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6. Messe de la nuit
Je voulais m’arrêter un petit peu ce soir pour l’Evangile de la Résurrection, le troisième Evangile de
la Résurrection, m’arrêter sur un petit point.
Quand Jésus dit : « Est-ce que vous avez un petit peu de poisson ? » A un moment, à cent mètres,
Il dit : « Jetez à droite et vous trouverez. » Comment la voix de Jésus sur le rivage a-t-elle atteint
ceux qui étaient dans la barque de Pierre ?
Ils devaient être assez fatigués, parce que toute la nuit, toute la nuit, toute la nuit, toute la nuit, toute
la nuit, toute la nuit, ils avaient péché, et la veille ils avaient marché depuis Jérusalem. Ils étaient
quand même assez intrépides.
Il faut dire que dans la deuxième apparition à ses disciples, Jésus avait soufflé sur eux : « Jésus
souffla sur eux, et Il dit : « Recevez l’Esprit Saint ». Jésus souffla sur nous, et Il dit : « Recevez
l’Esprit Saint ». » L’esprit Saint qui est sorti de la blessure du Cœur de Jésus ressuscité, comme le
Saint Esprit était sorti de la blessure du Verbe de Dieu dans sa divinité pour donner sa Pentecôte à
Marie pour la gloire eucharistique, l’accomplissement du Royaume jusqu’à la fin du monde, comme
nous avons vu déjà ensemble, caché dans le mystère des 153 poissons. Jésus avait soufflé sur eux.
Les plaies de Jésus étaient là encore largement ouvertes, plus ouvertes peut-être encore, et Il avait
donc soufflé, Il avait donné une Pentecôte de Résurrection dans les apôtres.
Alors c’est pour ça (…) ils ont marché toute la journée – il faut une bonne journée pour un bon
marcheur – et puis même arrivés là-bas, tu te tends compte, « on va pécher » ! Et toute la nuit ils ont
péché, ils n’ont rien pris, rien ! Je trouve ça génial. C’est leur métier pourtant, ils n’ont rien pris.
Rien.
Il leur dit : « Les enfants » - les enfants !
- Non, on n’a rien pris.
- Jetez à droite.
Et alors là, oui, c’est la pêche miraculeuse immédiatement qui rentre dans la barque !
« Et le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est Adonaï, c’est le Seigneur ». » C’est le
Seigneur au sens que c’est vraiment Lui, c’est le Dieu vivant dans le Christ, c’est Lui, c’est Adonaï,
c’est le Seigneur.
C’est la fin de l’Evangile de saint Jean.
Il faut quand même que nous sachions que les exégètes, les spécialistes, les experts de la sainte
Ecriture indiquent que l’Evangile de Jean a été écrit quand il était très très très très vieux. Jusqu’à
l’Assomption il n’a rien écrit, il est resté vingt-deux ans avec Marie, il a vécu de cette Pentecôte de
l’immaculation d’amour éternel, victimale d’amour avec elle. Et puis après l’Assomption de Marie,
il a vécu quarante ans de purification. Quarante ans ! Et le Ciel s’est ouvert, le temps s’est ouvert
devant lui et il est rentré dans le cinquième sceau, sixième et septième sceaux de l’Apocalypse. Et
ces trois sceaux de l’Apocalypse s’ouvrant, il a expliqué ce qui apparaissait dans le Monde nouveau
de la Parousie mariale glorieuse dans l’Eglise. Et c’est là que la Voix du Père s’est fait entendre, qui
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