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Mais il faut quand même dire une chose, c’est que ça nous sera donné comme un reproche. On dit bien « Avertissement ». Ça nous sera donné, pour certains, comme un châtiment, pour certains, mais pour tous comme un acte d’amour. Un petit peu comme quand vous voyez les gens aller dans certains endroits, leur prêtre prient pour eux, et ils tombent par terre. Quand quelqu’un tombe par terre comme ça, on dit : le repos. Vous tombez dans un état de disponibilité à l’invasion intérieure de la lumière de la bénédiction de Dieu qui effectivement vous envahit dans la lumière du repos, parce que dans cet état-là vous ne faites plus un seul mouvement. Et donc le repos est un état qui est obtenu par miracle et non pas du tout en raison de votre sainteté. C’est un miracle, donc c’est charismatique, donc ça ne vient pas de la grâce sanctifiante. C’est un reproche, parce qu’il vous indique que vous n’êtes pas dans la quatrième demeure de l’union transformante. Si vous étiez dans l’au-delà de la quatrième demeure de l’union transformante, c’est-à-dire dans la transformation surnaturelle chrétienne, ça aura beau être le père Jozo, vous ne tomberez pas, jamais, c’est impossible. Ceux qui ne tombent jamais, ce n’est pas pour autant que vous êtes forcément dans la cinquième demeure, parce que ça peut vouloir dire aussi que vous n’êtes pas encore dans la première demeure. [Rires] C’est en même temps un reproche, c’est en même temps une grâce actuelle, c’est en même temps une prophétie, c’est en même temps une pédagogie, un appel, en disant : « Quand tu fais oraison, c’est dans cet état-là que Je t’attends lorsque tu te mets à disposition. » Si tu bouges le doigt de pied, le nez… si tu fais du bruit pendant l’oraison, ça ne va pas, parce que tu n’es pas dans l’amour qui s’abandonne, s’abandonne et se met à la disposition, se met à l’intérieur de l’amour et de l’au-delà de l’amour, à l’intérieur de l’amour d’un autre, de Dieu, de Jésus, de Marie, de Joseph, de la gloire du Père, du Saint-Esprit au fond de nous, au plus haut des Cieux, dans le miracle des trois éléments. Enfin bref, je m’enfonce dedans. J’y crois, je le sais, je l’espère, je m’y abandonne, je m’y enfonce, je m’y engloutis, j’y disparais. Du coup je ne bouge plus. Je me suis mis comme à la disposition, et il y a comme de l’intérieur et aussi si je puis dire par obombration, une oraison de quiétude de la quatrième demeure qui fait que finalement dans cet état je donne la permission – enfin, il était temps ! – à Dieu de faire la transformation en moi sans que je fasse aucun mouvement. Si je fais un seul mouvement – regardez ce que disait le père Thomas Dehau – un seul mouvement, rien du tout, dans l’œil de la colombe, elle s’en va. C’est ce que disait mon bon vieux père Emmanuel à propos de l’oraison : « Ce n’est pas compliqué de faire oraison, il suffit d’être bien élevé. » Si tu donnes la permission à Dieu… Si tu fais un petit bruit, c’est fini. Ce n’est pas très compliqué de faire le paralysé. Donc c’est un reproche, c’est une pédagogie : « Tu vois, l’état dans lequel tu es, c’est cet état dans lequel Je t’attends pour pouvoir, pour que Marie puisse, que l’Eglise puisse, à l’intérieur de toi, casser l’albatron et faire que le parfum céleste et surnaturel puisse t’envahir et commencer la transformation chrétienne. La transformation chrétienne surnaturelle ne commence qu’à la quatrième demeure. Avant, ce sont des transformations, si on veut, en ce sens que ce sont des purifications, pour que nous devenions un peu plus humains. Première demeure, deuxième demeure, troisième demeure, c’est pour que tu deviennes un peu plus humains, ça ne te transforme pas en saint, ça ne te sanctifie pas, ça ne te surnaturalise pas, tu n’es pas contemplatif de manière théologale. Et c’est pour ça que c’est à l’intérieur de la quatrième demeure que : « Esprit-Saint, ah ! Esprit-Saint ! » 368

