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Lumen Gloriæ comme (…), bien-sûr qu’ils sont plus grands que nous, ce sont nos frères ainés,
beaucoup plus bien-sûr, ils sont dans la vision béatifique, mais il n’y a pas la même fécondité pour
la glorification du Père, pour la récapitulation glorieuse de tout l’univers dans la création d’un
monde incréé toujours nouveau.
Et ce qu’il y a de plus précieux, c’est sûr, ce qu’il y a de plus précieux, de plus puissant au point de
vue spirituel, dans le sens de la puissance spirituelle, entre la lumière, l’amour et la liberté du don,
c’est la liberté du don.
Il est vrai que la plus digne de nos puissances spirituelles, c’est la lumière, la vie contemplative. Il
n’y a rien de plus digne, il n’y a rien de plus élevé. Et de ce point de vue-là nous sommes aux
frontières du monde angélique. Nous sommes tellement petits que ça les fait rigoler, ce en quoi je
les comprends. L’amour a (…).
Mais la liberté dans l’ordre du don, alors là ! La puissance spirituelle de l’homme, là où il est le plus
image-ressemblance de Dieu, source d’amour spirituel dans le temps et pour l’éternité, source de
lumière dans le temps et pour l’éternité, source de l’Un, tabernacle de l’Un, de l’unité de l’amour et
de la lumière, de l’unité, si vous préférez, de la première Procession et de la seconde Procession
dans une seule source. Le corps originel et notre liberté est capable de Dieu, capax Dei, capable de
recevoir cette source de la première Procession et de la seconde Procession.
Dans la première Procession, le Père engendre la vie divine éternellement, avant la création du
monde. Dans la seconde procession, l’Epoux et l’Epouse, les deux premières Personnes,
disparaissent dans la Procession et l’émanation de l’Esprit-Saint, de Dieu Lui-même éternellement.
Et ces deux Processions vont avoir une seule source dans l’Immaculée Conception conjointe à
l’Union hypostatique de Jésus conjointe à la liberté spirituelle transformée surnaturellement de
l’Eglise toute entière des derniers temps.
Et cette Eglise toute entière des derniers temps, c’est nous. Mais il faut que, ayant repris en main, si
je puis dire, cette vie contemplative, cette vie d’amour dans notre cœur divin, nous puissions
descendre jusqu’à la racine de notre super puissance, celle qui va être le tabernacle de la rédemption
du monde pour toutes les transgressions : et c’est la Mémoire de Dieu.
Je ne vous raconterai pas, mais la guerre qu’on fait dès que nous parlons de ça est terrible. Le corps
originel, la Memoria Dei, la sponsalité. La sponsalité, c’est la signification sponsale du corps
originel dans son accomplissement éternel. C’est ça, la sponsalité. Vous parlez de la sponsalité ? Le
Pape qu’on va béatifier, une heure par semaine, aussitôt arrivé, en l’an 5738 du calendrier d’Israël,
sur le trône de Pierre, a enseigné le corps spirituel de l’homme, de la femme, la signification
sponsale, la mise en place du corps spirituel dans le corps originel de l’homme, de la femme. Il a
repris la création du corps de l’homme et de la femme dans la Genèse. Une heure par semaine en
1978, 79, 80, 81, 82, 83. Une heure par semaine ! Et vous savez – vous ne savez peut-être pas – la
guerre qu’on lui a fait, même qu’il soit le Pape ! Alors quand c’est quelqu’un qui n’est pas le Pape,
ce n’est pas la guerre qu’on lui fait… Et comme vous le savez, son enseignement n’a été repris par
personne dans le monde. Enfin… Sauf des gens grotesques. Moi j’ai toujours aspiré à une vie
grotesque, du moins à chaque fois que je vois une grotte, je me dis : « Ah, si je pouvais vivre dans
la grotte. » Mais, comme disait le père Emmanuel : « Père Patrick, arrête de parler de toi, on est là
pour parler de Dieu. »
Il faut sentir ce blocage, cette paralysie. C’est inexplicable. Et donc ce que nous faisons, ce n’est
pas rien. Nous faisons la guerre contre tous, ça c’est sûr.
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