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- C’est quand même génial de savoir que, je ne vous l’ai pas dit jusqu’à maintenant, mais nous sommes quand même dans le temps de la Résurrection, le temps de Pâques… Il y a eu un grand tremblement de terre, Jésus est mort, et l’Evangile dit qu’à ce moment-là, il y a des cercueils qui se sont ouverts. Le tremblement de terre a déchiré les deux immenses colonnes du Temple de Jérusalem, déchiré le rideau, d’accord, mais en même temps ça a ouvert des cercueils. Les tombeaux des justes s’ouvrirent, - [Une participante] Et ils sont sortis. - Au moment de la mort du Christ ? - Oui. - Non, les tombeaux se sont ouverts mais les morts ne sont pas sortis. - Oui, c’est un petit peu plus tard. - Un petit peu plus tard. Sur le moment, juste, les tombeaux se sont ouverts : premier tremblement de terre à la mort de Jésus. - Il fallait bien qu’ils soient ouverts pour qu’ils sortent. - Attention, les tombeaux des justes – il faut quand même que nous nous habituions, nous les cathos moyens – dès que tu entends juste, tout de suite : saint Joseph. Il est juste, « to dikaïos on », celui qui est juste substantiellement. Donc quand l’Evangile parle de « justes », c’est une expression, de mettre « juste » au pluriel. Par exemple, quand on dit Elohim, c’est Dieu au pluriel, ça veut dire Dieu par excellence. Les tombeaux des justes qui s’ouvrent, je n’ai pas entendu dire qu’il y ait eu cent ou deux cents tombeaux qui se sont ouverts. Nous ne savons pas, le nombre de justes n’est pas marqué. Moi, si vous permettez, j’interprète comme ça, parce que j’aime bien l’exégèse rabbinique : pour moi c’est le tombeau de Joseph. Et quelque part il est resté comme ça dans un cercueil ouvert, au moment où Jésus est venu le rejoindre. En fait, quand Jésus est venu le rejoindre, ça a fait un tremblement de terre qui a provoqué l’ouverture du tombeau de Joseph. Je trouve ça incroyable, comme Evangile. Et je me pose la question – un jour nous saurons, un jour un Pape nous le dira – : il fallait que saint Joseph puisse être libre, ouvert et lié à son corps ouvert pour que l’opération de sponsalité avec la transverbération du corps de Marie puisse réaliser le mystère de la Résurrection. Vous me suivez ou pas ? - [Une participante] Oui, c’est juste. - Il y a un lien de nécessité entre l’Incarnation, la Rédemption et la Résurrection. Il n’y a pas d’Incarnation, comme dit Jean-Paul II dans l’Encyclique de saint Joseph, il n’y a pas d’Incarnation sans que le Verbe assume dans la foi de Marie sa nature humaine par la médiation de la sponsalité de Marie avec Joseph. Qu’est-ce qu’Il a pris ? C’est dans l’Encyclique du Saint-Père Jean-Paul II à propos de saint Joseph. La dernière fois qu’il y a eu une Encyclique sur saint Joseph, c’était Jean- Paul II. Quand le Verbe de Dieu a pris chair dans la Vierge Marie, Il a pris quoi dans Marie comme adama, comme terre de sang pur, rédempteur universellement, Il a pris quoi ? Le Saint-Père, Jean- Paul II, le Bienheureux, Karol le Grand, il a dit : « Il a assumé ce qui appartenait à la Sainte Famille, ce qui appartenait en Marie, dans son sang, à son unité sponsale avec Joseph. » C’est biologique ça, ce sont des cellules staminales sponsales qui appartenaient à l’au-delà de l’unité des deux du mariage de Marie et Joseph en Marie. Donc saint Joseph est physiquement père de Jésus, dans une relation virginale parfaite, une chasteté, une séparation totale de l’union sexuelle en tant que sexuelle. Mais c’est purement à partir de l’Immaculée Conception dans l’ajustement substantiel 398
