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Nous ne pouvons pas dire que l’ange n’est pas capable d’aimer. L’ange est parfaitement capable d’aimer. Il est libre dans la lumière et donc il est capable d’aimer. Mais il n’a pas cette capacité de communiquer le Royaume accompli de Dieu à la création toute entière. C’est impossible pour l’ange. Tandis qu’en nous, avec le corps spirituel et la liberté dans l’ordre du don, cette innocence divine originelle, cette Paternité de Dieu qui s’exprime et qui demeure à jamais en notre corps spirituel du fait-même que nous sommes là dans l’amour de Dieu, ça rend possible la liberté spirituelle de Dieu de s’exprimer, et ça rend possible aussi ce Royaume de toute-puissance éternelle d’amour et de lumière de s’exprimer dans toutes choses, même celles qui ne sont pas capax Dei, celles qui ne sont pas capables de Dieu. Le Royaume de Dieu nous appartient. Mais l’univers et la création toute entière, pour ainsi dire, nous appartiennent. Nous avons cette marque. La Résurrection du Royaume accompli de Jésus grâce à la foi de Marie nous est donnée comme ça et fait que nous sommes l’Evangile de la Résurrection à travers le temps. Nous sommes le Paradis de la Résurrection, l’Evangile de la Résurrection, la Bible du Père, le Soleil de la Révélation dès ici. C’est pour ça d’ailleurs qu’il y a une proclamation – c’est ce que disait le Cardinal Journet – une proclamation qui se fait parce que nous sommes des tout-petits et que nous sommes dans la simplicité de la foi toute pure à travers la chair dans l’unique chair de l’humanité toute entière morte et ressuscitée dans le Christ. Nous sommes comme une proclamation pour le monde angélique aussi, la proclamation, la haggadah de l’Evangile dont nous sommes l’inscription-même parce que nous en sommes imbibés. C’est inscrit en nous. Il se diffuse et il vient s’inscrire dans l’existence de la lumière de la science infuse pure, substantielle et même glorifiée du monde angélique qui a besoin de la proclamation de l’Eglise pour pénétrer dans la gloire du Royaume accompli du Christ dans le Père. Nous sommes les petits rois fraternels de l’univers. Il est ressuscité ! Alléluia ! Alléluia ! Tant mieux ! Alléluia ! Ce n’est pas évident. Si ça ne nous avait pas été révélé par Dieu, nous ne pourrions pas le croire. Tu imagines ? Regardez là : petits rois fraternels de l’univers ? Si ça ne nous était pas révélé par Dieu, comment peux-tu croire une chose pareille ? Pourquoi ? Parce que nous avons complètement oublié ce que nous sommes. Nous avons oublié notre capacité dans l’humilité. Notre capacité dans l’humilité est gigantesque. Dans l’humilité de notre petitesse, notre capacité est gigantesque. On ne peut pas avoir créé spirituellement quelque chose de plus petit que nous. Et plus le oui de notre existence s’exprime librement en nous, plus cette petitesse s’intensifie. Le point le plus haut et l’éternité glorieuse du Père ne peuvent s’exprimer que dans le point le plus bas de la toute-petitesse de l’humilité la plus petite qui soit. C’est ça notre mémoire. « Faites ceci en mémoire de moi. » C’est notre mémoire, c’est notre liberté. La Résurrection, c’est beau, la haggadah proclamée à toute la création ! Dans haggadah – allez, je vais vous le redire une autre fois – dans haggadah, vous avez deux fois le hè. En hébreu le hè, , exprime le souffle du parfum de l’inspiration de l’Épouse. Et quand l’inspiré a été inspiré et totalement habité des surabondances du parfum de l’Épousée, c’est-à-dire la deuxième Personne, la deuxième hypostase du Nom d’Elohim : Yod, Hè, Vav, Hè, lorsque quelqu’un est totalement habité par le parfum de l’Épousée incréée hypostatique du Nom d’Elohim, alors il se trouve face à face, il est dans le face à face de sa liberté, de sa réceptivité pure d’Elohim 318

