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comme saint Joseph, ils sont « to dikaïos on », ils sont ajustés à Dieu, à nous, au Christ et à Marie, substantiellement. Et c’est pour ça que les mots de l’Eglise, qui viennent d’en-haut bien-sûr, sont des mots qui réalisent ce qu’ils signifient. La Parole de Dieu se donne à travers la bouche de l’Eglise. Si vous prenez la Sainte Ecriture, la Bible, en disant : « Je la prends, mais pas par la bouche de l’Eglise, sans l’infaillibilité sur elle », et bien le démon la prend. Regardez dans l’Ecriture : à chaque fois que le démon parle, il prend des passages de la Bible, en leur donnant un autre sens que la doctrine infaillible de l’Eglise, c’est tout, c’est aussi bête que ça. La Bible toute seule n’est rien du tout, c’est ce que le Pape Benoît XVI a expliqué aux Bernardins à Paris. L’Ecriture n’est strictement rien. Si vous prenez le Coran, c’est uniquement l’Ecriture qu’on répète, qu’on répète, qu’on répète, uniquement l’Ecriture : ça donne la tyrannie du démon. Il n’a pas dit l’Islam, il n’a pas dit le Coran, il a dit que toutes les civilisations qui fonctionnent sur l’écrit sont des civilisations de tyrannie, d’esclavage. Tandis que la civilisation du Verbe de Dieu est une civilisation de communication de lumière dans l’échange, dans le partage, dans la communion, de la Lumière et de la Parole du Verbe. C’est la civilisation du Logos, ce n’est pas la civilisation de l’écrit. Vous voyez pourquoi le protestantisme a créé les guerres, parce qu’il est revenu à l’écrit en coupant la Parole immaculée et (…) de l’Immaculée Conception, de Marie et de l’Eglise du Ciel dans la terre. Les gens étaient médusés quand ils ont entendu Benoît XVI dire ça aux Bernardins. Les gens les plus intelligents de France avaient été convoqués. Sarkosi du coup s’était fait inviter. Il ne devait y en avoir que cent. Comme Sarkosi s’est fait invité, on en a invité deux cents autres. - [Un participant] Sept cents ou huit cents. - Je n’y étais pas, c’est normal, on invite les gens les plus intelligents de France, on n’invite pas les gens grotesques. Nous sommes une civilisation du Logos, pas de la parole, du Logos, parce que la parole est déjà quelque chose qui s’écrit. Le Logos ne s’écrit pas, Il soude les hommes entre eux dans la lumière. Et c’est ce qui fait que les chants que nous entendons sont splendides. Mais vous prenez n’importe quelle civilisation avec toute sa musique, vraiment c’est de la ferraille. Le Pape était parti là-dessus, sur la musique. Il n’a pas dit que les musiques de toutes les civilisations étaient de la ferraille, je traduis. Il a dit ça très benoîtement – le discours aux Bernardins, ça vaut la peine, tout le monde était cloué sur place – l’air de rien. [Rencontre avec le monde de la culture, Collège des Bernardins, Paris, vendredi 12 septembre 2008, lors du voyage apostolique en France à l’occasion du 150 e anniversaire des apparitions mariales de Lourdes]. Les paroles de l’Eglise sortent du Logos. « En Archè Logos esti » : « dans le Principe est le Verbe ». En Archè : dans le Principe. C’est la Parole écrite de Marie dans la chair de la nature humaine, dans la matière de la création nouvelle. C’est le Logos. Alors du coup c’est normal que ce qui en sort, ce qui en émane dans la lumière dans le partage de la Vérité venue d’en-haut, s’exprime comme ça comme quelque chose qui soude tous les esprits dans l’intellect agent et la lumière surnaturelle venue d’en-haut. Alors il y a quelque chose d’humain, il y a une splendeur, une création qui est vraiment humaine dans ce qui dépasse l’humanité elle-même dans la splendeur. Et voilà ce qui se passe pour l’art, voilà ce qui se passe pour la culture, voilà ce qui se passe pour la musique, voilà ce qui se passe pour la civilisation chrétienne. Imaginez seulement que nous n’ayons pas eu le christianisme. Imaginez seulement qu’il n’y ait pas eu l’Eglise. Nous pouvons le dire carrément : il n’y aurait plus un seul homme sur la terre. 328

