Diagnostic de la performance d'endurance - Swiss Olympic
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Contrôle <strong>de</strong> qualité <strong>Swiss</strong> <strong>Olympic</strong><br />
SWISS OLYMPIC MEDICAL CENTERS<br />
Remarques à propos <strong>de</strong> <strong>la</strong> check-list<br />
Entraînement antérieur<br />
Alimentation<br />
L’entraînement qui précè<strong>de</strong> un test peut influencer négativement<br />
<strong>la</strong> <strong>performance</strong> réalisée au cours <strong>de</strong> l’épreuve d’effort par <strong>la</strong><br />
fatigue générale induite et/ou par un épuisement <strong>de</strong>s réserves <strong>de</strong><br />
glycogène. Il faut en effet savoir que l’épuisement <strong>de</strong> ces<br />
réserves se traduit par une diminution <strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>de</strong> <strong>la</strong>ctate<br />
au repos (avec p.ex. un abaissement <strong>de</strong> <strong>la</strong> ligne <strong>de</strong> base) et par<br />
une concentration <strong>la</strong>ctique plus basse à l’effort pour une charge<br />
donnée. Le résultat sera donc une surestimation <strong>de</strong> <strong>la</strong> charge<br />
prescrite sur <strong>la</strong> base d’une valeur fixe <strong>de</strong> <strong>la</strong>ctate (p.ex. 4mmol/l).<br />
En cas d’entraînement dur ou par intervalles (sports <strong>de</strong> balle),<br />
l’épuisement <strong>de</strong>s réserves <strong>de</strong> glycogène peut survenir très<br />
rapi<strong>de</strong>ment, après 60’ déjà. Cet épuisement survient plus<br />
tardivement (>120’) lors d’entraînements à intensité modérée,<br />
tandis qu’il faut plusieurs heures d’activité physique à intensité<br />
légère pour parvenir au même résultat. Un entraînement récent<br />
<strong>de</strong> forte intensité ou à intervalles ayant duré plus <strong>de</strong> 60’ ( =<br />
« entraînement dur » saisi dans le logiciel Progress), un<br />
entraînement d’intensité modérée ayant duré plus <strong>de</strong> 120’ ou un<br />
entraînement <strong>de</strong> faible intensité, mais ayant duré plusieurs<br />
heures ( = « entraînement <strong>de</strong> longue durée » saisi dans le logiciel<br />
Progress), doit donc être signalé et mentionné dans le rapport.<br />
Les régimes pauvres en hydrates <strong>de</strong> carbone (régime riche en<br />
graisses ayant débuté <strong>de</strong>puis moins <strong>de</strong> 4 jours, régime<br />
amaigrissant, régime dissocié) ont aussi pour effet <strong>de</strong> réduire les<br />
réserves <strong>de</strong> glycogène, <strong>de</strong> même que <strong>la</strong> consommation d’alcool<br />
<strong>la</strong> veille du test (inhibition <strong>de</strong> <strong>la</strong> néoglucogenèse à partir d’env. 1<br />
litre <strong>de</strong> bière ou 5dl <strong>de</strong> vin). Ils peuvent donc logiquement<br />
conduire à une baisse <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong>ctate. La consommation<br />
d’alcool <strong>la</strong> veille du test a non seulement <strong>de</strong>s conséquences au<br />
niveau métabolique (cycle <strong>de</strong> Krebs, déshydratation), mais aussi<br />
sur le p<strong>la</strong>n psychologique (humeur, hypersensibilité aux stimuli<br />
extérieurs), ce qui peut entraîner une diminution <strong>de</strong> <strong>la</strong> puissance<br />
maximale et <strong>de</strong> <strong>la</strong> VO2max.<br />
Les régimes alimentaires comprenant env.70% d’hydrates <strong>de</strong><br />
carbone augmentent <strong>la</strong> production <strong>de</strong> <strong>la</strong>ctate (ligne <strong>de</strong> base<br />
élevée), mais ne s’obtiennent que par un enrichissement<br />
volontaire <strong>de</strong> l’alimentation en hydrates <strong>de</strong> carbone (aussi appelé<br />
carboloading).<br />
La production <strong>de</strong> <strong>la</strong>ctate peut aussi être influencée par le <strong>de</strong>rnier<br />
repas avant le test. Une augmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> glycémie par prise<br />
<strong>de</strong> glucose sous forme liqui<strong>de</strong> ou soli<strong>de</strong> (p.ex. petit-déjeuner<br />
continental avec muesli ou confiture) conduit, contrairement à<br />
l’état à jeun (<strong>de</strong>rnier repas pris > 4h auparavant), à une élévation<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> ligne <strong>de</strong> base du <strong>la</strong>ctate.<br />
Il faut par conséquent mentionner sur le rapport toute<br />
manipu<strong>la</strong>tion diététique, consommation d’alcool <strong>la</strong> veille du test et<br />
composition du <strong>de</strong>rnier repas qui aurait été susceptible<br />
d’influencer les résultats du test.<br />
Comme ces conditions cadres n’influencent pas seulement <strong>la</strong><br />
<strong>performance</strong> maximale (et éventuellement <strong>la</strong> VO2max), mais<br />
aussi <strong>la</strong> puissance développée à une concentration fixe <strong>de</strong><br />
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