Lui-même, et du coup il traverse dans ce face à face la création toute entière d’Elohim pour réexprimer ce parfum de l’Epousée intérieure et éternelle incréée en toutes choses créées par Dieu. Haggadah : c’est une Bonne Nouvelle. Et l’Evangile est une inspiration du Verbe de Dieu, de l’Épousée, du parfum de l’Épouse, c’est-à-dire du Verbe de Dieu, c’est-à-dire de la deuxième Personne de la Très Sainte Trinité. C’est de la sponsalité incréée éternellement, hypostatiquement parfaite de Dieu. Oh ! Extraordinaire Personne qui a assumé la nature humaine ! Et qui l’a inspirée, aspirée, qui conspire avec elle et qui spire avec elle l’Esprit-Saint dans le Père. Et cette inspiration nous est apportée pour que nous soyons inspirés de la même manière par la même spiration du parfum de l’Épousée dans une sponsalité incrééee parfaite, et que donc elle surabonde, elle surabonde, et qu’elle soit proclamée. Parce que le cri de la Résurrection, le cri du Royaume accompli de la Résurrection universelle et terminale dans la cause finale de tout, nous en sommes les porteurs par la foi, les pro-créateurs par la foi. C’est pour ça qu’on dit que Marie est corédemptrice, et puis surtout médiatrice. Nous sommes les médiateurs, alors la haggadah se présente. Jean est, sous le souffle du paraclet, complètement envahi par l’inspiration, et puis il donne l’Evangile de la Résurrection. Et nous recevons l’Evangile. Et l’Evangile qui est ce souffle qui a saisi de l’intérieur toute l’existence, toute la vie, tout l’esprit, toute l’éternité de Jean l’Evangéliste, a pour vertu de pénétrer en nous par la foi et de mettre en nous la même inspiration que celle qui est dans la sienne. Haggadah, Evangile. Et notre corps spirituel est l’Evangile du Monde Nouveau, la Bible du Père, la proclamation, le cri face à face du Saint-Esprit. A présent nous pouvons embrasser la haggadah comme on embrasse une icône, comme on embrasse le sacrement. Nous embrassons l’Evangile de la Résurrection, nous l’aspirons, nous l’étreignons. Nous le laissons remplacer notre âme et il devient l’animation, la source d’illumination, de vivification, d’animation, de recréation du Monde Nouveau en toutes choses dans la création toute entière. Si tant est que nous aimons être ce que nous sommes : l’incarnation de l’amour, l’amour incarné dans une petite goutte de sang. Avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d’amour. Quand on oublie ce qu’on est, on n’aime plus. C’est facile à comprendre : c’est sûr, si tu as débranché la batterie de la bagnole, si tu as oublié que tu as enlevé les cosses de la batterie, tu ne peux plus rouler, tu n’aimes plus. « Ah j’ai oublié que j’avais enlevé les cosses de la batterie ! » - D’accord, mais il ne faut pas oublier ça, il faut remettre la batterie, il faut se rebrancher dans la petitesse libre de Dieu en nous. Le Royaume de Dieu est là. Je crois que ça va venir ! Je crois que ça va venir assez vite. Ce n’est vraiment pas compliqué. Il y a trente ans, quand je préparais les jeunes au mariage, je leur expliquais qu’il y a plusieurs manières de rentrer substantiellement dans l’au-delà de l’unité sponsale à travers la disparition de la signification sponsale du corps de l’un et de l’autre dans l’au-delà de l’unité des deux. Ils étaient une quinzaine de petits ménages, hyperbranchés bien-sûr. On ne peut pas faire ça avec des gens qui sont grossièrement vicieux, c’est-à-dire le monde d’aujourd’hui. Mais avec des gens qui sont affinés par la grâce, au bout d’un certain temps, au bout de dix ans, je pouvais les questionner. C’est l’enseignement du Saint-Père qu’on va béatifier demain, je ne faisais que communiquer l’enseignement du Saint-Père, tu comprends ? Je ne sais pas comment on fait, je ne suis pas marié, je ne l’ai pas fait moi, j’ai gardé ma virginité depuis ma naissance, je n’ai pas l’expérience. Alors je pose la question, au bout de dix ans : 319

Lui-même, et <strong>du</strong> coup il traverse dans ce face à face la création toute entière d’Elohim pour réexprimer<br />

ce parfum de l’Epousée intérieure et éternelle incréée en toutes choses créées par Dieu.<br />

Haggadah : c’est une Bonne Nouvelle. Et l’Evangile est une inspiration <strong>du</strong> Verbe de Dieu, de<br />

l’Épousée, <strong>du</strong> parfum de l’Épouse, c’est-à-dire <strong>du</strong> Verbe de Dieu, c’est-à-dire de la deuxième<br />

