Agape2010-2011enSess.. - Catholique du net

mouvement ça, c’est compulsif. Tu peux toujours dire : « Mais ce n’est pas de ma faute, j’y suis
pour rien, c’est comme ça, faut qu’on m’accepte comme je suis, hein ! » [Rires]
- [Une participante, en riant] On n’est pas comme ça !
- [Une autre participante] Si on est comme ça !
- La prochaine session, on arrivera avec un miroir, on le mettra bien devant vous pendant toute la
session.
- [Un participant] Ce sera costaud, pour n’importe lequel !
- [Un participant] Et ça c’est quoi là ? [Rires]
- [Une participante] C’est du vécu ! C’est du passé.
- Je prends ce mouvement. Je viens de le faire, je sais que c’est mon mouvement, c’est une
conséquence. Je prends ce mouvement et je le donne à Jésus, je l’enfonce dans Ses plaies, dans Son
sang, je Lui donne, je Lui demande pardon, je Lui donne parfaitement. Je le confie à Marie, je
l’enfonce en Elle. Je renonce à ce mouvement.
Du coup, comme j’ai enlevé la fumée, ah la braise est là ! Il y a en dessous de ce mouvement en moi
le péché qui est à l’origine de ce mouvement. Quel péché ? Ça n’a aucune espèce d’importance de
le savoir avec précision. Si vous connaissez le péché avec précision grâce à quelqu’un qui a des
charismes, des connaissances, des (…) et tout ce que vous voulez, ça peut aider, mais il n’y aura pas
un résultat plus spectaculaire si vous le savez que si vous ne le savez pas. Peut-être, bien-sûr, ça
peut aider, à ce moment-là, à offrir ce que vous n’auriez pas offert de ce mouvement, sachant que :
« Ah oui, quand tu avais l’âge de onze ans, rappelle-toi ces quarante-huit heures avec ton père. » Ici
personne n’a fait ça, jamais, personne.
J’ai donné ce mouvement. C’est ce mouvement que j’ai donné, vraiment, avec une intensité, une
conscience, une clarté, une liberté, je donne ce mouvement qui est une conséquence. Je le donne.
A ce moment-là dans la profondeur de mon âme, il y a une espèce de noyau de ce mouvement qui
est encore en moi, auquel je n’ai en vérité pas renoncé. Je sais, sinon il n’y aurait pas ce
mouvement, qu’il y a un péché auquel je n’ai pas renoncé, un péché que je n’ai pas vraiment donné.
Que je sache ou que je ne sache pas précisément quel est ce péché où je me suis arraché à la
Présence de Jésus, de Dieu, de la grâce, de Marie, de l’Eglise, de ma vocation, de ma liberté
spirituelle, que je le sache ou que je ne le sache pas ce n’est pas grave.
Mais puisque le mouvement et tous les mouvements équivalents à travers eux que tu as déjà donnés,
sont déjà donnés, tout de suite après tu prends le péché qui est à l’origine de ce mouvement – que tu
saches lequel il est ou pas trop, ce n’est pas si grave que ça – tu le prends, tu l’arraches de ton cœur,
tu donnes ce péché quel qu’il soit, et tu le plonges dans le Sang de Jésus, dans le Cœur de Jésus
ouvert, dans son Union hypostatique déchirée, et il est immédiatement immaculisé.
Mais cela ne suffit pas, parce que le noyau du péché garde encore en moi les racines de ce noyau.
C’est un peu comme si vous enleviez un…
- [Une participante] Des orties.
- Oui, des ronces ou des orties. Il faut enlever toutes les ronces, avec le tronc en dessous, mais il y
aura encore toutes les racines.
- [Une participantes] Des orties.
- Oui, des orties par exemple. Il y a encore les racines. Si j’ai fait ce péché, c’est en raison d’un
certain nombre de circonstances, c’est en raison d’un certain nombre d’influences. Il y a eu les
influences de Satan, il y a eu les influences du monde, il y a eu les influences de la maîtresse
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