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- [Un participant] C’est très simple parce que nous sommes un mouvement d’amour éternel dans une toute petite goutte de sang. C’est ce que nous avons appris. Dans une petite goutte de sang, il y a un mouvement éternel de Dieu, d’amour, de gloire, etc. Alors donc puisque nous sommes comme ça, chaque fois que nous avons un souci : « Tiens, je ne suis pas prêt » ou « Tiens, ma fille n’est pas prête », « Tiens, il ne m’a pas ramené ça, Jérémy », « Tiens, untel ne m’a pas fait ci », à ce momentlà, on peut dire par exemple : « Je te donne, Seigneur, ce mouvement d’humeur. » Parce que quand il y a de la crainte, de la peur, etc, c’est un mouvement d’humeur, - C’est une inquiétude, - [Le même participant] Une inquiétude, alors je te le donne, ainsi que tous ceux qui ont le même problème que moi. On commence déjà par ça, vous voyez, ça fait une petite purification. Par exemple, on a peur d’être en retard, tout le monde a peur d’être en retard, parce qu’il ne s’est pas lavé les dents au bon moment [rires] : « Bon, et bien Seigneur je te donne, puisque je suis un mouvement d’amour éternel » – c’est ça qu’il faut bien comprendre, parce que si on le dit, c’est qu’on le pense, et si on le pense ça se fait, on me dit que quand j’ai une inquiétude je ne suis plus dans ce mouvement, alors à ce moment-là : – « Seigneur je te donne ce petit problème que j’ai, ainsi que tous ceux qui ont le même problème que moi dans le monde entier. » - Ou qui l’ont eu. - Ou qui l’ont eu, vivants ou morts. Alors si on arrive à faire ça, on arrive petit à petit. Il faut du temps, c’est une méthode qu’il faut arriver à générer. [Pendant ces explications, plusieurs personnes parlent entre elles]. Parce que si on parle en même temps on ne peut pas écouter. [Rires]. Par exemple. Souvent je parle et puis je n’écoute pas les autres. On est tous comme ça. N’est-ce pas C. ? Bon, ça ne fait rien, parce qu’elle va reposer la même question. Alors vous voyez, ça fait une inquiétude, parce que je me dis : « Ça ne sert à rien d’essayer d’expliquer un petit quelque chose. C’est la Fille du Oui, justement, quand le Seigneur lui parlait, qui nous l’a expliqué comme ça. Elle nous a expliqué le moyen le plus simple pour ôter tous ces soucis, ces problèmes, appelons-les comme on veut. C’est de dire : « Seigneur, je te donne, comme je suis un mouvement d’amour, Tu as mis tout ton amour dans moi, je te donne cette inquiétude, justement, ou ce bavardage inutile, je te le donne pour moi-même et pour tous ceux qui l’ont provoqué, qui ont provoqué cette anxiété, je te les donne Seigneur, ainsi que pour moi-même. » Mais il faut s’accrocher. - [Une participante] Ah oui, ça oui ! - Ce n’est pas seulement : « Je te le donne », c’est le pardon, donc je donne parfaitement, dans les plaies éternellement glorieuses de Jésus et dans Son sang qui le transforment en immaculation, source pure de gloire. Si vous avez fait des agapè pneumato-surnaturelles sur le pardon, on vous a forcément dit la même chose, évidemment. Il n’y a pas qu’ici que nous le disons, partout, c’est ce que dit l’Evangile, à savoir : - Il faut d’abord que je me pardonne à moi-même : c’est le mouvement. - Il faut que je demande pardon : c’est le péché. - Il faut que je pardonne : ce sont les racines, les causes. - Il faut que je fasse miséricorde : c’est toute chair. Ça, c’est le fameux PPP1 [Perspective en Personnalisation Profonde 1, la guérison de l’affectivité] que nous avons vu. Les 1, 2, 3, 4 et 5 du PPP : le pardon. (…) nous allons avoir un cœur qui se donne parfaitement dans l’amour aux autres et qui se voit capable de se donner parfaitement à l’amour, d’être parfaitement donné à l’amour et d’être miséricordieux. Ces qualités spirituelles du cœur 378

