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vas directement au Ciel dans la vision béatifique, mais tu peux donner la gloire à Dieu le Père, le
Fils, le Saint-Esprit éternellement – je ne sais pas si tu vois ce que c’est qu’éternellement ? – en
fonction de l’intensité, de l’accumulation des actes de charité surnaturels dans ta vie sur la terre.
Donc ils auraient le pouvoir de donner à Dieu le Père, le Fils, le Saint-Esprit, une glorification
minable. Ce serait d’une injustice effroyable ! Alors non, du temps leur est donné, c’est marqué
dans l’Apocalypse : du temps leur est donné.
Et nous, quand nous leur donnons le fruit des sacrements, le fruit du Baptême, le fruit de la
Confirmation, le fruit du Sacerdoce, tous les fruits de la Jérusalem, ça rentre en eux, ils n’ont pas
besoin de tomber dans le repos du Saint-Esprit, ils sont en oraison de quiétude en permanence.
Alors du coup l’efficacité surnaturelle d’amplification de la charité divine brûlante ne cesse de
s’amplifier à une vitesse (…). Et la prière de l’Eglise en eux prend une puissance qui est
pratiquement celle de l’Immaculée Conception. L’Eglise d’aujourd’hui n’est rien sans eux. Et au
Ciel, quand ils ressusciteront, évidemment ils glorifieront Dieu avec une intensité de charité qui sera
proportionnée à l’intensité de leur charité surnaturelle dans l’attente sous l’autel de leur innocence
crucifiée toute consentante et acquiesçante à l’innocence crucifiée et l’immolation éternelle
d’amour victimale de Jésus. S’ils allaient immédiatement de la fausse-couche au Ciel, ce serait
d’une injustice insupportable. « Quand même, ils n’ont rien fait, ils sont au Ciel ! » Vous savez, la
bêtise humaine, ça va loin quelquefois.
- [La même participante] La responsabilité de ceux qui provoquent les avortements,
- (…) responsabilité dans une fausse-couche. Mais Avortement naturel, avortement provoqué,
quelle différence ? Entre le péché d’un brigand épouvantable et mon péché, il n’y a pratiquement
aucune différence.
- L’occasion.
- Aucune différence, pratiquement.
- (…)
- Spirituellement il n’y a aucune différence entre le péché horrible d’une cruauté infernale d’un
brigand, et le mien. Je vous assure, il n’y a pratiquement aucune différence.
- Sinon l’occasion.
- Je m’en fiche de l’occasion, il faut vivre de l’éternité.
- On est bien d’accord.
- L’occasion, c’est les conséquences, c’est les causes, mais le péché c’est autre chose.
- C’est ce que dit Thérèse : le Seigneur a enlevé le caillou devant ses pieds.
- Alors en même temps c’est la Fête de la Miséricorde aujourd’hui.
- Tout à fait, (…), c’est une des facettes de la Miséricorde.
- [Un participant] Elle nous est aussi donnée, la Miséricorde, par ces enfants. Parce que notre Maman
qui est au pied de la Croix, elle est venue les chercher. Et nous avons besoin des enfants, parce que
si nous ne les aimions pas… Il n’y a plus d’amour, il n’y a plus beaucoup de dons, nous ne prions
plus, il n’y a plus assez de prières, alors ils viennent nous aider. Donc c’est dans l’économie de
Dieu, tout est orchestré pour que justement nous puissions rejaillir. Parce que les vivants des
derniers temps, c’est nous, je vous signale, c’est nous, ils sont là. Parce que tous ceux qui ne prient
pas, qui n’adhèrent pas à l’Eglise catholique en faisant leur prière, ce ne sont pas des vivants, ils
sont morts. Donc c’est pour ça que c’est très important.
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