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normalement nous accompagnons toujours ça de moments d’oraison et d’explications pour faire l’expérience. Nous expliquons ce que c’est que cette troisième demeure, cette quatrième demeure, mais aussi nous obtenons la grâce et nous rentrons dans la grâce de la troisième, puis de la quatrième, et enfin de la cinquième demeure. Je crois que la dernière fois, tout le monde a eu une touche de la quatrième, et un petit peu de la cinquième. Là nous ne pouvons pas le faire puisque nous parlons pendant les repas, donc c’est impossible. C’est pour ça que c’est une session, ce n’est pas une retraite. C’est normal, parce que j’ai pensé que ce serait bien de faire cette fois-ci quelque chose de purement philosophique. Vous sentez qu’il y a très peu de christianisme dans ce que je vous ai dit, ce que nous avons expliqué là est purement naturel, c’est la nature de l’homme, la nature naturelle. Quelqu’un d’athée aurait pu suivre la session de A jusqu’à Z sans aucun problème. Il n’y a que les cathos qui n’y arrivent pas, à cause des dérives négatives de la conscience de culpabilité. Quand nous prions, nous faisons oraison pendant une demi-heure, à un moment donné il y a un recueillement qui se fait. Même si nous avons les yeux ouverts, nous ne voyons plus rien, ou plus exactement nous voyons quand même des choses mais nous n’y portons plus attention, elles ne déterminent plus rien à nos mouvements intérieurs. Nous entendons les mouches et même les moindres paroles, nous les entendons mais elles n’influencent pratiquement rien des mouvements intérieurs de notre âme. Notre âme elle-même est complètement immobilisée dans la lumière, la réceptivité, la paix, le recueillement. Le Saint-Esprit opère cette aspiration intérieure de tout nousmêmes dans le centre de nous-mêmes et cette paix fait que le corps lui-même tombe dans un sommeil végétatif tandis que notre âme est complètement réveillée. Et puis du coup, enfin, pour une fois, le Saint Esprit peut nous envahir et commencer à se rendre présent partout dans notre vie intérieure, dans notre esprit et dans notre chair. C’est la quatrième demeure, et c’est l’état normal du débutant dans la prière chrétienne. Le repos du Saint-Esprit Il y a plein de gens qui vont dans des groupes charismatiques, qui vont à Medjugorje, et ils tombent dans le repos du Saint-Esprit. Ils tombent par terre – même si c’est très violent, ils ne se font absolument pas mal – et pendant une demi-heure, ou pendant cinq minutes ça dépend, ils se trouvent dans cet état de recueillement, de lumière, de réceptivité. Et si le prêtre vient faire une bénédiction, une parole de bénédiction, cette bénédiction pénètre, envahit l’âme, prend toute sa place. C’est quoi, le repos du Saint-Esprit ? C’est comme vous le savez un avertissement, un châtiment, un raproche, une prophétie et une demande. C’est un châtiment parce que c’est une humiliation, et un avertissement qui dit : « Tu vois, dans la présence de la bénédiction qui est faite, tu tombes par terre. » Quand Jésus a dit : « Qui cherchez-vous ? » - Jésus de Nazareth - C’est moi, ils sont tombés par terre. Ce n’était pas un châtiment, Jésus a voulu leur redonner une pleine liberté. Quand ils se sont relevés, ils ont recommencé et c’est librement qu’ils ont pris possession de Lui. Donc c’est quand même un châtiment, un reproche, un avertissement. C’est un avertissement, en disant : « Tu vois, ta prière, ce n’est pas la prière chrétienne. Ton oraison, il y a trop de bousculade dans ta tête, il y a trop de bouillonnement dans ton cœur, il y a trop de palpitations, il y a trop de métapsychique, il y a trop de médiumnité chrétienne mariale céleste dans ton âme. C’est spirituellement qu’il faut que tu sois transformé, ce n’est pas psychiquement. Et normalement, si tu veux savoir quel est l’état du commençant dans l’oraison, c’est la quatrième demeure. » 44

