Tajan - Armes et souvenirs historiques - Vente le 18 avril 2005
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92 MÈCHE DE CHEVEUX DE NAPOLÉON 1 er . Cheveux de Napoléon<br />
coupés par Bertrand à Sainte-Hélène. Autographe de Bertrand.<br />
Dans un cadre en loupe d’orme <strong>et</strong> bronze doré (début XIX ème ).<br />
Provenance archive <strong>et</strong> col<strong>le</strong>ction du Grand Maréchal Bertrand<br />
(vente succession Bertrand du 11/12 1989 à Drouot n° 124).<br />
4 000 €<br />
Bertrand (1773-<strong>18</strong>44). Après une brillante carrière militaire il est nommé <strong>le</strong><br />
<strong>18</strong> novembre <strong>18</strong>13 Grand Maréchal du Palais. Le général ne quittera plus<br />
l’Empereur <strong>et</strong> <strong>le</strong> suivra pendant la courte <strong>et</strong> prodigieuse campagne de France.<br />
Après Waterloo Bertrand accompagne l’Empereur à Sainte-Hélène où il<br />
assistera à sa mort <strong>et</strong> aura la consolation d’entendre <strong>le</strong> mourant s’exclamer : “ Et<br />
bien, Bertrand mon ami ”.<br />
93 MASQUE MORTUAIRE DE L’EMPEREUR NAPOLÉON I er .<br />
(25 cm). En bronze à patine verte. Reproduit d’après l’original du<br />
masque réalisé par <strong>le</strong> Docteur Francesco Antommarchi <strong>le</strong> 6 mai<br />
<strong>18</strong>21 à Sainte Hélène. 3 000 €<br />
Ce masque proviendrait de la Havane où Antommarchi venant du Mexique arriva<br />
à Santiago de Cuba <strong>le</strong> 2 janvier <strong>18</strong>38 <strong>et</strong> y mourut <strong>le</strong> 3 <strong>avril</strong>.<br />
94 LOT DE TROIS COUVERTS AUX ARMES DE POLOGNE.<br />
Couverts argent aux armoiries de Pologne. Manches en colonne<br />
torsadée surmontée d’une cariatide soutenant la couronne roya<strong>le</strong>.<br />
Trois cuillères, trois fourch<strong>et</strong>tes, trois couteaux. Attribué à la famil<strong>le</strong><br />
roya<strong>le</strong> polonaise XVIII ème . 1 200 €<br />
93<br />
95 AFFICHE DE L’APPEL DU <strong>18</strong> JUIN. (Avec pliures). Editeur Weiner à Londres. Ce modè<strong>le</strong> est tiré à 10 000<br />
exemplaires par la maison Weiner en novembre ou décembre 1940 <strong>et</strong> comporte la traduction encadrée en<br />
anglais en bas à gauche. L’encadrement tricolore de type britannique est avec <strong>le</strong> rouge à l’intérieur. Il comporte<br />
<strong>le</strong>s mêmes erreurs typographiques que <strong>le</strong> premier tirage. 3 000 €<br />
MONNAIES<br />
96 DEUX PIÈCES OR DE 20 FRANCS. Une pièce datée <strong>18</strong>07, l’autre <strong>18</strong>09. 200 €<br />
97 TROIS PIÈCES OR DE 40 FRANCS. Une pièce datée an XIII <strong>et</strong> marquée REPUBLIQUE FRANCAISE. Une pièce<br />
datée <strong>18</strong>11 <strong>et</strong> marquée EMPIRE FRANÇAIS. Une pièce marquée 40 Lires Royaume d’Italie. 350 €<br />
91<br />
91 FRANC-MAÇONNERIE. Placard manuscrit : “ Tab<strong>le</strong>au général des membres composant la R… L. : de St Jean,<br />
régulièrement constituée à l’O... : de Toulon, sous <strong>le</strong> titre distinctif de la Paix, à l’époque …, du dix brumaire an<br />
dix de la République [1 er novembre <strong>18</strong>01] ”, signé par <strong>le</strong>s officiers de la loge. 3 000 €<br />
Placard in-plano (59 x 43.4 cm) de papier vergé encollé <strong>et</strong> monté sur panneau cartonné, estampil<strong>le</strong> de la loge, bords un peu effrangés,<br />
sceau manquant.<br />
Remarquab<strong>le</strong> tab<strong>le</strong>au de la Loge dans laquel<strong>le</strong> Jérôme Bonaparte fut invité avant qu’il ne devienne Grand Maître de l’ordre dans <strong>le</strong><br />
royaume de Westphalie.<br />
