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accomplissement, c’est encore Marie. Il faut qu’il y ait une naissance dans la chair de Jésus pour
l’accomplissement de son Corps mystique vivant entier dans une nouvelle naissance.
C’est pour ça bien-sûr qu’il a fallu Joseph, il a fallu l’unité sponsale dans la chair de Marie et
Joseph à partir de la résurrection de Son âme dans l’accomplissement eucharistique du sacrement
engendré par la foi de Marie dans le grand Sabbat du Samedi Saint, qui a ramené pour ainsi dire
l’accomplissement du Christ glorifié dans Son âme avec son père à travers cette nouvelle sponsalité
(…) et d’un cœur de Marie transverbéré, vivant de l’au-delà de l’amour dans l’au-delà de la
transactuation surnaturelle sponsale. Et du coup il y a eu une supervenue du Saint-Esprit dans ce
très très très grand mouvement d’amour du Père, du Fils, du Saint-Esprit, et une obombration. Et
toute la gloire du Christ dans toute Son âme, toute la gloire du Verbe dans le Père, toute la gloire du
Saint-Esprit, est venue embraser la Transverbération à travers l’unité sponsale de Marie et Joseph.
Ils sont venus réassumer ce qui en Marie appartenait à la Sainte Famille dans (…) extraordinaire de
cet instant pour engendrer la nouvelle naissance de la Résurrection universelle.
Jésus l’a dit là. Si vous lisez mot à mot, Il l’a dit là, c’est vrai. « Personne ne peut accomplir les
signes que tu accomplis si Dieu n’est pas avec lui. » Jésus répond : « En vérité, en vérité, je te le
dis, personne, à moins de renaître, ne peut voir le Royaume de Dieu. »
Nicodème lui dit : « Comment serait-il possible de naître quand on est déjà vieux ? » Cette
naissance, vous sentez bien : le verbe naître en hébreu, repris dans le grec, c’est une naissance dans
la chair. « Est-ce qu’on peut rentrer dans le sein de la mère qui est la sienne pour naître une
seconde fois ? », quand on est vieux.
« En vérité, en vérité, je te le dis, personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit-Saint » :
Jésus lui explique là comment Il va faire cette seconde naissance de la Résurrection dans le sein
materrnel de Marie à partir de (…) l’eau toute pure de la vie divine en conjonction avec (…) avec
l’Esprit-Saint. C’est une sponsalité qui se réalise avec une sponsalité qui va au-delà de la
résurrection de son âme avec celle de son époux, et du coup forcément il y a une goutte d’eau qui en
émane, une fécondité : c’est celle de l’Immaculée Conception dans sa foi au-delà de sa
corédemption universelle. Alors là, la sponsalité avec l’Esprit-Saint commence.
C’est ce que dit saint Jean dans l’Epître. Du Cœur de Jésus sortit l’eau, le sang et l’Esprit-Saint.
L’eau, c’est ce que nous disons, le Saint-Esprit et la sponsalité qui se fait dans la gloire de la vie
divine entièrement exprimée dans la Résurrection de la Croix glorieuse de Jésus dans Son âme
glorifiée et celle de Son père. Ce sont les trois qui témoignent [1 ère épître de saint Jean, 5, 7-8]. Et
Jésus le dit ici. C’est admirable !
L’Evangile de saint Jean, de toute façon, est admirable. Il a été écrit après l’Apocalypse. Si vous
n’avez jamais lu l’Apocalyspe, il y a des Rabbi d’Israël qui ont amené l’Apocalypse là-bas sur une
table, et des dames toutes pures et immaculées qui le traduisent en italien, en (…). L’Apocalypse,
c’est vraiment la mémoire de la Résurrection dans le Ciel.
Si nous faisons mémoire, vous voyez, c’est au fond la septième conception. De retrouver notre
liberté dans la liberté venue d’En-haut, dans la sponsalité de l’Esprit-Saint et de l’eau, cette
émanation vivante qui s’est concentrée dans une petite goutte d’eau – c’est extraordinaire, ça – et
qui fait cette mutation de Marie corédemptrice en médiatrice universelle d’éternité dans le temps,
médiatrice de gloire, médiatrice de toutes grâces, Reine du Ciel et de la terre. C’est un travail
vraiment extraordinaire ! Là, nous pouvons dire que la matière substantielle de la (…) dans la chair
a été au comble de la transformation.
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