Agape2010-2011enSess.. - Catholique du net

Je vous le signale toujours au passage, à chaque fois je vous le répète, parce qu’il y a une tentation,
il y a une entreprise pour détruire la foi dans l’Eucharistie depuis environ trente ans. Depuis vingt,
vingt-cinq ans, c’est affreux, on dit : « L’Eucharistie, c’est Jésus ressuscité. » Pas du tout ! Jésus
glorieux, je veux bien, dans son âme Il est glorifié. Quand le Corps et le Sang de Jésus sont
arrachés, séparés l’un de l’autre, bien-sûr le Verbe de Dieu se donne à travers le Corps, et la gloire
de l’âme glorifiée de Jésus se donne aussi à travers l’âme et le Sang, c’est sûr. A travers le Corps
Marie est là, à travers la coupe Joseph est là parce que le Père est là. Bien-sûr qu’il y a la gloire de
Jésus, bien-sûr qu’il y a la divinité, l’humanité, tout ce que vous voulez, mais c’est à travers la mort
de Jésus. Bien-sûr que l’Eucharistie est glorieuse, bien-sûr que l’âme humaine nous apporte en
nourriture la gloire de l’intériorité sensible de Jésus, l’intériorité embrasée d’amour de Jésus,
l’intériorité glorieusement béatifiante de Jésus en toutes les parties intensives et extensives de sa vie
intérieure, c’est sûr. C’est sûr, mais la Messe c’est le sacrifice.
C’est difficile pour des gens qui n’ont pas la foi : « Alors c’est le sacrifice ou c’est la gloire de
Jésus ?
- C’est les deux, et c’est dans la mort de Jésus : elle est réactuée.
- Mais enfin l’Epître aux Hébreux dit quand même que Jésus a été crucifié et qu’Il est mort une fois
pour toutes. Qu’est-ce que vous me dites là ? Et à chaque fois que vous célébrez la Messe il y a à
nouveau… ?
- Oui, si vous le prenez à partir de la terre, ça ne peut pas aller. Mais si vous le prenez à partir de la
foi qui engendre dans le Père, comme Marie engendre l’Incarnation : il y a un réengendrement par
l’Eglise, à cause de la foi de Marie, qui se réintensifie, surabonde, se centuple et puis désormais se
glorifie dans le don des fécondités de son corps glorifié dans l’Eucharistie de l’Eglise, et alors
effectivement c’est de plus en plus vrai (…) Père et la réactuation du sacrifice d’immolation de
Jésus. Ça c’est sûr. C’est la doctrine de l’Eglise, de toute façon. Je m’en fiche, moi, de ce que
pensent les gens, ce qui compte, c’est la doctrine de la foi. La foi vient de Marie. Si l’Eglise est
infaillible, c’est à cause de l’Immaculée Conception. Directement. Il n’y a pas d’autre source à
l’infaillibilité de l’Eglise que l’Immaculée Conception. On ne peut pas les séparer, c’est impossible.
Vous comprenez pourquoi ?
Alors il y a ceux qui sont très très très très intégristes qui disent : « Ce n’est qu’un sacrifice, il n’y a
rien de glorieux. » - Ah ? Vraiment ?
- [Une participante] Et la goutte de nard, du parfum de Marie-Madelaine, qu’est-ce que c’est
l’équivalent pour nous dans notre démarche, cette goutte ?
- L’oraison.
- L’oraison ? Merci.
- Jésus dit : « Elle est en train de faire ça pour ma sépulture. » Elle met son oraison dans Jésus
glorifié en son âme et donnant la divinité à travers son corps à tous les temps et tous les lieux. Elle
met son oraison et ça parfume la Jérusalem céleste. Le parfum de l’oraison. Elle vient envelopper
d’un linceul, un linceul qui est divin, qui vient du Saint-Esprit, le corps de Jésus. C’est ce que Marie
fait pendant le grand Sabbat. Le grand Sabbat, le samedi, est un jour très très grand pour ça. C’est là
où le travail de Dieu se fait.
Ce que je voulais dire, c’est que l’Eglise donne des mots, et les mots de l’Eglise sont les mots
justes. Je veux dire par là que ces mots sont justes parce qu’ils sont ajustés à Dieu, ajustés à nous et
ajustés à la justification de tout être de chair, tout être spirituel. Ajustés substantiellement à Dieu et
ajustés substantiellement à chacun d’entre nous. Ajustés à Jésus aussi. Les mots de l’Eglise sont
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