEN (FAÏENCE)<br />

Belle paire de statu<strong>et</strong>tes représentant un couple<br />

de lions à décor polychrome sur un socle<br />

rectangulaire mouluré.<br />

XVIII e siècle.<br />

(quelques p<strong>et</strong>its éclats)<br />

HAUT. 11, 5 CM, LONG.: 13 CM<br />

1 800/2 400 €<br />

B<br />

NAUTILE<br />

en cuivre doré. Il repose sur une large coquille<br />

saint jacques striée <strong>et</strong> surmontée d'un poisson<br />

aux nageoires étalées <strong>et</strong> gueule ouverte qui sert<br />

de support au coquillage nacré. Les différents<br />

supports sont montés à charnière <strong>et</strong> décorés de<br />

vagues ou de rinceaux ajourés ; l'ensemble est<br />

surmonté d'une bordure lisse dont la base est<br />

repercée d'entrelacs. La pièce est dominée d'un<br />

angelot chevauchant un poisson rappelant celui<br />

de la base ; son bras droit est dressé vers le haut<br />

(il portait un élément absent), son bras gauche<br />

est posé sur la tête animalière. Nombreux<br />

manques <strong>et</strong> fêles du coquillage.<br />

Travail certainement allemand, au XVII e siècle.<br />

HAUT. 25 CM<br />

4 000/5 000 €<br />

C<br />

NAUTILE ET SON COUVERCLE<br />

en argent doré. Il repose sur un piedouche en terrasse décoré de fleurs partiellement<br />

matées, surmonté d'un amour chevauchant un dauphin la queue dressée pour servir de<br />

support au coquillage, tout comme la main gauche <strong>et</strong> la tête de l'amour sur lesquels il<br />

repose. L'important coquillage nacré est bordé d'une coller<strong>et</strong>te dentelée <strong>et</strong> ajusté à la base<br />

grâce à trois renforts, décorés de fleurs <strong>et</strong> de feuillages, montés à charnières. Le couvercle<br />

à l'emporte pièce présente une bordure découpée surmontée d'une femme assise représentée<br />

nue les jambes repliées, la main droite tenant une p<strong>et</strong>ite coquille (postérieure), le bras<br />

gauche ouvert vers l'extérieur <strong>et</strong> la tête tournée à l'opposé. Légères usures du vermeil.<br />

Poinçons de AUGSBOURG, fin du XVI e siècle ou début du XVII e siècle. Maïtre orfèvre<br />

non identifié. Présence de striches.<br />

HAUT. 32,5 CM<br />

POIDS BRUT 1 528 G<br />

La base du dos de la femme assise est gravée d'un ours de profil les pattes arrières<br />

repliées <strong>et</strong> tenant dans ses pattes avant trois fleurs.<br />

20 000/25 000 €


D<br />

RARE STATUETTE<br />

De chien couché, en calcaire brun foncé, la tête légèrement tournée vers la gauche <strong>et</strong> dressée. Sur le côté une<br />

date <strong>et</strong> une inscription illisible.<br />

Chine époque Tang.<br />

LONG. 68 CM<br />

15 000/18 000 €<br />

E<br />

PAIRE DE VASES<br />

de forme ovoïde en malachite. Ils sont ornés d'une monture en bronze ciselé <strong>et</strong> doré à guirlan<strong>des</strong> de laurier,<br />

palm<strong>et</strong>tes. Base rectangulaire en placage de porphyre décoré de moulures, palm<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> guirlan<strong>des</strong> de laurier.<br />

Deuxième moitié du XIX e siècle - Russie.<br />

(restaurations)<br />

HAUT. 50,5 CM<br />

15 000/22 000 €


F<br />

G<br />

PAIRE DE BOUGEOIRS<br />

en bronze ciselé, doré, en marbre blanc <strong>et</strong><br />

marbre bleu turquin représentant un chinois<br />

accroupi, les bras levés supportant<br />

une bobèche. Ils reposent sur un socle<br />

cylindrique décoré de perles, base carrée.<br />

XIX e siècle.<br />

HAUT. : 34,5 CM<br />

2 400/3 000 €<br />

PAIRE DE BUIRES<br />

en "Blue John" ou spath-fluor, orné d'une<br />

monture en bronze ciselé, doré formant<br />

anse représentant un satyre assis sur une<br />

volute ajourée. Base mouvementée<br />

décorée de feuilles d'acanthe.<br />

Angl<strong>et</strong>erre? XIX e siècle.<br />

(restaurations)<br />

HAUT. 21,5 CM<br />

3 000/3 800 €<br />

H<br />

BUSTE DE CAPTIF ACÉPHALE<br />

Ce jeune homme au torse nu seulement vêtu d’un<br />

linge autour de la taille, les mains attachées derrière<br />

le dos, est sculpté en Grauwacke, pierre très dure<br />

de couleur vert sombre. L’anatomie du buste très<br />

sobre, est marquée par le contraposto de l’attitude<br />

du personnage, rompant la symétrie de la frontalité.<br />

Sur la naissance <strong>des</strong> épaules reposent deux terminaisons<br />

de coiffure aux formes stylisées. Le traitement<br />

technique <strong>des</strong> plans de raccord <strong>des</strong> éléments<br />

du corps forment comme <strong>des</strong> appuis ou <strong>des</strong> escaliers.<br />

L’absence de tête rend plus difficile de situer<br />

dans le temps <strong>et</strong> l’espace c<strong>et</strong>te sculpture, pourtant<br />

les éléments visibles dont la matière “grauwacke”<br />

issue très certainement <strong>des</strong> carrières égyptiennes<br />

de “Ouadi Hammamat” <strong>et</strong> les traces laissées sous le<br />

polissage par les outils, perm<strong>et</strong>tent d’ém<strong>et</strong>tre l’hypothèse<br />

d’une sculpture antique sous la double<br />

influence de l’Egypte <strong>et</strong> de Rome, du début de notre<br />

ère.<br />

C<strong>et</strong>te œuvre est peut-être contemporaine de l’empereur<br />

Hadrien dont on connaît l’importance de la<br />

présence dans c<strong>et</strong>te Egypte ptolémaïque, <strong>et</strong> le rôle<br />

artistique qu’il y joua surtout aprés la noyade de son<br />

favoris Antinoüs dans le Nil.<br />

L’époque ptolemaïque <strong>et</strong> plus tard l’époque dite<br />

“romaine”, furent marquées par trois types d’art<br />

donc de sculptures. Pour l’époque romaine, le premier<br />

type était entièrement <strong>et</strong> seulement fidèle à la<br />

tradition pharaonique, le second Romain inspiré <strong>des</strong><br />

canons classiques, <strong>et</strong> seulement tel, enfin le troisième<br />

métissé, avec <strong>des</strong> mélanges syncrétiques de<br />

ces deux arts si différents. Nous r<strong>et</strong>rouvons dans<br />

c<strong>et</strong>te sculpture l’influence <strong>des</strong> deux canons de<br />

beauté, avec la beauté formelle du contraposto,<br />

dans l’attitude du personnage, ainsi que la diversité<br />

<strong>des</strong> lignes du drapé de son perizonium, <strong>et</strong> même un<br />

certain “académisme” dans les plis <strong>des</strong> aisselles <strong>et</strong><br />

le nombril. En revanche on trouve une sobriété <strong>et</strong><br />

une stylisation épurée de l’art égyptien dans le traitement<br />

de l’anatomie, dans celui de l’extrémité de la<br />

coiffe reposant sur les épaules, dans le drapé<br />

comme mouillé <strong>et</strong> sobre de l’avers du perizonium, <strong>et</strong><br />

dans le rendu épuré <strong>des</strong> mains attachées. Il est<br />

encore une manière de sculpter dans la douceur<br />

<strong>des</strong> lignes, le poli, les épaississements <strong>et</strong> les volutes<br />

de raccord <strong>des</strong> éléments du corps.<br />

Le personnage représenté est très certainement un<br />

captif oriental ce qui justifie c<strong>et</strong>te position de mains<br />

entravées dans le dos.<br />

C<strong>et</strong>te sculpture est certainement une œuvre<br />

Egypto-Romaine, faite soit en Egypte, soit à Rome<br />

peut-être pour la villa d’Hadrien au début de notre<br />

ère au IIe ou IIIe siècle. Toutefois bien que fort peu<br />

probable, nous ne pouvons pas écarter l’hypothèse<br />

d’un fragment r<strong>et</strong>rouvé à Rome <strong>et</strong> sculpté par un<br />

artiste « faussaire » italien suite à la découverte de la<br />

villa d’Hadrien sous la renaissance.<br />

Grauwacke sculpté.<br />

(manque les jambes, la tête, quelques coups, légers<br />

bouchages)<br />

Rome ou Egypte IIe ou III e siècle ?<br />

HAUT. 34 CM<br />

15 000/20 000 €


I<br />

COMMODE<br />

de forme galbée en laque européenne <strong>et</strong> laque de Chine noir <strong>et</strong> or <strong>et</strong> laque européenne à décor de personnages<br />

dans un paysage animé d'animaux, oiseaux, fleurs <strong>et</strong> rochers. Elle ouvre à deux tiroirs en façade <strong>et</strong> repose sur<br />

<strong>des</strong> pieds cambrés. Riche décoration de bronze ciselé <strong>et</strong> doré tel que: chutes feuillagées, feuilles d'acanthe, encadrement<br />

feuillagé, tablier en forme de grenade, sabots. Dessus de marbre brèche rosé.<br />

Estampillé I.DUBOIS.<br />

Epoque Louis XV.<br />

(restaurations, fentes, p<strong>et</strong>its manques).<br />

HAUT. 85,5 - LARG.102 - PROF. 53 CM<br />

75 000/100 000 €<br />

Jacques Dubois, ébéniste reçu maître en 1742.<br />

Jacques Dubois (vers 1693-1763) est l'un <strong>des</strong> plus grands ébénistes de l'époque Louis XV. Installé dans le faubourg Saint-Antoine, il<br />

travaille longtemps comme ouvrier libre avant de recevoir sa maîtrise en 1742, ce qui explique qu'un grand nombre de ses meubles ne<br />

soit pas estampillé. Il possède un magasin <strong>des</strong>tiné en partie à l'exportation <strong>et</strong> connaît un grand succès de son vivant. Sa production<br />

se compose surtout de meubles de luxe comprenant souvent <strong>des</strong> panneaux de laque <strong>et</strong> une riche décoration de bronze au style rocaille<br />

exubérant. Ceux-ci étaient réalisés en collaboration avec <strong>des</strong> “marchands-merciers” ; en particulier avec Bertin <strong>et</strong> le marchan<br />

d’ébéniste Migeon. A sa mort, sa veuve <strong>et</strong> son fils René reprennent la direction de l'entreprise pendant une vingtaine d'années en<br />

conservant la même estampille : I.DUBOIS.<br />

On r<strong>et</strong>rouvent <strong>des</strong> chutes en bronze similaires à notre modèle sur une commode en laque noir <strong>et</strong> or dans le goût de la Chine vendu à<br />

Paris en 1996 (1).<br />

(1) Vente Paris le 25 juin 1996, n°206.


J<br />

BUREAU DE PENTE<br />

De forme galbée en laque du Japon <strong>et</strong> laque européenne à décor de paysages, oiseaux, rochers, pago<strong>des</strong>, fleurs.<br />

L’abattant formant écritoire démasque un intérieur en bois laqué rouge à cinq tiroirs, deux casiers <strong>et</strong> un secr<strong>et</strong>.<br />

La ceinture légèrement galbée repose sur <strong>des</strong> pieds cambrés.<br />

Attribué à Jacques DUBOIS.<br />

Epoque Louis XV.<br />

Décoration de bronze ciselé <strong>et</strong> doré.<br />

(restaurations, reprises au décor)<br />

HAUT. 91,5 – LARG. 78 – PROF. 45 CM<br />

60 000/90 000 €<br />

Jacques Dubois semble s’être fait une spécialité <strong>des</strong> bureaux de pente en laque de Chine du Japon ou en vernis Martin. On connaît<br />

plus d’une vingtaine d’exemplaires d’inspiration similaire. Notre modèle peut être rapproché d’un bureau de pente estampillé Dubois<br />

en laque du japon noir <strong>et</strong> or vendu à Londres en 2000 (1).<br />

(1) Vente Londres 14 décembre 2000, Collection Thyssen-Bornemisza.


