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15. Messe du soir Le Pape de Rome a été béatifié. Il doit être bien content. D’habitude nous avons Josiane qui vient avec nous – avec Hélène, Jean-Baptiste, il y en a plein qui sont partis à Rome, à Jérusalem, à Cracovie, qui ne sont pas avec nous aujourd’hui et qui le sont d’habitude – ce n’est pas un secret, de Jérusalem elle dit : « Jean-Paul II est venu chez moi, il pleurait, il pleurait, et il s’est jeté dans mes bras. » Vous vous rendez-compte ? Il a bon goût quand même le Saint-Père. Il s’est jeté dans les bras de Josiane en disant : « On est en train de dire du mal de moi de partout. » C’était il y a trois semaines. Et Josiane dit : « Il était inconsolable, Jean-Paul II. » Ce n’est pas parce qu’on est au Ciel qu’on ne peut pas être atteint par le mal qu’on pense de vous. La Sainte Vierge, si on dit du mal d’elle, elle en éprouve beaucoup de peine. Jésus, Dieu, est innocent du mal. Il est amour, sa délicatesse est sans limite. Donc voilà, Jean-Paul II, Alléluia !, est béatifié. On pourrait dire beaucoup de choses, (…). C’est un petit peu comme le nouvel Elie, le Pape Jean-Paul II, Karol le Grand, c’est sûr. Il a soulevé le monde. Il faut voir comment c’était avant qu’il arrive. On était quand même sous la chape absolument insoulevable du matérialisme dialectique. C’était insoulevable, tous les prêtres étaient marxistes. Il a soulevé ça, c’est vrai, on le sait très bien. Tout ce qu’il a fait sauter comme couches idéologiques (…). Benoît XVI dit [dans son homélie lors de la Messe de béatification] : Le Saint-Père a fait sa première encyclique, Redemptor hominis : « N’ayez pas peur ! Ouvrez toutes grandes les portes au Christ » et il a célébré l’encyclique de Jésus Rédempteur. Il dit dans l’encyclique, et puis tout de suite quand il est venu à Paris (…). Qu’est-ce qu’il a dit ? Il faut toujours être très attentif à ce que dit un Pape quand il vient. - [Un participant] Il a parlé du Baptême de la France. - [Une participante] La deuxième fois. - (…) c’était la deuxième fois. Mais la première fois, il a pris tous les successeurs des apôtres qui étaient là et il leur a dit : « L’Eglise est entrée dans la méga-tentation, la méta-tentation. Je suis le Pape qui doit faire rentrer l’Eglise dans l’au-delà de la méta-tentation. » Lui n’appelle pas ça Shiqoutsim Meshomem, il n’a pas appelé ça Abomination de la Désolation, il a donné le nom de méga-tentation, méta-tentation. Ce n’était encore qu’une tentation, à l’époque de Jean-Paul II, si je puis dire. A cette époque-là, il savait ce qu’il disait, et la guerre eschatologique a commencé avec lui puisque c’est lui qui a déclaré « la guerre à cette culture de mort ». Et devant la tentation du serpent qui était là, l’humanité toute entière se trouvait (…). Alors la force qu’il a eue, la force de géant, c’était de dire : « Attends, cette tentation, pas question ! » Adam, il n’est pas intervenu. Tandis que Karol le Grand, lui, est intervenu. Et alors ce que je trouve assez extraordinaire – il aurait pu ne pas intervenir, il aurait pu dire : « Non, ce n’est pas possible » – c’est qu’il est intervenu sur les sept couches de la méta-tentation. Concrètement, c’est ce qui s’est passé. Il a évité comme ça trois guerres mondiales, trois fois la troisième guerre mondiale a été évitée grâce à lui, par son intervention personnelle. On ne s’en rappelle plus de ça, mais n’empêche qu’on a eu chaud. Ça, ce sont des choses humaines, vous comprenez, mais sur le plan divin ! Sur le plan humain il y a eu plein de choses, c’est un géant, c’est évident que c’est un géant. Il a retourné l’histoire, c’est évident, sur le plan humain. Mais sa mission n’était pas une mission sur le plan humain, sa mission 388

