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Le fruit du sacrement de l’Eucharistie ? - [Un participant] (…) du Christ (…) ? - Là, excusez-moi frère Francis, vous me faîtes honte : (…) du Christ, c’est l’Eucharistie. - [Une participante] La circum incession ? - La circum incession. C’est pas mal, il y a quelque chose là, oui. « Celui qui me mange et boit mon sang demeure en moi et moi en lui comme le Père demeure en moi et moi je demeure dans le Père ». Cette périchorèse éternelle du Verbe de Dieu dans le Père, du Père en toute chose qu’Il a créée à l’intérieur de l’Epouse, du Verbe de Dieu dans l’au-delà de la blessure du cœur extasiée dans le Père éternel, et en toute chose, dans l’omniprésence en même temps, établi. L’Eucharistie nous fait rentrer dans cette espèce de présence du Verbe tout entier en toute chose dans le Père et du Père en toute chose dans le Verbe de Dieu tout entier, les deux se roulant, si je puis dire, dans un espace éternel d’amour et de lumière qui fait qu’il y a une éternité d’amour à travers le corps spirituel de l’Eucharistie. Vivement l’unité avec les orthodoxes. Ils n’arrêtent pas d’enseigner ça : le fruit de l’Eucharistie c’est la périchorèse. Je fais quelques petites lectures : « Ayant trouvé Jésus sur l’autre rive [la rive de la résurrection], ils disent à Jésus : « Maître, quand es-tu arrivé ici ? » Jésus leur répondit : « En vérité, en vérité je vous le dis, vous me cherchez non pas parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avec mangé du pain. Travaillez non pas pour la nourriture périssable mais pour la nourriture qui demeure en vie éternelle. » C’est ça la périchorèse. Une fois que nous sommes dans cette périchorèse, cette périchorèse nous transforme, alors c’est la vie éternelle. Nous devenons source jaillissante de vie éternelle pour le Père, comme le Verbe de Dieu, à travers le corps spirituel de l’Eglise toute entière extasiée dans la périchorèse. Ça, c’est le premier fruit des sacrements. Le fruit de l’Eucharistie consiste à ce que nous puissions travailler à nourrir éternellement le Père du Verbe de Dieu. « Je suis le Pain de la vie », c’est Dieu le Verbe, Jésus est le Verbe, Il est le Verbe, Il est dans le Père, Il est le Dieu vivant et Il est sa nourriture, le pain, et du coup c’est la vie éternelle. L’Eucharistie dans son fruit c’est ce fait que nous devenons, dans l’oraison d’action de grâce et l’accompagnement jusqu’à Marie, jusqu’à la plénitude du royaume accompli dans la lumière et la puissance d’amour récapitulative de Dieu, nous sommes des sources de vie éternelle pour le Père. De même que le Verbe de Dieu avant la création du monde est source de vie éternelle et Il est source du Saint-Esprit pour le Père. C’est ça, le fruit de l’Eucharistie. Et de vivre du fruit de l’Eucharistie dans la surabondance de ce don à tous ceux qui sont dans la grâce du baptême, c’est ça la fonction de la Messe dans le travail eucharistique de ceux qui vivent de la Messe. Ce travail, ce fruit et cette fécondité ne peuvent être donnés au corps spirituel, au cœur divin des croyants et à la lumière de leur vie contemplative que dans la liberté, la lumière, la lucidité de ce qu’ils font et ce que Dieu fait à travers eux. C’est vrai ça, c’est beau. Le deuxième fruit de l’Eucharistie, c’est le salut du monde à travers nous. « Ce n’est pas Moïse qui vous a donné le Pain du ciel, c’est mon Père qui vous donne le Pain véritable venu du ciel. Parce que le Pain de Dieu est celui qui vient d’en-haut. Il descend du ciel et donne la vie du ciel au monde. » Ils lui disent donc : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. » Exactement comme la Samaritaine : « Donne-nous toujours de cette eau-là. » « Et Jésus leur dit : « C’est moi qui suis le Pain de vie. Tout ce que me donne le Père viendra à moi, et celui 280