K<br />

CHAISE<br />

en placage de citronnier <strong>et</strong> amarante marqu<strong>et</strong>é de<br />

palm<strong>et</strong>tes, rosaces. Le dossier légèrement renversé<br />

orné d'un croisillon. Pieds antérieurs en console,<br />

pieds postérieurs arqués.<br />

Epoque Charles X.<br />

(renforts)<br />

HAUT. 84,5 - LARG. 46 - PROF. 39 CM<br />

220/460 €<br />

N<br />

FAUTEUIL<br />

de forme gondole en placage de frêne. Les<br />

accoudoirs en volutes ornés de feuilles de lotus. Il<br />

repose sur <strong>des</strong> pieds antérieurs en gaine <strong>et</strong> <strong>des</strong><br />

pieds postérieurs arqués.<br />

Epoque Charles X.<br />

(restaurations, renforts)<br />

HAUT. 81,5 - LARG. 55 - PROF. 41 CM<br />

1 500/2 400 €<br />

L<br />

ETAGÈRE<br />

en placage de citronnier <strong>et</strong> amarante soutenu par<br />

<strong>des</strong> colonn<strong>et</strong>tes à bagues. Elle présente cinq<br />

plateaux <strong>et</strong> repose sur <strong>des</strong> p<strong>et</strong>its pieds.<br />

Dans le goût Charles X.<br />

Deuxième moitié du XIX e siècle.<br />

HAUT. 133,5 - LARG. 46,5 - PROF. 35 CM<br />

1 500/2 400 €<br />

O<br />

TABLE À OUVRAGES<br />

en placage d'érable mouch<strong>et</strong>é <strong>et</strong> amarante,<br />

marqu<strong>et</strong>é de palm<strong>et</strong>tes, rinceaux, volutes. Le<br />

plateau à doucine démasque <strong>des</strong> casiers. Elle<br />

ouvre à un tiroir en ceinture <strong>et</strong> repose sur <strong>des</strong> pieds<br />

en volutes réunis par un plateau.<br />

Epoque Charles X.<br />

(fentes, quelques accidents de placage)<br />

HAUT. 77 - LARG. 54,5 - PROF. 38 CM<br />

3 800/5 500 €<br />

M<br />

BUREAU<br />

formant bonheur du jour de forme rectangulaire en<br />

placage de citronnier <strong>et</strong> amarante marqu<strong>et</strong>é de<br />

palm<strong>et</strong>tes, fil<strong>et</strong>s. La partie supérieure présente cinq<br />

tiroirs, une tabl<strong>et</strong>te coulissante formant écritoire. Il<br />

ouvre à un tiroir en ceinture <strong>et</strong> deux tir<strong>et</strong>tes latérales<br />

<strong>et</strong> repose sur de pieds en double balustre à bagues.<br />

Epoque Charles X.<br />

(quelques éclats <strong>et</strong> p<strong>et</strong>its accidents de placage).<br />

HAUT. 85,5 - LARG. 88 - PROF. 53 CM<br />

4 600/7 500 €<br />

P<br />

CONSOLE<br />

de forme rectangulaire en placage d'érable mouch<strong>et</strong>é<br />

<strong>et</strong> amarante marqu<strong>et</strong>é de rosaces, volutes, feuillagés.<br />

Elle ouvre à un tiroir <strong>et</strong> un vantail. Les montants<br />

en console. Elle repose sur une plinthe, pieds antérieurs<br />

à griffes <strong>et</strong> pieds postérieurs en gaine. Dessus<br />

de marbre gris veiné.<br />

Epoque Charles X.<br />

(restaurations, p<strong>et</strong>its accidents de placage, fentes)<br />

HAUT. 89 LARG. 99 - PROF. 42 CM<br />

4 600/7 500 €


Q<br />

PAIRE DE BOUGEOIRS<br />

en bronze à patine brun rouge incrusté de cuivre jaune, en forme de Tenaga tenant un vase <strong>et</strong><br />

Ashinaga debout portant un vase sur la tête. Signés dans une réserve rectangulaire Miyao.<br />

HAUT. 44 CM<br />

Socle en bois naturel à décor de rinceaux en laque or.<br />

Miyao Esuke, célèbre artiste japonais de la fin du XIX e siècle habitant Tokyo.<br />

7 000/8 000 €<br />

R<br />

CABINET<br />

en forme de deux cabin<strong>et</strong>s reliés par un poignée de cuivre doré,<br />

ouvrant à deux portes <strong>et</strong> quatre tiroirs en laque rouge, à décor<br />

sculpté de panneaux de personnages taöistes entourés de<br />

serviteurs, enfants <strong>et</strong> divinités dans <strong>des</strong> paysages montagneux.<br />

Il est orné de charnières <strong>et</strong> serrures en cuivre doré.<br />

Chine époque Qing XVIII e siècle.<br />

HAUT. 30 - LARG. : 36 - PROF. 19 CM<br />

10 000/12 000 €<br />

Pièce similaire dans les collections du Palace Museum, Taipe, reproduit<br />

dans "East Asian Lacquer", The Florence and Herbert Irving Collection au<br />

M<strong>et</strong>ropolitan Museum of Art page 113


S<br />

LUSTRE<br />

à huit branches de lumière<br />

en bronze ciselé <strong>et</strong> doré orné<br />

de fleurs en porcelaine<br />

polychrome <strong>et</strong> feuillages vert<br />

<strong>et</strong> doré. Il présente à l'amortissement<br />

un panier terminé<br />

par un fleuron.<br />

Style Louis XV.<br />

Fin du XIX e siècle.<br />

(p<strong>et</strong>its accidents à une bobèche,<br />

quelques éclats, quelques éléments<br />

à refixer)<br />

(monté à l'électricité)<br />

HAUT. 79 - DIAM. 66 CM<br />

3 000/3 800 €<br />

T<br />

COFFRET<br />

de forme rectangulaire en<br />

placage d'ébène <strong>et</strong> pierres<br />

polychrome dans le goût<br />

<strong>des</strong> pierres dures florentines<br />

représentant <strong>des</strong> oiseaux<br />

sur <strong>des</strong> branches avec <strong>des</strong><br />

pampres de vignes. Il est<br />

orné d' encadrements de<br />

bronze ciselé <strong>et</strong> doré à<br />

godrons. Le couvercle<br />

démasque un intérieur en<br />

placage de noyer. Il repose<br />

sur <strong>des</strong> patins.<br />

Dans le style florentin du<br />

XVII e siècle - Deuxième moitié<br />

du XIX e siècle.<br />

(p<strong>et</strong>its accidents au placage)<br />

HAUT. 24,5 - LARG. 39,5<br />

PROF. 23,5 CM<br />

4 600/6 000 €<br />

U<br />

TRUMEAU<br />

de forme rectangulaire en bois redoré, mouluré <strong>et</strong> sculpté de feuilles<br />

d'acanthe, volutes, cartouches, grena<strong>des</strong>, coquilles, joncs rubanés sur<br />

un fond en bois relaqué à l'imitation du marbre.<br />

En partie du XVIII e siècle.<br />

(éléments remontés, parties refaites)<br />

HAUT. 185 - LARG. 118 CM<br />

1 500/1 800 €


130 RARE PORTRAIT DE LOUIS XVI DE PROFIL<br />

en bronze finement ciselé <strong>et</strong> doré dans un encadrement, à l'amortissement un ruban<br />

soutient un médaillon à bagu<strong>et</strong>te rubanée ; montants à grecques <strong>et</strong> chutes de feuilles<br />

de laurier.<br />

Fond de porphyre rouge.<br />

Epoque Louis XVI<br />

HAUT. 30 - LARG. 22,5 CM<br />

10 000/15 000 €<br />

PROVENANCE<br />

Collection de la Princesse de Caraman Chimay<br />

114 115


131 TAPIS AU POINT DE SAVONNERIE<br />

à fond tête de nègre à décor au centre d'un entablement festonné présentant <strong>des</strong> gerbes de fleurs <strong>et</strong> de feuillages,<br />

encadrement circulaire à fleur<strong>et</strong>tes ; quatre bouqu<strong>et</strong>s aux angles ; bordure à galon à rosaces <strong>et</strong> acanthes.<br />

Style du XIX e siècle<br />

(réduit)<br />

DIM. 440 X 379 CM<br />

15 000/20 000 €<br />

PROVENANCE :<br />

Collection de la Princesse de Caraman Chimay<br />

116<br />

132 MEUBLE À DEUX CORPS<br />

en bois de rose <strong>et</strong> amarante. La partie supérieure à deux vantaux vitrés, la partie inférieure à deux vantaux<br />

démasque un tiroir formant écritoire <strong>et</strong> deux casiers.<br />

Attribué à Saunier<br />

Epoque Louis XVI<br />

HAUT. 212 - LARG. 115 - PROF. 48 CM<br />

38 000/55 000 €<br />

Claude-Charles Saunier, ébéniste reçu maître en 1752.<br />

Un meuble de modèle similaire faisant partie de la collection Hubert de St Senoch a été vendu les 4-6 Décembre 1983 à Monaco,<br />

n°237<br />

117


133 PAIRE DE LANTERNES<br />

de forme ovoïde à huit bras de<br />

lumière en bronze ciselé <strong>et</strong> doré<br />

de frises de feuilles de chêne, frises<br />

de canaux <strong>et</strong> frises de<br />

godrons. Elles sont sumontées<br />

de boules.<br />

Style du XVIII e siècle.<br />

HAUT. 143 - LARG. 60 CM<br />

12 000/15 000 €<br />

134 TABLE TRIC-TRAC<br />

de forme rectangulaire en placage<br />

de bois de rose <strong>et</strong> amarante, le<br />

plateau amovible démasque un<br />

jeu de jacqu<strong>et</strong>. Elle ouvre à deux<br />

tiroirs <strong>et</strong> repose sur <strong>des</strong> pieds gaines<br />

Fin du XVIII e - début du XIX e siècle.<br />

(modification en ceinture)<br />

HAUT. 74 - LARG. 123 - PROF. 63 CM<br />

3 000/4 000 €<br />

135 BUREAU FORMANT BONHEUR DU JOUR<br />

de forme rectangulaire en acajou <strong>et</strong> placage d'acajou mouch<strong>et</strong>é. La partie supérieure ouvre<br />

à deux portes vitrées démasquant deux étagères <strong>et</strong> trois tiroirs. Le cylindre découvre trois<br />

tiroirs <strong>et</strong> une tabl<strong>et</strong>te formant écritoire. La partie inférieure présente sept tiroirs dont un à<br />

secr<strong>et</strong>. Les montants arrondis à cannelures rudentées. Ils reposent sur huit pieds fuselés.<br />

Décoration de bronze ciselé <strong>et</strong> doré tel que: entrées de serrure, guirlan<strong>des</strong> de laurier, feuilles<br />

d'acanthe.<br />

Epoque Louis XVI<br />

(quelques bronzes rapportés)<br />

HAUT. 186,5 - LARG. 116 - PROF. 59 CM<br />

28 000/32 000 €<br />

118<br />

119


136 LUSTRE<br />

à huit branches de lumière en bronze<br />

ciselé <strong>et</strong> doré orné de mascarons, têtes<br />

de béliers, feuilles d'acanthe. Il présente à<br />

l'amortissement un fleuron.<br />

Style Régence<br />

HAUT. 99- DIAM. 81CM<br />

7 500/10 000 €<br />

137 CHAISE<br />

en bois relaqué crème moulurée <strong>et</strong> sculptée<br />

de rosaces. La ceinture droite repose<br />

sur <strong>des</strong> pieds fuselés <strong>et</strong> cannelés.<br />

Estampillé G.JACOB.<br />

Epoque Louis XVI<br />

(restaurations, quelques usures, mangeures)<br />

HAUT. 88 - LARG. 51 CM - PROF. 45 CM<br />

1 000/1 500 €<br />

Georges Jacob, menuisier, reçu maître en 1765<br />

138 BERGÈRE<br />

à dossier carré en bois relaqué crème,<br />

moulurée <strong>et</strong> sculptée. Les accoudoirs à<br />

enroulement. La ceinture droite repose sur<br />

<strong>des</strong> pieds fuselés, cannelés, <strong>et</strong> rudentés.<br />

Epoque Louis XVI<br />

(renforts, restaurations)<br />

HAUT.106,5 - LARG. 80 - PROF. 63,5 CM<br />

3 800/4 600 €<br />

139 PAIRE DE GUÉRIDONS<br />

en bronze ciselé <strong>et</strong> doré de frises d'enroulements de rinceaux feuillagés <strong>et</strong> fleuris, chutes de feuillages <strong>et</strong> palm<strong>et</strong>tes,<br />

frises de perles <strong>et</strong> rosaces. Les montants en forme de cariati<strong>des</strong> supportant <strong>des</strong> paniers de fruits sont<br />

réunis par une entr<strong>et</strong>oise mouvementée <strong>et</strong> terminés par <strong>des</strong> pieds fuselés à tors de canaux. Dessus de marbre<br />

rouge griotte.<br />

D'après un modèle d'Adam Weisweiler.<br />

Style Louis XVI.<br />

HAUT. 73 - DIAM. 70 CM<br />

15 000/18 000 €<br />

120<br />

121


140 PAIRE DE FLAMBEAUX<br />

en bronze ciselé <strong>et</strong> doré de canaux, asperges <strong>et</strong> frise<br />

d'entrelacs à fleurons. Les bases ornées de canaux,<br />

feuilles d'acanthe <strong>et</strong> frise de feuillages de laurier.<br />

Époque Louis XVI.<br />

HAUT. 29 CM<br />

7 000/8 000 €<br />

141 CONSOLE<br />

de forme demi-lune en acajou <strong>et</strong> placage d'acajou,<br />

elle ouvre à trois tiroirs en ceinture <strong>et</strong> repose sur <strong>des</strong><br />

pieds fuselés à cannelures rudentées réunis par une<br />

tabl<strong>et</strong>te. Dessus de marbre blanc veiné..<br />

Epoque Louis XVI<br />

(restaurations)<br />

Porte une estampille GAMICHON<br />

HAUT. 89 - LARG. 130 - PROF. 50 CM<br />

6 000/9 000 €<br />

Jean-Baptiste Gamichon ébéniste acti à la fin du XVIII e <strong>et</strong> au<br />

début du XIX e siècle<br />

122<br />

123


124<br />

125


Trois ans avant la mort du Marquis en 1867, le critique William Burger<br />

dénombrait pour la seule galerie <strong>et</strong> les grands appartements de la rue Laffitte<br />

près de deux cent cinquante tableaux qu'il évaluait à quatre ou cinq millions<br />

