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« Qu’est-ce que tu dirais toi ? Est-ce que c’est facile ? Est-ce que c’est compliqué ? » - Ah non, d’abord, la sponsalité, ce n’est pas compliqué, ça change tout ! Ça n’a plus rien à voir. - Mais le Saint-Père propose ici la voie par la nudité – la nudité, c’est le dépouillement de tout, tout est nu en nous –, par l’unité, par l’adoration, par la solitude habitée vivante, par le don, par le sacrement, et toutes les voies d’accès de l’animation de la signification sponsale du corps dans l’audelà de l’unité des deux. A chaque fois des voies d’accès : cinq voies d’accès. C’est de l’enseignement, ce sont des orientations, mais dans la pratique de la communion eucharistique sponsale, sacerdotale sponsale, spiration sponsale, alors, quelle est la voie la plus facile ? Là ils me répondaient : - Là où c’est le plus simple, là où c’est le plus fort, là où c’est le plus immédiat, c’est avec l’innocence divine d’origine. Vous, ça ne vous dit rien. C’est ce que nous disions hier : l’Immaculée Conception, son premier instant de plénitude de grâce reçue, neuf mois avant sa nativité le 8 septembre. Lorsque Marie rencontre Joseph douze ans, treize ans, quatorze ans après dans le Temple de Jérusalem – elle est mariée par le grand Naci d’Israël, Symeon Ha Naci, avec le fils de David, le Roi légitime d’Israël, celui qui est juste jusque dans sa substance – cette rencontre de la féminité substantielle, surnaturelle, immaculée et sainte, avec la justice de la signification sponsale du fils de l’Homme dans sa royauté fraternelle de tout l’univers, ajustés l’un à l’autre, c’est à partir de cette création de Dieu dans leur propre origine, qui viennent se mélanger toutes les deux pour permettre à Dieu de créer, comme dit le Saint-Père, une nouvelle création sponsale originelle. C’est pour ça qu’à partir de ce moment-là elle peut dire, seulement à partir de ce jour-là : « Je suis l’Immaculée Conception », même si elle l’est dès le départ. Mais elle ne se proclame, elle ne se diffuse, elle ne rayonne, elle n’a sa fécondité universelle et éternelle qu’après le mariage avec Joseph. C’est ce que nous avons dit, n’est-ce pas ? Et c’est bien évident. Et ce n’est pas compliqué, parce que sainte Bernadette a compris ça tout de suite. Seulement voilà, nous réfléchissons trop ! Et la liberté du don est d’une simplicité si elle se fait à partir de cette liberté du don d’origine (…) oui de la création toute entière à travers nous dans le oui originel de notre petitesse dans l’existence, la gratitude, la louange, la gloire, le face à face, la lumière, l’onction universelle du Corps mystique du Bereshit qui crée tout l’univers dans le Père. Ces choses-là sont parfaitement co-naturelles à nous. Cet acte-là nous est parfaitement co-naturel. Quand Jésus ressuscite d’entre les morts, Il se rend présent à nous « sous une forme inhabituelle ». Et nous sommes restitués par Sa création nouvelle à cette autorité souveraine sur la création toute entière par la Résurrection du Christ. Alors nous allons demander au Seigneur à travers cette Eucharistie, cette communion, une union totale avec la mission sublime et divine de Marie. Une communion totale avec la mission sublime et divine de l’Immaculée, de la Reine du Ciel et de la terre. Une adaptation avec le Royaume accompli, la toute-puissance d’amour et de lumière. Et dans le Cœur divin du Christ qui brûle notre cœur, nous sommes dans une capacité d’accueil de tout l’amour du Père pour le Verbe de Dieu dans le Royaume accompli du Christ. Nous sommes récepteurs, tabernacles, diffuseurs et proclamateurs de cette grâce. Nous reprenons possession de 320