était sur le plan du Ciel, sur le plan de la Jérusalem céleste, un plan d’Apocalypse. Il en était tellement conscient – je ne sais pas pourquoi il en était si conscient que ça – qu’il a mis ça sur ses armes. Il a mis cette croix glorieuse, il a mis ce M de Marie au pied de la croix glorieuse, il a dit : « N’ayez pas peur ! Ouvrez toutes grandes les portes au Christ. » Je vous le disais pendant la Messe de Pâques de Benoît XVI : « Ouvrez toutes grandes les portes au Christ », c’est une parole que l’Eglise prononce des dizaines de fois chaque Samedi Saint. Quand Jésus s’arrache de Son corps, quand toute l’intériorité humaine de Jésus, quand la grâce capitale, le Saint des Saints, toute la vie intérieure, toute l’âme humaine de Jésus, pas toute la personne humaine parce qu’il n’y a pas de personne humaine en Jésus, toute la vie humaine de Jésus, tout le cœur vivant d’amour de Jésus, toute la lumière humaine remplie de sainteté de Jésus, toute l’âme déchirée et souffrante de Jésus lorsqu’elle s’arrache totalement et n’a plus aucun lien avec Son corps cadavérique, en vertu d’un acte de puissance qui vient de l’éternité du Père et du Saint-Esprit et qui opère cette opération de puissance dans le Verbe de Dieu pour réaliser d’une manière éternelle une mort temporelle dans le Christ, parce que s’il n’y avait pas eu l’intervention de la puissance divine, la mort du Christ était strictement impossible, ça c’est la réponse de Marie : Marie a livré son Fils à la mort. Et tous les Evangiles de la Résurrection et de la Pâque sont pour montrer que Marie a livré, par sa foi, a obtenu du Père non seulement l’Incarnation, l’Union hypostatique, mais aussi la déchirure de l’Union hypostatique de Jésus et elle a engendré un Agneau qui a pénétré substantiellement et s’est laissé pénétrer substantiellement en la mort. Et là Jésus, tandis que Son corps était resté sur la croix, est apparu à Lui-même. Tout de suite Il a été ressuscité dans Son âme. La résurrection de Jésus a commencé à l’instant de Sa mort, c’est ce que dit saint Thomas d’Aquin, dans Son âme, et Il est descendu glorieusement. Donc la croix de Jésus dans l’âme de Jésus est une Croix glorieuse. Alors tous les anges, pas un seul ne manquant, se sont comme engolfés à l’intérieur du Verbe glorifiant toute l’âme de Jésus aux dimensions et aux espaces de sa liberté de l’Union hypostatique glorifiée, et proclament, crient à travers Son âme glorifiée, Croix glorieuse, partout dans les enfers, partout et dans tout le temps de tous les enfers : « Ouvrez toutes grandes les portes au Christ, n’ayez pas peur ! » Et c’est ça, l’antienne de la Croix glorieuse. Il a commencé son pontificat, il en a fait son thème. Ce qui compte, c’est le Samedi Saint. Voilà ce que Marie, « Totus Tuus », a engendré. La Croix glorieuse, l’âme déchirée et crucifiée de Jésus entièrement glorifiée, toute ressuscitée, tandis que les apparences montrent un cadavre, un homme qui, comme dit Isaïe, quand on le regarde, on se demande même si c’est un homme tellement il est défiguré, il est une plaie vivante, c’est vraiment à se demander si ce n’est pas bête déchirée (…). Même Mel Gibson a montré un Christ qui avait visage humain sur la croix. Et Isaïe L’a vu et il a dit : « On se demandait même si c’était un être humain » 17 Ils ont fait tout ce qu’ils ont pu pour Le mettre dans cet état, et Il n’est pas mort. Il a été livré à la mort par amour pour Marie, par amour pour le Père, par amour pour la volonté éternelle d’amour du Père. Et le Pape Jean-Paul le Grand, qu’est-ce qu’il a fait ? Il a dit tout de suite : « Voilà, c’est la Croix glorieuse » – c’est sur ses armes – « Et qu’est-ce qui explique la Croix glorieuse ? C’est Marie. Alors je suis tout entier à ce que Marie fait et ce que Jésus fait lorsqu’Il est dans la Croix glorieuse, lorsque toutes les portes s’ouvrent, que ceux qui sont dans la mort, le péché, pour l’éternité, depuis 17 Isaïe 52, 14 : « Les multitudes avaient été saisies d’épouvante à sa vue, car il n’avait plus figure humaine, et son apparence n’était plus celle d’un homme. » 389

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Le Pape de Rome a été béatifié. Il doit être bien content.<br />