qui vient à moi, je ne le jetterai pas dehors, parce que je suis descendu du ciel, non pas pour faire ma volonté, mais la volonté du Père qui m’a envoyé. Et la volonté du Père qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de ceux qu’Il m’a donnés et que je les ressuscite tous au dernier jour. Alors les Juifs murmuraient parce qu’il disait : « Je suis le Pain descendu du ciel ». C’est difficile en français. « Eihèh Lehem », « Je suis le Pain ». « Eihèh », il n’y a que Dieu qui peut dire « Eihèh », alors les juifs murmurent en disant : « Il se fait Dieu », en disant qu’Il est la nourriture éternelle de Dieu, en étant Dieu. Alors ils murmurent. Vous savez, les juifs comprenaient très bien ce que Jésus disait. Nous les cathos, englués dans le Meshom, nous ne comprenons rien. C’est normal parce que nous n’aimons pas Dieu et nous n’aimons pas l’Eglise. Comment voulez-vous que nous comprenions quoi que ce soit ? - [Une participante] Si père. - Sauf vous, bien-sûr, ici tout le monde comprend. Je plaisante. Je parle des cathos cathos, bien-sûr, excusez-moi. « Ils murmuraient, alors Jésus leur dit : « Ne murmurez pas ». J’adore cette réponse. « Ne murmurez pas », c’est génial. Le ton avec lequel Il l’a dit : « Ne murmurez pas ». « Personne », combien de fois j’ai pleuré en entendant ça quand j’étais jeune, je vous assure, je pleurais en entendant ça. Maintenant que je suis vieux, je suis carapacé avec des grosses carapaces, des mécanismes de défense, « j’ai rendu mon visage dur comme pierre ». « Ne murmurez pas entre vous. Personne ne peut venir à moi si mon Père ne l’attire. » Le deuxième fruit de l’Eucharistie, c’est l’attraction du Père vis-à-vis de tous ses enfants (…). C’est qu’aucun ne soit perdu. Tous sont attirés par le Père. Voilà le fruit de l’Eucharistie, de ceux qui communient, et à ce moment-là il y a une attraction irrésistible vers le Père. « Qu’aucun de ceux que tu m’as donnés ne se perde » est un fruit de l’Eucharistie, le deuxième fruit. Vous voyez, il y a des choses passionnantes dans ce petit bouquin-là. La doctrine de l’Eglise, c’est génial ! Alors, le troisième fruit de l’Eucharistie ? Il y a évidemment le fruit de notre communion avec Marie et l’Eglise toute entière, dans l’unité vivante du Corps mystique vivant de Jésus tout entier dans le Père d’être source dans l’au-delà de l’unité de tout, du Saint-Esprit. Prenez ne serait-ce que ces trois-là. Bien-sûr il y a d’autres fruits, il y a cinq grands fruits dans l’Eucharistie. Il y en a un dans l’ordre de la lumière, un autre dans l’ordre de l’amour, un autre dans l’ordre de l’échange de l’accueil et du don dans la liberté spirituelle éternelle et la vie de l’Un. Biensûr, ce sont les trois principaux, mais il y a aussi ceux qui correspondent à l’au-delà de la gloire, qui sont aussi très importants. Ces fruits du sacrement de l’eucharistie quand nous communions… La plupart du temps, quand nous allons à la Messe, nous communions. C’est difficile, c’est évident que c’est difficile, si nous restons dans l’église paroissiale, nous ne pouvons pas vivre du fruit de l’Eucharistie, parce que, qu’est-ce que vous voulez, il y a du bruit, l’atmosphère théologale n’y est pas, le Saint-Esprit n’a pas chassé tous les démons de la terre à partir de cette église, c’est vrai. Mais j’ai quand même reçu l’Eucharistie, sur la bouche. Pas sur la main bien-sûr, parce que je n’aime pas le sacrilège, donc jamais sur la main. Sur la bouche, j’ai reçu le Christ, je L’ai reçu, Il est là. Et cette fois-ci je suis dans l’Eglise toute entière, et je garde la Présence réelle, la Res, la réalité sacramentelle. Le sacrement s’en va par la digestion, évidemment. C’est comme quand vous prenez une noix, vous cassez la noix, et il y a le fruit de la noix, la réalité, la réalité vivante, nourrissante, qui demeure. Quand le sacrement disparaît par la digestion, Jésus-Hostie est assimilé par la digestion. C’est 281