nous-mêmes et nous acceptons de dire oui à être des instruments de la haggadah de l’Evangile de la Résurrection. Nous allons demander dans cette Messe que nous arrêtions de patauger, un petit peu proches mais quand même encore en périphérie. Nous nous rapprochons ! Nous allons apprendre aujourd’hui à dire ces mots qui font que nous n’allons pas rester en périphérie, que nous allons nous mettre dans le feu, dans la substance elle-même. Et ces mots, c’est l’Eglise qui nous les donne, nous les répétons et nous sommes dans le cœur de la liberté spirituelle de l’Eglise toute entière, dans la proclamation de l’Evangile à la création toute entière. C’est ça que nous allons faire aujourd’hui, et nous allons demander au Seigneur d’être extrêmement réceptifs, et que nous soyons extrêmement, oui, dans le oui, que ce soit facile pour nous. Parce qu’il n’y a rien de plus simple. C’est très facile, finalement. Ce n’est pourtant pas compliqué. Jésus, Il leur reproche… Le pauvre Pierre – saint Marc c’est saint Pierre, l’Evangile de saint Marc c’est Pierre, Marc est celui qui était toujours avec Pierre – le pauvre Pierre, qu’est-ce qu’Il pouvait lui faire de reproches ! Pendant les trois ans, pendant la Passion, il en prend plein… Pendant la Cène : « Tu ne me renieras pas ? » A la Résurrection : « Tu m’as renié. » Et là, « Il leur reproche leur incrédulité et leur obstination à ne pas ajouter foi à ceux qui l’avaient vu ressuscité » (Marc 16, 14). Il est apparu à des petits piou-piou : c’est Cléophas, c’est Luc, c’est Marie de Magdala, c’est les petites femmes, Marie de Salomé, (…). Allez expliquer à un évêque ce que c’est que le Saint des Saints du corps originel de l’homme, si vous êtes un petit piou-piou ! A un évêque, un apôtre du Seigneur. - [Un participant] Ils vous foutent dehors. - Saint Benoît dit : « Tout ce que le père Abbé du monastère reçoit comme vérité, il le reçoit du plus petit qui est dans la communauté. » C’est la règle de saint Benoît. N’est-ce pas vrai ? - [Frère Francis] (…) automatiquement (…). Oui oui, c’est la règle. - Nous avons ici quelqu’un qui est bénédictin, qui entend la règle de saint Benoît tous les soirs. - [Frère Francis] Trois fois par jour. - [Rires des participants] - [Frère Francis] Oui, c’est vrai. - Ça fait le tour de l’année, et en un an on a lu la règle de saint Benoît trois fois en entier. Alors les apôtres disent : « On est les douze quand même ! Quand même, si le Seigneur est ressuscité, c’est nous d’abord, nous sommes au courant, c’est nous qui sommes au courant d’abord. » Ça passe par les petits. Et nous sommes un peu pareils, il faut que ça passe par tout ce qui est le plus petit, ce qui est le plus originel, ce qui est le plus purement capacité divine à l’état pur en nous dans le oui originel. Tout doit passer par le plus petit, c’est là où (…) la vérité toute entière. Il faut se laisser enseigner par l’Immaculée Conception, par l’Union hypostatique. Jésus neuf mois avant Noël, Marie neuf mois avant sa nativité immaculée, voilà les deux enseignants les plus purs, les plus extraordinaires de l’inspiration du Verbe dans notre monde adulte d’aujourd’hui. Il faut aimer ces mots : Immaculée Conception, Union hypostatique, les deux se conjoignant dans l’audelà de l’unité des deux dans une petitesse cette fois-ci éternelle parce qu’il y a la conjonction des deux dans la chair. Et c’est ça que nous recevons dans l’Eucharistie. « Faites ceci en mémoire de moi ». La mémoire, ce n’est pas la vie contemplative, ce n’est pas la vision béatifique, ce n’est pas le face à face, ce n’est pas l’amour. La mémoire, c’est le premier instant, dans l’Eucharistie. Alors à ce moment-là l’inspiration du Père engendre en nous la proclamation du Verbe dans la création 321

nous-mêmes et nous acceptons de dire oui à être des instruments de la haggadah de l’Evangile de la<br />

