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Elle a dans sa main une coupe d’or [d’or, ça veut dire : d’un amour spirituel absolu (de cette
puterie)] pleine d’abominations et des souillures de sa puterie. Sur son front un nom est écrit :
« Babel la grande, mère des prostituées et des shiqoutsim de la terre ». Je vois la femme ivre
du sang des consacrés et du sang des martyrs de Jésus. Et je suis étonné, en la contemplant,
d’un immense étonnement. [C’est saint Jean qui parle.] Le messager me dit : « Pourquoi
t’étonnes-tu ? Je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte, celle qui a les sept
têtes et les dix cornes. »
Les têtes, ça veut dire la pensée du Démon. Et les cornes, dix : avec la toute-puissance du Démon,
cette pensée (…) partout. C’est le Meshom. L’opacité invincible du Meshom est décrite ici sous
cette forme admirable.
La bête que tu as vue, qui était et n’est plus, elle va surgir hors de l’abîme et aller à la ruine.
Ils s’étonneront, les habitants de la terre, ceux dont le nom n’est pas écrit sur le Livre de la
Vie, depuis la fondation du monde, en regardant la bête, celle qui était et n’est pas mais est
présente. Voici l’intelligence pour celui qui a la sagesse : les sept têtes sont sept montagnes où
la femme est assise, et ce sont sept rois. Cinq sont tombés. L’un règne encore. L’autre n’est
pas encore venu. Quand il viendra, il lui faudra demeurer peu de temps. La bête qui était et
n’est plus est elle-même un huitième. Elle fait partie des sept et va à sa ruine.
Ce sont sept rois, ça veut dire qu’il y a quelque chose de royal du point de vue de l’amour. Il y a un
règne d’amour à travers la grande prostituée. « Ah mais il y a de l’amour, donc c’est Jésus ! » - Ah
non, c’est la grande puterie. Il y a (…) dans l’amour. On peut aimer à fond le mal, c’est ce qu’on
fait quand on aime le péché. On peut très bien aimer dans l’adultère, à fond. C’est de l’amour
sans… c’est plus ou moins mais on finit par deviner que c’est un amour satanique.
Quand je suis allé voir Gladys Dominguez, celle qui m’a donné la feuille des 153 poissons, chez qui
Conchita, de Garabandal allait… La Vierge avait dit à Conchita, donc Conchita et Gladys avaient
mis en place un mouvement pour prier pour les prêtres, pour les faire échapper à la grande
prostituée. Ces prêtres qui partaient, quittaient et se mariaient. Chacun des membres de ce
mouvement prenait un prêtre bien précis. Ils en ont sauvé quantre mille. Ils prenaient le scapulaire,
ils se consécraient à Marie avec la consécration à Marie de saint Louis Marie Grignion de Montfort,
ils disaient la consécration à Marie de saint Louis Marie Grignion de Montfort trois, quatre ou cinq
minutes chaque soir pour le prêtre, à la place du prêtre et dans le corps, le cœur et l’âme du prêtre
qui était parti pour se marier avec une femme. « Le dernier m’a dit ça hier. Il était parti il y a six
mois. Quelqu’un l’a pris, s’est consacré à Marie pour ça, s’est consacré à Marie pour lui, a porté le
scapulaire. Et je le connaissais, ce prêtre », m’a dit Gladys. Gladys est décédée l’année dernière.
Son fils est mort dans les tours jumelles le 11 septembre, il voulait sauver les gens. Et le prêtre lui
avait dit : « C’est la dernière fois que je vous vois, Gladys, je vous aime bien mais je ne peux pas
faire autrement, je me marie, c’est décidé, c’est clair, c’est net, et Jésus ne m’en veut pas de toute
façon, c’est très bien que je fasse comme ça. Je vous laisse ma soutane, je vous laisse ma bure. »
Elle a gardé la soutane et la bure, elle a confié le prêtre à la personne et lui a donné le scapulaire.
Elle m’a dit : « Il est revenu hier me voir, six mois après. Il m’a dit : « C’était épouvantable ! Je me
suis marié, nous avons vécu ensemble, à chaque fois qu’elle s’approchait, à chaque fois qu’elle
ouvrait la bouche, c’était des odeurs putrides à évanouir. A chaque fois que je la touchais, c’était…
Je me suis dit : « Ça va passer, encore hier c’était délicieux, merveilleux… » Au bout de trois mois
j’ai craqué. J’ai réessayé un mois plus tard, c’était pareil. » Celle qui s’était consacrée pour prier
pour le prêtre continuait à prier dans le corps spirituel. « Je craque, je reviens au sacerdoce ». » Il
faut prier pour les prêtres.
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