Les trois premières demeures, c’est vrai que la grâce des sacrements, de la présence de l’Immaculée Conception en nous, de la présence de Marie, de la présence de la communion des saints, la connaissance de la joie céleste, les invasions extraordinaires, cette chaleur merveilleuse, ces connaissances charismatiques intérieures surnaturelles et tout ça viennent guérir la partie psychique de notre âme et notre imaginaire de manière à ce qu’il puisse se diluer et laisser la place à la partie spirituelle pacifique. Les trois premières demeures, c’est pour redevenir humain spirituellement parlant. Et quand nous sommes devenus humains spirituellement parlant et puis que l’affection est suffisamment en place dans la liberté du cœur divin – ce n’est plus un cœur subjectif, ce n’est plus un cœur humain, c’est un cœur spirituel – alors à ce moment-là, faisons encore une demi-heure d’oraison les jours suivants et nous avons la grâce de l’oraison de quiétude. Donc Jésus nous dit, Dieu nous dit, le Saint-Esprit nous dit, l’Eglise nous dit, le prophète va nous dire, le prêtre va nous dire : « Tu vois, tu es tombé dans le repos, ça veut dire que tu n’es pas encore entré dans les quatrièmes demeures de l’Union transformante. Attention ! » C’est un reproche, c’est un avertissement. L’avertissement peut devenir un châtiment si nous n’y obéissons pas. C’est en même temps une leçon et une prophétie, en disant : « Si tu veux savoir l’état dans lequel Je t’attends pour que ce soit Moi qui fasse la transformation spirituelle et surnaturelle chrétienne dans ton âme, dans ton corps, dans ton esprit, dans ta vie, alors c’est dans cet état-là qu’il faut que tu sois, sans que ça vienne de toi c’est vrai, ça viendra du Saint-Esprit, mais tu peux faire mémoire de ce que tu viens de vivre ici pour te mettre dans cet état-là, et ne pas perdre de temps à aller dans des circulations de toutes sortes dans des saintetés autoproclamées métapsychiques mystérico-dingos. » Et effectivement dans l’oraison, toute personne qui est rentrée dans la quatrième demeure, même si c’est le père Jozo qui arrive pour la bénir, peut-être sentira-t-elle un étourdissement, mais elle ne tombera pas. Il y a des gens qui disent : « Moi je ne tombe pas, de toute façon je ne suis jamais tombé. » Je pense à Henri. Henri est mort maintenant, c’est pour ça que je peux en parler. Le père Jozo passait, ça faisait plus de soixante-dix fois qu’il y allait et il disait : « Quelle bande de crétins, ils tombent tous ! » Je m’en rappelle, c’est la seule fois où je suis allé à Medjogorje, mais je connaissais bien Henri, il était de Montpellier. A la fin de la Messe, nous descendons de l’autel, les gens demandent la bénédiction des prêtres qui ont concélébré. Arrivé presque aux deux-tiers de l’église, je vois Henri dans le coin d’une colonne et il rigolait, il allait voir tout le monde tomber, et je lui dis : « Ah, Henri ! Si tu veux je peux te bénir. » Il me dit : « Ben ouais ! » et il fait un pas, alors je lève la main et je fais la bénédiction. A ce moment-là je vois ses yeux qui sortent de ses orbites, il se sent monter de dix centimètres et il dit : « Mais qu’est-ce que tu me fais ? » et il tombe par terre. Là, il est resté au moins trois quarts d’heure, et je peux vous dire que c’était un avertissement. Voilà l’état de recueillement. Tu ne bouges plus, parce que c’est l’amour de Dieu qui t’a mis dans un état de réceptivité de ton âme pour la bénédiction spirituelle qui s’y répand. Et le travail de la bénédiction, le travail de Jésus, le travail du Saint-Esprit commence à faire des transformations, des imprégnations, comme l’eau se mêle au vin, comme l’huile se mêle au buvard. Dans la troisième demeure, il n’y a aucune huile qui se mêle au buvard de notre vie, de notre esprit, de notre âme, de notre chair et de notre cœur, aucune. Ça n’existe pas dans les trois premières demeures. Il n’y a que des grâces actuelles mystico-dingos sympathiques qui nous gardent fidèles, qui nous permettent d’être des instruments généreux d’œuvres formidables sur le plan apostolique et tout ce que vous voulez, mais… Parce que la grâce actuelle ne sanctifie pas, ne transforme pas. 45

Les trois premières demeures, c’est vrai que la grâce des sacrements, de la présence de l’Immaculée<br />

