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Mais quand c’est le Père qui s’engage dans cette donation, alors à ce moment-là effectivement, Il l’offre et s’offre aussi, et Il l’offre à qui ? Il l’offre au Saint-Esprit, Il l’offre pour le Saint-Esprit, pour l’Amour. C’est à cause de ça qu’il y a Abel et Abraham dans la Messe. Mais derrière Abel et Abraham dans la Messe, il y a la Sagesse créatrice de Dieu, l’Onction messianique. La Sagesse, c’est elle. Elle est surabondante, elle surabonde le monde entier, elle est pacifique. L’Arbre de Vie c’est elle. C’est pour ça que quand Jésus a dicté cette prière pour répondre à la transgression suprême, Il a dit : « Pitié Seigneur pour ceux qui Te fuient, Donne-leur le goût de l’Arbre de Vie de l’Eucharistie. » 86
Jeudi 10 au dimanche 13 mars 2011 Dieu est Un (…) Elles étaient des petites vierges consacrées, des petites vierges destinées à être dans le Temple de Jérusalem pendant dix ans, pour faire un petit corps mystique dans la signification sponsale du Verbe, de l’Épouse, de l’Épousée. Ces dix ans de la Vierge sont extraordinaires ! C’est inouï, ce qui s’est passé là pendant la petite enfance, la jeune enfance, et puis le début de l’adolescence. C’était vraiment merveilleux ! Elles s’occupaient spécialement de la prière, elles s’occupaient spécialement de rendre purs les linges qui avaient servi sur l’Autel des parfums, sur l’Autel des sacrifices des petits agneaux d’un an, elles nettoyaient aussi les petits agneaux avant le sacrifice. Et puis il y avait la prière et tout un enseignement. La Torah était enseignée, et aussi certaines traditions qui n’étaient pas enseignées ailleurs que là. Alors elles étaient ensemble. Je me rappelle quand j’étais petit, nous allions à l’école, c’était les garçons d’un côté et les filles de l’autre. C’était comme ça partout dans toute la France. Vous, quand vous étiez petites, c’était comme ça aussi. Il n’y avait que des classes de garçons, et puis les classes de filles de l’autre côtélà-bas. Même pour la République c’était comme ça, la République faisait ce cloisonnement. Et dans la cour de récréation, pareil : les petits garçons là, les petites filles là-bas. Et c’était pareil dans les lycées, les collèges. Nous avons perdu l’habitude de ça, parce qu’en quelques années, c’est devenu l’inverse. Il y a deux ans, je me retrouvais à Lourdes, et il y avait deux cent cinquante petites filles qui étaient en uniforme, qui étaient dans une école catholique. Il n’y avait que des filles, pas de garçon, c’était impressionnant, avec toutes les religieuses qui s’occupaient d’elles. Il y avait une complicité incroyable entre les petites bonnes sœurs et les petites filles et toutes ces ados. Il n’y avait aucun problème, ça se voyait à l’œil nu, il n’y avait pas de problèmes, c’était limpide. J’avais perdu l’habitude de ça, parce que depuis quarante ans on ne voit plus ça. C’était des petites filles normales, des petites jeunes filles normales, elles étaient normales, elles étaient spontanées, magnifiques, pures, limpides, pas compliquées, en accord parfait avec la vie contemplative des bonnes sœurs. Vraiment, il y avait quelque chose d’impressionnant – je les ai regardées longtemps, d’un coin, parce que sinon ça n’aurait pas été bien, je les ai regardées longtemps, pendant bien vingt-quatre heures. Il y a quelque chose de spécial, quelque chose de particulier, dès qu’il y a un corps mystique vivant de femmes en vase communiquant avec toutes les autres femmes. D’ailleurs, c’est ce qu’a dit l’ange Gabriel, quand l’ange Gabriel est apparu à Marie, et le vase communicant c’est le cœur de Marie, c’est évident : « Tu es bénie dans toutes les femmes » : « Benedicta tu in mulieribus ». Dans toutes les femmes il y a une bénédiction, dans tous les enfants il y a une bénédiction, il y a une Présence. Et cette Présence est celle de la deuxième Personne de la Très Sainte Trinité, cette Présence spéciale, virginale, limpide, immense, absolue, sans limite, inconditionnelle, transparente, donnée, simple et très profonde. Elle est sponsale, évidemment, elle est sponsale par instinct, elle est sponsale par rayonnement. Pourquoi ? Parce que le Verbe de Dieu ne se regarde pas, la deuxième Personne de la Très Sainte Trinité rayonne partout, transperce, se donne, sans se regarder.
