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Tajan - Armes et souvenirs historiques - Vente le 18 avril 2005

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268 PISTOLET À SILEX DE CAVALERIE MOD. AN XIII. (34,1 cm). Canon marqué M<strong>le</strong> An XIII sur la queue de<br />

culasse. Platine de la MANUF IMPLE DE CHARLEVILLE (serre-pierre <strong>et</strong> sa vis, <strong>et</strong> vis de chien non d’origine).<br />

Garnitures laiton toutes marquées T sous une couronne. Monture à fût mi-long. Bagu<strong>et</strong>te. 1 000 €<br />

ARMES D’ÉPAULE RÉGLEMENTAIRES<br />

269 PISTOLET À SILEX DE CAVALERIE MOD. AN XIII. (33,5 cm). Canon daté B <strong>18</strong>13 sur <strong>le</strong> pan latéral gauche <strong>et</strong><br />

M. An XIII sur la queue de culasse (raccourci). Platine de la Manuf. Impéria<strong>le</strong> de Saint-Étienne (vis de mâchoire<br />

refaite <strong>et</strong> accident au mécanisme). Garnitures laiton. Monture à fût court. Bagu<strong>et</strong>te d’origine. 800 €<br />

279<br />

270 PISTOLET À SILEX DE CAVALERIE MOD. AN XIII. (33,8 cm). Canon à pans courts au tonnerre. Platine<br />

marquée MAUBEUGE MANUF IMPLE <strong>et</strong> DB dans un ova<strong>le</strong> ( manque la batterie, serre-pierre <strong>et</strong> sa vis non<br />

d’origine). Garnitures laiton poinçonnées. Monture à fût long. Bagu<strong>et</strong>te. 700 €<br />

271 PISTOLET À SILEX DE CAVALERIE MOD. AN XIII. (35,4 cm). Canon (20 cm) marqué M<strong>le</strong> an XIII sur la queue<br />

de culasse, poinçonné M sous couronne <strong>et</strong> daté <strong>18</strong>07. Platine de la manufacture de MAUBEUGE MANUF<br />

IMPERIALE <strong>et</strong> poinçon M (chien postérieur). Garnitures laiton poinçonnées. Monture à fût court avec traces de<br />

tampon. Bagu<strong>et</strong>te. 800 €<br />

272 PISTOLET À SILEX DE CAVALERIE MOD. AN IX/AN XIII. (34.5 cm). Canon marqué C <strong>18</strong>10, B (Berthéas), <strong>et</strong><br />

EF à la lumière. Platine de la Manufacture de Saint-Étienne, marquée à l’intérieur : A. DAL ET U. AURON.<br />

Garnitures laiton poinçonnées d’un P couronné. Monture à fût court. Bagu<strong>et</strong>te d’origine. 900 €<br />

279 RARE FUSIL À SILEX MOD 1717. (161cm). Canon poinçonné P.G à courts pans au tonnerre. Platine (16,5 cm)<br />

à corps plat <strong>et</strong> bride de bassin<strong>et</strong> marquée P. Girard <strong>et</strong> poinçon de Saint-Étienne. La première vis de la contre<br />

platine se fixe en avant du ressort de batterie. Garnitures acier à la contre-platine en esse <strong>et</strong> r<strong>et</strong>our de plaque de<br />

couche fixé par goupil<strong>le</strong> à la crosse. L’anneau de br<strong>et</strong>el<strong>le</strong> rond est fixé à l’arrière de la contre-plaine <strong>et</strong> l’anneau<br />

grenadière sur <strong>le</strong> côté de la garniture. Monture à fût long avec crosse dit “ pied de vache ”. Bagu<strong>et</strong>te du modè<strong>le</strong>.<br />

6 000 €<br />

Ce fusil est un des seuls connu de ce modè<strong>le</strong>.<br />

Pierre Girard eut en 1716 <strong>le</strong> premier marché des fournitures du Roi <strong>et</strong> présenta un modè<strong>le</strong> de fusil en 1717. Il devint arquebusier du<br />

régent.<br />

273 PISTOLET DE CAVALERIE MOD. AN XIII T. PERCUSSION. (34 cm). Canon (<strong>18</strong> cm) marqué sur la queue de<br />

culasse M<strong>le</strong> an XIII, daté CB <strong>18</strong>10C. Platine marquée de la MRE IMPLE DE ST-ÉTIENNE. Garnitures laiton<br />

poinçonnées H (manque une vis de contre-platine). Monture à fût court tamponnée de GOUILLOUT <strong>et</strong> CB <strong>18</strong>10.<br />