(6). Aux côtés du Marquis vivait un garçon Richard Wallace qu'il présentait<br />

comme son neveu. Il était en réalité le fils naturel de Lord Yarmouth né à<br />

Brighton en 1818 pendant le séjour du futur Marquis de Hertford alors officier<br />

de garnison du 10ème Hussard dans c<strong>et</strong>te ville.<br />

142 SUITE DE QUATRE FAUTEUILS<br />

à dossier en anse de panier en bois doré de deux tons d'or ; Très richement sculpté de guirlan<strong>des</strong> de feuilles de<br />

laurier, feuilles d'acanthe, piastres, raies de cœurs, asperges, vases, guirlan<strong>des</strong> de laurier, feuilles d'eau. Les<br />

accoudoirs terminés par <strong>des</strong> enroulements, la ceinture légèrement galbée. Ils reposent sur <strong>des</strong> pieds fuselés à<br />

cannelures <strong>et</strong> asperges.<br />

Epoque Louis XVI<br />

Ils portent la marque au pochoir : "GMT 14 273", la marque au fer du "PALAIS DES TUILERIES" ainsi que celle<br />

du château de Fontainebleau : "FON" <strong>et</strong> celui du garde-meuble sous Louis-Philippe avec l'inscription au pochoir<br />

"29 554".<br />

HAUT. 105 - LARG. 73 - PROF. 59 CM<br />

750 000/120 0000 €<br />

PROVENANCE :<br />

Ancienne collection de Sir Richard Wallace.<br />

Catalogue of French Decorative obj<strong>et</strong>s and furniture, the property of<br />

Sir John E.A.<br />

Murray Scott, vente Christie’s Londres le 24-26 juin 1913 n°167.<br />

BIBLIOGRAPHIE :<br />

"le meuble Louis XVI" par Francis J.B. Watson, 1963, reproduit pl 168<br />

"The Wallace Collection, catalogue of Furniture" par P<strong>et</strong>er Hughes<br />

1996 p 1570, 1571<br />

C<strong>et</strong> ensemble de siège est à rapprocher de la production du menuisier<br />

Jean-Baptiste Claude Sené, fournisseur du garde-meuble<br />

Royal. On r<strong>et</strong>rouve en particulier, le motif de couronnes de fleurs sur<br />

un écran livré pour la chambre de la reine Marie-Antoin<strong>et</strong>te à<br />

Versailles (1) ainsi que sur un <strong>mobilier</strong> exécuté pour la chambre de<br />

la reine à Saint-Cloud(2). Ce même motif apparaît sur une paire de<br />

fauteuils provenant du château d'Harcourt, conservé au<br />

Minneapolis Institute of Arts (3). Un canapé « en suite » de ces quatre<br />

fauteuils présentant une sculpture similaire faisait partie de l’ancienne<br />

collection du Baron Henri de Rothschild (4 – illustration I)<br />

A la mort du Marquis Hertford en 1842, son fils Richard, Lord<br />

Yarmouth hérita du titre <strong>et</strong> d'un revenu de cent mille livres ; fortune<br />

qui allait lui perm<strong>et</strong>tre de se livrer à sa passion de collectionneur. Afin<br />

d'entreposer ses collections, il avait ach<strong>et</strong>é en 1855 le "Château de<br />

Bagatelle", ancienne folie construite pour le Comte d'Artois au XVIII e<br />

siècle ; qu'il agrandit <strong>et</strong> modifia avec les conseils de l'architecte Léon<br />

de Sanges (5). Il avait ach<strong>et</strong>é en 1844 l'Hôtel de la rue Laffitte.<br />

La révolution de 1848 vint troubler l’harmonie de c<strong>et</strong>te famille qui partit habiter<br />

une maison à Berkeley square à Londres. Celle-ci revint sur le continent<br />

quelques temps plus tard ; <strong>et</strong> leur passion commune pour les obj<strong>et</strong>s d’art<br />

reprit. C’est le 24 août 1870 que Lord Hertford décéda au château de<br />

Bagatelle; ses collections étaient pour la plus grande partie conservées au 2<br />

rue Laffitte <strong>et</strong> notamment pendant le siège de Paris. Richard Wallace avait<br />

heureusement fait venir les obj<strong>et</strong>s d’art du château de Bagatelle au 3 rue<br />

Taitbout, première résidence de la mère de Lord Hertford <strong>et</strong> de son demifrère<br />

Lord Seymour.<br />

Le testament de Lord Hertford, hormis ce que la loi réservait à ses héritiers<br />

légitimes, laissait à Richard Wallace la totalité de sa fortune. Aussi, dès la fin<br />

de la guerre <strong>et</strong> vraisemblablement influencé par les récents événements parisiens<br />

de la Commune, il prit la décision d’amener les plus importantes pièces<br />

de la collection à Londres, à Manchester House, rebaptisée Hertford<br />

House.<br />

Le r<strong>et</strong>our de Richard Wallace à Londres fut considéré comme un événement<br />

national à Londres, la Reine Victoria le nomma Baron<strong>et</strong>. Il choisit d’exposer<br />

ses collections au B<strong>et</strong>hnal Green Museum en 1875, <strong>et</strong> c<strong>et</strong>te manifestation<br />

reçue près de cinq millions de visiteurs.<br />

Dans le sillage de Sir Richard Wallace on remarquait depuis la mort du<br />

Marquis, un homme de grande taille, John Murray Scott, adroit, intelligent,<br />

cultivé, il sut très vite mériter la confiance de Sir Richard <strong>et</strong> se rendre<br />

indispensable. A la mort de son mari, en juill<strong>et</strong> 1890, Lady Wallace choisit de<br />

continuer à vivre à Hertford House à Londres <strong>et</strong> se déchargea complètement<br />

de la gestion <strong>des</strong> affaires en confiant la direction de celle-ci à son principal<br />

conseiller John Murray Scott .<br />

A la disparition de celle-ci en février 1897, John Murray Scott reçut la propriété<br />

de la rue Laffitte, du château de Bagatelle, du château de Surbourn<br />

Hall en Angl<strong>et</strong>erre, de Lisburn en Irlande <strong>et</strong> un million de livres sterlings. Lady<br />

Wallace donna à la nation anglaise, les œuvres d’art se trouvant au rez-dechaussée,<br />

au premier étage <strong>et</strong> dans les galeries de Hertford House. John<br />

Murray Scott vendit en 1904 le château <strong>et</strong> le parc de Bagatelle à la ville de<br />

Paris. Il fut nommé Baron<strong>et</strong> en 1899 <strong>et</strong> s’établit à Londres, 5 Connaught<br />

Place (illustration II) où il mourut en 1912. Il avait institué pour principale légataire,<br />

Lady Sackville, celle-ci vendit la collection « en bloc » (7) à l’antiquaire<br />

Jacques Seligmann qui revendit une partie à <strong>des</strong> musées <strong>et</strong> à <strong>des</strong> collectionneurs<br />

américains.<br />

(1) Cf Pierre Verl<strong>et</strong> "Le <strong>mobilier</strong> Royal Français" 1990 reproduit planche XLVIII<br />

(2) Cf supra planche LII <strong>et</strong> LIII<br />

(3) "The Art of collecting" The Minneapolis Institute of Arts 1986 p 45<br />

(4) Vente Paris, Palais Galliera, Ader, Picard, <strong>Tajan</strong> les 9 <strong>et</strong> 10 juin 1976 n°283<br />

(5) Cf "La Folie d'Artois" Bagatelle 1986<br />

(6) "Le Roman <strong>des</strong> grands collectionneurs" par Pierre Cabanne<br />

(7) «The Wallace Collection, catalogue of Furniture » par P<strong>et</strong>er Hughues 1996 p 60<br />

illustration 1<br />

The late Sir John Scott’s london drawing-room in Connaught place<br />

126<br />

127


128<br />

129


130<br />

131


143 PAIRE DE CANDÉLABRES<br />

à deux bras de lumière en bronze ciselé <strong>et</strong> doré de canaux, frise d'entrelacs, frise de feuillages de laurier, frise<br />

de godrons <strong>et</strong> feuilles d'acanthe. La base ornée de canaux <strong>et</strong> tors de rubans. À l'amortissement une grenade<br />

éclatée.<br />

Époque Louis XVI<br />

(quelques usures à la dorure)<br />

HAUT. 38 - LARG. 31 CM<br />

22 000/25 000 €<br />

132<br />

133


144 PAIRE DE SELLETTES<br />

en bronze ciselé <strong>et</strong> doré. Le fût ajouré orné de<br />

têtes de bélier, feuilles d'acanthes. Elles reposent<br />

sur un pied tripode terminé par <strong>des</strong><br />

sabots de bêtes. Dessus de marbre griotte<br />

rouge.<br />

Style Louis XVI<br />

HAUT. 128 - LARG. 50 CM<br />

6 000/9 000 €<br />

145 BONHEUR DU JOUR<br />

de forme rectangulaire en acajou <strong>et</strong> placage<br />

d'acajou à ramages. La partie supérieure présente<br />

un rideau coulissant, trois tiroirs <strong>et</strong> un<br />

plateau formant écritoire. Il ouvre à deux<br />

tiroirs à la partie inférieure <strong>et</strong> repose sur <strong>des</strong><br />

pieds en gaine cannelée réunis par une<br />

tabl<strong>et</strong>te.<br />

Epoque Louis XVI<br />

(restaurations, tabl<strong>et</strong>te en partie rapportée)<br />

HAUT. 106,5 - LARG. 92- PROF. 41,5 CM<br />

12 000/15 000 €<br />

146 PAIRE D'APPLIQUES<br />

à deux branches de lumière<br />

en bronze ciselé <strong>et</strong> doré, la<br />

partie supérieure ornée de<br />

nœuds de rubans, fleurs. Le<br />

fût décoré de feuilles d'acanthe.<br />

Fin de l'époque Louis XVI<br />

Percées pour l'électricité.<br />

HAUT. 51,5 CM<br />

12 000/15 000 €<br />

147 MEUBLE À HAUTEUR D'APPUI<br />

de forme rectangulaire à léger ressaut, placage de bois de rose <strong>et</strong> amarante marqu<strong>et</strong>é de fil<strong>et</strong>s. Il ouvre à<br />

trois vantaux grillagés <strong>et</strong> repose sur <strong>des</strong> p<strong>et</strong>its pieds. Décoration de bronze ciselé <strong>et</strong> doré tel que: entrée de<br />

serrure, chutes, sabots.<br />

Epoque Louis XVI<br />

(grillage rapporté, quelques accidents <strong>et</strong> manques de placage)<br />

Dessus de marbre blanc veiné (réparé).<br />

HAUT. 116,5 - LARG. 183 PROF. 45,5 CM<br />

Porte une estampille d'Etienne Levasseur <strong>et</strong> poinçon de Jurande.<br />

15 000/18 000 €<br />

134<br />

135


148 PENDULE<br />

en marbre noir, marbre blanc <strong>et</strong> bronze ciselé <strong>et</strong><br />

doré de mufles de lions tenant <strong>des</strong> anneaux, trophées<br />

d'armes, balustra<strong>des</strong>, frises de perles <strong>et</strong> frises<br />

de feuilles d'acanthe. Le cadran de GUYDAMOUR à<br />

Paris est cantonné de colonn<strong>et</strong>tes cannelées à<br />

asperges surmontées de boules. À l'amortissement<br />

une statu<strong>et</strong>te représentant Minerve. La base rectangulaire<br />

est ornée de guirlan<strong>des</strong>, elle repose sur quatre<br />

patins.<br />

Époque Louis XVI.<br />

(quelques usures à la dorure).<br />

HAUT. 59 - LARG. 38 - PROF. 16 CM<br />

7 200/8 000 €<br />

150 MEUBLE À HAUTEUR D'APPUI<br />

de forme rectangulaire à léger ressaut en placage de bois de viol<strong>et</strong>te, bois de rapport marqu<strong>et</strong>é de fil<strong>et</strong>s. La<br />

partie supérieure à doucine ouvre à trois vantaux démasquant huit tiroirs <strong>et</strong> un casier. Décoration de bronze<br />

ciselé <strong>et</strong> doré tel que: frises de raies de coeur, azurés, têtes de lions, feuilles d'acanthe. Il repose sur <strong>des</strong> pieds<br />

à cannelures hélicoïdales.<br />

Dessus de marbre brèche marron.<br />

Style Louis XVI<br />

HAUT.142 - LARG. 87,5 - PROF. 50,5 CM<br />

15 000/18 000 €<br />

Réf. Une pendule d'un modèle comparable, est reproduite<br />

page 274 de l'ouvrage : "La Pendule Française, du Louis XVI<br />

à nos jours " par Tardy.<br />

Edme-Philibert Guydamour, reçu maître le 14 août 1784.<br />

149 BERLIN (PORCELAINE)<br />

Importante paire de vases couverts à décor polychrome<br />

avec cannelures, double réserve sur les<br />

deux faces représentant <strong>des</strong> scènes de la vie militaire<br />

sur fond de paysage, les prises <strong>des</strong> couvercles<br />

sont ornées d'aigles, monture du col <strong>et</strong> de la<br />

base en bronze doré avec feuilles d'acanthe en<br />

relief<br />

Marquées<br />

HAUT. 52 CM<br />

12 000/15 000 €<br />

136<br />

137


153 BUREAU À CYLINDRE<br />

de forme rectangulaire en acajou <strong>et</strong> placage d'acajou à ramages. La partie supérieure présente trois tiroirs, le<br />

cylindre démasque trois tiroirs <strong>et</strong> une tabl<strong>et</strong>te formant écritoire. Il présente deux tir<strong>et</strong>tes latérales; la partie inférieure<br />

