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oui. L’infaillibilité touche à l’heure, l’instant où il faut le faire. Ça ne peut se faire qu’à partir de la
Croix glorieuse, qu’à partir de saint Joseph, et dans le « Totus Tuus » de Marie transverbérée. Et lui,
il le savait, ce qui montre bien la profondeur de sa vie mystique.
Et nous, nous sommes de la génération Jean-Paul II, il n’y a pas de doute là-dessus – je ne me sens
pas du tout de la génération Pie XII, et pourtant, l’Assomption, c’est super !, je suis de la conception
Pie XII et de la génération Jean-Paul II – et du coup nous sommes de la race des rois, de la race des
rois du Royaume accompli, de la race du Royaume accompli de la Parousie.
C’est quand même génial : vous avez la Croix glorieuse (738 mètres d’altitude), Marie (5), et il est
monté sur le trône de Pierre en l’an 5738 du calendrier d’Israël. Vous le saviez ça ? On pourrait
ajouter plein de choses, tout converge là-dessus.
Tous les jours de l’Octave de Pâques jusqu’au dimanche de la Miséricorde, encore aujourd’hui,
quand nous célébrions l’office de Laudes ce matin, tous les jours, ainsi que tous les dimanches
après, toute l’année, nous célébrons cinquante-neuf fois ce psaume, le troisième psaume des
Laudes :
Alléluia ! Chantez au Seigneur un chant nouveau, louez-le dans l’assemblée de ses fidèles !
En Israël, joie pour son créateur ; dans Sion, allégresse pour son Roi !
Dansez à la louange de son nom, jouez pour lui, tambourins et cithares !
Le psaume 149 est un psaume de la Croix glorieuse.
Car le Seigneur aime son peuple, il donne aux humbles l’éclat de la victoire.
Que les fidèles exultent, glorieux, criant leur joie, voici l’heure du triomphe.
Qu’ils proclament les éloges de Dieu, tenant en main le glaive à deux tranchants.
Transverbération.
Tirer vengeance de la multitude des nations, infliger aux peuples un châtiment,
charger de chaînes les rois, jeter les princes dans les fers,
leur appliquer la sentence écrite, c’est la fierté de ses fidèles. Alléluia !
Avec le sceptre de fer, avec la Croix glorieuse. C’est là le Royaume accompli de la cinquième
demeure, avec (…). Voilà, les princes de l’enfer, les multitudes du mal sont complètement… Nous
avons autorité sur le mal. Le Saint-Père, c’est ça. Là, nous sommes arrivés à un monde de métatentation
pratiquement invincible. Il a tout fait sauter. Pourquoi ? Parce qu’il vivait déjà de ce qu’il
avait à vivre au moment terminal de son pontificat, avant l’ouverture du conclave suivant.
Et c’est une indication pour la vie spirituelle, parce que dans notre vie spirituelle, nous ne pouvons
pas ne pas vivre avec les cinquante milliards d’enfants qui sont morts et qui sont précisément dans
la Croix glorieuse actuellement. Saint Joseph, aujourd’hui, il est ressuscité d’entre les morts, il n’est
plus dans l’attente de la mort. Qui remplace saint Joseph ? Où est-ce que Dieu le Père nous attend –
ce n’est plus en saint Joseph – dans la mort en attente de la Parousie, de la victoire sur le mal, de la
victoire du Christ sur toute mort ? Ce sont les enfants avortés. Le Père n’est jamais envoyé, Il est en
eux, donc il faut que nous rejoignons le Père. Nous allons rejoindre le Père, le Père qui n’est jamais
envoyé et qui est en eux, qui nous attend, qui attend en nous son Fils, son Christ, son Messie, son
Epouse, le Verbe de Dieu qui a pris chair dans le Corps mystique de l’Eglise toute entière, qui
descend dans le Père dans le lieu de la mort et de l’attente. Il y en a cinquante milliards qui sont
quand même (…), ce n’est pas rien. Evidemment, c’est eux le lieu de la Croix glorieuse. C’est une
indication que nous ne pouvons pas avoir la victoire sans eux pour soulever de manière gigantesque
tout le mal du monde, et à jamais. C’est une indication aussi, ça.
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