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Alors du coup nous, au départ, nous avons été emportés dans l’amour d’un Autre que nous-mêmes, qui était l’amour de Dieu. Ça nous était évidemment ‘facile’, si je puis dire, de Le choisir, de dire oui à ça. Nous pouvions aussi dire un oui un peu tiède ; avec le péché originel, un oui négatif. Il y a des gens qui ne savent pas aimer. Quand ils ne ressentent plus d’amour, ils disent : « Je n’aime plus. Donc je vais refaire ma vie, puisque je n’aime plus. » Ils divorcent une première fois, une deuxième fois, une troisième fois, une quatrième fois… Il ne faut pas avoir des amis comme ça, ce sont des amis qui n’aiment pas. Si c’est uniquement ce que tu ressens, tu es comme la patate. - [Un participant] La patate ? - Oui, la patate, elle aime sa transpiration intérieure, elle n’aime que ce qu’elle ressent, elle ne vit sa transpiration intérieure que par les racines dans la terre. Ce n’est pas de l’amour spirituel ça ! Ce n’est pas de l’amour humain, ce n’est pas de l’amour de l’homme, ce n’est pas de l’amour divin. Mais si j’ai choisi l’amour. Il y a des gens ont le sens de ce ravissement, de se laisser prendre par Dieu dans Son amour. Alors ça oui. L’amour de Dieu nous investit totalement : il n’y a plus que Dieu Amour. Ceci nous inscrit dans le choix de l’attente de l’amour. Evidemment, quand après je rentre dans la nourriture avec une confiance, avec un oui d’amour dans les parents qui vont permettre à Dieu de me faire grandir à travers eux, il y a une première ‘séparation’ du Père. Ce n’est pas une séparation, c’est une distance qui permet à cet amour de s’exprimer librement d’une manière plus héroïque, plus spirituelle, plus humaine, plus divine. L’amour séparant de Dieu permet un amour plus grand, parce que nous sommes inscrits dans l’amour pour que l’amour grandisse, s’intensifie, dépasse tout. C’est pour ça qu’il y a ce dépôt dans la mère. Le dépôt dans la mère, si vous regardez bien – c’est ce que disent les philosophes de la génétique – ce n’est pas avant la nidation. Alors du coup quand Dieu s’est séparé, enfin Il ne s’est pas séparé, Il est toujours là, mais Il demande que nous fassions la même chose et même plus encore à travers cette croissance d’amour. Alors à ce moment-là il y a un deuxième choix d’amour qui doit se faire, qui se fait librement. Nous avons le sens de l’amour dans l’autre, à travers l’autre. Ceci nous inscrit dans le choix de l’attente d’amour. Le choix de l’Amour, le choix de l’autre. Tel est bien le dernier choix de l’homme : dans l'origine, dans le point de vue du cœur, nous étions amour, amour, amour. Amour, amour, amour, entièrement donnés à l’attente d’amour pour être entièrement brûlés, à travers cette attente d’amour, à l’amour dans l’autre. Il y a des gens qui ont le sens de l’amour. Vous faites le passage ici de cette méditation philosophique à cette méditation spirituelle qui est catéchétique, mystique, catholique. Vous passez de l’un à l’autre, et puis à la troisième, c’est-à-dire voir comment nous avons fait ces choix. C’est important de savoir que nous avons fait… à quel point les espaces de liberté dans lesquels j’étais vraiment moi-même quand j’ai choisi la splendeur, ou la vie, ou la contemplation… C’est important de savoir ça. Nous savons que c’est vrai. Mais vous savez – c’est ce que dit saint Thomas d’Aquin : on devient ce qu’on contemple –, si nous sommes complètement pourris, c’est parce qu’on nous a dit : « Mais mon pauvre vieux » – c’est ce qu’on nous dit depuis cinquante ans – « Tu n’es qu’un amas de cellules. Tu vois ce que c’est, un amas de cellules ? Je te le montre au microscope si tu veux. C’est ce truc un peu gluant. Un amas de cellules, voilà ! Tu peux le jeter ! » Voilà ce qu’on nous dit depuis cinquante ans : « Voilà ce que 360
nous sommes dans l’origine. Il n’y a rien là, enfin ! C’est un amas de cellules. Tu prends une goutte de sperme, c’est un amas de cellules, pas plus. Donc c’est rien. Si tu l’enlèves, c’est rien. Tu n’es rien. » Nous n’avons pas fait de gros progrès depuis Aristote sur le sens de ce que nous sommes, sur la vérité. Et du coup, si nous voyons que vous êtes un amas de cellules, un produit d’éprouvette… Ce n’est pas très glorieux d’être un produit d’éprouvette ! Mais d’être un produit divin, sponsal, lumineux, spirituel, métaphysique, messianique, et avec une largeur, une intensité, une puissance, une liberté, une innocence, un acquiescement, un consentement, une jubilation, une admiration, une intensification qui commence ! Quand je vois, même au microscope électronique, l’arrivée de l’âme dans le génome : aussitôt – alors que pendant trente-six heures ça bouge à peine, dès que le voile mitotique se déchire trente-six heures