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pas encore arrivée à la moitié de son pèlerinage historique. » Voilà ce que lui a dit le Padre Pio. Ouverture des temps, ça ne veut pas dire la fin du monde, ça veut dire Parousie, la Révélation. L’Eglise est immaculée, l’Eglise est libre, d’une liberté éternelle. Encore faut-il que nous puissions aller dans le fruit de l’Eucharistie au-delà de la Transverbération, l’Union hypostatique. Communion, Transverbération, fruit universel de la Transverbération : l’ouverture de tous les temps dans l’amour. L’Eglise glorieuse spirituelle pure, l’Eglise glorieuse de la Résurrection, l’Eglise divine de l’union transformante, l’Eglise du fruit des sacrements, l’Eglise de l’innocence divine crucifiée triomphant dans l’innocence divine du Christ, ces cinq dans l’Immaculée Conception et le Verbe de Dieu, l’Epouse, au-delà de la blessure du Cœur de l’Agneau, et qui va transformer le corps spirituel des élus pour le combat eschatologique. Et la victoire de l’Agneau est absolument certaine. - [Une participante] Alléluia ! - Il ne s’agit pas de dire : « Il faut que nous soyons à la hauteur », parce que nous ne sommes pas des anges. Il faut que nous soyons dans la profondeur de la Paternité de Dieu dans notre puissance, notre toute-puissance spirituelle de vie retrouvée dans la surabondante présence de l’Immaculée Conception glorifiée et dans la fécondité du corps spirituel venu d’en-haut. Et ça, ce n’est pas difficile parce qu’il suffit de retrouver cet état d’abandon, de réceptivité, de création, d’innocence divine, de conscience d’amour originelle. Là, nous n’étions pas si compliqués. Et nous restons avec cette présence d’une simplicité, d’une facilité déconcertante. Elle déconcerte le monde angélique lui-même. Et donc ce n’est pas difficile. Ce sont les plus grandes profondeurs qui extasient les plus grandes hauteurs spirituelles du monde angélique. Il ne s’agit pas d’être à la hauteur, il s’agit d’être ce que Dieu nous a faits et de redire oui dans le oui surnaturel de plénitude reçue de l’Immaculée Conception, le oui hypostatique et incréé de l’Union hypostatique de Jésus dans le premier instant de sa vie, le oui de la première cellule staminale sponsale surnaturelle parfaite de Marie et Joseph. Ce n’est pas si difficile que ça ! Mais bon, encore faut-il suivre la leçon de saint Jean de la Croix, suivre la leçon de sainte Thérèse d’Avila, suivre la leçon de la doctrine infaillible de l’Eglise dans la prière, pour la prière, concernant la prière : l’union consentante. Suivre cette doctrine, suivre ce chemin, rentrer et descendre tranquillement dans l’abandon, dans cette disponibilité parfaite à Dieu pour la transformation du Père. Et qu’il y ait cette transformation dans toutes les cellules de notre corps actuel d’une liberté spirituelle du Père d’opérer à nouveau dans la puissance de la Jérusalem glorieuse qui est en Marie, Joseph et Jésus glorifiés, et au-delà d’elle. Et ça, c’est facile, puisqu’il suffit de dire oui, mais physiquement. C’est un oui surnaturel physique. Autant la lumière de l’Union hypostatique du Christ vient baptiser notre intellect agent dans l’union surnaturelle de la foi, autant notre âme, notre vie intérieure dans la lumière est baptisée dans l’Immaculée Conception glorifiée, autant notre corps est baptisé dans la Paternité, dans la sainte Famille glorieuse. C’est sûr ça. C’est ce qu’explique sainte Thérèse d’Avila : cinquième demeure, ne vous inquiétez pas, c’est le Père, saint Joseph. C’est le secret de Lourdes aussi, vous le savez. Il y a un secret de Fatima, un secret de La Salette, un secret de Pellevoisin, et il y a le secret de Lourdes. C’est ce que disait Marthe aussi : « On n’a rien dit, rien, et ça c’est sûr, on n’a rien dit sur Marie, on n’a rien dit sur saint Joseph. » C’est ce que dit saint Jean Eudes. On sera vraiment surpris, vraiment surpris ! Le rôle du Père, le rôle de l’Epoux, parce que le Père, dans la Très Sainte Trinité, est l’Epoux. Voilà ce qu’a dit Jean-Paul II : « Dans la signification sponsale du corps, grâce à la signification sponsale du corps, nous pouvons enfin voir, comprendre, et pénétrer de manière sponsale dans la première Personne de la Très Sainte Trinité pour le temps du Paraclet. » Ayant dit ça, il a pu dire : « Le 294