Je ne sais pas si vous avez remarqué, c’est une parabole que je vais faire maintenant, quand vous êtes sept-huit, ou vingt, n’importe, que le silence est total, total, il n’y a pas un bruit, pas même un cheveu qui bouge sur la tête, ça arrive quelquefois, on a quelquefois des chrétiens dans la salle [rires]… ça peut arriver… c’est assez rare. - [Phrase inaudible d’une participante] - C’est difficile, ça dépend des cheveux, alors... [Rires] Vous savez, c’est ce que dit le Cantique des Cantiques, « Un seul cheveu sur ton cou », sur Marie, dans l’Eglise, « Un seul cheveu sur ton cou m’a extasié. » Vous voyez, vous avez déjà fait ça, il y a eu avant-hier une fois, ça a duré quarante seconde à peine. C’était bien. Mais même physiquement, biologiquement, à ce moment-là, vous entendez un bruit ! Il n’y a pourtant pas un seul bruit, même pas un cheveu. Mais vous entendez le bruit de l’atmosphère, c’est comme un bruit de ferraille. Vous n’avez pas remarqué ça ? Vous n’avez pas l’habitude du silence. Saint Thérèse d’Avila parle de ces bruits qu’il y a au-delà de la quatrième demeure. (…), ça fait beaucoup de bruit, c’est un bruit assez fort. Et dans la quatrième demeure il nous est demandé d’aller au-delà de ce bruit, au fond de ce bruit dans un silence encore plus fort, celui du Saint-Esprit. Alors dans la quatrième demeure le Saint-Esprit commence, avec délicatesse… mais s’il y en a un qui arrive à ce moment-là et qui tousse, c’est reparti, il faut recommencer. - [Phrase inaudible d’un participant] - [Une participante] Ça réveille ! - Ce n’est pas grave, l’oraison est un acte de charité surnaturelle héroïque. [Quelque chose tombe ou claque fort, tout le monde rit] Vous voyez, dès qu’il y a un bruit inattendu, surprenant, dites-vous toujours : « Tiens ! Tiens ! Dérive négative de la conscience de culpabilité. » Ce n’est pas forcément le diable ! Dérive négative de la conscience de culpabilité. Ça permet de faire une petite distraction, de fuir, de (…). Le monde est comme ça, l’esprit du monde est comme ça, sans arrêt nous sommes dans les dérives négatives de la conscience de culpabilité. La purification des mouvements compulsifs Dans la quatrième demeure, c’est le silence pas seulement auditif, c’est aussi le silence des mouvements. C’est important l’histoire des mouvements. Pourquoi est-ce qu’il y a de manière compulsive quelquefois chez certains une très grosse difficulté à ne plus faire de mouvement ? Regardez ici dans la salle, combien il y en a qui ont les bras croisés, les jambes croisées ou les pieds croisés, regardez bien. [Rires] Je ne parle pas des Belges, bien-sûr, ça c’est une exception. C’est impossible de ne plus faire de mouvement si vous avez les pieds croisés, les jambes croisées ou les bras croisés, c’est impossible, vous ne pouvez pas. Quand vous êtes comme ça, ça veut dire qu’avant de vous levez, il faut faire d’abord ça, puis ça. Vous n’êtes pas prêts à être emportés. Si vous avez les bras croisés, il faut d’abord faire ça, ça et après vous vous levez : trois mouvements avant de commencer à se laisser prendre, donc vous n’êtes pas dans une disposition d’abandon. Déjà extérieurement on le voit. Et si vous avez un stylo dans la main, ou des lunettes, avant d’être emporté – ne vous inquiétez pas, là c’est une méditation – avant qu’on vous emporte, il faut d’abord plier les lunettes, puis que… cinq mouvements. Ça a l’air idiot, ce sont de petits détails c’est 369