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Jeudi 10 au dimanche 13 mars 2011<br />
Dieu est Un<br />
(…) Elles étaient des petites vierges consacrées, des petites vierges destinées à être dans le Temple<br />
de Jérusalem pendant dix ans, pour faire un petit corps mystique dans la signification sponsale <strong>du</strong><br />
Verbe, de l’Épouse, de l’Épousée. Ces dix ans de la Vierge sont extraordinaires ! C’est inouï, ce qui<br />
s’est passé là pendant la petite enfance, la jeune enfance, et puis le début de l’adolescence. C’était<br />
vraiment merveilleux ! Elles s’occupaient spécialement de la prière, elles s’occupaient spécialement<br />
de rendre purs les linges qui avaient servi sur l’Autel des parfums, sur l’Autel des sacrifices des<br />
petits agneaux d’un an, elles <strong>net</strong>toyaient aussi les petits agneaux avant le sacrifice. Et puis il y avait<br />
la prière et tout un enseignement. La Torah était enseignée, et aussi certaines traditions qui n’étaient<br />
pas enseignées ailleurs que là. Alors elles étaient ensemble.<br />
Je me rappelle quand j’étais petit, nous allions à l’école, c’était les garçons d’un côté et les filles de<br />
l’autre. C’était comme ça partout dans toute la France. Vous, quand vous étiez petites, c’était<br />
comme ça aussi. Il n’y avait que des classes de garçons, et puis les classes de filles de l’autre côtélà-bas.<br />
Même pour la République c’était comme ça, la République faisait ce cloisonnement. Et dans<br />
la cour de récréation, pareil : les petits garçons là, les petites filles là-bas. Et c’était pareil dans les<br />
lycées, les collèges. Nous avons per<strong>du</strong> l’habitude de ça, parce qu’en quelques années, c’est devenu<br />
l’inverse.<br />
Il y a deux ans, je me retrouvais à Lourdes, et il y avait deux cent cinquante petites filles qui étaient<br />
en uniforme, qui étaient dans une école catholique. Il n’y avait que des filles, pas de garçon, c’était<br />
impressionnant, avec toutes les religieuses qui s’occupaient d’elles. Il y avait une complicité<br />
incroyable entre les petites bonnes sœurs et les petites filles et toutes ces ados. Il n’y avait aucun<br />
problème, ça se voyait à l’œil nu, il n’y avait pas de problèmes, c’était limpide. J’avais per<strong>du</strong><br />
l’habitude de ça, parce que depuis quarante ans on ne voit plus ça. C’était des petites filles<br />
normales, des petites jeunes filles normales, elles étaient normales, elles étaient spontanées,<br />
magnifiques, pures, limpides, pas compliquées, en accord parfait avec la vie contemplative des<br />
bonnes sœurs. Vraiment, il y avait quelque chose d’impressionnant – je les ai regardées longtemps,<br />
d’un coin, parce que sinon ça n’aurait pas été bien, je les ai regardées longtemps, pendant bien<br />
vingt-quatre heures.<br />
Il y a quelque chose de spécial, quelque chose de particulier, dès qu’il y a un corps mystique vivant<br />
de femmes en vase communiquant avec toutes les autres femmes. D’ailleurs, c’est ce qu’a dit l’ange<br />
Gabriel, quand l’ange Gabriel est apparu à Marie, et le vase communicant c’est le cœur de Marie,<br />
c’est évident : « Tu es bénie dans toutes les femmes » : « Benedicta tu in mulieribus ». Dans<br />
toutes les femmes il y a une bénédiction, dans tous les enfants il y a une bénédiction, il y a une<br />
Présence. Et cette Présence est celle de la deuxième Personne de la Très Sainte Trinité, cette<br />
Présence spéciale, virginale, limpide, immense, absolue, sans limite, inconditionnelle, transparente,<br />
donnée, simple et très profonde. Elle est sponsale, évidemment, elle est sponsale par instinct, elle<br />
est sponsale par rayonnement. Pourquoi ? Parce que le Verbe de Dieu ne se regarde pas, la<br />
deuxième Personne de la Très Sainte Trinité rayonne partout, transperce, se donne, sans se regarder.