de l’innocence divine originelle de Joseph et l’au-delà de l’unité des deux. Ça a produit dans l’unité de chair la transfiguration de leur mariage et la production en Marie de cellules staminales sponsales qui appartenaient à l’au-delà de l’unité des deux, et c’est ça que le Verbe de Dieu a assumé pour prendre chair. Voilà ce qu’a dit Jean-Paul II dans l’Encyclique sur saint Joseph. Il y a un lien de nécessité entre l’Incarnation, la mort, (…) et la Résurrection. - [Un participant] Ce qu’il a dit, c’est vérité, puisque l’Eglise le reconnaît maintenant. Ils ne vont plus dire : « Ah oui, mais il a dit ça comme ça. » - Une Encyclique, c’est déjà le magistère ordinaire universel, il y a quelque chose de l’infaillibilité dans une Encyclique. - Mais avant on le critiquait, maintenant on ne peut plus le critiquer. - On n’a jamais critiqué Jean-Paul II là-dessus : on ne l’a pas lu. Personne ne l’a critiqué là-dessus, personne ne l’a lu. Personne ne l’a lu, ça c’est vrai, j’en suis témoin, personne ne l’a lu. Quand je parle de ça à un cardinal, je lui dis : « Mais c’est le Saint-Père qui l’a dit. » - Ah bon ? Je ne l’ai pas lu. - Eminence, à l’année prochaine, quand vous l’aurez lu. Simplement, qu’est-ce qui se passe ? Premier tremblement de terre. Il faudrait que nous fassions un jour une session de théologie biblique pour regarder ce qu’il y a dans les textes. - [Une participante] Ce ne serait pas si mal. - C’est ce qu’on appelle l’exégèse littérale : on lit littéralement la Sainte Ecriture à partir de la doctrine du Saint-Père. Premier tremblement de terre, la mort de Jésus, le tombeau s’ouvre. Quand vous allez au tombeau de saint Joseph aujourd’hui… Qui est-ce qui a vu le tombeau de saint Joseph ? Personne n’est allé en Israël parmi vous ? - [Un participant anglais] Oui, je l’ai vu. C’est un tombeau de Roi, c’est ce qui est extraordinaire, parce que dans la maison de saint Joseph, normalement le Roi n’est pas enterré là dans la ville, et c’est un grand mystère (…) pourquoi c’est un tombeau de Roi, fait par qui ? - A Nazareth. - A Nazareth. - Blanc. Une pierre d’une blancheur incroyable ! Depuis les premiers chrétiens, de génération en génération, on dit : « C’est le tombeau du juste. » Dans la maison de Nazareth ! Et on dit : « Il est resté vide. » Pour tous les chrétiens, depuis les premiers chrétiens, tout le monde sait que saint Joseph est ressuscité. De génération en génération, il y a une tradition orale qui n’a jamais cessé de se communiquer. Quand tu rentres là-dedans, tu vois ce tombeau de Joseph, du juste, (…). C’est vraiment extraordinaire ! Tout le Vendredi, toute la nuit du Vendredi au Samedi, tout le Samedi Saint, toute la nuit du Samedi au Dimanche. Deuxième tremblement de terre 19 ! Mega tremblement de terre ! Alléluia ! Des tombeaux qui s’étaient ouverts, ils sortent et proclament la Résurrection dans Jérusalem. C’est l’Evangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ 20 , ce n’est pas un apocryphe, ce n’est pas une épître, non, c’est l’Evangile. Dans l’intérieur de Jérusalem. C’est qui, l’intérieur de Jérusalem ? C’est Marie. Il 19 Matthieu, 28, 1-2 : « Après le jour du Sabbat, comme le premier jour de la semaine commençait à poindre, Marie de Magdala et l’autre Marie vinrent visiter le sépulcre. Et voilà qu’il se fit un grand tremblement de terre : l’Ange du Seigneur descendit du ciel et vint rouler la pierre, sur laquelle il s’assit. » 20 Matthieu 27, 50-53 : « Or Jésus, poussant de nouveau un grand cri, rendit l’esprit. Et voilà que le voile du Sanctuaire se déchira en deux, de haut en bas ; la terre trembla, les rochers se fendirent, les tombeaux s’ouvrirent et de nombreux corps de saints trépassés ressuscitèrent : ils sortirent des tombeaux après sa résurrection, entrèrent dans la Ville sainte et se firent voir à bien des gens. » 399
