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18. 19. et 20. Enseignement sur l’Apocalypse
Il y a eu un moment de silence, un petit passage collectif de la quatrième demeure. Après la Messe,
vous avez remarqué, il y a eu un passage de quatrième demeure, sûrement quelques cinquièmes
demeures – pas tout le monde mais quelques uns –, c’était très net. (…) le bruit de (...) à quel point
c’était agréable d’attendre ce bruit. D’habitude le bruit dérange. Dans les quatrième et cinquième
demeure, le bruit ne dérange plus, il porte plus loin encore : la mouche, le tracteur, les casseroles...
- [Un participant] Le perroquet. [On entend souvent des sons émis par un perroquet].
- J’ai eu une petite distraction, je vous avoue qu’elle est idiote, mais vous me pardonnerez sûrement.
Comme souvent les distractions (…), il y a eu un mouvement. Je me suis dit : mais entre la mort de
Joseph et la mort de Jésus, mille deux cent quatre-vingt-dix jours, heureux celui qui traverse les
mille deux cent soixante jours de l’Apocalypse, les mille deux cent quatre-vingt-dix jours du
prophète Daniel, « heureux celui qui parvient jusqu’au mille trois-cent-trente-cinquième jour »
(Daniel 12, 12). Mille deux cent soixante, mille deux cent quatre-vingt-dix, mille trois cent trentecinq.
Et je me disais : « C’est quoi, ces mille deux cent soixante, mille deux cent quatre-vingt-dix,
mille trois cent trente-cinq ? » Alors c’est la machine électronique qui a fonctionné, je me suis dit :
« Si on reste une seconde en oraison pour un jour de noirceur substantielle de crucifixion de saint
Joseph… » Il est mort et il a attendu avec cette noirceur délirante dans le monde de la mort. Ça a
déchiré le monde de la mort lui-même dans la mort qui était en lui de Jésus dans Son union
hypostatique, ça a pénétré toutes les morts dans les enfers. C’est vraiment inouï ce qui s’est passé
dans cette nuit d’une épaisseur effroyable de saint Joseph pendant ces mille deux cent quatre-vingtdix
jours. Ça a une tension si extraordinaire ! Déchirure de l’unité sponsale aussi, il faut bien le dire.
Le rideau du Temple s’est déchiré en même temps. Voilà pour la hauteur, voilà pour la largeur. Et
puis la profondeur, alors là, elle est dans l’Union hypostatique de Jésus et du coup va jusqu’au Ciel.
C’est à cause de ça qu’aussitôt décédé, aussitôt cette déchirure (…) saint Joseph (…), ça a déchiré
le Ciel et Dieu le Père a pu montrer le baptême de Jean-Baptiste, a pu parler, a pu s’exprimer, a pu
se montrer en Personne dans la Personne du Fils avec la colombe du Saint-Esprit. C’est quand
même très fort, et ça a duré mille deux-cent quatre-vingt-dix jours jusqu’à la mort de Jésus.
L’oraison s’inscrit dans cette nuit. Alors, si on prend une seconde pour un jour, et c’était ça ma
distraction… On a des distractions (…), c’est idiot quelquefois. Alors je me suis dit : « Mille deux
cent soixante, ça fait vingt-et-une minutes, ça fait 1 + 1 + 1, un temps, un temps et un temps. Il faut
quand même aller jusqu’à mille deux cent quatre-vingt-dix dans le Shiqoutsim Meshomem de la
Paternité abominée dans la chair. Alors à ce moment-là ça fait vingt-et-une minute et trente
secondes, donc 1 + 1 + 1 + ½ : un temps, un temps, un temps et un demi temps. Mais « heureux
celui qui parvient jusqu’au mille trois-cent trente-cinquième jour » : vingt-deux minutes et
deux secondes. (…) par jour. Elle est chouette ma distraction, [rires] – c’était pendant que le camion
passait et qu’il y avait la quatrième et la cinquième demeure : il y a eu un mouvement –. Vous
restez engloutis dans la nuit de l’oraison vingt-deux minutes, en communion avec Jésus, Marie,
Joseph, c’est beau !
Tout ça pour dire que dans l’Apocalypse il y a des choses aussi. Je ne voulais pas que nous nous
quittions sans avoir lu un petit peu l’Apocalypse, et justement le mystère du cinquième sceau. Le
cinquième sceau va s’ouvrir devant nous. Le Ciel vient dans la terre et la terre vient dans le Ciel
dans le flux et le reflux. Déjà dans la quatrième demeure, nous sommes…
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