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Dans la troisième, c’est formidable parce que nous avons mis notre cœur, toute notre vie, toute
notre prière, toute notre âme à l’intérieur de ce qui est à l’intérieur de l’intérieur du Cœur de Joseph
Jésus Marie, dans leur feu d’amour inouï, nous les avons déposés dedans. Voilà. Et il y a quelque
chose de notre amour, de notre âme qui est à l’intérieur d’eux et face à face à ce qui est à l’intérieur
de l’intérieur d’eux. Voilà, ça c’est la troisième demeure, nous nous y recueillons.
Quatrième demeure, nous nous y abandonnons, nous nous y engloutissons, nous y disparaissons.
« Disposez de moi ». C’est dans la complaisance de leur fécondité.
Et puis du coup, cinquième demeure : de là la Paternité incréée de Dieu s’empare de nous et nous ne
savons pas ce qui se passe, mais… et alors il y a tous les attributs divins et incréés qui transpercent
tout. Et alors le sang de l’humanité à travers nous coule, coule, coule, coule, coule, coule et
surabonde de la surabondance de l’au-delà de l’unique amour de Jésus Marie Joseph (…) accompli.
Et voilà, la transformation du (…) s’opère dans la chair librement abandonnée à ces opérations
admirables. Dans la cinquième demeure, le Ciel pénètre la terre, la terre le Ciel, librement. Alors la
coupe se verse – la coupe, c’est la Paternité de Dieu, elle se verse parfaitement : les sept coupes –
au-dedans de moi. Et là je suis vraiment, c’est vraiment toute la liberté de mon corps originel
complètement embrasé de l’accomplissement du Corps mystique de l’Eglise qui est tout à fait luimême
à ce moment-là.
Alors l’engendrement d’un Monde nouveau à partir des qualités glorieuses de la Résurrection
s’opère, et je suis consumé par ce nouvel embrasement. A ce moment-là, c’est mon corps spirituel
venu d’En-haut : sixième demeure, qui est mon centre de gravité, et septième demeure.
« Consumez-moi ». Ce passage du corps spirituel originel au corps spirituel du Monde nouveau fait
justement le secret de l’ouverture du cinquième sceau de l’Apocalypse et de la révélation de
l’Apocalypse sur les sept coupes. Je ne sais pas comment ça se dit en italien, mais c’est ça qui est
dit en latin, tu t’en rappelles ?
Alors si vous voulez le lire, le méditer dans le Livre de la Bible, tout ce que nous essayons de vivre,
de faire, avec le scapulaire de Pellevoisin, le Règne du Sacré-Cœur, c’est ça qui doit écraser la tête
de l’Anti-Christ, ce n’est pas autre chose. Ce n’est pas nous qui allons écraser la tête de l’Anti-
Christ, c’est à travers nous. Nous n’allons pas écraser la tête de l’Anti-Christ, ne vous inquiétez pas,
nous n’écraserons pas la tête de l’Anti-Christ. Mais à travers nous Dieu le fera, c’est vrai, à travers
les plus petits, les plus moches, les bras-cassés les plus défigurés. Nous, il suffit que nous disions
oui, ce n’est pas compliqué. Si nous sommes trop intellectuels, si nous voulons tout vérifier, Dieu
ne se servira pas de nous, nous ferons notre truc. Il faut dire oui, c’est différent. La liberté, c’est ça,
la liberté de l’enfant, (…) il n’y a plus d’esprit de contrôle. Saint Thomas, quand nous lisons
l’Evangile d’aujourd’hui, il dit : « Désolé, mais moi je veux vérifier. » Jésus dit d’accord, vérifie :
« Plonge ta main dans mon côté ». Marie, elle n’a pas demandé à vérifier, elle, c’est pour ça que le
Saint-Esprit a été donné à Marie à l’instant de l’ouverture du Cœur de Jésus sur la croix. La
Pentecôte totale du Paraclet s’est faite en Marie à ce moment-là. Le souffle du Saint-Esprit à la
Résurrection sur les apôtres. Et sur les croyants qui étaient là à Jérusalem, de manière charismatique
seulement après l’Ascension. De toute façon nous le recevons, le Saint-Esprit, il ne faut pas
s’inquiéter, mais si nous voulons être avec Marie la source, c’est dans la Croix, (…), dans saint
Joseph.
« Tant que je ne serai pas transfiguré comme le soleil, je n’y croirai pas. »
- Si tu veux. Chacun sa place.
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