Bagu<strong>et</strong>te. 700 €<br />

274 PISTOLET D’OFFICIER DE MARINE T À PERCUSSION. (26 cm). Canon à pans au tonnerre <strong>et</strong> rond vers la<br />

bouche. Platine marquée à Tul<strong>le</strong>. Garnitures fer dont pommeau à pans <strong>et</strong> bague d’embouchoir prolongeant la<br />

sous-garde. Monture à fût court à crosse quadrillée. Bagu<strong>et</strong>te fer. Epoque vers <strong>18</strong>00 T à percussion. 500 €<br />

275 PAIRE DE PISTOLETS D’OFFICIER T. À PERCUSSION MOD. <strong>18</strong>16. (34 cm). Transformés rég<strong>le</strong>mentairement<br />

en manufacture. Canons bronzés. Platines de la Manuf. Roya<strong>le</strong> de Char<strong>le</strong>vil<strong>le</strong> poinçonnées d’un D couronné dans<br />

un ova<strong>le</strong>. Garnitures laiton riche en cuivre aux calottes de crosses monogrammées. Montures à fûts courts. Bois<br />

marqué C. 1 700 €<br />

279<br />

276 PISTOLET DE CAVALERIE MODÈLE <strong>18</strong>22 T. (34,5 cm). Canon (20 cm) marqué <strong>18</strong>22 T sur la queue de<br />

culasse. Platine de la MRE RLE DE ST-ÉTIENNE. Garnitures laiton. Monture à fût mi-long avec trace de tampon<br />

sur <strong>le</strong> bois. Bagu<strong>et</strong>te. 700 €<br />

277 PISTOLET DE GENDARMERIE À PERCUSSION MOD. <strong>18</strong>42. (24,6 cm). Canon (12,8 cm) marqué M<strong>le</strong> <strong>18</strong>42<br />

sur la queue de culasse. Platine de la MANUF NLE DE S ETIENNE. Garnitures fer bien marquées. Monture à fût<br />

court numérotée 1109. Bagu<strong>et</strong>te du modè<strong>le</strong>. (oxydation). 600 €<br />

278 PISTOLET DE GENDARMERIE À PERCUSSION MOD. <strong>18</strong>42. (24.6 cm). Canon (12,9 cm) marqué M<strong>le</strong> <strong>18</strong>42<br />

sur la queue de culasse <strong>et</strong> daté MI <strong>18</strong>55 <strong>et</strong> numéroté 22. Platine de la MANUF IMPLE DE MUTZIG <strong>et</strong> poinçon D<br />

dans un losange. Garnitures fer bien poinçonnées. Monture à fût court matriculé 22. Bagu<strong>et</strong>te. (traces<br />

d’oxydation). 600 €<br />

280 FUSIL D’INFANTERIE À SILEX TYPE 1717. (157 cm). Canon à pans (117 cm) poinçonné de la f<strong>le</strong>ur de lys de<br />

St-Étienne. Queue de culasse terminée en pointe. Platine (16,2 cm) à corps plat avec bride de bassin<strong>et</strong> <strong>et</strong> trace<br />

de la signature de “ JOURJON ”. La vis avant de contre-platine se fixe sur la platine à l’avant du ressort de<br />

batterie. Garnitures acier à la contre-platine en esse caractéristique du modè<strong>le</strong> <strong>et</strong> r<strong>et</strong>our de la plaque de couche<br />

avec passage de goupil<strong>le</strong> de crosse. (<strong>le</strong>s tubes porte-bagu<strong>et</strong>te de la partie enturée ne sont pas d’origine).<br />

Monture à fût long avec crosse dite “ pied de vache ” (enture sous <strong>le</strong> canon, absence de l’anneau de contreplatine<br />

<strong>et</strong> de la grenadière). Bagu<strong>et</strong>te (postérieure). 4 500 €<br />

Le fusil 1717 n’est que la régularisation du fusil antérieurement en usage <strong>et</strong> il n’est pas rare de trouver sur <strong>le</strong>s premiers 1717 des types<br />

de garnitures issus des modè<strong>le</strong>s précédents (voir n° 128 de la revue de la Sté du Musée de l’Armée).<br />

Simon Jourjon arquebusier <strong>et</strong> entrepreneur à St-Étienne. Il eut <strong>le</strong> marché des fournitures en 1716 avec Duchon <strong>et</strong> l’entreprise de la<br />

Manufacture en 1719.<br />

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