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l’intellect agent. Elles ne concernent pas la volonté profonde du cœur divin spirituel de l’homme.
Elles concernent la troisième puissance de l’homme, dans le catéchisme, sans que ce soit dit, sans
que cela ait jamais été dit explicitement. C’est pour ça que certains ont voulu dire au Saint-Père :
« Quand est-ce que vous allez parler de la Memoria Dei ? » Mais c’est quand même dans le
catéchisme de l’Eglise catholique.
Donc nous, nous sommes des enfants, nous sommes comme Marie, nous sommes des enfants, nous
entendons ces paroles, nous les prenons comme venant de l’ange Gabriel, comme venant de Jésus
ressuscité à Marie, et elles vont faire naître le parfum de la gloire de Jésus dans l’âme qui s’apprête
à se conjoindre à la gloire de Dieu dans le corps. C’est vraiment la dernière, dernière prédisposition
à la résurrection de la chair.
Prenons-les, mangeons-les, comprenons-les, ouvrons-les et laissons apparaître la nouvelle
conception du Monde nouveau de la liberté spirituelle de l’Eglise toute entière et de nous qui
sommes les membres vivants de Jésus vivant entier en nous dans le temps d’aujourd’hui, parce que
c’est une grâce nouvelle, elle fait naître à chaque fois quelque chose de nouveau en fonction du
temps. Le temps de l’Eglise est totalement différent du point de vue de la fécondité de son opération
dans le corps, l’âme et l’esprit des chrétiens avant la proclamation de l’Immaculée Conception,
1858, et après. Totalement différent avant la proclamation de l’Assomption de Marie, 1950, et
après. Totalement différent ! Ça n’a plus rien à voir, c’est autre chose. Ce sont des opérations
divines, des efficacités, des fécondités divines qui depuis l’Assomption relèvent… C’est son corps
qui a été assumé, voilà ce que dit l’Assomption, son corps, sa chair ont été assumés dans la gloire.
Tout le monde le savait. C’est devenu infaillible, ça appartient d’un seul coup au Logos de
l’infaillibilité. Ça veut dire qu’avant, tout le monde le croyait, que Marie était au Ciel avec son
corps. Enfin tout le monde, sauf ceux qui trouvaient ça trop fatigant. Mais l’infaillibilité ne vient
pas pour dire quelque chose de nouveau, elle vient pour dire quelque chose qui appartient à
l’éternité de l’enseignement souterrain et quand même explicite de l’Eglise. Elle vient pour dire :
« C’est maintenant que c’est infaillible, c’est maintenant que cette vérité s’ouvre et ouvre du Ciel
dans notre terre la fécondité qui lui est propre. »
Jésus a dit à saint Pierre et à l’Eglise catholique : « Tout ce que tu délieras sur la terre sera délié
dans le Ciel. Tout ce que tu délieras du Ciel sera délié dans la terre. » Et le jour où l’Eglise a
dit : « Je délie le mystère de l’Assomption de Marie », du Ciel elle le délie dans la terre et le
passage se fait du Ciel à la terre, de l’Assomption de Marie dans notre foi. Et il y a quelque chose
de corporel qui donc désormais peut se réaliser dans l’union transformante depuis l’Assomption.
Vous aviez bien compris cela ? L’infaillibilité de l’Eglise touche à l’heure.
La foi de Marie est féconde – elle a dit oui – dans l’instant de son oui. C’est là où il y a l’Immaculée
Conception, dans son opération. C’est là où il y a l’opération de l’Eglise dans son infaillibilité.
C’est ça un dogme. Un dogme, ce n’est pas du tout : ça c’est une religion, ça c’est dogmatique et tu
l’imposes à tout le monde ; ce serait de la tyrannie.
- [Une participante] C’est une grâce nouvelle qui est donnée à l’Eglise ?
- C’est l’Eglise qui ouvre, Pierre ouvre, le pouvoir des clés : « Ce que tu délies sur la terre est
délié au Ciel. » Il délie le mystère de l’Immaculée Conception en 1858 et de l’Assomption en 1950,
pas avant. Nous avons attendu 1950 ans. Il a fallu que mon père et ma mère conçoivent mon frère !
- [Un participant] C’est ce qui a débloqué tout ! [Rires]
- Il a fallu le Pape Pie XII. Pourquoi ? Ça, je ne saurais pas vous dire pourquoi. Je peux vous dire la
vérité de l’Eglise, le dogme, la doctrine. Je peux vous dire ce qu’elle est. Un dogme, ce n’est pas du
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