à caissons ouvre à quatre tiroirs <strong>et</strong> repose sur <strong>des</strong> pieds fuselés <strong>et</strong> cannelés. Décoration de bronze ciselé<br />

<strong>et</strong> redoré tel que : frises de palm<strong>et</strong>tes, poignées, entrée de serrure, bagues, sabots.<br />

Fin de l'époque Louis XVI - Début du XIX e siècle<br />

(restaurations, fentes)<br />

HAUT. 113,5 - LARG. 108 - PROF. 61,5 CM<br />

18 000/22 000 €<br />

151 PAIRE DE LUSTRES<br />

à dix huit branches de lumière<br />

sur deux rangs en bois,<br />

tôle laquée or <strong>et</strong> cristaux<br />

décoré de pendeloques.<br />

Italie. Dans le goût<br />

Néoclassique.<br />

(manques, accidents)<br />

HAUT. 160 - DIAM. 123 CM<br />

8 000/10 000 €<br />

152 PAIRE DE GUÉRIDONS<br />

en bronze à patine verte <strong>et</strong><br />

bronze ciselé <strong>et</strong> doré. Ils<br />

reposent sur <strong>des</strong> piétements<br />

en trépieds d'athéniennes<br />

ornés d'ombilics <strong>et</strong> terminés<br />

par <strong>des</strong> griffes. Les plateaux<br />

en marbre vert de mer encastrés.<br />

Style Louis XVI.<br />

HAUT. 68 - DIAM. 43 CM<br />

6 000/9 000 €<br />

138<br />

139


154 ENCOIGNURE À DEUX CORPS<br />

en placage de satiné <strong>et</strong> bois de rapport<br />

marqu<strong>et</strong>é de fil<strong>et</strong>s. La partie<br />

supérieure ouvre à deux vantaux<br />

démasquant huit tiroirs <strong>et</strong> seize<br />

casiers. La partie inférieure présente<br />

trois tiroirs <strong>et</strong> deux tabl<strong>et</strong>tes formant<br />

écritoire en ceinture <strong>et</strong> deux vantaux.<br />

Les montants à cannelures simulées,<br />

pieds gaine.<br />

Epoque Louis XVI<br />

(pieds rapportés, restaurations, fentes)<br />

HAUT. 206,5 - LARG. 88 - PROF. 56,5 CM<br />

15 000/18 000 €<br />

155 CARTEL<br />

de forme mouvementée en bois sculpté <strong>et</strong> redoré de feuillages de laurier, feuilles d'acanthe <strong>et</strong> enroulements.<br />

Le cadran émaillé rouge <strong>et</strong> bleu indique les heures, les minutes, les jours <strong>et</strong> les phases de la lune. Il est signé<br />

BARBICHON rue St Séverin à PARIS <strong>et</strong> présente l'inscription : " Boutier Aumônier du 22ème Régiment<br />

d'Infanterie ". Il présente un entourage de tors de rubans r<strong>et</strong>enus par une passementerie <strong>et</strong> nœuds de rubans.<br />

Époque Louis XVI.<br />

(p<strong>et</strong>ites restaurations d'entr<strong>et</strong>ien, manque le vantail arrière).<br />

HAUT. 52 - LARG. 42 CM<br />

12 000/15 000 €<br />

BARBICHON, émailleur en cadrans au XVIII e siècle à Paris.<br />

140<br />

141


156 BUREAU ET SON CARTONNIER<br />

de forme rectangulaire en placage d'acajou marqu<strong>et</strong>é de fil<strong>et</strong>s, la partie supérieure ouvre à deux rideaux coulissant<br />

démasquant deux tiroirs <strong>et</strong> un casier. Il présente trois tiroirs en ceinture <strong>et</strong> repose sur <strong>des</strong> pieds en gaine<br />

XIX e siècle<br />

HAUT. 110 - LARG. 150 - PROF. 84 CM<br />

12 000/15 000 €<br />

157 GUÉRIDON<br />

en acajou flammé, la bordure à godrons. Il repose sur un fût balustre sculpté d'une frise d'entrelacs <strong>et</strong> terminé par<br />

trois pieds cambrés sculptés de nervures, perles <strong>et</strong> enroulements ornés de rosaces.<br />

Il présente la marque au fer du Comte d'Artois.<br />

Travail anglais de la fin du XVIII e siècle.<br />

Il porte une estampille de JH Riesener<br />

DIAM. 94 - HAUT. 76 CM<br />

22 000/25 000 €<br />

PROVENANCE<br />

Collection de Monsieur G<br />

142<br />

143


158 MOBILIER DE SALON<br />

comprenant :<br />

six fauteuils <strong>et</strong> un canapé à dossier en chapeau de gendarme en bois relaqué vert pâle mouluré <strong>et</strong> sculpté de raies<br />

de coeur, plum<strong>et</strong>s Les accoudoirs supportés par <strong>des</strong> balustres. La ceinture légèrement galbée repose sur <strong>des</strong><br />

pieds fuselés <strong>et</strong> cannelés.<br />

Estampillé Bonnemain.<br />

Epoque Louis XVI<br />

(restaurations, renforts, manques)<br />

Il est garni en ancienne tapisserie à décor polychrome <strong>des</strong> Fables de la Fontaine <strong>et</strong> de scènes champêtres ornée<br />

de draperies <strong>et</strong> guirlan<strong>des</strong> de fleurs.<br />

DIM. D'UN FAUTEUIL: PROF. 90,5 - LARG. 61 - PROF. 48 CM<br />

DIM. DU CANAPÉ: HAUT. 97 - LARG. 179 - PROF. 56 CM<br />

18 000/25 000 €<br />

Pierre Bonnemain, ébéniste reçu maître en 1751<br />

144<br />

145


159 TAPIS<br />

de forme rectangulaire au point<br />

de la Savonnerie à décor polychrome<br />

orné au centre d'une<br />

rosace guirlan<strong>des</strong> de fleurs, volutes<br />

feuillagées, feuilles d'acanthe.<br />

Il présente <strong>des</strong> coquilles dans les<br />

angles <strong>et</strong> <strong>des</strong> quartefeuilles.<br />

Style Louis XVI<br />

DIM. 402 X 298 CM<br />

3 800/5 500 €<br />

160 BUREAU DE PENTE<br />

en merisier <strong>et</strong> poirier teinté de<br />

forme rectangulaire marqu<strong>et</strong>é<br />

d'une étoile <strong>et</strong> sculpté de canaux ;<br />

l'abattant démasque neuf tiroirs,<br />

un casier <strong>et</strong> un secr<strong>et</strong>. La partie<br />

inférieure présente trois tiroirs, il<br />

repose sur <strong>des</strong> pieds en gaine<br />

cannelée <strong>et</strong> rudentée.<br />

Fin du XVIII e - Début du XIX e siècle<br />

(restaurations)<br />

HAUT.103 - LARG. 98 CM<br />

PROF.49,5 CM<br />

3 000/4 600 €<br />

161 IMPORTANT CARTEL<br />

de forme mouvementée en bronze ciselé <strong>et</strong> doré de rosace, feuilles d'acanthe,<br />

frise d'entrelacs, piastres, chutes de branchages de laurier <strong>et</strong><br />

grena<strong>des</strong>. Le cadran d'Henri VOISIN à PARIS est surmonté d'une urne<br />

couverte ornée d'une frise de godrons, fleuron <strong>et</strong> feuilles d'acanthe.<br />

Epoque Louis XVI.<br />

(accidents à une vitre)<br />

HAUT. 100 - LARG. 51 CM<br />

15 000/18 000 €<br />

Antoine-Henry dit Henry VOISIN, reçu Maître le 31 août 1755. Il utilisa <strong>des</strong> caisses de Saint<br />

Germain, <strong>des</strong> Osmond ou de Lieutaud.<br />

Réf. " Les ouvriers du Temps " par Jean Dominique Augarde, éditions Antiquorum, page 406.<br />

Un grand cartel d'un modèle comparable en bronze doré, le mouvement c<strong>et</strong>te fois de<br />

Ferdinand Berthoud, est reproduit sous la l<strong>et</strong>tre G page 191 de l'ouvrage : " Encyclopédie<br />

de la pendule française " par Pierre Kjellberg, éditions de l'Amateur.<br />

Un modèle identique à ce dernier est conservé au Musée du Louvre, en pendant avec un<br />

baromètre.<br />

146<br />

147


164 TABLE<br />

de forme rectangulaire en placage de bois de rose <strong>et</strong> amarante marqu<strong>et</strong>é en bois de bout, de feuilles d'acanthe,<br />

volutes, fil<strong>et</strong>s. Elle ouvre à un tiroir en façade formant écritoire présentant trois casiers <strong>et</strong> repose sur <strong>des</strong> pieds en<br />

gaine réunis par un plateau incurvé.<br />

Estampillé R.V.L.C. <strong>et</strong> poinçon de Jurande.<br />

Epoque Louis XVI<br />

(restaurations, fentes)<br />

HAUT. 73 - LARG. 79,5 - PROF. 47 CM<br />

12 000/15 000 €<br />

162 LUSTRE<br />

à vingt-quatre bras de lumière en bronze<br />

ciselé de rocailles <strong>et</strong> feuillages. Il est orné de<br />

pendeloques à plaqu<strong>et</strong>tes, rosaces <strong>et</strong> boule.<br />

Style du XVIII e siècle.<br />

(monté pour l'électricité)<br />

HAUT. 173 - LARG. 109 CM<br />

7 500/9 000 €<br />

Roger Vandercruse dit Lacroix ou R.V.L.C. ébéniste reçu maître en 1755<br />

Roger Vandercruse dit Lacroix dit RVLC (1727-1755), ébéniste d’origine flamande.<br />

En 1755, il reprend l’atelier de son père <strong>et</strong> connaît un rapide succés grâce à la qualité de sa production, notamment ses marqu<strong>et</strong>eries.<br />

En 1769, grâce à Gilles Joubert, il fournit <strong>des</strong> comman<strong>des</strong> pour Madame Victoire <strong>et</strong> la Comtesse de Provence ainsi que d’autres meubles<br />

pour <strong>des</strong> demeures royales. Il cesse son activité lors de la Révolution.<br />

163 PAIRE DE CANDÉLABRES<br />

à trois branches de lumière en bronze ciselé, doré, patiné <strong>et</strong><br />

marbre blanc. Ils sont ornés de rinceaux, fleurs <strong>et</strong> présentent<br />

un vase ovoïde décoré de têtes de satyre supportées par <strong>des</strong><br />

pieds cintrés terminés par <strong>des</strong> sabots. Base à léger ressaut<br />

à palm<strong>et</strong>tes.<br />

XIX e siècle - Style Louis XVI<br />

(manques)<br />

HAUT. 76 CM<br />

6 000/9 000 €<br />

148<br />

149


164 BIS RARE PAIRE D'AIGUIÈRES<br />

en tôle laquée noir <strong>et</strong> or dans le goût de la Chine à décor de personnages, pago<strong>des</strong>, oiseaux.<br />

Elles sont ornées d'une monture en bronze ciselé <strong>et</strong> doré à décor de draperies, mascarons,<br />

les anses à fleurons. Base ronde décorée de grecques, canaux.<br />

Epoque Louis XVI.<br />

(quelques manques)<br />

HAUT. 36,5 CM<br />

100 000 / 150 000 €<br />

Le goût chinois connaît une grande vogue au XVIIIe siècle. Les marchands merciers jouent un rôle important<br />

dans l'essor de ce style, fournissant les matériaux venus d'Orient : panneaux de laque de Chine ou du Japon…<br />

Les Européens tentent également de copier les productions orientales par différentes techniques tel que le vernis<br />

Martin. Ces aiguières illustrent la persistance de ce goût dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Des aiguières<br />

en céladon présentant la même monture de bronze ciselé <strong>et</strong> doré faisait partie de la collection Hodgkins (1).<br />

(1) " Catalogue of a collection of mounted porcelain belonging to E.M.Hodgkins " Seymour de Ricci, Paris 1911,<br />

p42-43.<br />

150<br />

151


165 MOBILIER DE SALON<br />

en bois naturel comprenant :<br />

a) Canapé corbeille à dossier en chapeau de gendarme mouluré. Il repose sur <strong>des</strong> pieds fuselés<br />

<strong>et</strong> cannelés.<br />

Epoque Louis XVI<br />

(restaurations, fentes)<br />

HAUT. 94 - LARG. 190,5 - PROF. 61,5CM<br />

b) Quatre fauteuils à dossier en chapeau de gendarme. la ceinture légèrement galbée, pieds<br />

fuselés <strong>et</strong> cannelés. Estampillé FALCONET.<br />

Epoque Louis XVI<br />

HAUT. 87 - LARG. 58,5 - PROF. 49,5 CM<br />

c) Paire de bergères à dossier en chapeau de gendarme, la ceinture galbée. Elle reposent sur<br />

<strong>des</strong> pieds fuselés <strong>et</strong> cannelés. Estampillé FALCONET.<br />