combat eschatologique final a commencé, et l’Eglise, les jeunes et le Pape déclarent la guerre à cette culture de mort. » Et nous, nous sommes les témoins, les récepteurs, la preuve de cette victoire du cinquième sceau de l’Apocalypse. Il faut suivre la leçon doctrinale, la doctrine de la lumière enseignante de l’enseignement divin venu d’en-haut dans l’Eglise de Jésus. Il faut suivre la leçon de Thérèse, sainte Thérèse d’Avila, saint Jean de la Croix, et aller jusqu’à la cinquième demeure. Comprendre ce que c’est que la cinquième demeure pour qu’au moins à partir de la réparation dans le Christ Jésus de la transgression originelle nous puissions parvenir au lieu où nous pouvons recevoir la réparation de l’Immolation éternelle et victimale de l’Agneau, pour qu’avec Lui nous puissions aller au-delà, et au-delà c’est dans la Paternité incréée de Dieu jusque dans le Saint des Saints de notre liberté originelle pour faire le lien dans l’Un de toutes ces gloires, de toutes ces présences de Dieu dans l’immense réparation. Alors les temps sont terminés, le jour où nous faisons ça, les temps du monde sont terminés : l’ouverture des temps. Il est normal que ce soit l’ouverture des temps. Quand Jean-Paul II a canonisé saint Maximilien Marie Kolbe, le docteur de l’Immaculée Conception – quelque part on peut dire ça – il a dit : « Martyr de la charité » – c’est la première fois que l’Eglise dit : « Martyr de la charité » – et il a dit, le jour de sa canonisation : « Il est le patron des temps qui s’ouvrent ». Retenez bien ça. Parce que si vous êtes le docteur de l’Immaculée Conception… C’est bien l’origine de la nature humaine l’Immaculée Conception, l’origine d’une femme, l’origine de la créature spirituelle qui a dit oui jusqu’au bout, si je puis dire, dans le oui surnaturel du Messie et de l’Agneau immolé. Elle a dit oui et du coup la propagation du péché originel, elle l’a repoussée grâce à ça. Nous, nous ne l’avons pas repoussée. Pourquoi ? Nous avons été idiots ! - [Un participant] Nous n’avions pas le choix ? - Nous avions le choix, nous avions parfaitement le choix, nous étions libres. Sinon tu n’aurais pas eu besoin de baptême. Tu as besoin du baptême pour être pardonné d’un péché. Si tu n’as pas fait le péché, tu n’as pas besoin du baptême. Donc tu avais le choix. Parce que pour qu’il y ait un péché il faut qu’il y ait le choix. Ça montre bien que nous avions une liberté totale, totale, totale. Pas besoin d’un cerveau pour être libre. Sartre oui, il a besoin d’un cerveau pour être libre, mais cette liberté-là n’est pas la liberté de Dieu, c’est la liberté des mouches. Alors nous allons suivre la leçon de l’union transformante, rentrer dans la doctrine de l’Eglise qui nous enseigne avec saint Joseph, parce que c’est bien saint Joseph le secret de sainte Thérèse d’Avila, le secret de Lourdes, le secret de Bernadette. C’est complètement génial ! Est-ce que vous sentez que vous pouvez, facilement, recevoir en vous, dans vous, de l’intérieur de vous, ce que l’Immaculée Conception a vécu au moment de son oui originel, qui n’a jamais cessé de s’intensifier, jamais, jamais, à sa naissance, à sa consécration, au moment de son mariage où elle était éperdument disparue dans l’au-delà de l’unité des deux dans l’unité sponsale avec Joseph ? Elle dit : « Je suis l’Immaculée Conception », et ce qu’elle est dans tout son corps originel d’adulte, de femme plus exactement, de sponsalité, d’épouse accomplie, parfaite, en plénitude reçue, elle l’établit dans le corps spirituel de la signification sponsale du corps de Joseph pour s’y abandonner, l’illuminer, le baptiser et y disparaître. Lui-même disparaît dans l’échange de l’accueil et du don dans l’ajustement substantiel à ce don mutuel dans l’accueil et le don. Et du coup apparaît cette liberté parfaite de l’humanité intégrale toute entière. 295
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pas encore arrivée à la moitié de son pèlerinage historique. » Voilà ce que lui a dit le Padre Pio.<br />
Ouverture des temps, ça ne veut pas dire la fin <strong>du</strong> monde, ça veut dire Parousie, la Révélation.<br />
L’Eglise est immaculée, l’Eglise est libre, d’une liberté éternelle. Encore faut-il que nous puissions<br />
aller dans le fruit de l’Eucharistie au-delà de la Transverbération, l’Union hypostatique.<br />