Alors la Parole, le Logos de l’Eglise vient d’en-haut, le Verbe : « En Archè Logos esti », « dans le Principe est le Verbe, le Logos ». Donc les paroles du catéchisme, les paroles de l’enseignement du magistère ordinaire et universel de l’Eglise sont des paroles qui sont justes. C’est très important de prendre ces paroles-là, et pas les paroles d’un type qui a réfléchi, qui s’est dit : « Voilà, on va faire une reprogrammation ennéagrammique pour sentir les grands centres de compulsivité fondamentale et rentrer dans ses structures », à la manière de René Guénon, Blavatski et compagnie, (…), Steiner, tous ces (…) qui élaborent petit à petit un spiritisme très élaboré de lumière, d’amour. C’est ce que dit Notre-Dame de la Salette : « Ils vont inscrire de partout un spiritisme très élaboré. » Ce n’est plus du gros spiritisme, en disant : « Esprit es-tu là ? » – c’est vrai que nos grands-mères étaient vraiment des sottes : c’était la grand mode de nos grands-mères, ça –, c’est un spiritisme plus élaboré que ça, un spiritisme un peu plus fin. A côté de ça, les paroles qui viennent d’en-haut, les paroles de l’Eglise. Vous voyez, on ne construit pas un système de réparation, de guérison, de réhabilitation, de réalisation, de créativité nouvelle, non non, non non non, sans le Logos, sans le Verbe, sans le Père, sans l’Esprit-Saint, sans Marie, sans l’Eglise. Ça revient au même : sans le Père, sans le Verbe, sans l’Esprit-Saint, sans Marie, sans l’Eglise, c’est la même chose, quand je dis l’un, ça veut dire que j’ai dit les autres, parce que Marie ne fait pas nombre avec l’Esprit-Saint, et l’Eglise en fait pas nombre avec Marie, alors ce n’est pas compliqué : les cinq, Un et cinq. Voyez comme j’insiste sur les paroles, parce que les paroles, comme dit saint Thomas d’Aquin, Docteur principal de l’Eglise : « Les paroles réalisent ce qu’elles signifient. » Notre foi va s’appuyer sur le Logos et ouvrir au-dedans de nous ces paroles, comme on ouvre, on brise un flacon d’albâtre, de manière à ce qui est contenu dans le Logos vienne par entropie envahir tout l’univers de l’Eglise à travers nous. Ce sont ces paroles-là qui peuvent faire ça. Ce n’est pas un vase d’albâtre vide, la doctrine infaillible de l’Eglise, le Logos. Et la lumière surnaturelle de la foi de Marie, ce n’est pas un vase d’albâtre vide. Ah merci Marie-Madeleine, première patronne de la Gaule ! Maintenant elle est seulement patronne de la Provence. Merci Marie-Madeleine ! Merci Marie ! « Je vous salue Marie….. Madeleine » ! Merci Johannan ! Merci Marie, merci ! Merci Seigneur, merci ! Merci au Ciel ! Oui merci ! Ô merci Très-Saint-Père ! Qu’est-ce que je suis fier, vous ne pouvez pas savoir ! J’en ai marre de toujours revenir à moi ! La première fois que j’ai vu le Saint-Père qu’on va béatifier, il s’est approché comme ça, je lui ai dit : « Merci Très-Saint-Père pour votre doctrine sur la sponsalité » – j’ai eu le temps de lui dire ça – il s’est arrêté, puis il a mis sa main comme ça et il m’a fait comme ça une caresse, et puis il est retourné. Merci Très-Saint-Père pour (…). Merci Très-Saint-Père pour la doctrine. Ah ça dis-donc ! Il ne s’arrêtait jamais lui. Là il s’est arrêté. Il ne m’a toujours fait comme ça ! C’est vrai, une autre fois j’allais lui dire : « Mais quand est-ce que vous allez parler de la Memoria Dei ? » - PAS MAINTENANT ! Bon… ce sera quand alors ? Alors il y avait Stanislas qui passait par derrière, toujours. Quand il a vu ça – c’était la première fois qu’il voyait une chose pareille – il m’a demandé : « Qu’est-ce que vous lui avez dit ? » Je lui ai dit : « Rien, je… » Les paroles de l’Eglise sont les paroles justes, alors il faut les déterrer, les prendre et leur donner – elles réalisent ce qu’elles signifient – leur donner leur réalisation, leur actualisation, leur energeia spirituelle, leur energeia éternelle, leur acte pur. Et c’est pourquoi ces paroles sont très importantes. Vous voyez pourquoi j’insiste. Parce que ces exercices-là, c’est en prenant ces paroles-là. Ces paroles-là sont une nourriture pour notre Memoria Dei. Ce sont les paroles du catéchisme de l’Eglise catholique concernant la Memoria Dei. Elles ne concernent pas l’intelligence, la lumière de 329

Alors la Parole, le Logos de l’Eglise vient d’en-haut, le Verbe : « En Archè Logos esti », « dans le<br />

Principe est le Verbe, le Logos ». Donc les paroles <strong>du</strong> catéchisme, les paroles de l’enseignement<br />

<strong>du</strong> magistère ordinaire et universel de l’Eglise sont des paroles qui sont justes.<br />