Epoque Louis XVI<br />

HAUT. 91 - LARG. 67 - PROF. 52 CM<br />

(accidents, renforts, restaurations)<br />

12 000/15 000 €<br />

Louis Falcon<strong>et</strong>, menuisier reçu maître en 1743<br />

152<br />

153


166 BUSTE<br />

en terre cuite représentant un enfant <strong>et</strong><br />

portant l’inscription “Louis XVII”. Il repose<br />

sur un piédouche.<br />

Dans le style du XVIII e siècle<br />

(éclats)<br />

HAUT. 33 CM<br />

4 000/5 000 €<br />

167 PAIRE DE BOUGEOIRS<br />

en bronze ciselé, redoré ornés de tores de<br />

lauriers, le fût à cannelures, azurés, piastres.<br />

Ils reposent sur <strong>des</strong> bases ron<strong>des</strong> décorées<br />

de cassol<strong>et</strong>tes enflammées.<br />

Epoque Louis XVI<br />

HAUT. 29 CM<br />

6 000/9 000 €<br />

168 PETIT BUREAU CYLINDRE<br />

en placage de bois de rose marqu<strong>et</strong>é en ailes<br />

de papillons dans <strong>des</strong> encadrements de fil<strong>et</strong>s<br />

de buis <strong>et</strong> fil<strong>et</strong>s à damiers. Il ouvre à trois<br />

tiroirs en haut, un cylindre, marqu<strong>et</strong>é d'un<br />

bouqu<strong>et</strong> fleuri dans un médaillon, découvrant<br />

deux p<strong>et</strong>its tiroirs <strong>et</strong> <strong>des</strong> casiers <strong>et</strong> présente<br />

une tir<strong>et</strong>te formant écritoire <strong>et</strong> trois tiroirs <strong>et</strong><br />

enfin un tiroir en ceinture. Pieds gaines.<br />

Fin du XVIII e siècle<br />

(p<strong>et</strong>its accidents <strong>et</strong> manques).<br />

Dessus de marbre blanc veiné fracturé à<br />

galerie de bronze ajouré.<br />

HAUT. 102 - LARG. 75 - PROF. 45 CM<br />

3 800/4 500 €<br />

169 PAIRE DE FAUTEUILS<br />

en acajou <strong>et</strong> placage d'acajou. Les accoudoirs supportés<br />

par <strong>des</strong> personnages à l'antique drapés. La ceinture légèrement<br />

cintrée. Ils reposent sur <strong>des</strong> pieds antérieurs en gaine<br />

à griffe de lions <strong>et</strong> <strong>des</strong> pieds postérieurs arqués.<br />

Estampillés B.Molitor.<br />

Fin de l'époque Louis XVI<br />

(p<strong>et</strong>its accidents de placage)<br />

HAUT. 99 - LARG. 60 - PROF. 52,5 CM<br />

15 000/18 000 €<br />

Bernard Molitor, ébéniste reçu maître en 1787<br />

154<br />

155


170 LIT DE REPOS<br />

à chevêts légérement renversé en acajou, placage d'acajou <strong>et</strong> bois patiné mouluré <strong>et</strong> sculpté de mascarons, griffons,<br />

rosaces. Il repose sur quatre pieds à griffes de lion. Par Molitor, non signé.<br />

Fin du XVIII e siècle<br />

(restaurations, manques)<br />

HAUT. 85 - LARG. 196 - PROF. 65 CM<br />

15 000/18 000 €<br />

Ce type de meuble, inspiré de l"Antique, est caractéristique de la production de Bernard Molitor à la fin du XVIII e siècle. Notre exemplaire<br />

peut être rapproché d'un lit de repos de modèle similaire estampillé B. Molitor, provenant de l'ancienne collection J. Lefèvre,<br />

reproduit dans : "Molitor, ébéniste de Louis XVI à Louis XVIII" par Ulrich Leben, 1992, n°156 A page 204.<br />

156<br />

157


171 PENDULE PORTIQUE<br />

en bronze ciselé, doré <strong>et</strong> patiné représentant deux femmes à<br />

l'antique tenant un fronton ; le cadran à chiffres romains<br />

pour les heures est signé de "MANIERE A PARIS". Il repose sur<br />

un socle en marbre griotte rouge décoré d'une frise de griffons<br />

affrontés, rinceaux, amours tenant <strong>des</strong> flèches, pampres de vigne<br />

supportés par quatre patins.<br />

Attribuée à Philippe THOMIRE.<br />

Fin du XVIII e - Début du XIX e siècle<br />

(restaurations)<br />

HAUT. 80,5 - LARG. 49,5 CM<br />

30 000/40 000 €<br />

Charles Guillaume Haute Manière dit MANIERE fut reçu maître horloger en<br />

1778, travailla à ses débuts pour le M.M. Daguere <strong>et</strong> collabora durant toute<br />

sa carrière avec le célèbre bronzier Pierre-Philippe Thomire.<br />

Une pendule similaire également de Manière faisait partie de la collection<br />

Eugène Kraemer (1). Une autre présentant également un cadran de Manière<br />

provenant de la collection Lelong fut vendue à Monaco (2).<br />

(1) Vente Paris, galerie G.P<strong>et</strong>it le 5/6 mai 1913 n°125.<br />

(2) Vente Monaco le 22 juin 1986 n°619.<br />

158<br />

159


172 DEUX FAUTEUILS "CURULES"<br />

en acajou à dossier rectangulaire mouluré orné de palm<strong>et</strong>tes, les accoudoirs ornés de boules. Ils reposent sur<br />

un piétement en X décoré de feuilles d'acanthe, cannelures, torses.<br />

Par François-Honoré-Georges Jacob Desmalter (non signé).<br />

Epoque Consulat<br />

(restaurations, fentes)<br />

HAUT. 93 - LARG. 66 - PROF. 49 CM / HAUT. 92 - LARG. 66 - PROF. 49 CM<br />

30 000/38 000 €<br />

François-Honoré-Georges Jacob Desmalter actif à la fin du XVIII e <strong>et</strong> au début du XIX e siècle.<br />

PROVENANCE<br />

Vente Paris, Palais Galliéra le 15 juin 1971 n°75. Ce modèle de siège est directement inspiré d'un <strong>des</strong>sin à l'encre de l'architecte Percier.<br />

160<br />

161


173 BUREAU<br />

de forme rectangulaire en acajou <strong>et</strong> placage d'acajou à ramages <strong>et</strong> bois patiné ouvrant à trois tiroirs en ceinture<br />

<strong>et</strong> deux tir<strong>et</strong>tes latérales. Il repose sur <strong>des</strong> pieds en forme de chimères, terminés en jarrêt <strong>et</strong> griffes de lions.<br />

Estampillé JACOB FRERES RUE MESLEE.<br />

Epoque Empire<br />

(quelques usures)<br />

HAUT. 134 - LARG. 134 - PROF. 75 CM<br />

40 000/45 000 €<br />

L’estampille “Jacob Frères Rue Meslée” a été utilisée par Georges II <strong>et</strong> François-Honoré-Georges entre 1796 <strong>et</strong> 1803.<br />

L’ébéniste Bernard Molitor s’est inspiré <strong>des</strong> modèles de Jacob, un bureau de forme similaire présentant <strong>des</strong> pieds en forme de<br />

lions <strong>et</strong> estampillé Molitor fut vendu à l’Hôtel Drouot le 14 mai 1997, n°134.<br />

162<br />

163


174 ECRITOIRE DE VOYAGE<br />

en marocain rouge doré au p<strong>et</strong>it fer,<br />

portant l'inscription "Le Prince de<br />

Salm Kyrbourg". Il présente deux<br />

god<strong>et</strong>s en cristal, <strong>des</strong> charnières <strong>et</strong><br />

entrées de serrures en bronze ciselé<br />

doré ornée de mascarons, volutes.<br />

Epoque Empire<br />

(quelques usures)<br />

HAUT. 5,5 - LARG. 43 - PROF. 37 CM 3 000<br />

/3 800 €<br />

175 CONSOLE<br />

de forme rectangulaire en placage<br />

de citronnier <strong>et</strong> incrustations en<br />

amarante de palm<strong>et</strong>tes, rosace stylisée<br />

<strong>et</strong> motifs géométriques dans<br />

<strong>des</strong> encadrements de fil<strong>et</strong>s.<br />

Montants en gaines, montants<br />

arrière en forme de pilastres foncés<br />

de glace. La base à décrochements<br />

formant socle. Ornements<br />

de bronze patiné <strong>et</strong> bronze doré à<br />

bustes de jeunes femmes dans le<br />

goût de l'Antique.<br />

Epoque Empire.<br />

Dessus de marbre noir.<br />

HAUT. 95 - LARG. 68 - PROF. 39 CM<br />

6 000/9 000 €<br />

.<br />

176 PAIRE DE CANDÉLABRES<br />

à quatre branches de lumière en bronze patiné <strong>et</strong> doré orné de naïa<strong>des</strong> ailées, palm<strong>et</strong>tes, flammes,<br />

mascarons, volutes. La panse décorée de personnages. Socle carré en marbre vert <strong>et</strong> brun.<br />

Epoque Empire<br />

(Une branche accidentée, quelques égrenures)<br />

HAUT. 78 CM<br />

30 000/38 000 €<br />

Provenance<br />

Vente Versailles le 29 novembre 1981, n°84.<br />

Un exemplaire présentant une variante dans la partie supérieure est conservée au Palais du Grand Trianon.<br />

Cf " Le Grand Trianon, meubles <strong>et</strong> obj<strong>et</strong>s <strong>d'art</strong>" par D. Ledoux-Lebard 1975, p 62<br />

164<br />

165


166<br />

177 PENDULE<br />

en bronze ciselé <strong>et</strong> doré. Le cadran orné d'un personnage ailé tenant une torche <strong>et</strong> symbolisant le<br />

temps qui passe est cantonné d'une jeune femme costumée dans le goût de l'Antique <strong>et</strong> d'un enfant<br />

ailé symbolisant l'Amour courant après la Fortune. La base rectangulaire en marbre vert de mer est<br />

ornée d'une couronne de fleurs, rubans, flèche <strong>et</strong> rinceaux feuillagés. Elle est terminée par quatre pieds<br />

griffes ailés.<br />

Elle est signée RAVRIO Bronzier à Paris.<br />

Début du XIX e siècle.<br />

(quelques usures)<br />

HAUT. 60 - LARG. 57 - PROF. 21 CM<br />

7 500/9 000 €<br />

André-Antoine RAVRIO (1759-1814), issu d'une famille de bronziers <strong>et</strong> doreurs depuis 1661.<br />

Il a épousé une <strong>des</strong> filles de François van der Cruz, dit Lacroix ; Par ce mariage il était le beau frère de Jean-Henri Riesener.<br />

Il travailla pour le comte d'Artois en 1774. Un peu moins connu que Thomire, mais d'un même niveau que Galle ou<br />

Feuchère. En 1803 il exécute un phloscope pour la Cour d'Espagne.<br />

À l'exposition de 1806, il présente un lustre doré au mat. La même année il travailla pour le Prince Murat au Palais de<br />

l'Élysée. En 1809, le roi Frédéric de Wurtenberg fait <strong>des</strong> achats considérables dans le magasin de Ravrio.<br />

Cf. l'ouvrage : " Vergold<strong>et</strong>e Bronzen " par Otto Meyer <strong>et</strong> Hans Pröschel.<br />

178 PETIT BILLET-DOUX À ÉCRITOIRE AMOVIBLE<br />

de forme rectangulaire en acajou <strong>et</strong> placage d'acajou à ramages. Il ouvre à un abattant démasquant deux tiroirs<br />

<strong>et</strong> une tabl<strong>et</strong>te en granit noir. La partie supérieure présente un écran. Il repose sur <strong>des</strong> pieds en pilastre réunis par<br />

une tabl<strong>et</strong>te.<br />

Epoque Empire<br />

(restaurations)<br />

Décoration de bronze ciselé <strong>et</strong> doré<br />

HAUT. 99 - LARG. 53 - PROF. : 29 CM<br />

7 500/9 000 €<br />

Ce meuble, d'après une tradition orale, proviendrait de la reine Hortense<br />

167


179 PAIRE DE LAMPES<br />

BOUILLOTTE<br />

à trois bras de lumière en<br />

bronze ciselé <strong>et</strong> doré de<br />

têtes de béliers, feuilles<br />

d'acanthe, pampres,<br />

feuillages <strong>et</strong> frises de perles<br />

<strong>et</strong> godrons. Les fûts ornés<br />

de canaux <strong>et</strong> joncs rubanés.<br />

Les bases ajourées<br />

imitant la vannerie sont<br />

ciselées de frises de palm<strong>et</strong>tes<br />

<strong>et</strong> godrons. À l'amortissement<br />

une couronne<br />

de laurier, flèche <strong>et</strong> cols<br />

de cygnes. Les abats jour<br />

en tôle peinte verte <strong>et</strong><br />

dorée.<br />

Style Restauration<br />

HAUT. 77 - DIAM. 41 CM<br />

5 500/7 500 €<br />

180 PAIRE DE VASES MÉDICIS<br />

en granit rose. Piédouches.<br />

Bases carrées. Les montures<br />

en bronze ciselé <strong>et</strong> doré de<br />

frises de coquilles <strong>et</strong> feuillages,<br />

frises de perles <strong>et</strong> frises<br />

de palm<strong>et</strong>tes. Les anses à<br />

cols de cygnes ailés.<br />

Style Empire<br />

HAUT. 69 - DIAM. 53 CM<br />

6 000/7 500 €<br />

181 PENDULE EN BRONZE CISELÉ ET DORÉ<br />

à suj<strong>et</strong> tiré de l'Odyssée : " Minerve excitant les chevaux de Diomède ". Le cadran marqué Le Roy Horloger de<br />