Communion, Transverbération, fruit universel de la Transverbération : l’ouverture de tous les temps<br />
dans l’amour. L’Eglise glorieuse spirituelle pure, l’Eglise glorieuse de la Résurrection, l’Eglise<br />
divine de l’union transformante, l’Eglise <strong>du</strong> fruit des sacrements, l’Eglise de l’innocence divine<br />
crucifiée triomphant dans l’innocence divine <strong>du</strong> Christ, ces cinq dans l’Immaculée Conception et le<br />
Verbe de Dieu, l’Epouse, au-delà de la blessure <strong>du</strong> Cœur de l’Agneau, et qui va transformer le corps<br />
spirituel des élus pour le combat eschatologique. Et la victoire de l’Agneau est absolument certaine.<br />
- [Une participante] Alléluia !<br />
- Il ne s’agit pas de dire : « Il faut que nous soyons à la hauteur », parce que nous ne sommes pas<br />
des anges. Il faut que nous soyons dans la profondeur de la Paternité de Dieu dans notre puissance,<br />
notre toute-puissance spirituelle de vie retrouvée dans la surabondante présence de l’Immaculée<br />
Conception glorifiée et dans la fécondité <strong>du</strong> corps spirituel venu d’en-haut. Et ça, ce n’est pas<br />
difficile parce qu’il suffit de retrouver cet état d’abandon, de réceptivité, de création, d’innocence<br />
divine, de conscience d’amour originelle. Là, nous n’étions pas si compliqués. Et nous restons avec<br />
cette présence d’une simplicité, d’une facilité déconcertante. Elle déconcerte le monde angélique<br />
lui-même. Et donc ce n’est pas difficile. Ce sont les plus grandes profondeurs qui extasient les plus<br />
grandes hauteurs spirituelles <strong>du</strong> monde angélique. Il ne s’agit pas d’être à la hauteur, il s’agit d’être<br />
ce que Dieu nous a faits et de redire oui dans le oui surnaturel de plénitude reçue de l’Immaculée<br />
Conception, le oui hypostatique et incréé de l’Union hypostatique de Jésus dans le premier instant<br />
de sa vie, le oui de la première cellule staminale sponsale surnaturelle parfaite de Marie et Joseph.<br />
Ce n’est pas si difficile que ça ! Mais bon, encore faut-il suivre la leçon de saint Jean de la Croix,<br />
suivre la leçon de sainte Thérèse d’Avila, suivre la leçon de la doctrine infaillible de l’Eglise dans la<br />
prière, pour la prière, concernant la prière : l’union consentante. Suivre cette doctrine, suivre ce<br />
chemin, rentrer et descendre tranquillement dans l’abandon, dans cette disponibilité parfaite à Dieu<br />
pour la transformation <strong>du</strong> Père. Et qu’il y ait cette transformation dans toutes les cellules de notre<br />
corps actuel d’une liberté spirituelle <strong>du</strong> Père d’opérer à nouveau dans la puissance de la Jérusalem<br />
glorieuse qui est en Marie, Joseph et Jésus glorifiés, et au-delà d’elle. Et ça, c’est facile, puisqu’il<br />
suffit de dire oui, mais physiquement. C’est un oui surnaturel physique. Autant la lumière de<br />
l’Union hypostatique <strong>du</strong> Christ vient baptiser notre intellect agent dans l’union surnaturelle de la<br />
foi, autant notre âme, notre vie intérieure dans la lumière est baptisée dans l’Immaculée Conception<br />
glorifiée, autant notre corps est baptisé dans la Paternité, dans la sainte Famille glorieuse. C’est sûr<br />
ça.<br />
C’est ce qu’explique sainte Thérèse d’Avila : cinquième demeure, ne vous inquiétez pas, c’est le<br />
Père, saint Joseph. C’est le secret de Lourdes aussi, vous le savez. Il y a un secret de Fatima, un<br />
secret de La Salette, un secret de Pellevoisin, et il y a le secret de Lourdes. C’est ce que disait<br />
Marthe aussi : « On n’a rien dit, rien, et ça c’est sûr, on n’a rien dit sur Marie, on n’a rien dit sur<br />
saint Joseph. » C’est ce que dit saint Jean Eudes. On sera vraiment surpris, vraiment surpris ! Le<br />
rôle <strong>du</strong> Père, le rôle de l’Epoux, parce que le Père, dans la Très Sainte Trinité, est l’Epoux. Voilà ce<br />
qu’a dit Jean-Paul II : « Dans la signification sponsale <strong>du</strong> corps, grâce à la signification sponsale<br />
<strong>du</strong> corps, nous pouvons enfin voir, comprendre, et pénétrer de manière sponsale dans la première<br />
Personne de la Très Sainte Trinité pour le temps <strong>du</strong> Paraclet. » Ayant dit ça, il a pu dire : « Le<br />
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