après l’introduction du spermatozoïde dans l’ovule, le petit voile mitotique qui sépare les vingt-trois chromosomes paternels et maternels, cette tension du poids ontologique de l’unité sponsale du père et de la mère, se déchire, disparaît – fulguration ! un cent-millième de seconde ! Toutes les séquences génétiques des chromosomes du papa et de la maman éclatent. Toutes les séquences génétiques des chromosomes du père et de la mère s’enroulent comme une espèce de ressort concentré, vous le savez ça, et même ce petit ressort lui-même est enfilé dans un ressort très concentré, et même ce deuxième ressort lui-même est concentré, et ça s’enfile dans les chromosomes. Et si vous défilez les acides aminés de la séquence génétique, dans un seul génome, à l’instant où vous apparaissez comme génome, tout droit vous allez sans aucune discontinuité de la terre jusqu’au soleil. Vous le saviez ? - [Une participante] Non. - [Un participant] C’est incroyable ! - Et bien dans un cent-millième de seconde, toutes ces séquences génétiques éclatent en séquences, puis se rassemblent dans le nouveau rassemblement du génome, sous l’impulsion de la puissance créatrice de Dieu qui crée en vous une âme dans une disposition nouvelle, et vous commencez d’exister. Et à ce moment-là, un dixième de seconde après, il y a deux génomes, et un dixième de seconde après, il y a deux cellules. Puis ça se multiplie, ça se multiplie, ça se multiplie ! Quand vous voyez ça ! Si vous mettez ça à la télévision : pendant trente-six heures ……………… : comme dans une patate ! Et à partir du moment de la fulguration… ! Et en plus, au moment de la fulguration, on voit une lumière, c’est comme un éclair, on le voit très bien. Alors, un amas de cellules ? Et aussitôt l’embryon décolle en même temps – ça c’est pour l’intérieur, maintenant pour l’extérieur : – il décolle, explore l’utérus de la mère dans les espaces, comme un cosmonaute, extraordinaire ! Et une vitalité, une force, une puissance ! C’est déjà un petit cosmos dans le macrocosme, le microcosme et le macrocosme ensemble, tout lui appartient, jusqu’à ce qu’il arrive sur la paroi maternelle. Alors, ce n’est pas de la glue ! Même extérieurement ce n’est pas de la glue. « C’est quand même scientifique, ce qu’ils disent. » - Ce n’est pas scientifique du tout, ce n’est pas scientifique, c’est un détournement total de la vérité évidente. Mais il faut quand même aller plus loin que l’extérieur matériel du corps vivant, il faut quand même aussi aller à l’intérieur de l’unité du corps, de l’âme, de la vie, de Dieu, et des sources de la vie qui sont en nous, et comprendre comment ça s’exprime spirituellement dans ce choix de splendeur. Dieu est mon Créateur, mais du coup c’est vrai, c’est tellement splendide ce que Dieu crée à travers ça ! C’est vrai, il y a des gens qui ont très fort ce sens du côté admirable, de la splendeur de la création de Dieu. Et du coup ils vont choisir une vie artistique, parce qu’ils vont choisir d’être 361
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nous sommes dans l’origine. Il n’y a rien là, enfin ! C’est un amas de cellules. Tu prends une goutte<br />
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rien. » Nous n’avons pas fait de gros progrès depuis Aristote sur le sens de ce que nous sommes, sur<br />
la vérité. Et <strong>du</strong> coup, si nous voyons que vous êtes un amas de cellules, un pro<strong>du</strong>it d’éprouvette…<br />
Ce n’est pas très glorieux d’être un pro<strong>du</strong>it d’éprouvette !<br />
Mais d’être un pro<strong>du</strong>it divin, sponsal, lumineux, spirituel, métaphysique, messianique, et avec une<br />
largeur, une intensité, une puissance, une liberté, une innocence, un acquiescement, un<br />
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Quand je vois, même au microscope électronique, l’arrivée de l’âme dans le génome : aussitôt –<br />
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Quand vous voyez ça ! Si vous mettez ça à la télévision : pendant trente-six heures ……………… :<br />
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Alors, ce n’est pas de la glue ! Même extérieurement ce n’est pas de la glue. « C’est quand même<br />
scientifique, ce qu’ils disent. » - Ce n’est pas scientifique <strong>du</strong> tout, ce n’est pas scientifique, c’est un<br />
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Mais il faut quand même aller plus loin que l’extérieur matériel <strong>du</strong> corps vivant, il faut quand même<br />
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Dieu est mon Créateur, mais <strong>du</strong> coup c’est vrai, c’est tellement splendide ce que Dieu crée à travers<br />
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