Madame est inscrit dans une roue. La base rectangulaire est ornée d'un aigle aux ailes éployées, glaives, couronnes<br />

de feuillages de laurier <strong>et</strong> nœuds de rubans. Les montants en forme de faisceaux de licteurs.<br />

Époque Empire.<br />

HAUT. 45 - LARG. 51 - PROF. 14 CM<br />

18 000/20 000 €<br />

Une pendule d'un modèle comparable, le mouvement de Le Roy à Paris, est reproduite page 377 de l'ouvrage : " La Pendule Française,<br />

2ème partie, Du Louis XVI à nos jours ", par Tardy.<br />

168<br />

169


182 PENDULE<br />

en bronze ciselé, doré <strong>et</strong> patiné représentant deux<br />

nubiens supportant un jeune couple <strong>et</strong> un chien.<br />

Le cadran à chiffres romains signé "Gaston Jolly à<br />

Paris". Il repose sur un socle à léger ressaut orné<br />

de scènes nautiques, roseaux, feuillages. Elle<br />

repose sur quatre patins.<br />

Epoque Empire / Restauration<br />

(restaurations)<br />

HAUT. 46,5 - LARG. 33 - PROF. 11 CM<br />

8 000/10 000 €<br />

Gaston Jolly, horloger actif rue Pavé Saint Sauveur en 1810-<br />

1820<br />

C<strong>et</strong>te pendule représente Paul <strong>et</strong> Virginie, héros du roman de<br />

Bernardin de Saint Pierre paru en 1788. Un modèle identique<br />

a figuré à l'exposition : "De noir <strong>et</strong> d'or, pendules au bon sauvage"<br />

au musée Bellevue à Bruxelles en 1993<br />

183 GUÉRIDON<br />

en acajou, placage d'acajou <strong>et</strong> bois doré, la ceinture<br />

repose sur <strong>des</strong> pieds en col de cygne terminés<br />

en jarr<strong>et</strong> <strong>et</strong> griffes de lion. Il présente une entr<strong>et</strong>oise<br />

sinueuse, marqu<strong>et</strong>ée d'un motif en éventail.<br />

Début XIX e siècle<br />

(accidents au placage)<br />

Dessus de marbre bleu turquin<br />

HAUT. 74,5 - DIAM. 102 CM<br />

8 000/9 000 €<br />

184 VITRINE<br />

de forme rectangulaire en acajou <strong>et</strong> placage d'acajou mouch<strong>et</strong>é. Elle ouvre à une<br />

porte vitrée. Les montants à double balustre orné de feuilles de lotus. Elle repose sur<br />

une plinthe.<br />

Estampillée Iacob.<br />

Epoque Restauration<br />

(restaurations)<br />

HAUT. 210 - LARG. 110 CM<br />

6 000/9 000 €<br />

Alphonse Jacob Desmalter, ébéniste actif sous la Restauration.<br />

170<br />

171


185 PAIRE DE CANDÉLABRES<br />

en bronze ciselé <strong>et</strong> doré de feuilles d'acanthe <strong>et</strong><br />

frises de palm<strong>et</strong>tes. Les fûts sont formés de jeunes<br />

femmes ailées drapées dans le goût de<br />

l'Antique se tenant sur <strong>des</strong> sphères <strong>et</strong> supportant<br />

<strong>des</strong> vases d'où s'échappent trois bras de lumière.<br />

Les socles ornés de personnages d'après<br />

l'Antique sont surmontés de têtes de béliers <strong>et</strong><br />

terminés par <strong>des</strong> pieds griffes. Bases triangulaires<br />

évidées en marbre vert de mer.<br />

Fin de l'époque Empire. (quelques usures).<br />

HAUT. 64 CM<br />

6 000/7 500 €<br />

187 PAIRE DE CANDÉLABRES<br />

à deux bras de lumière en bronze patiné <strong>et</strong> bronze ciselé <strong>et</strong> doré de perles, frises de<br />

godrons <strong>et</strong> tors de canaux. Les fûts formés de jeunes noirs portant <strong>des</strong> pagnes. Les<br />

bases cylindriques en bronze à patine canon de fusil <strong>et</strong> plaques azurées sont terminées<br />

par <strong>des</strong> griffes.<br />

Époque Charles X.<br />

(les bobèches rapportées)<br />

HAUT. 50 - LARG. 20 CM<br />

28 000/30 000 €<br />

186 PENDULE<br />

en bronze ciselé <strong>et</strong> doré à suj<strong>et</strong> de l’Allégorie <strong>des</strong><br />

Arts <strong>et</strong> <strong>des</strong> Sciences : l’arithmétique, la médecine,<br />

la peinture <strong>et</strong> la musique. Le cadran inscrit<br />

dans une borne est cantonné d’étendards <strong>et</strong> d’un<br />

personnage ailé drapé, couronnant le buste<br />

d’Homère symbolisant la littérature. La base est<br />

ciselée d’une scène représentant Apollon enseignant<br />

les Arts dans un encadrement de branchages<br />

de laurier <strong>et</strong> fleurons. Elle repose sur quatre<br />

patins ornés de gerbes de blé.<br />

Epoque Restauration.<br />

(manque la lun<strong>et</strong>te)<br />

HAUT. 50 - LARG. 36 - PROF. 13 CM<br />

4 500/5 500 €<br />

172<br />

173


189 PENDULE<br />

en bronze ciselé <strong>et</strong> doré symbolisant la Musique. Elle<br />

est ornée de masques, guirlan<strong>des</strong> de fleurs, frises de<br />

palm<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> rinceaux feuillagés. Le cadran est cantonné<br />

d'un musicien costumé dans le goût de<br />

l'Antique <strong>et</strong> d'un amour tenant une lyre. À l'amortissement<br />

une sphère céleste, un carquois, un arc <strong>et</strong><br />

une couronne fleurie. La base rectangulaire ornée<br />

d'une lyre est terminée par quatre patins ciselés de palm<strong>et</strong>tes.<br />

Époque Restauration<br />

(manque la lun<strong>et</strong>te <strong>et</strong> quelques usures).<br />

HAUT. 50 - LARG. 39 - PROF. 13 CM<br />

6 000/7 000 €<br />

190 JEAN-BAPTISTE CARPEAUX (1827-1875) d'après<br />

L'Amour blessé<br />

Epreuve en bronze à patine brune. Signée sur le<br />

côté de la terrasse.<br />

HAUT. 73,5 - LARG. 50 CM<br />

6 500/8 500 €<br />

188 PAIRE DE JARDINIÈRES<br />

en placage de citronnier, amarante, bois teinté marqu<strong>et</strong>é de dauphins, fleurs de lys, feuillages, rosaces. Les montants<br />

en gaine réunis par <strong>des</strong> croisillons <strong>et</strong> une glace à la partie postérieure. Elles reposent sur <strong>des</strong> pieds antérieurs<br />

en patins à volutes <strong>et</strong> sur <strong>des</strong> pieds postérieurs en plinthe.<br />

Deuxième moitié du XIX e siècle.<br />

Italie ?<br />

HAUT. : 100 - LARG. : 164 CM - PROF. : 46 CM<br />

32 000/38 000 €<br />

BIBLIOGRAPHIE<br />

Pierre Kjellberg "Les bronzes du XIX e siècle", éditions de l'amateur,<br />

un exemplaire est reproduit page 181<br />

174<br />

175


194 PENDULE PORTIQUE<br />

en cristal taillé de pointes de diamants <strong>et</strong> bronze ciselé <strong>et</strong> doré<br />

de rosace, palm<strong>et</strong>tes, branchages <strong>et</strong> enroulements. Le<br />

cadran ajouré est orné de flèches, <strong>et</strong> cantonné de colonnes<br />

ioniques. La base rectangulaire est ornée d'une frise de personnages<br />

ailés dans le goût de l'Antique <strong>et</strong> bouqu<strong>et</strong> de fleurs<br />

<strong>et</strong> feuillages. Elle repose sur quatre patins.<br />

Époque Charles X.<br />

HAUT. 37 - LARG. 25 - PROF. 11 CM<br />

8 000/9 000 €<br />

Une pendule d'un modèle comparable en cristal taillé <strong>et</strong> bronze doré est<br />

reproduite page 436 de l'ouvrage : " Catalogo de Relojes del Patrimonio<br />

Nacional " par J. Ramon de Carvajal.<br />

Une autre pendule comparable en cristal taillé <strong>et</strong> bronze est reproduite<br />

page 439 de l'ouvrage : " La Pendule Française, du Louis XVI à nos jours "<br />

par Tardy.<br />

191 PLAQUE<br />

de forme mouvementée en micromosaïque à décor polychrome dans un médaillon de la place Saint Pierre de<br />

Rome dans un encadrement de fil<strong>et</strong> en malachite <strong>et</strong> marbre noir.<br />

XIX e siècle<br />

LONG. 17 CM<br />

1 000/1 200 €<br />

192 PLAQUE DE FORME<br />

octogonale en micromosaïque à suj<strong>et</strong> de vues de Rome dans <strong>des</strong> réserves à encadrement de fil<strong>et</strong>s en marbre<br />

rouge <strong>et</strong> noir.<br />

XIX e siècle.<br />

LONG. 14 CM<br />

1 200/1 500 €<br />

193 SUITE DE QUATRE CHAISES<br />

en acajou <strong>et</strong> placage d'acajou à dossier bandeau orné de moulures de bronze à enroulement.<br />

Vers 1830 / 1840<br />

(renforts)<br />

HAUT. 86 - LARG.: 43 - PROF. 35,5 CM<br />

2 000/3 000 €<br />

195 CHIFFONIER FORMANT SECRÉTAIRE<br />

en placage d'acajou flammé. Il ouvre à deux<br />

tiroirs en haut, un abattant découvrant onze<br />

tiroirs en placage de palissandre dans <strong>des</strong><br />

encadrements de fil<strong>et</strong>s de buis <strong>et</strong> présente<br />

un casier foncé de glace. Il ouvre à trois<br />

tiroirs dans la partie inférieure. Il repose sur<br />

<strong>des</strong> pieds moulurés rapportés<br />

Epoque Restauration<br />

HAUT. 198 - LARG. 125 - PROF. 54 CM<br />

6 000/7 000 €<br />

176 177


196 MOBILIER DE SALON<br />

à dossier mouvementé comprenant six fauteuils <strong>et</strong> deux chaises en bois doré mouluré <strong>et</strong> sculpté de fleur<strong>et</strong>tes,<br />

feuillages, feuilles d'acanthe, cartouches. Les accoudoirs galbés, la ceinture sinueuse. Ils reposent sur <strong>des</strong> pieds<br />

terminés par <strong>des</strong> roul<strong>et</strong>tes.<br />

Style Louis XV - Deuxième moitié du XIX e siècle<br />

(quelques éclats)<br />

Garnis en ancienne tapisserie à fond crème <strong>et</strong> décor polychrome de bouqu<strong>et</strong>s de fleurs dans <strong>des</strong> encadrements<br />

de feuillages <strong>et</strong> volutes.<br />

FAUTEUILS : HAUT. 102 - LARG. 64 - PROF. 55 CM<br />

CHAISES : HAUT. 97,5 - LARG. 52 - PROF. 49 CM<br />

6 000/9 000 €<br />

197 PAIRE DE MIROIRS<br />

de forme mouvementée <strong>et</strong> ajourée en<br />

bois doré décoré de volutes, fleur<strong>et</strong>tes,<br />

palm<strong>et</strong>tes. La partie supérieures ornée<br />

de verre gravé représentant les allégories<br />

de la chasse <strong>et</strong> de la musique.<br />

XIX e siècle<br />

(restaurations)<br />

HAUT. 167 - LARG. 122 CM<br />

7 500/9 000 €<br />

178<br />

179


199 COMMODE<br />

formant médailler en placage de bois de viol<strong>et</strong>te marqu<strong>et</strong>é de losanges. Elle ouvre à deux vantaux découvrant <strong>des</strong><br />

tiroirs. Riche ornementation de bronzes dorés tels que médailles, rubans, guirlan<strong>des</strong> de fleurs, feuillages <strong>et</strong><br />

médaillons à décor de scènes bachiques. Pieds cambrés ornés de têtes de béliers. Dessus de marbre brèche<br />

marron.<br />

Style Louis XV<br />

HAUT. 91 - LARG. 170 - PROF. 63 CM<br />

22 000/30 000 €<br />

C<strong>et</strong>te commode est directement inspirée du modèle de Slodtz exécuté par Gaudreaux, livré en 1738 pour le cabin<strong>et</strong> de Louis XV à<br />

Versailles.<br />

198 BUREAU À CYLINDRE<br />

de forme galbée en placage de palissandre, poirier noirci, satiné,<br />

marqu<strong>et</strong>é de fil<strong>et</strong>s. Le cylindre à lamelles découvre trois tiroirs <strong>et</strong> un<br />

casier <strong>et</strong> présente une tir<strong>et</strong>te formant écritoire. Il ouvre à trois tiroirs<br />

en façade <strong>et</strong> repose sur <strong>des</strong> pieds galbés. Riche décoration de<br />

bronze ciselé <strong>et</strong> doré tel que : galerie ajourée, chutes, sabots, moulures.<br />