Personne de la Très Sainte Trinité. C’est de la sponsalité incréée éternellement, hypostatiquement<br />

parfaite de Dieu. Oh ! Extraordinaire Personne qui a assumé la nature humaine ! Et qui l’a inspirée,<br />

aspirée, qui conspire avec elle et qui spire avec elle l’Esprit-Saint dans le Père.<br />

Et cette inspiration nous est apportée pour que nous soyons inspirés de la même manière par la<br />

même spiration <strong>du</strong> parfum de l’Épousée dans une sponsalité incrééee parfaite, et que donc elle<br />

surabonde, elle surabonde, et qu’elle soit proclamée. Parce que le cri de la Résurrection, le cri <strong>du</strong><br />

Royaume accompli de la Résurrection universelle et terminale dans la cause finale de tout, nous en<br />

sommes les porteurs par la foi, les pro-créateurs par la foi. C’est pour ça qu’on dit que Marie est<br />

corédemptrice, et puis surtout médiatrice. Nous sommes les médiateurs, alors la haggadah se<br />

présente.<br />

Jean est, sous le souffle <strong>du</strong> paraclet, complètement envahi par l’inspiration, et puis il donne<br />

l’Evangile de la Résurrection. Et nous recevons l’Evangile. Et l’Evangile qui est ce souffle qui a<br />

saisi de l’intérieur toute l’existence, toute la vie, tout l’esprit, toute l’éternité de Jean l’Evangéliste,<br />

a pour vertu de pénétrer en nous par la foi et de mettre en nous la même inspiration que celle qui est<br />

dans la sienne. Haggadah, Evangile.<br />

Et notre corps spirituel est l’Evangile <strong>du</strong> Monde Nouveau, la Bible <strong>du</strong> Père, la proclamation, le cri<br />

face à face <strong>du</strong> Saint-Esprit.<br />

A présent nous pouvons embrasser la haggadah comme on embrasse une icône, comme on<br />

embrasse le sacrement. Nous embrassons l’Evangile de la Résurrection, nous l’aspirons, nous<br />

l’étreignons. Nous le laissons remplacer notre âme et il devient l’animation, la source<br />

d’illumination, de vivification, d’animation, de recréation <strong>du</strong> Monde Nouveau en toutes choses dans<br />

la création toute entière. Si tant est que nous aimons être ce que nous sommes : l’incarnation de<br />

l’amour, l’amour incarné dans une petite goutte de sang. Avec beaucoup, beaucoup, beaucoup<br />

d’amour.<br />

Quand on oublie ce qu’on est, on n’aime plus. C’est facile à comprendre : c’est sûr, si tu as<br />

débranché la batterie de la bagnole, si tu as oublié que tu as enlevé les cosses de la batterie, tu ne<br />

peux plus rouler, tu n’aimes plus. « Ah j’ai oublié que j’avais enlevé les cosses de la batterie ! » -<br />

D’accord, mais il ne faut pas oublier ça, il faut remettre la batterie, il faut se rebrancher dans la<br />

petitesse libre de Dieu en nous. Le Royaume de Dieu est là.<br />

Je crois que ça va venir ! Je crois que ça va venir assez vite. Ce n’est vraiment pas compliqué.<br />

Il y a trente ans, quand je préparais les jeunes au mariage, je leur expliquais qu’il y a plusieurs<br />

manières de rentrer substantiellement dans l’au-delà de l’unité sponsale à travers la disparition de la<br />

signification sponsale <strong>du</strong> corps de l’un et de l’autre dans l’au-delà de l’unité des deux. Ils étaient<br />

une quinzaine de petits ménages, hyperbranchés bien-sûr. On ne peut pas faire ça avec des gens qui<br />

sont grossièrement vicieux, c’est-à-dire le monde d’aujourd’hui. Mais avec des gens qui sont affinés<br />

par la grâce, au bout d’un certain temps, au bout de dix ans, je pouvais les questionner. C’est<br />

l’enseignement <strong>du</strong> Saint-Père qu’on va béatifier demain, je ne faisais que communiquer<br />

l’enseignement <strong>du</strong> Saint-Père, tu comprends ? Je ne sais pas comment on fait, je ne suis pas marié,<br />

je ne l’ai pas fait moi, j’ai gardé ma virginité depuis ma naissance, je n’ai pas l’expérience. Alors je<br />

pose la question, au bout de dix ans :<br />

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