C’est très important de prendre ces paroles-là, et pas les paroles d’un type qui a réfléchi, qui s’est<br />

dit : « Voilà, on va faire une reprogrammation ennéagrammique pour sentir les grands centres de<br />

compulsivité fondamentale et rentrer dans ses structures », à la manière de René Guénon, Blavatski<br />

et compagnie, (…), Steiner, tous ces (…) qui élaborent petit à petit un spiritisme très élaboré de<br />

lumière, d’amour. C’est ce que dit Notre-Dame de la Salette : « Ils vont inscrire de partout un<br />

spiritisme très élaboré. » Ce n’est plus <strong>du</strong> gros spiritisme, en disant : « Esprit es-tu là ? » – c’est<br />

vrai que nos grands-mères étaient vraiment des sottes : c’était la grand mode de nos grands-mères,<br />

ça –, c’est un spiritisme plus élaboré que ça, un spiritisme un peu plus fin.<br />

A côté de ça, les paroles qui viennent d’en-haut, les paroles de l’Eglise. Vous voyez, on ne construit<br />

pas un système de réparation, de guérison, de réhabilitation, de réalisation, de créativité nouvelle,<br />

non non, non non non, sans le Logos, sans le Verbe, sans le Père, sans l’Esprit-Saint, sans Marie,<br />

sans l’Eglise. Ça revient au même : sans le Père, sans le Verbe, sans l’Esprit-Saint, sans Marie, sans<br />

l’Eglise, c’est la même chose, quand je dis l’un, ça veut dire que j’ai dit les autres, parce que Marie<br />

ne fait pas nombre avec l’Esprit-Saint, et l’Eglise en fait pas nombre avec Marie, alors ce n’est pas<br />

compliqué : les cinq, Un et cinq.<br />

Voyez comme j’insiste sur les paroles, parce que les paroles, comme dit saint Thomas d’Aquin,<br />

Docteur principal de l’Eglise : « Les paroles réalisent ce qu’elles signifient. » Notre foi va<br />

s’appuyer sur le Logos et ouvrir au-dedans de nous ces paroles, comme on ouvre, on brise un flacon<br />

d’albâtre, de manière à ce qui est contenu dans le Logos vienne par entropie envahir tout l’univers<br />

de l’Eglise à travers nous. Ce sont ces paroles-là qui peuvent faire ça. Ce n’est pas un vase d’albâtre<br />

vide, la doctrine infaillible de l’Eglise, le Logos. Et la lumière surnaturelle de la foi de Marie, ce<br />

n’est pas un vase d’albâtre vide.<br />

Ah merci Marie-Madeleine, première patronne de la Gaule ! Maintenant elle est seulement patronne<br />

de la Provence. Merci Marie-Madeleine ! Merci Marie ! « Je vous salue Marie….. Madeleine » !<br />

Merci Johannan ! Merci Marie, merci ! Merci Seigneur, merci ! Merci au Ciel ! Oui merci !<br />

Ô merci Très-Saint-Père ! Qu’est-ce que je suis fier, vous ne pouvez pas savoir ! J’en ai marre de<br />

toujours revenir à moi ! La première fois que j’ai vu le Saint-Père qu’on va béatifier, il s’est<br />

approché comme ça, je lui ai dit : « Merci Très-Saint-Père pour votre doctrine sur la sponsalité » –<br />

j’ai eu le temps de lui dire ça – il s’est arrêté, puis il a mis sa main comme ça et il m’a fait comme<br />

ça une caresse, et puis il est retourné. Merci Très-Saint-Père pour (…). Merci Très-Saint-Père pour<br />

la doctrine. Ah ça dis-donc ! Il ne s’arrêtait jamais lui. Là il s’est arrêté. Il ne m’a toujours fait<br />

comme ça ! C’est vrai, une autre fois j’allais lui dire : « Mais quand est-ce que vous allez parler de<br />

la Memoria Dei ? » - PAS MAINTENANT ! Bon… ce sera quand alors ? Alors il y avait Stanislas<br />

qui passait par derrière, toujours. Quand il a vu ça – c’était la première fois qu’il voyait une chose<br />

pareille – il m’a demandé : « Qu’est-ce que vous lui avez dit ? » Je lui ai dit : « Rien, je… »<br />

Les paroles de l’Eglise sont les paroles justes, alors il faut les déterrer, les prendre et leur donner –<br />

elles réalisent ce qu’elles signifient – leur donner leur réalisation, leur actualisation, leur energeia<br />

spirituelle, leur energeia éternelle, leur acte pur. Et c’est pourquoi ces paroles sont très importantes.<br />

Vous voyez pourquoi j’insiste. Parce que ces exercices-là, c’est en prenant ces paroles-là. Ces<br />

paroles-là sont une nourriture pour notre Memoria Dei. Ce sont les paroles <strong>du</strong> catéchisme de<br />

l’Eglise catholique concernant la Memoria Dei. Elles ne concernent pas l’intelligence, la lumière de<br />

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