Signé "Paul Sormani. 10. r. Charlot. Paris"<br />

Style Louis XV - Deuxième moitié du XIX e siècle<br />

15 000/18 000 €<br />

Paul Sormani, ébéniste d'origine lombardo-vénitienne, se consacra tout d'abord<br />

à la fabrication de nécessaires <strong>et</strong> p<strong>et</strong>its meubles de fantaisie, puis se spécialisa<br />

dès 1854 dans la production de meubles de style Louis XV <strong>et</strong> Louis XVI, caractéristiques<br />

par la qualité d'exécution. Il participa aux expositions universelles de<br />

1855, 1862 <strong>et</strong> 1867 où il obtint <strong>des</strong> récompenses. Ces héritiers continuèrent à<br />

produire <strong>des</strong> meubles de grande qualité d'exécution à la fin du XIXe <strong>et</strong> au début<br />

du XX e siècle.<br />

Cf. "Le Mobilier français du XIX e siècle", par D. Ledoux-Lebard, Paris, Ed. de<br />

l'Amateur, 1984, p.583.<br />

180 181


200 SÈVRES (GENRE DE).<br />

Paire de vases balustre à fond bleu turquoise ornés de réserves<br />

sur la panse à décor polychrome d'après Boucher, sur<br />

l'autre face, <strong>des</strong> paysages. Cartel rocaille en dorure.<br />

Monture en bronze doré.<br />

HAUT. 50 CM<br />

4 500/6 000 €<br />

201 CABINET<br />

formant cave à cigares en placage de poirier<br />

noirci, la partie supérieure décorée<br />

d'un fronton brisé, orné d’une coupe en<br />

porcelaine, présente <strong>des</strong> rinceaux feuillagés,<br />

rosaces, volutes avec <strong>des</strong> encadrements<br />

émaillés polychrome à décor de<br />

feuillages <strong>et</strong> rosaces <strong>et</strong> un médaillon portant<br />

le monogramme JLG. Il ouvre à deux<br />

vantaux démasquant 40 tiroirs à cigares<br />

<strong>et</strong> deux grands tiroirs. Il repose sur un piétement<br />

à léger ressaut présentant trois<br />

tiroirs en ceinture <strong>et</strong> supporté par huit<br />

pieds fuselés <strong>et</strong> cannelés <strong>et</strong> réunis par<br />

une entr<strong>et</strong>oise.<br />

Attribué à Diehl.<br />

Deuxième moitié du XIX e siècle.<br />

(p<strong>et</strong>its manques, quelques fentes)<br />

(quelques accidents de placage)<br />

HAUT. 87,5 - LARG. 105 - PROF. 48 CM<br />

3 500/5 000 €<br />

202 SAXE (PORCELAINE)<br />

Important lustre à huit branches torasadées; le fût traité dans le<br />

style rocaille est orné d'amours portant <strong>des</strong> guirlan<strong>des</strong> de fleurs en<br />

relief polychrome. Sous les branches sous le fût central, motifs de<br />

pendeloques en forme de bouqu<strong>et</strong>s de fleurs en relief.<br />

Quelques p<strong>et</strong>its manques<br />

Vers 1850 -1860<br />

DIAM. 93 - HAUT. 105 CM<br />

9 000/12 000 €<br />

203 STATUE<br />

en bronze à patine brune représentant Antinoüs d'après l'Antique.<br />

Elle repose sur un socle cylindrique en porphyre de Suède.<br />

Travail italien du XIX e siècle.<br />

HAUT. 58 - HAUT. TOTALE 75 CM<br />

3 000/4 000 €<br />

182<br />

183


203 BIS IMPORTANT ENSEMBLE COMPRENANT :<br />

Un bureau, un fauteuil, un meuble formant bibliothèque<br />

<strong>et</strong> une étagère en bois de fruitier marqu<strong>et</strong>é d'ivoire<br />

; les montants ornés de bronze ciselé <strong>et</strong> patiné<br />

à têtes d'égyptiennes, feuilles de lotus, serpents. Par<br />

"G.PARVIS Cairo (Egitto), Mobili Arte Orientale,<br />

Bronzi"<br />

Fin XIX e - début XX e siècle<br />

35 000 / 45 000 €<br />

Ce <strong>mobilier</strong> néo néo égyptien est à rapprocher d'un <strong>mobilier</strong><br />

exposé au Caire en 1926 dont certaines pièces furent vendues<br />

séparément. Un autre ensemble de meubles comparable fut<br />

vendu à New-York le 24 mai 1984, n°333 <strong>et</strong> 341. C<strong>et</strong> ensemble<br />

est inspiré <strong>des</strong> colonnes du temple de Dendera que les gravures<br />

de Dominique-Vivant Denon rendirent célèbre en Europe<br />

au XIX e siècle.<br />

VITRINE : HAUT. 105 - LARG. 68,5 - PROF. 30,5 CM<br />

BUREAU : HAUT. 80 - LARG. 140 - PROF. 85 CM<br />

FAUTEUIL : HAUT. 105,5 - LARG. 65 - PROF. 54,5 CM<br />

BIBLIOTHÈQUE : HAUT. 193,5 - LARG. 67,5 - PROF. 40,5 CM<br />

184 185


204 GUÉRIDON<br />

en bois doré, mouluré <strong>et</strong> sculpté de feuilles<br />

de chêne, palm<strong>et</strong>tes. Le fût à godrons<br />

repose sur trois pieds terminés en enroulement<br />

plateau en marqu<strong>et</strong>erie de marbres<br />

polychromes, galerie de bronze ajouré.<br />

XIX e siècle<br />

HAUT. 73 - DIAM. 84 CM<br />

3 800/4 500 €<br />

205 PAIRE DE VITRINES<br />

de forme mouvementée en<br />

placage d'amarante. Elles<br />

ouvre à deux portes vitrées <strong>et</strong><br />

reposent sur <strong>des</strong> pieds cambrés.<br />

Riche décoration de<br />

bronze ciselé <strong>et</strong> doré tel que :<br />

chutes feuillagées, feuillages,<br />

feuilles d'acanthe, sabots.<br />

Dessus de marbre brèche<br />

mouluré (réparé)<br />

Style Louis XV<br />

HAUT. 149,5 - LARG. 72<br />

PROF. 42,5 CM<br />

6 000/9 000 €<br />

206 VITRINE<br />

de forme rectangulaire en bois naturel. La partie supérieure décorée d'une balustrade flanquée d'un dragon en<br />

bronze. Elle ouvre à un vantail présentant six étagères asymétriques, un tiroir orné de grecque <strong>et</strong> repose sur une<br />

base ajourée. Elle est ornée d'appliques en bronze à décor de rinceaux. Attribué à Gabriel VIARDOT.<br />

Travail dans le goût Japonais - Fin du XIX e siècle<br />

HAUT. 162 - LARG. 98 - PROF. 41CM<br />

10 000/12 000 €<br />

Gabriel Viardot (1830-1906)<br />

Sculpteur sur bois vers 1860, Gabriel Viardot prend la direction de l'affaire familiale: "une fabrique de meubles, fantaisies, <strong>et</strong> bois sculpté".<br />

Il participe aux expositions de 1867, 1878 <strong>et</strong> 1889 où il reçoit une médaille d'or. Connu comme étant le "créateur de meubles dans<br />

le genre chinois <strong>et</strong> japonais", il adapte les formes exotiques au goût européen, orne ses meubles d'incrustation de nacre, panneaux de<br />

laque <strong>et</strong> bronzes. Un certain succès lui vaut une demande d'exclusivité sur six de ses modèles par le magasin l'Escalier de Cristal. Un<br />

meuble de Viardot de modèle similaire est conservé au Musée Corning du verre.<br />

Cf : -"Contribution à une histoire du <strong>mobilier</strong> japonisant : Les créations de l'Escalier de Cristal" par Philippe Thiébaut dans la Revue de<br />

l'Art n°85 - 1989 -3<br />

- "Le <strong>mobilier</strong> français du XIX e siècle" par Denise Ledoux-Lebard - 1984, p 614<br />

186<br />

187


207 PAIRE DE STATUES<br />

en forme de termes d'après<br />

l'Antique en jaspe<br />

de Sicile, onyx rubanné,<br />

marbre noir représentant<br />

<strong>des</strong> personnages d'après<br />

l'Antique. Elles<br />

reposent sur <strong>des</strong> bases<br />

à piédouche décorées<br />

de feuillages.<br />

XIX e siècle<br />

(quelques éclats, restaurations)<br />

HAUT. 185 CM<br />

23 000/28 000 €<br />

208 PAIRE DE VASQUES<br />

de forme ovale en marbre<br />

blanc veiné à godrons,<br />

elles reposent sur <strong>des</strong><br />

socles formés de dauphins<br />

enlacés. La base à<br />

pans coupés ornée de<br />

palm<strong>et</strong>tes.<br />

Style Néo-classique<br />

HAUT. 100,5 CM<br />

LARG. 99,5 CM<br />

PROF. 69 CM<br />

25 000/30 000 €<br />

188<br />

189


CONDITIONS DE VENTE ET ENCHÈRES<br />

La vente sera faite au comptant <strong>et</strong> conduite en Euros (€).<br />

Les acquéreurs paieront en sus <strong>des</strong> enchères, les frais suivants,<br />

frais dégressifs par tranche <strong>et</strong> par lot :<br />

jusqu’à 100 000 € : 15% + TVA soit 17,94% TTC<br />

au-delà de 100 000 € : 12% + TVA soit 14,35% TTC.<br />

GARANTIES<br />

Conformément à la loi, les indications portées au catalogue engagent<br />

la responsabilité de TAJAN, sous réserve <strong>des</strong> rectifications éventuelles<br />

annoncées au moment de la présentation de l’obj<strong>et</strong> <strong>et</strong> portées au<br />

Procès-Verbal de la vente. Une exposition préalable perm<strong>et</strong>tant aux<br />

acquéreurs de se rendre compte de l’état <strong>des</strong> biens mis en vente, il<br />

ne sera admis aucune réclamation une fois l’adjudication prononcée.<br />

Les restaurations <strong>et</strong> les r<strong>et</strong>ouches <strong>des</strong> œuvres ne sont pas signalées.<br />

Les obj<strong>et</strong>s d’une valeur supérieure à 15 245 € figurant dans nos catalogues<br />

sont vérifiés par l’association internationale « The Art Loss<br />

Register » chargée de rechercher les œuvres d’art volées ou dont les<br />

propriétaires auraient été spoliés.<br />

ENCHÈRES<br />

Les enchères suivent l’ordre <strong>des</strong> numéros au catalogue.<br />

TAJAN est libre de fixer l’ordre de progression <strong>des</strong> enchères <strong>et</strong> les<br />

enchérisseurs sont tenus de s’y conformer.<br />

Le plus offrant <strong>et</strong> dernier enchérisseur sera l’adjudicataire.<br />

En cas de double enchère reconnue effective par TAJAN, l’obj<strong>et</strong> sera<br />

remis en vente, tous les amateurs présents pouvant concourir à c<strong>et</strong>te<br />

deuxième mise en adjudication.<br />

ORDRE D’ACHAT ET ENCHÈRES PAR TÉLÉPHONE<br />

Si vous souhaitez faire une offre d’achat par écrit ou enchérir par<br />

téléphone, vous pouvez utiliser le formulaire prévu à c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong> en fin de<br />

catalogue. Celle-ci doit nous parvenir au plus tard 2 jours avant la vente<br />

accompagnée de vos coordonnées bancaires.<br />

Dans le cas de plusieurs offres d’achat d’égal montant, la première<br />

offre reçue par TAJAN l’emporte sur les autres.<br />

Les enchères par téléphone sont un service gracieux rendu aux clients<br />

qui ne peuvent se déplacer. En aucun cas TAJAN ne pourra être tenue<br />

responsable d’un problème de liaison téléphonique.<br />

RETRAIT DES ACHATS<br />

En cas de paiement par chèque ou par virement, la délivrance <strong>des</strong> obj<strong>et</strong>s<br />

pourra être différée jusqu’à l’encaissement.<br />

Dès l’adjudication, l’obj<strong>et</strong> sera sous l’entière responsabilité de l’adjudicataire.<br />

L’acquéreur sera lui-même chargé de faire assurer ses acquisitions,<br />

TAJAN déclinant toute responsabilité quant aux dommages que<br />

l’obj<strong>et</strong> pourrait encourir, <strong>et</strong> ceci dès l’adjudication prononcée.<br />

Les ach<strong>et</strong>eurs sont invités à se renseigner auprès de TAJAN<br />

+33 1 53 30 30 04 avant de venir r<strong>et</strong>irer leurs obj<strong>et</strong>s. En eff<strong>et</strong> TAJAN<br />

dispose de plusieurs lieux de stockage, choisis en fonction <strong>des</strong> disponibilités<br />

