Agape2010-2011enSess.. - Catholique du net

C’est ça le ministère de la nuit. On appelle ça le ministère du fruit des sacrements.
Nous avons reçu les sacrements. Nous avons reçu gratuitement, c’est pour les communiquer
gratuitement, et efficacement, et réellement. Pourquoi ? Parce que les sacrements sont une Présence
réelle. Et s’il y a de l’amour en nous pour eux, s’il y a de l’amour dans leur oui pour l’Eglise sans
qu’ils le sachent, ils sont automatiquement baptisés, ils peuvent recevoir la Présence réelle de
l’Eucharistie, invisiblement. La Res, la Présence réelle du Pain descendu du Ciel. C’est sûr, il faut
qu’il y ait de l’amour. La seule chose qui nous est demandée, c’est quoi ? C’est que nous ayons
beaucoup d’amour pour eux. Alors l’opération sanctifiante, l’opération de libération est efficace
immédiatement par elle-même.
Est-ce que vous avez bien compris ?
Salve Regina,
Mater misericordiæ,
Vita, dulcedo et spes nostra, salve.
Ad te clamamus, exules filii Hevæ.
Ad te suspiramus, gementes et flentes, in hac lacrimarum valle.
Eia ergo, Advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte.
Et Iesum, benedictum fructum ventris tui, nobis, post hoc exilium, ostende.
Ô clemens, ô pia, ô dulcis Virgo Maria.
Merci à vous d’avoir participé à cette prière.
Vous pouvez aller vous coucher, bien-sûr, et vous endormir. Vous avez remarqué que le sommeil
n’est pas là. Mais il va venir, dans trente secondes il sera là. Vite, dans l’oreiller ! Vite dans
l’oreiller avec ce désir que demain matin il y a ait le oui de l’Immaculée Conception dans mon oui
en plénitude de lumière dans toute la journée de mon oraison collective, familiale.
Oui, je me mets dans mon oreiller avec ça : « Ah si je pouvais voir en pleine liberté de lumière
demain ce oui de ma mémoire originelle, de la mémoire originelle glorifiée de Marie dans son
Royaume accompli actuel jusqu’en moi ! Si je pouvais voir cette émanation de cette lumière
en pleine lumière. Ô Saint-Esprit, ô mon Père, si je pouvais le voir dans la transformation
surnaturelle du jour où je me lève après la nuit. »
Et m’étant ainsi endormi, demain, je suis près pour la suite des exercices d’agapè pneumatosurnaturels.
Merci beaucoup.
- A quelle heure mon père ?
- A huit heures.
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