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lui dit : « Ecris ». Et c’est pourquoi il a écrit l’Evangile. L’Evangile a été écrit après l’Apocalypse.
C’est le dernier Livre écrit, le dernier Écrit, la dernière Parole de la nouvelle Alliance, du nouveau
Testament. Saint Paul est mort depuis longtemps, presque tous les apôtres sont morts depuis
quarante ans, et il est seul.
Et jamais dans l’Evangile de saint Jean, jamais vous ne verrez le nom de Johannan. Il ne met jamais
son nom. Et ici il dit : « Le disciple que Jésus aimait », Jeshouhannan. Il s’appelle Johannan, et il
met un shin à l’intérieur de ce Johannan : Jeshouhannan, celui que Jésus aimait.
Exactement comme pour le Nom d’Elohim : Jehouah. Et l’Immaculée a placé, pour ainsi dire, le
shin de son oui de l’Immaculée Conception de la création toute entière dans le Nom d’Elohim et du
coup Jeshouah est arrivé par l’introduction du shin. Ce qu’il y a de plus bas, c’est ce que disent les
rabbins. Le shin, , est ce qu’il y a de plus bas, de plus petit, dans la divinité de la matière : le
corps spirituel originel de l’homme.
Et le nom de Jean, de Johannan, n’est pas prononcé. Pourquoi ? Parce qu’il y a ce shin qui s’est
introduit dans son nom. Ça devient Jeshouhannan, et on traduit : « Celui que Jésus aimait ».
Jeshouhannan. Hannan est un verbe extraordinaire en hébreu. C’est une caresse d’onction
messianique accomplie. Il caresse de l’intérieur dans l’amour tout l’intérieur de celui qu’il aime. La
Pentecôte apostolique dans saint Jean, la Pentecôte des apôtres dans saint Jean après la blessure du
Cœur – il y a eu une affinité avec Marie, pratiquement tout de suite il a pris Marie chez lui – a
produit quelque part cette espèce de caresse messianique immédiatement et de plus en plus. Et
après, ce corps spirituel de la résurrection de Marie et Jésus en lui, pendant quarante ans, a fait qu’il
était Jeshouhannan, cette caresse de la résurrection universelle dans son corps apostolique. Voilà
pourquoi il est l’apôtre des derniers temps, l’apôtre de tous les temps, l’apôtre des temps qui
s’ouvrent, l’apôtre qui ne doit pas mourir.
Vous avez ça dans le nom (…) Jeshouhannan. L’apôtre qui ne doit pas mourir, vous comprenez,
l’apôtre qui doit être là.
Ça me plaît, vous savez, ça ! De voir que Jean, Johannan, est l’apôtre qui porte dans sa chair la
résurrection du Christ, la résurrection de Marie, la gloire de la résurrection de l’unité des deux en
une seule résurrection, dès cette terre. Jeshouhannan. De porter dans notre corps spirituel la
résurrection universelle déjà accomplie dans la Jérusalem glorieuse. Voilà la vocation des apôtres
de l’Apocalypse. Je trouve ça formidable, vous savez ! Formidable !
Je ne devrais pas en parler, mais… J’aime beaucoup la Vierge Marie. Vous aussi je suppose, n’estce
pas ? Et voilà que quand j’avais douze ans, au moment de ma Bar Mitsva, elle est apparue en
Espagne, à quatre petites copines à moi qui étaient en Espagne et qui avaient douze ans. C’était leur
treizième année à elles aussi. Et pendant ces mille-deux-cent-quatre-vingt-dix jours de présence de
Marie dans le village de San Sebastián de Garabandal, elle a annoncé l’ouverture des temps
nouveaux. C’est là qu’elle a annoncé le secret de Fatima : les temps vont s’ouvrir, la coupe va
s’ouvrir, va se verser, va accomplir ce chemin de croix glorieux vers nous dans notre corps originel
et tout va s’ouvrir.
Les temps vont s’ouvrir, nous sommes aux heures de la Parousie. Nous sommes les apôtres de Jésus
qui caresse de l’intérieur dans son corps spirituel glorieux à la manière de la fécondité glorieuse
d’une unique résurrection et de l’au-delà de l’unité des deux tous les corps spirituels disponibles de
l’intérieur des apôtres des derniers temps de l’Eglise des derniers temps, de l’Eglise de la Parousie,
de l’Eglise de l’ouverture des temps.
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