Couverture - Campus pour Christ
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L’ÉSOTÉRISME EN VOGUE<br />
Santé, bonheur, spiritualité et phénomènes paranormaux<br />
● LE BOOM DU BOUDDHISME<br />
● REIKI – GUÉRISON SURNATURELLE À LA PORTÉE DU CHACUN<br />
● LA GRAND RETOUR DE ANGES<br />
● HOMÉOPATHIE, PUISSANCE DE LA DILUTION?<br />
Edition spéciale
Les médecines alternatives<br />
reconnues par l’assurance-maladie<br />
Controverse autour de l’homéopathie<br />
Plusieurs nouvelles médecines alternatives ont été reconnues par l’Office<br />
fédéral des assurances sociales. Elles viennent ainsi s’ajouter à la liste de<br />
celles qui sont déjà remboursées par l’assurance-maladie en Suisse. Depuis<br />
le 1er juillet dernier, l’assurance de base rembourse la thérapie neurale, la<br />
phytothérapie ainsi que l’homéopathie, les médecines anthrosophe et chinoise<br />
(acupuncture, massages, Qigong, etc.), la thérapie neurale et la phytothérapie.<br />
La seule condition posée par les assurances sociale est que le<br />
traitement doit être administré par un médecin qui a suivi une formation<br />
adéquate.<br />
Une étude d’envergure nationale a été réalisée sous la responsabilité de<br />
l’économiste bâlois Dr Jürg Sommer pendant trois ans. Les auteurs de<br />
l’étude sont arrivés récemment à la conclusion que le recours croissant<br />
aux médecines parallèles ne remplace pas <strong>pour</strong> autant la médecine traditionnelle.<br />
En fait, les patients ont plutôt tendance à cumuler les différentes<br />
pratiques. L’étude estime d’ailleurs qu’il faudrait plutôt parler de médecine<br />
«additionnelle», plutôt que de médecine parallèle. Quoi qu’il en soit, ce<br />
cumul des médecines risque d’augmenter encore les coûts de la santé et<br />
non les baisser, comme le pronostiquent les adeptes des médecines alternatives.<br />
Au-delà de la question des coûts, répercutés sur les primes d’assurancemaladie,<br />
on peut s’interroger sur les conséquences de l’introduction de<br />
médecines anthroposophes et chinoises, qui reposent sur un système de<br />
pensée ésotérique. Ces médecines recourent à des forces cosmiques qui<br />
peuvent causer des dégâts spirituels.<br />
En dire autant de l’homéopathie est délicat, tant ce domaine est controversé<br />
parmi les médecins et pharmaciens. La question est de savoir si les<br />
effets d’une dilution, qui ne permet plus de quantifier une particule, relèvent<br />
encore de l’ordre du médical. Certains détracteurs de l’homéopathie prétendent<br />
que cette thérapie ne serait qu’un avatar des antiques potions<br />
magiques. Mais le terme de magie est-il bien approprié? Ou est-ce que les<br />
hommes-médecine des peuples anciens ont tout simplement découvert un<br />
élément intrinsèque à la Création?<br />
Sans qu’il me soit possible de me prononcer de façon définitive, je constate<br />
toutefois qu’au cours de séances de relation d’aide, il m’arrive régulièrement<br />
de rencontrer des personnes qui témoignent d’une amélioration de<br />
leur relation avec Dieu après qu’ils aient cessé de recourir aux produits<br />
homéopathiques.Avec ma famille, nous avons fait la même expérience;<br />
après avoir renoncé à ces médicaments, le manque d’enthousiasme <strong>pour</strong> la<br />
prière et <strong>pour</strong> la lecture de la Bible a disparu.<br />
De telles expériences personnelles ne doivent pas servir de preuve en<br />
faveur ou en défaveur de l’homéopathie. Faut-il <strong>pour</strong> autant les évacuer en<br />
parlant d’auto-persuasion ou de concours de circonstance, surtout lorsqu’ils<br />
ont tendance à se reproduire à chaque prise de produits homéopathiques?<br />
Hanspeter Nüesch