Balades dans les sites et paysages de la pierre sèche Dix ... - L'apare
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A La bergerie Elle appartient à un vaste espace depuis longtemps pâturé : le communal de Villes-sur-Auzon, dont 800 des 1 470 hectares sont toujours parcourus, au printemps, par un éleveur du Comtat qui dispose d’une bergerie moderne. Restaurée par l’APARE de 2007 à 2009, la vieille bergerie occupe un site qui mérite examen : il avait été choisi pour sa forme en conque, dans laquelle des terrasses cultivées recueillant l’humidité du vallon pouvaient assurer une subsistance. Un document de 1708 faisait état en ce lieu d’un « grangeon », bâtiment agricole qui aurait pu précéder la bergerie. Edifice ancien le mieux conservé dans sa catégorie, la bergerie présente un ensemble compact de six cabanes adossées au rocher, seules deux d’entre elles ayant conservé leur voûte en encorbellement. Elles abritaient les bergers (les deux volumes de droite) et les bêtes, qui disposaient aussi des deux grands enclos. À proximité, une grande citerne recueille toujours l’eau de ruissellement. Dans ce site de la mémoire pastorale, on s’attarde volontiers à observer les subtilités de l’aménagement, de l’adaptation au lieu.
Dans le paysage en apparence lisse du plateau, on découvre sous la végétation un sol hérissé de pierres saillantes : le « lapiaz », surface calcaire striée par l'érosion. À Pié-Gros, on s'attarde longuement à observer les pierres sous toutes formes possibles : sol excavé d'un aiguier, strate naturelle surmontée d'un mur appareillé, murs droits ou courbes... 31
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A La bergerie<br />
Elle appartient à un vaste espace <strong>de</strong>puis longtemps pâturé : le communal <strong>de</strong> Vil<strong>les</strong>-sur-Auzon,<br />
dont 800 <strong>de</strong>s 1 470 hectares sont toujours parcourus, au printemps, par un éleveur du Comtat<br />
qui dispose d’une bergerie mo<strong>de</strong>rne. Restaurée par l’APARE <strong>de</strong> 2007 à 2009, <strong>la</strong> vieille bergerie<br />
occupe un site qui mérite examen : il avait été choisi pour sa forme en conque, <strong>dans</strong> <strong>la</strong>quelle <strong>de</strong>s<br />
terrasses cultivées recueil<strong>la</strong>nt l’humidité du vallon pouvaient assurer une subsistance. Un document<br />
<strong>de</strong> 1708 faisait état en ce lieu d’un « grangeon », bâtiment agricole qui aurait pu précé<strong>de</strong>r<br />
<strong>la</strong> bergerie.<br />
Edifice ancien le mieux conservé <strong>dans</strong> sa catégorie, <strong>la</strong> bergerie présente un ensemble compact<br />
<strong>de</strong> six cabanes adossées au rocher, seu<strong>les</strong> <strong>de</strong>ux d’entre el<strong>les</strong> ayant conservé leur voûte en encorbellement.<br />
El<strong>les</strong> abritaient <strong>les</strong> bergers (<strong>les</strong> <strong>de</strong>ux volumes <strong>de</strong> droite) <strong>et</strong> <strong>les</strong> bêtes, qui disposaient<br />
aussi <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux grands enclos. À proximité, une gran<strong>de</strong> citerne recueille toujours l’eau <strong>de</strong> ruissellement.<br />
Dans ce site <strong>de</strong> <strong>la</strong> mémoire pastorale, on s’attar<strong>de</strong> volontiers à observer <strong>les</strong> subtilités <strong>de</strong><br />
l’aménagement, <strong>de</strong> l’adaptation au lieu.