<strong>et</strong> de la nature <strong>des</strong> ventes.<br />

La formalité de licence d’exportation peut requérir un délai de cinq à six<br />

semaines, celui-ci pouvant être sensiblement réduit selon la rapidité avec<br />

laquelle l’acquéreur précisera ses instructions à TAJAN.<br />

TERMS OF SALE AND BIDS<br />

The sale will be conducted in Euros (€).<br />

Purchasers pay in addition to the hammer price, a buyer’s premium of :<br />

from 0 to 100 000 € : 15% + VAT totalising 17,94%<br />

for amounts superior to 100 000 € : 12% + VAT totalising 14,35%.<br />

GUARANTEES<br />

The auctioneer is bound by the indications in the catalogue, modified<br />

only by eventual announcements made at the time of the sale noted<br />

into the legal records thereof. Prospective bidders should inspect the<br />

property before bidding to d<strong>et</strong>ermine its condition, size, and wh<strong>et</strong>her<br />

or not it has been repaired, restored or repainted. Exhibitions prior to<br />

the sale at TAJAN or on the sale point permits buyers to establish the<br />

condition of the works offered for sale, and therefore no claims will be<br />

accepted alter the fall of the hammer.<br />

Objects with a value of more than 15 245 € are verified<br />

by the in international association « The Art Loss Register », which<br />

researches stolen or <strong>des</strong>poiled works of art.<br />

BIDS<br />

Biddings will be in accordance with the lot numbers listed in the catalogue<br />

or as announced by the auctioneer, and will be in increments<br />

d<strong>et</strong>ermined by the auctioneer.<br />

The highest and last bidder will be the purchaser.<br />

Should the auctioneer recognise two simultaneous bids on an object,<br />

the lot will be put up for sale again and all those present in the saleroom<br />

may participate in this second opportunity to bid.<br />

ABSENTEE BIDS AND TELEPHONE BIDS<br />

If you wish to make a bid in writing or a telephone bid, you should use<br />

the form included at the end of this catalogue. This should be received<br />

by us no later than two days before the sale accompanied by your<br />

bank references.<br />

In the event of identical bids, the earliest will take precedence.<br />

Telephone bids are a free service <strong>des</strong>igned for clients who are unable<br />

to be present at an auction.<br />

TAJAN cannot be held responsible for any problems due to technical<br />

difficulties.<br />

COLLECTION OF PURCHASES<br />

If payment is made by cheque or by wire transfer, lots may not be withdrawn<br />

until the payment has been cleared.<br />

From the moment the hammer falls, sold items will become the exclusive<br />

responsability of the buyer. The buyer will be solely responsible for<br />

the insurance. TAJAN assumes no liability for any damage to items<br />

which may occur after the hammer falls.<br />

Buyers at TAJAN are requested to confirm with TAJAN +33 1 53 30 30 04<br />

before withdrawing their purchases. TAJAN has several storage warehouses<br />

depending on the type of goods sold at the auctions.<br />

An export license can take five to six weeks to process, although this<br />

time may be significantly reduced depending upon how promptly the<br />

buyer supplies the necessary information to TAJAN.<br />

L’état de marche <strong>des</strong> pendules <strong>et</strong> l’état <strong>des</strong> mécanismes ne sont pas garantis.<br />

Des renseignements détaillés concernant les lots déc rits par MM. Olivier Le Fuel, Roland de L’Espée sont à la disposition de ceux<br />

qui en feront la demande pendant la durée de l’exposition <strong>et</strong> de la vente.<br />

MM. Le Fuel <strong>et</strong> de L’Espée ont décrit les lots : 83, 84, 86, 88 à 93, 95 à 97, 99, 100, 103, 106 à 112, 114 à 116, 118, 120, 123, 125<br />

à 128, 132, 134 à 138, 141, 142 (en collaboration de M. Fabre), 144 à 147, 150, 151, 153, 154, 156, 158 à 160, 163 à 174, 176,<br />

178, 182 à 184, 188, 190 (en collaboration de M. Baille), 193, 196 à 199, 201, 203 à 208.<br />

M. Saint Bris a décrit les lots : 104, 113, 124, 133, 139, 140, 143, 148, 152, 155, 157, 161, 162, 175, 177, 179, 180, 181, 185 à<br />

187, 189, 191, 192, 194 <strong>et</strong> 195.<br />

M. Thierry Portier a décrit les lots : 78 à 82, 117, 121 <strong>et</strong> 122.<br />

MM. Lefebvre ont décrit les lots : 14 à 77, 98, 129, 149, 200 <strong>et</strong> 202.<br />

M. de Char<strong>et</strong>te a décrit les lots : 1 à 13.<br />

M. Ferment a décrit le lot : 85.<br />

M. Dillée a décrit les lots : 102, 130, 131.<br />

M. Raud a décrit les lots : 87, 94, 105 <strong>et</strong> 119.<br />

M. de Villelume a décrit le lot : 101.<br />

MONTPENSIER COMMUNICATION 01 58 62 50 58<br />

CATHERINE ALEVEQUE<br />

EDDY BARCLAY<br />

BRIGITTE BARDOT<br />

GÉRARD BARRAY<br />

VENTE AU PROFIT DE L'H.A.M.A.P.<br />

JEAN BENGUIGUI<br />

OLIVIER DE BERRANGER<br />

( HALTE AUX MINES ANTIPERSONNEL )<br />

TEDDY BERTIN<br />

LAURENT BOYER<br />

JEAN-CLAUDE BRIALY<br />

MERCREDI 18 DÉCEMBRE 2002 - 17 H<br />

NICOLAS BRUSQUE<br />

CHANTAL CAUQUIL<br />

FOUR SEASONS HOTEL, GEORGE V<br />

CATHERINE CEYLAC<br />

BRIGITTE BARDOT<br />

JEAN-PIERRE FOUCAULT<br />

ALAIN CHABAT<br />

BRUNO CHEYROU<br />

ALAIN CORNEAU<br />

JEAN-ALEXANDRE DELATTRE<br />

JULIE DELPY<br />

XAVIER DELUC<br />

GUILLAUME DEPARDIEU<br />

MICHEL DUBOST<br />

MICHEL DUCHAUSSOY<br />

OLIVIER DUHAMEL<br />

ANNIE DUPEREY<br />

DANIELLE EVENOU<br />

SÉVERINE FERRER<br />

JEAN-PIERRE FOUCAULT<br />

ROLAND GIRAUD<br />

RICHARD GOTAINER<br />

SYDNAY GOVOU<br />

SÉBASTIEN GROSJEAN<br />

BERNARD HALLER<br />

EDDY IRVINE<br />

FRANÇOIS JACOB<br />

PIERRE JOXE<br />

GÉRARD KLEIN<br />

ARTISTES, JOURNALISTES, SPORTIFS,<br />

PATRICK LEGAL<br />

OLIVIER LEJEUNE<br />

HOMMES POLITIQUES, HOMMES D'ÉGLISE<br />

LIONEL LETIZI<br />

GÉRARD MAJAX<br />

ONT PRIS LA PLUME POUR TÉMOIGNER LEUR SOLIDARITÉ.<br />

BRUNO MASURE<br />

ALAIN CHABAT<br />

EDDY BARCLAY<br />

FRANÇOIS MAUPU<br />

F. MELSARD<br />

PIERRE MESMER<br />

ERIC METAYER<br />

JACQUES NOYER<br />

YVES PATENOTRE<br />

HENRI PESCAROLO<br />

JEAN PIAT<br />

CLAUDE PIEPLU<br />

PATRICK PREJEAN<br />

DAVID PUJADAS<br />

JACKSONRICHARDSON<br />

GÉRARD RINALDI<br />

PEDRO DE LA ROSA<br />

EUGÈNE SACCOMANO<br />

PIERRE SANTINI<br />

GUY SAVOY<br />

FRANCK SORBIER<br />

RICHARD TAXI<br />

JEAN-MARC THIBAULT<br />

THIERRY TULASNE<br />

LOUIS VELLE<br />

...<br />

POUR TOUT RENSEIGNEMENT ET POUR TOUTE OFFRE D'ACHAT, VEUILLEZ CONTACTER LORRAINE AUBERT +33 1 53 30 30 86.


TABLEAUX ANCIENS<br />

MERCREDI 18 DÉCEMBRE 2002 - 18H30 - FOUR SEASONS HOTEL, GEORGE V<br />

TABLEAUX ET SCULPTURES DES XIX E ET XX E SIÈCLES<br />

MERCREDI 18 DÉCEMBRE 2002 - 20H30 - FOUR SEASONS HOTEL, GEORGE V<br />

CARLE VERNET (BORDEAUX 1758-PARIS 1836)<br />

« JOCKEY SUR SA MONTURE ET DANS LE LOINTAIN DE NOMBREUX CAVALIERS SUR UN CHAMP DE COURSES »<br />

TOILE SIGNÉE, DATÉE ET LOCALISÉE CARLE VERNET 1832 À ROME (58 X 72 CM)<br />

150 000/200 000 €<br />

ODILON REDON (1840-1916)<br />

« TÊTE D’OPHÉLIE ALLANT SUR LES EAUX »<br />

PASTEL SUR PAPIER (45 X 47 CM)<br />

PROVENANT DES COLLECTIONS CARAMAN-CHIMAY<br />

ESTIMATION SUR DEMANDE<br />

EXPERTS : ERIC TURQUIN, CHANTAL MAUDUIT, PIERRE ETIENNE<br />

RENSEIGNEMENTS - CATALOGUES + 33 1 53 30 30 47<br />

EXPERTS : F.BAILLE, A. DE LOUVENCOURT, A. SEVESTRE-BARBÉ<br />

RENSEIGNEMENTS - CATALOGUES + 33 1 53 30 30 53


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IMPORTANTS BIJOUX - MONTRES<br />

LUNDI 16 DÉCEMBRE 2002 - 17H ET 20H30 - FOUR SEASONS HOTEL, GEORGE V<br />

ORDRE D’ACHAT / ABSENTEE BID FORM<br />

ENCHÈRES PAR TÉLÉPHONE / TELEPHONE BID FORM<br />

MOBILIER ET OBJETS D’ART DES XVII E , XVIII E ET XIX E SIÈCLES<br />

FOUR SEASONS HOTEL, GEORGE V - MARDI 17 DÉCEMBRE 2002 - 19 HEURES<br />

NOM ET PRÉNOM / NAME AND FIRST NAME<br />

ADRESSE / ADDRESS<br />

TÉL / PHONE<br />

PORTABLE / MOBILE<br />

FAX<br />

RÉFÉRENCES BANCAIRES / BANK REFERENCES NOM DE LA BANQUE / NAME OF BANK N° DE COMPTE / ACCOUNT N°<br />

ADRESSE DE LA BANQUE / BANK ADDRESS N° DE TÉLÉPHONE DE LA BANQUE / BANK TEL N°<br />

TÉLÉPHONE PENDANT LA VENTE / TELEPHONE DURING THE AUCTION<br />

LOT N O<br />

DESCRIPTION DU LOT / LOT DESCRIPTION<br />

* LIMITE EN € / TOP LIMIT OF BID IN €<br />

* LES LIMITES NE COMPRENANT PAS LES FRAIS LÉGAUX / THESE LIMITS DO NOT INCLUDE FEES AND TAXES<br />

MARCHAK<br />

BAGUE EN OR JAUNE ORNÉE D’AMÉTHYSTES,<br />

TURQUOISES ET DIAMANTS, VERS 1950. SIGNÉE.<br />

3 800/5 000 €<br />

APRÈS AVOIR PRIS CONNAISSANCE DES CONDITIONS DE VENTE, JE DÉCLARE LES ACCEPTER ET VOUS PRIE D'ACQUÉRIR<br />

POUR MON COMPTE PERSONNEL AUX LIMITES INDIQUÉES EN €, LES LOTS QUE J'AI DÉSIGNÉS.<br />

I HAVE READ THE TERMS OF SALE, I GRANT YOU PERMISSION TO PURCHASE ON MY BEHALF THE FOLLOWING ITEMS WITHIN THE LIMITS INDICATED IN €.<br />

EXPERT : CHANTAL BEAUVOIS<br />

RENSEIGNEMENTS - CATALOGUES + 33 1 53 30 30 50/51<br />

DATE<br />

SIGNATURE OBLIGATOIRE / REQUIRED SIGNATURE<br />

FAXER À / PLEASE FAX TO +33 1 53 30 30 31


CORRESPONDANTS EN FRANCE ET À L’ÉTRANGER<br />

BRETAGNE<br />

GRÉGOIRE COURTOIS<br />

2 RUE YAN DARGENT<br />

35000 RENNES<br />

+33 2 23 42 04 78<br />

EST<br />

FRÉDÉRIC GASSER<br />

COURS ALBERT SCHWEITZER - 55A RUE DU VAL SAINT GRÉGOIRE<br />

68000 COLMAR<br />

+33 3 89 30 14 53<br />

MIDI-PYRÉNÉES<br />

BERNARD BRUEL<br />

16 RUE SAINT JULIEN<br />

81000 ALBI<br />

+33 5 63 38 20 28<br />

AQUITAINE<br />

ALEXIS MARÉCHAL<br />

GALERIE « L’AMI DES LETTRES »<br />

5 RUE JEAN-JACQUES BEL<br />

33000 BORDEAUX<br />

+33 5 56 79 15 34<br />

CENTRE<br />

BRUNO PERRIER<br />

7 RUE ALEXIS BESSART<br />

71700 TOURNUS<br />

+33 3 85 27 01 60<br />

BELGIQUE<br />

PHILIPPE SAINT<br />

RUE COPPENS 3 (GRAND-SABLON)<br />

1000 BRUXELLES<br />

+32 2 511 64 27<br />

MONACO<br />

ART MONACO S.A.<br />

« LE VALLESPIR » 25 BOULEVARD DU LARVOTTO<br />

98000 MONACO<br />

SUISSE<br />

CATHERINE NIEDERHAUSER<br />

8 RUE DU GRAND CHÊNE<br />

1002 LAUSANNE<br />

+41 21 312 98 18

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