D’habitude nous avons Josiane qui vient avec nous – avec Hélène, Jean-Baptiste, il y en a plein qui<br />

sont partis à Rome, à Jérusalem, à Cracovie, qui ne sont pas avec nous aujourd’hui et qui le sont<br />

d’habitude – ce n’est pas un secret, de Jérusalem elle dit : « Jean-Paul II est venu chez moi, il<br />

pleurait, il pleurait, et il s’est jeté dans mes bras. » Vous vous rendez-compte ? Il a bon goût quand<br />

même le Saint-Père. Il s’est jeté dans les bras de Josiane en disant : « On est en train de dire <strong>du</strong> mal<br />

de moi de partout. » C’était il y a trois semaines. Et Josiane dit : « Il était inconsolable, Jean-Paul<br />

II. » Ce n’est pas parce qu’on est au Ciel qu’on ne peut pas être atteint par le mal qu’on pense de<br />

vous. La Sainte Vierge, si on dit <strong>du</strong> mal d’elle, elle en éprouve beaucoup de peine. Jésus, Dieu, est<br />

innocent <strong>du</strong> mal. Il est amour, sa délicatesse est sans limite.<br />

Donc voilà, Jean-Paul II, Alléluia !, est béatifié. On pourrait dire beaucoup de choses, (…). C’est un<br />

petit peu comme le nouvel Elie, le Pape Jean-Paul II, Karol le Grand, c’est sûr. Il a soulevé le<br />

monde. Il faut voir comment c’était avant qu’il arrive. On était quand même sous la chape<br />

absolument insoulevable <strong>du</strong> matérialisme dialectique. C’était insoulevable, tous les prêtres étaient<br />

marxistes. Il a soulevé ça, c’est vrai, on le sait très bien. Tout ce qu’il a fait sauter comme couches<br />

idéologiques (…).<br />

Benoît XVI dit [dans son homélie lors de la Messe de béatification] : Le Saint-Père a fait sa<br />

première encyclique, Redemptor hominis : « N’ayez pas peur ! Ouvrez toutes grandes les portes<br />

au Christ » et il a célébré l’encyclique de Jésus Rédempteur. Il dit dans l’encyclique, et puis tout de<br />

suite quand il est venu à Paris (…). Qu’est-ce qu’il a dit ? Il faut toujours être très attentif à ce que<br />

dit un Pape quand il vient.<br />

- [Un participant] Il a parlé <strong>du</strong> Baptême de la France.<br />

- [Une participante] La deuxième fois.<br />

- (…) c’était la deuxième fois. Mais la première fois, il a pris tous les successeurs des apôtres qui<br />

étaient là et il leur a dit : « L’Eglise est entrée dans la méga-tentation, la méta-tentation. Je suis<br />

le Pape qui doit faire rentrer l’Eglise dans l’au-delà de la méta-tentation. » Lui n’appelle pas ça<br />

Shiqoutsim Meshomem, il n’a pas appelé ça Abomination de la Désolation, il a donné le nom de<br />

méga-tentation, méta-tentation. Ce n’était encore qu’une tentation, à l’époque de Jean-Paul II, si je<br />

puis dire. A cette époque-là, il savait ce qu’il disait, et la guerre eschatologique a commencé avec<br />

lui puisque c’est lui qui a déclaré « la guerre à cette culture de mort ». Et devant la tentation <strong>du</strong><br />

serpent qui était là, l’humanité toute entière se trouvait (…). Alors la force qu’il a eue, la force de<br />

géant, c’était de dire : « Attends, cette tentation, pas question ! » Adam, il n’est pas intervenu.<br />

Tandis que Karol le Grand, lui, est intervenu. Et alors ce que je trouve assez extraordinaire – il<br />

aurait pu ne pas intervenir, il aurait pu dire : « Non, ce n’est pas possible » – c’est qu’il est<br />

intervenu sur les sept couches de la méta-tentation. Concrètement, c’est ce qui s’est passé. Il a évité<br />

comme ça trois guerres mondiales, trois fois la troisième guerre mondiale a été évitée grâce à lui,<br />

par son intervention personnelle. On ne s’en rappelle plus de ça, mais n’empêche qu’on a eu chaud.<br />

Ça, ce sont des choses humaines, vous comprenez, mais sur le plan divin ! Sur le plan humain il y a<br />

eu plein de choses, c’est un géant, c’est évident que c’est un géant. Il a retourné l’histoire, c’est<br />

évident, sur le plan humain. Mais sa mission n’était pas une mission sur le plan humain, sa mission<br />

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