permettent au cœur d’être libre de son humanité et de rentrer dans son cœur spirituel. Vous avez bien compris ça, je pense. Mais ici, quand vous priez pour quelqu’un… Quelqu’un a du mal, c’est trop difficile pour cette personne, c’est votre enfant, c’est votre époux, c’est votre épouse parce que quelquefois les épouses ne vont pas bien non plus – non, pas ici bien-sûr. - [Une participante] Pas ici, [rires] elles vont bien ici. - Vous pouvez très bien pour quelqu’un d’autre prendre le mouvement dans lequel est cette personne, quand vous le repérez – ce n’est pas très difficile – et donner dans le Sang de Jésus ce mouvement. Vous saisir autant qu’il est en votre pouvoir du péché qui est à l’origine de ce mouvement pour demander pardon à travers elle, en son nom, et l’enfoncer (…). Et prendre aussi les racines de ce péché et pardonner à tous ceux qui en elle ont provoqué ce mouvement, y compris vous sans doute d’ailleurs, pour les plonger en demandant pardon dans le Sang de Jésus. Et enfin faire miséricorde, c’est-à-dire faire que Jésus, à travers le pouvoir des clés de l’Eglise – c’est l’Evangile d’aujourd’hui – ressuscite (…), souffle sur nous l’Esprit-Saint et dit : « Tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le Ciel. » Donc nous les chrétiens avons pouvoir dans la grâce sanctifiante de délier toute chair du yetser ara analogue qui se trouve à ce mouvement de votre enfant, conjoint, papa, maman, ou quelqu’un qui vient de décéder, pour être plongé dans la miséricorde du Père. Vous constaterez que si vous faites ça – c’est une spiritualité, la spiritualité (…) – si vous faites ces actes de purification active – voyez le catéchisme de l’Eglise catholique sur la prière – si vous faites des actes comme ça d’amour, de charité, dans la journée, ne serait-ce qu’une fois – même deux, allez, mais une fois déjà – votre oraison de la journée ou du lendemain, évidemment, votre oraison de trois-quarts d’heure va produire en vous au centuple la purification passive sans que vous fassiez rien et faire sortir de vous des yetser ara que vous n’aviez pas vus. C’est ce qu’explique sainte Thérèse d’Avila. Et pas seulement sainte Thérèse d’Avila. Toutes les spiritualités de la prière, la spiritualité franciscaine, la spiritualité ignacienne, la spiritualité dominicaine, la spiritualité cartusienne, la spiritualité carmélitaine, toutes, c’est ça, toutes elles expliquent ce principe. Purifications passives. Alors si j’accepte de rentrer dans le pardon et les purifications actives par des actes héroïques, à ce moment-là effectivement je m’arrache au péché et toute l’humanité à travers moi est arrachée au péché. Vous avez donc bien compris ça. Et à ce moment-là, ça y est, l’oraison devient possible et il y a le désir, donc, de l’immaculation surnaturelle du monde entier à travers moi. Vous faites partie tout de suite de l’Eglise, vous pouvez faire oraison. Faites ça quarante jours de suite, ça m’étonnerait que vous ne puissiez pas faire oraison dans la quatrième demeure et que vous ne puissiez pas passer une demi-heure sans un seul mouvement. Et si vous ne le faites pas au bout de quarante ans de vie de prière, allez voir le père Jozo et vous tomberez par terre. Ça veut dire que votre ange gardien vous donne un grand coup de pied dans (…) : « Au bout de quarante ans ! » - [Un participant anglais] Il y a active et passive. - Active, c’est toi qui le fais. Passive, c’est le Bon Dieu qui le fait, Il enlève ce qui n’est pas humain en toi, mais c’est passivement que ça se fait, ça sort de toi. Pourquoi ? Parce que tu fais oraison. Et au lieu de voir la subsistance incréée de la spiration passive incréée et éternelle du Saint-Esprit, de la voir en pleine lumière, tu vois quoi au milieu de l’oraison ? Une haine qui sort ! Tu veux voir Dieu et en dessous c’est la haine. C’est génial, ça sort : purification passive. C’est bien rentré, donc 379

permettent au cœur d’être libre de son humanité et de rentrer dans son cœur spirituel. Vous avez<br />

bien compris ça, je pense.<br />

Mais ici, quand vous priez pour quelqu’un… Quelqu’un a <strong>du</strong> mal, c’est trop difficile pour cette<br />

personne, c’est votre enfant, c’est votre époux, c’est votre épouse parce que quelquefois les épouses<br />