Résurrection.<br />

Nous allons demander dans cette Messe que nous arrêtions de patauger, un petit peu proches mais<br />

quand même encore en périphérie. Nous nous rapprochons ! Nous allons apprendre aujourd’hui à<br />

dire ces mots qui font que nous n’allons pas rester en périphérie, que nous allons nous mettre dans<br />

le feu, dans la substance elle-même. Et ces mots, c’est l’Eglise qui nous les donne, nous les répétons<br />

et nous sommes dans le cœur de la liberté spirituelle de l’Eglise toute entière, dans la proclamation<br />

de l’Evangile à la création toute entière. C’est ça que nous allons faire aujourd’hui, et nous allons<br />

demander au Seigneur d’être extrêmement réceptifs, et que nous soyons extrêmement, oui, dans le<br />

oui, que ce soit facile pour nous.<br />

Parce qu’il n’y a rien de plus simple. C’est très facile, finalement. Ce n’est pourtant pas compliqué.<br />

Jésus, Il leur reproche… Le pauvre Pierre – saint Marc c’est saint Pierre, l’Evangile de saint Marc<br />

c’est Pierre, Marc est celui qui était toujours avec Pierre – le pauvre Pierre, qu’est-ce qu’Il pouvait<br />

lui faire de reproches ! Pendant les trois ans, pendant la Passion, il en prend plein… Pendant la<br />

Cène : « Tu ne me renieras pas ? » A la Résurrection : « Tu m’as renié. » Et là, « Il leur<br />

reproche leur incré<strong>du</strong>lité et leur obstination à ne pas ajouter foi à ceux qui l’avaient vu<br />

ressuscité » (Marc 16, 14). Il est apparu à des petits piou-piou : c’est Cléophas, c’est Luc, c’est<br />

Marie de Magdala, c’est les petites femmes, Marie de Salomé, (…). Allez expliquer à un évêque ce<br />

que c’est que le Saint des Saints <strong>du</strong> corps originel de l’homme, si vous êtes un petit piou-piou ! A<br />

un évêque, un apôtre <strong>du</strong> Seigneur.<br />

- [Un participant] Ils vous foutent dehors.<br />

- Saint Benoît dit : « Tout ce que le père Abbé <strong>du</strong> monastère reçoit comme vérité, il le reçoit <strong>du</strong> plus<br />

petit qui est dans la communauté. » C’est la règle de saint Benoît. N’est-ce pas vrai ?<br />

- [Frère Francis] (…) automatiquement (…). Oui oui, c’est la règle.<br />

- Nous avons ici quelqu’un qui est bénédictin, qui entend la règle de saint Benoît tous les soirs.<br />

- [Frère Francis] Trois fois par jour.<br />

- [Rires des participants]<br />

- [Frère Francis] Oui, c’est vrai.<br />

- Ça fait le tour de l’année, et en un an on a lu la règle de saint Benoît trois fois en entier. Alors les<br />

apôtres disent : « On est les douze quand même ! Quand même, si le Seigneur est ressuscité, c’est<br />

nous d’abord, nous sommes au courant, c’est nous qui sommes au courant d’abord. »<br />

Ça passe par les petits. Et nous sommes un peu pareils, il faut que ça passe par tout ce qui est le plus<br />

petit, ce qui est le plus originel, ce qui est le plus purement capacité divine à l’état pur en nous dans<br />

le oui originel. Tout doit passer par le plus petit, c’est là où (…) la vérité toute entière.<br />

Il faut se laisser enseigner par l’Immaculée Conception, par l’Union hypostatique. Jésus neuf mois<br />

avant Noël, Marie neuf mois avant sa nativité immaculée, voilà les deux enseignants les plus purs,<br />

les plus extraordinaires de l’inspiration <strong>du</strong> Verbe dans notre monde a<strong>du</strong>lte d’aujourd’hui. Il faut<br />

aimer ces mots : Immaculée Conception, Union hypostatique, les deux se conjoignant dans l’audelà<br />

de l’unité des deux dans une petitesse cette fois-ci éternelle parce qu’il y a la conjonction des<br />

deux dans la chair. Et c’est ça que nous recevons dans l’Eucharistie. « Faites ceci en mémoire de<br />

moi ». La mémoire, ce n’est pas la vie contemplative, ce n’est pas la vision béatifique, ce n’est pas<br />

le face à face, ce n’est pas l’amour. La mémoire, c’est le premier instant, dans l’Eucharistie. Alors à<br />

ce moment-là l’inspiration <strong>du</strong> Père engendre en nous la proclamation <strong>du</strong> Verbe dans la création<br />

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