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transformation de la matière, c’est le profond du profond, le sommet du sommet, le secret du secret
du bien commun, qui doit s’éclater dans la béatitude ensuite. » Alors il y avait une jonction qui se
faisait.
L’Eglise ne fait pas sauter les erreurs en les arrachant. Elle essaye de faire comprendre ce qu’il y a
de vrai dans ce qui est dit et elle le remet dans la nouvelle Naissance, dans la grâce.
Saint Joseph, le Patron de la transformation, la Royauté (…). La doctrine sociale de l’Eglise est
basée sur l’Immaculée Conception. La doctrine sociale, c’est comment on se construit avec un
travail même très moyen, avec les progrès extrêmement modernes. Le texte que nous avons lu pour
la Fête de saint Joseph aujourd’hui vient du Concile Vatican II, Gaudium et Spes. Gaudium et Spes,
c’est le Schéma 13 du Concile. L’évêque qui a écrit le Schéma 13, c’est Karol Wojtila.
Nous ne sommes pas du tout musulmans, ou fondamentalites, en disant : « Le progrès ? Prenez des
bombes, faites sauter tout ça ! » Au contraire, le progrès mondial du point de vue de la science…
Mais dès lors que nous sommes dans les principes de l’Immaculée Conception et de saint Joseph, le
progrès va beaucoup plus vite. Par exemple dans le monde de la recherche bio-génétique, si on
écoutait l’Eglise, on aurait cinquante ans d’avance sur aujourd’hui, mais on s’acharne sur le plan
biologique meshomique, abominatoire, on perd des dizaines et des dizaines d’années, des
générations de progrès scientifiques : « Si si si, il faut passer par le clonage, c’est là qu’on fera des
progrès dans la thérapeutique biologique génétique. » Pas de progrès, on bute sur une impasse et on
s’obstine, on s’obtine, on s’obtine, on s’obstine, on perd des milliards et des milliards. Alors
qu’avec seulement les cellules souches (…), ça fait vingt-ans, on serait déjà vingt ans d’avance sur
aujourd’hui. L’Evangile n’est pas contre le progrès. Satan est contre le progrès. L’Evangile n’est
pas contre le progrès de la société, Satan est contre. Ah oui c’est vrai, c’est un peu islamique, (…)
une société avec du sable et des tentes, c’est mieux, et on met la burka.
Mais l’Eglise, ce n’est pas ça. Ce sens que nous avons, ce sens du Saint-Père…
Ce n’est pas non plus protestant, la position du Saint-Père. La position protestante, elle, dirait :
« Tant pis, le péché, c’est le péché, donc on fait le progrès, on continue, et puis au dernier jour de
notre vie, on demande pardon et le Seigneur nous recouvre de Son sang. » Non, ce n’est pas comme
ça.
L’Immaculée Conception est à l’intérieur du progrès, à l’intérieur de la société, à l’intérieur du
travail, à l’intérieur de la progression mondiale de l’homme fils de Dieu dans les mains du Père.
Nous sommes dans la Providence de Dieu, inexorablement. Pourquoi ? Parce que la nouvelle
Naissance de la grâce est toujours présente, la nouvelle Naissance de Jésus dans la Résurrection est
présente à chaque être humain et à tous ensemble. Inexorablement nous allons vers l’espérance,
nous n’avons pas peur, Jésus est là.
Nous allons célébrer cette Messe pour la Jérusalem spirituelle. C’est quoi, la Jérusalem spirituelle
de la terre, la Cité de la Vie nouvelle, de la Naissance nouvelle, dans la nuit ? Dans la nuit,
Nicodème est venu. La Naissance, la nouvelle Naissance, la Cité nouvelle. La foi nous fait
accueillir les biens que nous ne voyons pas encore et que nous espérons à travers la nuit de l’homme
moderne. Nous savons que la Cité nouvelle se trouve derrière le petit voile qui nous sépare de son
déchirement. Alors nous courons vers, nous avançons ensemble. Nous sommes un peu comme les
Gaulois, vous savez, nous fonçons dans (…) il y a la Cité nouvelle. C’est très français.
Nous prions pour la France toutes ces nuits. Le Ciel l’a demandé, donc nous le faisons. J’aime
quand le Ciel demande que la Jérusalem spirituelle de la terre toute entière se mette à l’œuvre la
nuit pour traverser à l’avance, ce qui fait que nous pénétrons dans la Jérusalem nouvelle du
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