ne vont pas bien non plus – non, pas ici bien-sûr.<br />

- [Une participante] Pas ici, [rires] elles vont bien ici.<br />

- Vous pouvez très bien pour quelqu’un d’autre prendre le mouvement dans lequel est cette<br />

personne, quand vous le repérez – ce n’est pas très difficile – et donner dans le Sang de Jésus ce<br />

mouvement. Vous saisir autant qu’il est en votre pouvoir <strong>du</strong> péché qui est à l’origine de ce<br />

mouvement pour demander pardon à travers elle, en son nom, et l’enfoncer (…). Et prendre aussi<br />

les racines de ce péché et pardonner à tous ceux qui en elle ont provoqué ce mouvement, y compris<br />

vous sans doute d’ailleurs, pour les plonger en demandant pardon dans le Sang de Jésus. Et enfin<br />

faire miséricorde, c’est-à-dire faire que Jésus, à travers le pouvoir des clés de l’Eglise – c’est<br />

l’Evangile d’aujourd’hui – ressuscite (…), souffle sur nous l’Esprit-Saint et dit : « Tout ce que vous<br />

délierez sur la terre sera délié dans le Ciel. » Donc nous les chrétiens avons pouvoir dans la grâce<br />

sanctifiante de délier toute chair <strong>du</strong> yetser ara analogue qui se trouve à ce mouvement de votre<br />

enfant, conjoint, papa, maman, ou quelqu’un qui vient de décéder, pour être plongé dans la<br />

miséricorde <strong>du</strong> Père.<br />

Vous constaterez que si vous faites ça – c’est une spiritualité, la spiritualité (…) – si vous faites ces<br />

actes de purification active – voyez le catéchisme de l’Eglise catholique sur la prière – si vous faites<br />

des actes comme ça d’amour, de charité, dans la journée, ne serait-ce qu’une fois – même deux,<br />

allez, mais une fois déjà – votre oraison de la journée ou <strong>du</strong> lendemain, évidemment, votre oraison<br />

de trois-quarts d’heure va pro<strong>du</strong>ire en vous au centuple la purification passive sans que vous fassiez<br />

rien et faire sortir de vous des yetser ara que vous n’aviez pas vus.<br />

C’est ce qu’explique sainte Thérèse d’Avila. Et pas seulement sainte Thérèse d’Avila. Toutes les<br />

spiritualités de la prière, la spiritualité franciscaine, la spiritualité ignacienne, la spiritualité<br />

dominicaine, la spiritualité cartusienne, la spiritualité carmélitaine, toutes, c’est ça, toutes elles<br />

expliquent ce principe. Purifications passives.<br />

Alors si j’accepte de rentrer dans le pardon et les purifications actives par des actes héroïques, à ce<br />

moment-là effectivement je m’arrache au péché et toute l’humanité à travers moi est arrachée au<br />

péché. Vous avez donc bien compris ça. Et à ce moment-là, ça y est, l’oraison devient possible et il<br />

y a le désir, donc, de l’immaculation surnaturelle <strong>du</strong> monde entier à travers moi. Vous faites partie<br />

tout de suite de l’Eglise, vous pouvez faire oraison. Faites ça quarante jours de suite, ça<br />

m’étonnerait que vous ne puissiez pas faire oraison dans la quatrième demeure et que vous ne<br />

puissiez pas passer une demi-heure sans un seul mouvement.<br />

Et si vous ne le faites pas au bout de quarante ans de vie de prière, allez voir le père Jozo et vous<br />

tomberez par terre. Ça veut dire que votre ange gardien vous donne un grand coup de pied dans<br />

(…) : « Au bout de quarante ans ! »<br />

- [Un participant anglais] Il y a active et passive.<br />

- Active, c’est toi qui le fais. Passive, c’est le Bon Dieu qui le fait, Il enlève ce qui n’est pas humain<br />

en toi, mais c’est passivement que ça se fait, ça sort de toi. Pourquoi ? Parce que tu fais oraison. Et<br />

au lieu de voir la subsistance incréée de la spiration passive incréée et éternelle <strong>du</strong> Saint-Esprit, de<br />

la voir en pleine lumière, tu vois quoi au milieu de l’oraison ? Une haine qui sort ! Tu veux voir<br />

Dieu et en dessous c’est la haine. C’est génial, ça sort : purification passive. C’est bien rentré, donc<br />

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