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D’ailleurs c’est pour ça que la première Parole, d’après l’Epître aux Hébreux, que Jésus a
prononcée, c’était : « Me voici » : « Shemem ». Alors ! Vous croyez que les parents juifs ne le font
pas à leurs enfants, ça ?
Alors je l’ai fait. Je trouvais ça amusant, parce que les frères de saint Jean ne sont pas très au
courant de ce que Jeshouah Ha Mashiar a enseigné à Moïse à la Tente de Réunion, alors c’était ma
manière un petit peu démoniaque de leur expliquer – daimon en grec, δαιμον, ça veut dire génial –
alors je faisais ça au bébé. Quand tu as un petit bébé, il babille, à la rigueur, et les parents, qu’est-ce
qu’ils font : « Dis maman, dis papa ». Spontanément, j’aurais dit : « Dis Alléluia ! » mais ça ne
marche pas. Jésus, Lui, Il a dit : « Shm’a » à Moïse. Le Messie a dit : « Dis Shm’a ». Alors essaie
de faire dire « Shm’a » à un enfant, tu ne peux pas, tu es d’accord ? Vous avez tous eu des enfants.
Mais par contre si tu te mets au dessus d’un berceau, le bébé commence à regarder, et tu lui dis :
« Shm’a »…
Le bébé, il commençait à faire du bruit dans les bras de sa mère à table, alors sa mère lui disait :
« Chut ! » Ce n’est pas comme ça qu’il faut faire. Je lui ai dit : « Shm’a ». Alors le bébé, il regarde
les lèvres. Si tu dis seulement : « Chut ! », il continue à faire du bruit, mais si tu fais : « Shm’a »,
Aleph, il se tait, il regarde, et il sait faire ça, il fait : « Shm’a ». Voilà, devant le bébé j’ai fait ça.
Quand on a pu parler, j’ai refait ça. La mère disait : « Il est complètement taré ce frère ! » [rires], « il
est grotesque ! »
Puis on s’est levé de table, elle a eu besoin de passer prendre de l’eau dans la pièce à côté. Dans la
pièce à côté il y avait une statue de la Vierge et une icône du Christ. Elle s’est arrêtée parce qu’il y
avait un frère qui passait par là et pendant ce temps le bébé fixait les yeux sur Marie, puis il a
regardé Jésus et il a commencé à parler en langues. Et il a parlé des paroles. C’était la première fois
qu’il parlait. Elle était là, (…), il parlait, il parlait. Shm’a, écoute, le Nom de Dieu, la Présence de
Dieu, me voici, oui. Elle m’a dit : « Je ne comprends pas ce qui s’est passé ! ». Je lui ai
dit : « Vraiment, vous ne comprenez pas ce qui s’est passé ? »
- [Un participant] C’est normal.
- C’est pour ça qu’on chante : « Shm’a Israël Adonaï Elohenou, Adonaï Erhad » et aussi « Shm’a
Israël Jeshouah Meshihenou, Jeshouah Mehler »
Oui : je renonce au choix d’oubli de ma liberté primordiale. Je dis « Oui ! », « Shm’a », au
mouvement éternel de gloire silencieuse qui se concentre en moi en s’incarnant comme dans
une petite goutte de sang.
Trois fois je le ferai, de dire oui, d’acquiescer à ça, d’acquiescer à ce que je suis, d’acquiescer que je
suis vraiment cette incarnation de cette gloire éternelle silencieuse. La gloire éternelle silencieuse,
vous voyez ce que c’est que la gloire éternelle silencieuse ? Vous vous laissez saisir par la gloire
éternelle silencieuse qui se concentre, se concentre, se concentre dans mon oui, dans ce que je suis
au premier instant. Gloire éternelle silencieuse. Et bien oui, j’accepte et je reçois, j’accepte et
j’aime ça, je vois ça, je me complais en ça, je l’accueille, je m’accueille moi-même dans ce
mouvement éternel de gloire silencieuse incarnée dans mon oui. Je comprends ! Ça y est je
comprends bien ces paroles, j’ai bien compris.
Et si je le fais ça va se répandre en moi et je vais ressentir quoi ? Je vais le ressentir comme quelque
chose d’admirable, une surprise admirable, une admiration surprise, étonnée et fortifiante de la
beauté inépuisable de toute vie. Quand nous nous écartons de ça, il y a des choix de mort qui se
font dans nos vies. (…) C’est un autre problème.
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