Dans c<strong>et</strong> état nominatif des membres de la Loge la Paix à l’Orient de Toulon (avec <strong>le</strong>ur fonctions civi<strong>le</strong>s <strong>et</strong> degrés maçonniques) se<br />
r<strong>et</strong>rouvent de nombreux officiers de la Marine <strong>et</strong> du service de santé, dont Jérôme Bonaparte, alors jeune aspirant de marine âgé de<br />
dix-sept ans <strong>et</strong> déjà maître, après avoir été initié en <strong>avril</strong> <strong>18</strong>01. A noter éga<strong>le</strong>ment la présence du général en r<strong>et</strong>raite André Mon<strong>le</strong>au<br />
(1759-<strong>18</strong>10), ancien de l’armée d’Orient.<br />
La franc-maçonnerie sous <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> de l’Empire.<br />
Acquise aux idées nouvel<strong>le</strong>s, la franc-maçonnerie ne tarde cependant pas à désavouer <strong>le</strong>s excès de la Révolution <strong>et</strong> devient suspecte<br />
dès 1792. Un grand nombre de francs-maçons figurent parmi <strong>le</strong>s victimes de la Terreur <strong>et</strong> ce n’est qu’en 1795 <strong>et</strong> 1796 que Grand<br />
Orient <strong>et</strong> Grande Loge reprennent <strong>le</strong>urs activités. Napoléon Bonaparte s’assure alors <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> de la maçonnerie en nommant son<br />
frère Joseph Grand Maître <strong>et</strong> en confiant l’exercice réel de la charge à Cambacérès. La franc-maçonnerie est dès lors peuplée de<br />
dignitaires du régime : 11 maréchaux sur <strong>18</strong>, une bonne partie des sénateurs. Il semb<strong>le</strong> que Napoléon ait lui-même été initié dès 1793.<br />
Les Loges des pays gravitant dans l’orbite de l’Empire - Al<strong>le</strong>magne (avec notamment Jérôme Bonaparte comme Grand Maître en<br />
Westphalie), Italie, Suisse - Constituèrent des instruments de la domination française <strong>et</strong> collaborèrent loya<strong>le</strong>ment, jusqu’aux premiers<br />
craquement de l’Empire.<br />
CUIVRERIES, CASQUES, COIFFURES, ÉQUIPEMENTS<br />
98 PLASTRON DE CUIRASSE DE TYPE <strong>18</strong>25. Daté <strong>18</strong>55, dos daté <strong>18</strong>26. Un cuir d’épaulière cassé, manque <strong>le</strong><br />
ceinturon. 600 €<br />
99 PLASTRON DE CUIRASSE. Larges emmanchures. Il est souligné d’une forte moulure <strong>et</strong> d’une ceinture de riv<strong>et</strong>.<br />
Boutons de fixation d’épaulière en laiton à tête arrondie. Début XIX ème . 600 €<br />
100 PAIRE D’ÉPAULETTES DE PETITE TENUE D’OFFICIER DES GARDES DU CORPS DU ROI. Corps argenté<br />
à doublure rouge ceinturé d’une forte torsade soulignée de deux plus p<strong>et</strong>ites. Franges à grosses torsades.<br />
Boutons argentés aux attributs du so<strong>le</strong>il rayonnant des Gardes du Corps du Roi (quelques manques). Epoque<br />
Char<strong>le</strong>s X. 190 €<br />
101 SCHAKO DE CHEF DE BATAILLON GARDE NATIONALE LOUIS PHILIPPE AVEC ÉPAULETTES. Fût de<br />
feutre noir, galon lézarde de grade. Plaque au coq surmontant un globe encadré de feuil<strong>le</strong>s de chênes de laurier.<br />
Rosace tricolore métal, jugulaires à écail<strong>le</strong> sur embase à la grenade. Pompon mauve surmonté de rouge mêlé de<br />
blanc. Etiqu<strong>et</strong>te du chapelier Turin à Strasbourg. Paire d’épaul<strong>et</strong>tes argentées à large tournante <strong>et</strong> p<strong>et</strong>ites<br />
franges. 600 €<br />
102 SCHAKO D’OFFICIER DE HUSSARD <strong>18</strong>30/<strong>18</strong>40. Fût de feutre noir. Visière carrée avec renfort de cuir à<br />
l’arrière. Galon de grade, trip<strong>le</strong> torsade de bouton argenté. Cocarde tricolore tissu. Pompon à base argentée avec<br />
crinière crin r<strong>et</strong>ombant en sau<strong>le</strong>. Coiffe intérieure en mauvais état. 760 €<br />
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