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y a quelque chose de la résurrection de Joseph qui s’est opéré dans Marie, dans une opération de
sponsalité qui a engendré dans la foi de Marie la Résurrection du Christ avec celle de Joseph dans le
même instant. C’est pour ça que dans l’Evangile Jésus apparaît en disant : « Je vous salue Marie »,
« Shalaom Imakh Myriam », les paroles de l’ange Gabriel à l’unité sponsale de Marie et Joseph
pour l’Incarnation. Vous avez tout compris maintenant.
Vous comprenez pourquoi Marthe disait : « On n’a strictement rien dit sur le mystère de Marie, et
encore moins sur le mariage de Marie et Joseph. » Elle a raison, je suis d’accord avec Marthe,
Marthe c’est ma copine.
- [Un participant anglais] Oui mais Gabriel, le songe de l’ange, Joseph qui luttait avec ce sujet qu’il
fallait en cachette libérer Marie à propos de leur mariage ? Où sommes-nous là ?
- Alors s’il faut réexpliquer toute l’Ecriture [Rires], nous ne sommes pas sortis de l’auberge. Saint
Joseph sait très bien que c’est l’Immaculée Conception. Symeon Ha Naci le sait. Tu sais comment il
s’est passé, le mariage ? Tu sais d’où il est venu, ce mariage ? Où il s’est fait, ce mariage ? Nous le
savons, tout le monde le sait, saint Joseph le sait aussi. Avec le bâton d’Aaron, le Saint des Saints,
Symeon Ha Naci, c’était fou ! Et il sait très bien qu’elle est la Vierge d’Isaïe. Isaïe, chapitre 7,
verset 7 + 7 (777). La Vierge, c’est dans sa virginité que Dieu va se concevoir Lui-même dans le
Messie. C’est sa virginité qui sera l’origine de la Génération et de la Nativité du Messie.
Normalement la virginité n’est pas origine d’une génération ni d’une conception, c’est la maternité.
La virginité et la maternité sont contradictoires. Mais là, le chapitre d’Isaïe est très clair.
Saint Joseph sait que c’est l’Immaculée qui mettra… Il sait très bien que l’Immaculée, quand elle
est enceinte, il sait très bien que c’est elle, premièrement. Deuxièmement, il fallait peut-être l’unité
sponsale, ça il le comprend très bien. Mais une fois que l’opération du Saint-Esprit et l’obombration
du Père réalisent la conception du Verbe de Dieu, le Fils, dans Marie, lui, il est juste jusque dans sa
substance, il doit se retirer pour laisser la place au Père, il est dans la crainte de Dieu, il doit
s’effacer – il ne s’est pas dit : « Elle est enceinte, elle a couché avec un autre », il faut être
complètement débile pour interpréter les choses comme ça ! – Et l’ange Gabriel lui apparaît en
disant : « Ne crains pas, ne crains pas ». Esprit de crainte : c’est cette délicatesse qu’il puisse mettre
un mouvement entre le Père et le Fils dans sa sponsalité avec Marie dans (…) Jésus, alors l’ange
Gabriel lui dit : « Ne crains pas, ne crains pas de prendre à l’intérieur de ton intérieur et dans le face
à face intérieur de toi-même avec elle Marie dans son (…), parce que c’est toi qui va Lui donner
Son nom dans le Père, Dieu le Père.
Voilà comment tu lis l’Evangile mot à mot. Tu ne le lis pas en fonction de Freud quand même.
C’est le père Drevermann qui dit : « Je lis ce passage en fonction de Freud, il n’y a pas d’autre
explication que l’explication de Freud. On a vendu son livre à dix-sept millions d’exemplaires.
C’est là où mène la grégarité. Saint Joseph était troublé, mais pas psychiquement, pas
libidinalement.
Prenons bien Saint Joseph comme notre papa, et Sainte Marie, et la Sainte Famille, cette sponsalité.
Si vous ne prenez pas le bras de levier de la sponsalité de Jean-Paul II, nous n’irons pas loin. Le
Saint des Saints du corps originel, de la Paternité de Dieu dans le corps de l’homme, nous n’irons
pas loin. Et le rôle de l’Immaculée Conception dans le corps de notre corps originel pour la mise en
place du corps spirituel venu d’En-haut, nous n’irons pas loin non plus. Vous voyez comme tout se
tient, finalement.
Nous pouvons demander à Jean-Paul II dans cette Messe d’aujourd’hui… C’est la première fois que
nous célébrons la Messe après sa béatification, pour le Shiqoutsim Meshomem, nous avons une
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