Je ne sais pas si vous avez remarqué, c’est une parabole que je vais faire maintenant, quand vous<br />

êtes sept-huit, ou vingt, n’importe, que le silence est total, total, il n’y a pas un bruit, pas même un<br />

cheveu qui bouge sur la tête, ça arrive quelquefois, on a quelquefois des chrétiens dans la salle<br />

[rires]… ça peut arriver… c’est assez rare.<br />

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Cantiques, « Un seul cheveu sur ton cou », sur Marie, dans l’Eglise, « Un seul cheveu sur ton cou<br />

m’a extasié. » Vous voyez, vous avez déjà fait ça, il y a eu avant-hier une fois, ça a <strong>du</strong>ré quarante<br />

seconde à peine. C’était bien. Mais même physiquement, biologiquement, à ce moment-là, vous<br />

entendez un bruit ! Il n’y a pourtant pas un seul bruit, même pas un cheveu. Mais vous entendez le<br />

bruit de l’atmosphère, c’est comme un bruit de ferraille. Vous n’avez pas remarqué ça ? Vous<br />

n’avez pas l’habitude <strong>du</strong> silence.<br />

Saint Thérèse d’Avila parle de ces bruits qu’il y a au-delà de la quatrième demeure. (…), ça fait<br />

beaucoup de bruit, c’est un bruit assez fort. Et dans la quatrième demeure il nous est demandé<br />

d’aller au-delà de ce bruit, au fond de ce bruit dans un silence encore plus fort, celui <strong>du</strong> Saint-Esprit.<br />

Alors dans la quatrième demeure le Saint-Esprit commence, avec délicatesse… mais s’il y en a un<br />

qui arrive à ce moment-là et qui tousse, c’est reparti, il faut recommencer.<br />

- [Phrase inaudible d’un participant]<br />

- [Une participante] Ça réveille !<br />

- Ce n’est pas grave, l’oraison est un acte de charité surnaturelle héroïque.<br />

[Quelque chose tombe ou claque fort, tout le monde rit]<br />

Vous voyez, dès qu’il y a un bruit inatten<strong>du</strong>, surprenant, dites-vous toujours : « Tiens ! Tiens !<br />

Dérive négative de la conscience de culpabilité. » Ce n’est pas forcément le diable ! Dérive négative<br />

de la conscience de culpabilité. Ça permet de faire une petite distraction, de fuir, de (…). Le monde<br />

est comme ça, l’esprit <strong>du</strong> monde est comme ça, sans arrêt nous sommes dans les dérives négatives<br />

de la conscience de culpabilité.<br />

La purification des mouvements compulsifs<br />

Dans la quatrième demeure, c’est le silence pas seulement auditif, c’est aussi le silence des<br />

mouvements. C’est important l’histoire des mouvements. Pourquoi est-ce qu’il y a de manière<br />

compulsive quelquefois chez certains une très grosse difficulté à ne plus faire de mouvement ?<br />

Regardez ici dans la salle, combien il y en a qui ont les bras croisés, les jambes croisées ou les pieds<br />

croisés, regardez bien. [Rires] Je ne parle pas des Belges, bien-sûr, ça c’est une exception. C’est<br />

impossible de ne plus faire de mouvement si vous avez les pieds croisés, les jambes croisées ou les<br />

bras croisés, c’est impossible, vous ne pouvez pas. Quand vous êtes comme ça, ça veut dire<br />

qu’avant de vous levez, il faut faire d’abord ça, puis ça. Vous n’êtes pas prêts à être emportés. Si<br />

vous avez les bras croisés, il faut d’abord faire ça, ça et après vous vous levez : trois mouvements<br />

avant de commencer à se laisser prendre, donc vous n’êtes pas dans une disposition d’abandon.<br />

Déjà extérieurement on le voit. Et si vous avez un stylo dans la main, ou des lu<strong>net</strong>tes, avant d’être<br />

emporté – ne vous inquiétez pas, là c’est une méditation – avant qu’on vous emporte, il faut d’abord<br />

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