Conception en nous, de la présence de Marie, de la présence de la communion des saints, la<br />

connaissance de la joie céleste, les invasions extraordinaires, cette chaleur merveilleuse, ces<br />

connaissances charismatiques intérieures surnaturelles et tout ça viennent guérir la partie psychique<br />

de notre âme et notre imaginaire de manière à ce qu’il puisse se diluer et laisser la place à la partie<br />

spirituelle pacifique. Les trois premières demeures, c’est pour redevenir humain spirituellement<br />

parlant. Et quand nous sommes devenus humains spirituellement parlant et puis que l’affection est<br />

suffisamment en place dans la liberté <strong>du</strong> cœur divin – ce n’est plus un cœur subjectif, ce n’est plus<br />

un cœur humain, c’est un cœur spirituel – alors à ce moment-là, faisons encore une demi-heure<br />

d’oraison les jours suivants et nous avons la grâce de l’oraison de quiétude.<br />

Donc Jésus nous dit, Dieu nous dit, le Saint-Esprit nous dit, l’Eglise nous dit, le prophète va nous<br />

dire, le prêtre va nous dire : « Tu vois, tu es tombé dans le repos, ça veut dire que tu n’es pas encore<br />

entré dans les quatrièmes demeures de l’Union transformante. Attention ! » C’est un reproche, c’est<br />

un avertissement. L’avertissement peut devenir un châtiment si nous n’y obéissons pas.<br />

C’est en même temps une leçon et une prophétie, en disant : « Si tu veux savoir l’état dans lequel Je<br />

t’attends pour que ce soit Moi qui fasse la transformation spirituelle et surnaturelle chrétienne dans<br />

ton âme, dans ton corps, dans ton esprit, dans ta vie, alors c’est dans cet état-là qu’il faut que tu sois,<br />

sans que ça vienne de toi c’est vrai, ça viendra <strong>du</strong> Saint-Esprit, mais tu peux faire mémoire de ce<br />

que tu viens de vivre ici pour te mettre dans cet état-là, et ne pas perdre de temps à aller dans des<br />

circulations de toutes sortes dans des saintetés autoproclamées métapsychiques mystérico-dingos. »<br />

Et effectivement dans l’oraison, toute personne qui est rentrée dans la quatrième demeure, même si<br />

c’est le père Jozo qui arrive pour la bénir, peut-être sentira-t-elle un étourdissement, mais elle ne<br />

tombera pas.<br />

Il y a des gens qui disent : « Moi je ne tombe pas, de toute façon je ne suis jamais tombé. » Je pense<br />

à Henri. Henri est mort maintenant, c’est pour ça que je peux en parler. Le père Jozo passait, ça<br />

faisait plus de soixante-dix fois qu’il y allait et il disait : « Quelle bande de crétins, ils tombent<br />

tous ! » Je m’en rappelle, c’est la seule fois où je suis allé à Medjogorje, mais je connaissais bien<br />

Henri, il était de Montpellier. A la fin de la Messe, nous descendons de l’autel, les gens demandent<br />

la bénédiction des prêtres qui ont concélébré. Arrivé presque aux deux-tiers de l’église, je vois<br />

Henri dans le coin d’une colonne et il rigolait, il allait voir tout le monde tomber, et je lui dis : « Ah,<br />

Henri ! Si tu veux je peux te bénir. » Il me dit : « Ben ouais ! » et il fait un pas, alors je lève la main<br />

et je fais la bénédiction. A ce moment-là je vois ses yeux qui sortent de ses orbites, il se sent monter<br />

de dix centimètres et il dit : « Mais qu’est-ce que tu me fais ? » et il tombe par terre. Là, il est resté<br />

au moins trois quarts d’heure, et je peux vous dire que c’était un avertissement.<br />

Voilà l’état de recueillement. Tu ne bouges plus, parce que c’est l’amour de Dieu qui t’a mis dans<br />

un état de réceptivité de ton âme pour la bénédiction spirituelle qui s’y répand. Et le travail de la<br />

bénédiction, le travail de Jésus, le travail <strong>du</strong> Saint-Esprit commence à faire des transformations, des<br />

imprégnations, comme l’eau se mêle au vin, comme l’huile se mêle au buvard.<br />

Dans la troisième demeure, il n’y a aucune huile qui se mêle au buvard de notre vie, de notre esprit,<br />

de notre âme, de notre chair et de notre cœur, aucune. Ça n’existe pas dans les trois premières<br />

demeures. Il n’y a que des grâces actuelles mystico-dingos sympathiques qui nous gardent fidèles,<br />

qui nous permettent d’être des instruments généreux d’œuvres formidables sur le plan apostolique<br />

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