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Nous pouvons continuer nos exercices d’agapè pneumato-surnaturelle. Si vous voulez bien, nous
sommes arrivés au tableau, étape 15, vous tournez juste une page pour arriver à l’exercice d’agapè
pneumato-surnaturelle n°2 : Recueillement de ma liberté divine.
Il faut aller au-delà des hauteurs du Ciel, il faut aller au-delà des hauteurs célestes (…), crever tous
les plafonds (…), aller au-delà dans les plus grandes hauteurs célestes du monde spirituel glorifié en
Dieu. Et en même temps aller dans les plus grandes profondeurs. Les plus grandes profondeurs,
c’est ce que nous faisons.
Cet exercice, ce recueillement de ma liberté divine, complètera notre approche en direction du
fond de la Memoria Dei. Nous allons à la conquête de nous-mêmes dans cette puissance de liberté
pour en reprendre possession dans les fruits du Saint-Esprit qui sont :
L’amour, la paix, la joie, la bonté, la bienveillance, la foi…
Quand je dis la foi (…) parce qu’il faut prendre toujours chacun de ces termes dans leur
accomplissement final en Marie et l’Eglise glorifiée toute unie en elle. Et donc la foi, c’est bien ce
qui aboutit à la foi qui est la nôtre, cette fécondité de médiation de toute grâce pour obtenir de Dieu
le Père, le Fils et le Saint-Esprit l’opération terminale de la Résurrection de toute chair, ce qui est
une opération qui est en dépendance de la foi de l’Eglise de la terre. Ça dépend de la foi de l’Eglise
de la terre. Dieu ne le fera jamais sans la foi, parce que Dieu s’est toujours (…), par amour. C’est
l’amour qui fait ça. Il est impossible que Dieu fasse les choses par sa toute-puissance, en voyant
quand même tout ce que font tous ces enfants pécheurs, allez (…). Jésus se met en dessous de la foi.
Il soulève, Il vient dans le noyau du péché, et dans le noyau du péché Il embrase le Saint-Esprit. La
foi (…)
Et donc la foi, l’amour, la paix, la joie, la bonté… L’amour à l’état pur éternel embrasant tout, et la
joie, l’allégresse, la paix, la bonté… C’est extraordinaire, à bien regarder, la bonté ! La bonté (…)
Au ciel, nous serons d’une bonté non pas infinie, chacun d’entre nous, nous ne serons pas d’une
bonté infinie, nous serons d’une bonté absolue. La bonté est une propriété du don. La surabondance
du don de Marie, la surabondance (…) en sa bonté, et notre bonté aussi (…).
La bonté, la bienveillance. La bienveillance ! Nous allons voir la sainteté absolue de chacun, nous
allons voir la sainteté absolue de tous, nous allons voir la sainteté absolue du Père, nous allons voir
la sainteté absolue du Saint-Esprit. Bienveillance : voir le bien, la sainteté absolue de chacun audelà
du voile des sacrements, des signes.
La foi, la foi ultime. Au temps de la transgression suprême, il faut aller au-delà du meshom pour
toucher la foi ultime. Transgression suprême, foi extrême. Transgression ultime, foi ultime.
Transgression finale, foi finale. Accomplissement du mystère d’iniquité des transgressions,
accomplissement de la foi. Marie est médiatrice de toute grâce en chacun de nous dans l’advenue du
corps spirituel venu d’en-haut dans le corps originel ouvert universellement (…) à la prière de
l’Eglise, à la prière des enfants.
La foi, l’humilité. L’humilité absolue est l’expression de l’effacement de chacune des personnes de
la Très Sainte Trinité. C’est un effacement éternel substantiel hypostatique pour toujours voir l’audelà
de l’Unité des Deux avec l’Une ou l’Autre. Le mystère des effacements dans la périchorèse
trinitaire incréée s’exprime, peut s’exprimer à travers l’humilité absolue de notre vie en Dieu. Il est
impossible de voir la Très Sainte Trinité sans l’humilité.
Du coup c’est toute la douceur, toute l’onction. Il n’y a plus d’espace, il n’y a plus d’ombre. C’est
de l’huile. Tout est en harmonie parfaite, parfumée, liquéfiée, merveilleuse. C’est pour ça que
l’humilité est tellement liée à la douceur, à l’onction suprême, à l’onction finale, à l’onction
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