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parce qu’ils ont versé le sang des consacrés et des inspirés, tu leur donnes du sang à boire, et
ils le valent. » J’entends l’autel dire : « Oui, IHVH-Adonaï Elohim Sebaot, tes jugements sont
véridiques et justes. » Le quatrième verse sa coupe sur le soleil. Il lui est donné de brûler les
hommes dans le feu. Les hommes sont brûlés par une grande chaleur ; ils blasphèment le Nom
d’Elohim ayant puissance sur ces plaies, et ne font pas retour pour lui donner gloire. Le
cinquième verse sa coupe sur le trône de la bête ; et c’est le royaume de la bête, il s’enténèbre ;
ils se rongent leur langue de douleur.
Vous savez, quand on est rempli de haine de son père, de son enfant, de son épouse, de son voisin,
des francs-maçons, des arabes, des juifs, le jour de l’Avertissement ! Des bêtes ! Moi, je vous
assure, j’aime les bêtes.
- [Une participante] Plus que les tibétains.
- J’aime aussi les tibétains.
- [Une participante] Mais pas leur contemplation.
- Le jour de l’Avertissement, si je n’ai pas eu beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup
d’amour pour mes ennemis, si je n’ai pas eu beaucoup, beaucoup, beaucoup d’amour pour le mal
qu’ils m’ont fait, je vais déguster, déguster trop mal ! Heureusement, ce sera une purification, toute
cette haine va sortir de moi. Heureusement que j’ai appris un petit peu avant à dire oui à l’avance !
[Rires]
- [Une participante] C’est sûr !
Ils blasphèment l’Elohim du Ciel, à cause de leurs douleurs et de leurs ulcères. Mais ils ne font
pas conversion pour quitter leurs œuvres mauvaises. Le sixième verse sa coupe sur le fleuve, le
grand, l’Euphrate. Ses eaux sont asséchées pour que soit prête la route des rois, ceux qui
viennent du soleil levant. Je vois, hors de la bouche du dragon, hors de la bouche de la bête,
hors de la bouche du faux prophète, trois souffles immondes comme des crapauds.
Je vais vous dire quelque chose, peut-être que je ne devrais pas, mais je souhaite à chacun d’entre
vous, je me le souhaite à moi-même, je prie pour que je puisse voir Jean là où il est. Il est vivant,
Jean. Nous verrons Elie le prophète, hénoch, ils ne sont pas morts. Ne vous inquiétez pas, nous
aurons tous l’occasion de voir Elie et Hénoch. Mais Jean, j’aimerais bien. Parce que Jean ne vient
pas du Paradis comme Elie, il ne vient pas comme Hénoch du septième Ciel, il vient des sommets
des profondeurs spirituelles où il est suspendu avant de revenir sur la terre (…), où ils seront
martyrisés d’ailleurs tous les deux [Elie et Hénoch]. Là ils vont mourir au bout de mille deux-cent
quatre-vingt-dix jours. Mais Jean lui, il vient du Ciel de la Résurrection. Pour moi, je crois qu’il
sera comme un jeune homme, je l’imagine comme ça, seize dix-sept ans. Il ne dira pas : « Vous
savez, Jean, c’est moi ». Mais qu’est-ce que je souhaite que nous puissions voir Jean ! Alors nous
comprendrons à quel point c’est simple d’être quelqu’un de petit, quelqu’un qui ne se prend pas
pour le soleil du monde, pour (…). Le jour où nous rencontrerons Jean, nous verrons ça. Nous
verrons ce que c’est que d’être une humilité quasi substantielle d’amour. (…) une jeunesse.
Quelqu’un de normal, quoi ! Il ne se prend pas pour le roi, pas du tout du tout du tout. Il est unique
au monde !
Nous pouvons dire que son corps spirituel qui ne meurt pas est engendré par l’Apocalypse de saint
Joseph. C’est la production de la caresse de la grâce dans le corps spirituel à l’état pur, alors du
coup, on ne le voit pas. Et quand on le rencontre, c’est délicieux. Et justement, à l’occasion de
l’ouverture du Ciel à la terre et de la terre au Ciel, Jean sera là. C’est le seul des apôtres qui soit
avec son corps. Les autres, leur corps est dans la tombe : tous les autres apôtres, tous les autres
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