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Jusque-là Joseph, comme époux de l’Immaculée Conception, jouait un rôle instrumental. C’est pour
ça que (…) être actif comme cause seconde (…) ou cause première (…) de Marie. C’est Dieu qui le
fait, lui ne sait pas. Il est dans la crainte de Dieu et il attend qui Dieu fasse tout. Ce n’est pas qu’il
attende : il est tellement englouti, ajusté au Père que (…) première Personne de la Très Sainte
Trinité. Il y a eu des millions, des millions, des millions de saints qui ont réengendré, remanifesté,
incarné la sainteté de Jésus-Christ Fils de Dieu. Et il n’y en a eu qu’un seul qui a engendré,
manifesté et incarné la sainteté de la première Personne de la Très Sainte Trinité : c’est saint Joseph.
C’est ce que dit saint Vincent de Paul.
Lorsque son tombeau s’est ouvert, lorsqu’il est sorti dans Jérusalem, sponsalité, unité sponsale
transactuée surnaturellement dans la gloire de l’âme glorifiée, de la sienne glorifiée dans la
résurrection de l’âme dans la Croix glorieuse, la résurrection de l’Un, l’intériorité brûlante des
sources de la vie en eux dans l’unité des deux, cette fois-ci l’âme de Joseph était lucide.
Evidemment que quand la Croix glorieuse est venue se conjoindre à l’âme de Joseph qui depuis
mille deux-cent quatre-vingt-dix jours est dans la nuit la plus substantielle de souffrance et de soif –
le cri « J’ai soif » de Jésus sur la croix, c’est pour manifester cette croix dans le fond des enfers, de
tous les temps des enfers, qui est assumée, incarnée dans la corédemption du père de Jésus, dans son
âme – aussitôt, à l’instant où Jésus vient le rejoindre, c’est la lumière, c’est la gloire, c’est la
résurrection qui envahit toute son âme ainsi que toute l’âme de Jésus et l’âme de l’unité des deux.
La lucidité cette fois-ci, d’un seul coup ! C’est une nouvelle conception, dans l’au-delà de toutes les
lucidités.
Alors sa sponsalité avec Marie, cette fois-ci, n’est plus instrumentale. (…) le corps (…) est encore
dans ce tombeau ouvert. Et le Saint-Esprit, donc, amène Marie dans cette lucidité sponsale de
Joseph, et par la foi, dans la mort accomplie de Jésus jusqu’au bout et l’accomplissement de la
vision de toute chose dans l’au-delà de l’accomplissement de tout, et c’est cette rencontre nuptiale
extraordinaire qui fait, précisément, la dernière (…) de la résurrection. Joseph, là, dans la sponsalité
de la corédemptrice, la médiatrice, il n’a pas eu peur de prendre en lui son épousée à cet instant,
avec le sang, c’est-à-dire la gloire de la Croix glorieuse de Jésus. Il a été le patron de la
transformation éternelle de la matière : la Résurrection. « Je suis le Pain de la Vie » est devenu
« Je suis la Résurrection ». Saint Joseph est le patron de la transformation de la matière. C’est le
1 er mai.
Ça vaut la peine d’être libre dans la liberté de l’Immaculée Conception dans l’au-delà de l’unité des
deux ! Louange vitale, gloire silencieuse, pureté du face à face, onction d’amour - bonté
messianique unitive, tabernacle de la source de tous les temps dans le feu de la lumière,
intériorité de l’Un !
Ce sont ces exercices que nous faisons. Au début, c’est un peu long. Je me rappelle la première fois
que nous avons fait tous ces exercices, ça nous prenait vingt minutes pour faire gloire silencieuse.
Maintenant nous sommes tellement habitués à le faire : gloire silencieuse : en même pas une
seconde, tout de suite elle s’investit dans l’onction messianique, tout de suite, alléluia, alléluia,
alléluia ! tout de suite elle se mélange avec le parfum du tabernacle de tous les temps que nous
sommes dans le oui que nous sommes dans la lumière, etc. Et ça va très très vite à ce moment-là. Et
quand ça va très très vite, à ce moment-là ça y est, dans un seul instant, la conception est là.
Retrouver la conception sous le souffle de l’Esprit-Saint dans l’Immaculée Conception glorieuse de
Marie qui le féconde en nous, avec saint Joseph, ça va tout seul.
Il faut faire des actes de liberté.
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