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sommes quand même dans le temps de la Résurrection, le temps de Pâques… Il y a eu un grand<br />
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sont ouverts. Le tremblement de terre a déchiré les deux immenses colonnes <strong>du</strong> Temple de<br />
Jérusalem, déchiré le rideau, d’accord, mais en même temps ça a ouvert des cercueils. Les<br />
tombeaux des justes s’ouvrirent,<br />
- [Une participante] Et ils sont sortis.<br />
- Au moment de la mort <strong>du</strong> Christ ?<br />
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- Oui, c’est un petit peu plus tard.<br />
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de terre à la mort de Jésus.<br />
- Il fallait bien qu’ils soient ouverts pour qu’ils sortent.<br />
- Attention, les tombeaux des justes – il faut quand même que nous nous habituions, nous les cathos<br />
moyens – dès que tu entends juste, tout de suite : saint Joseph. Il est juste, « to dikaïos on », celui<br />
qui est juste substantiellement. Donc quand l’Evangile parle de « justes », c’est une expression, de<br />
mettre « juste » au pluriel. Par exemple, quand on dit Elohim, c’est Dieu au pluriel, ça veut dire<br />
Dieu par excellence. Les tombeaux des justes qui s’ouvrent, je n’ai pas enten<strong>du</strong> dire qu’il y ait eu<br />
cent ou deux cents tombeaux qui se sont ouverts. Nous ne savons pas, le nombre de justes n’est pas<br />
marqué. Moi, si vous permettez, j’interprète comme ça, parce que j’aime bien l’exégèse rabbinique :<br />
pour moi c’est le tombeau de Joseph. Et quelque part il est resté comme ça dans un cercueil ouvert,<br />
au moment où Jésus est venu le rejoindre. En fait, quand Jésus est venu le rejoindre, ça a fait un<br />
tremblement de terre qui a provoqué l’ouverture <strong>du</strong> tombeau de Joseph. Je trouve ça incroyable,<br />
comme Evangile.<br />
Et je me pose la question – un jour nous saurons, un jour un Pape nous le dira – : il fallait que saint<br />
Joseph puisse être libre, ouvert et lié à son corps ouvert pour que l’opération de sponsalité avec la<br />
transverbération <strong>du</strong> corps de Marie puisse réaliser le mystère de la Résurrection. Vous me suivez ou<br />
pas ?<br />
- [Une participante] Oui, c’est juste.<br />
- Il y a un lien de nécessité entre l’Incarnation, la Rédemption et la Résurrection. Il n’y a pas<br />
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sans que le Verbe assume dans la foi de Marie sa nature humaine par la médiation de la sponsalité<br />
de Marie avec Joseph. Qu’est-ce qu’Il a pris ? C’est dans l’Encyclique <strong>du</strong> Saint-Père Jean-Paul II à<br />
propos de saint Joseph. La dernière fois qu’il y a eu une Encyclique sur saint Joseph, c’était Jean-<br />
Paul II. Quand le Verbe de Dieu a pris chair dans la Vierge Marie, Il a pris quoi dans Marie comme<br />
adama, comme terre de sang pur, rédempteur universellement, Il a pris quoi ? Le Saint-Père, Jean-<br />
Paul II, le Bienheureux, Karol le Grand, il a dit : « Il a assumé ce qui appartenait à la Sainte<br />
Famille, ce qui appartenait en Marie, dans son sang, à son unité sponsale avec Joseph. » C’est<br />
biologique ça, ce sont des cellules staminales sponsales qui appartenaient à l’au-delà de l’unité des<br />
deux <strong>du</strong> mariage de Marie et Joseph en Marie. Donc saint Joseph est physiquement père de Jésus,<br />
dans une relation virginale parfaite, une chasteté, une séparation totale de l’union sexuelle en tant<br />
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