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- [Une participante] La circum incession ?<br />
- La circum incession. C’est pas mal, il y a quelque chose là, oui. « Celui qui me mange et boit<br />
mon sang demeure en moi et moi en lui comme le Père demeure en moi et moi je demeure<br />
dans le Père ». Cette périchorèse éternelle <strong>du</strong> Verbe de Dieu dans le Père, <strong>du</strong> Père en toute chose<br />
qu’Il a créée à l’intérieur de l’Epouse, <strong>du</strong> Verbe de Dieu dans l’au-delà de la blessure <strong>du</strong> cœur<br />
extasiée dans le Père éternel, et en toute chose, dans l’omniprésence en même temps, établi.<br />
L’Eucharistie nous fait rentrer dans cette espèce de présence <strong>du</strong> Verbe tout entier en toute chose<br />
dans le Père et <strong>du</strong> Père en toute chose dans le Verbe de Dieu tout entier, les deux se roulant, si je<br />
puis dire, dans un espace éternel d’amour et de lumière qui fait qu’il y a une éternité d’amour à<br />
travers le corps spirituel de l’Eucharistie. Vivement l’unité avec les orthodoxes. Ils n’arrêtent pas<br />
d’enseigner ça : le fruit de l’Eucharistie c’est la périchorèse.<br />
Je fais quelques petites lectures :<br />
« Ayant trouvé Jésus sur l’autre rive [la rive de la résurrection], ils disent à Jésus : « Maître,<br />
quand es-tu arrivé ici ? » Jésus leur répondit : « En vérité, en vérité je vous le dis, vous me<br />
cherchez non pas parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avec mangé <strong>du</strong> pain.<br />
Travaillez non pas pour la nourriture périssable mais pour la nourriture qui demeure en vie<br />
éternelle. »<br />
C’est ça la périchorèse. Une fois que nous sommes dans cette périchorèse, cette périchorèse nous<br />
transforme, alors c’est la vie éternelle. Nous devenons source jaillissante de vie éternelle pour le<br />
Père, comme le Verbe de Dieu, à travers le corps spirituel de l’Eglise toute entière extasiée dans la<br />
périchorèse. Ça, c’est le premier fruit des sacrements. Le fruit de l’Eucharistie consiste à ce que<br />
nous puissions travailler à nourrir éternellement le Père <strong>du</strong> Verbe de Dieu. « Je suis le Pain de la<br />
vie », c’est Dieu le Verbe, Jésus est le Verbe, Il est le Verbe, Il est dans le Père, Il est le Dieu vivant<br />
et Il est sa nourriture, le pain, et <strong>du</strong> coup c’est la vie éternelle. L’Eucharistie dans son fruit c’est ce<br />
fait que nous devenons, dans l’oraison d’action de grâce et l’accompagnement jusqu’à Marie,<br />
jusqu’à la plénitude <strong>du</strong> royaume accompli dans la lumière et la puissance d’amour récapitulative de<br />
Dieu, nous sommes des sources de vie éternelle pour le Père. De même que le Verbe de Dieu avant<br />
la création <strong>du</strong> monde est source de vie éternelle et Il est source <strong>du</strong> Saint-Esprit pour le Père. C’est<br />
ça, le fruit de l’Eucharistie.<br />
Et de vivre <strong>du</strong> fruit de l’Eucharistie dans la surabondance de ce don à tous ceux qui sont dans la<br />
grâce <strong>du</strong> baptême, c’est ça la fonction de la Messe dans le travail eucharistique de ceux qui vivent<br />
de la Messe. Ce travail, ce fruit et cette fécondité ne peuvent être donnés au corps spirituel, au cœur<br />
divin des croyants et à la lumière de leur vie contemplative que dans la liberté, la lumière, la lucidité<br />
de ce qu’ils font et ce que Dieu fait à travers eux. C’est vrai ça, c’est beau.<br />
Le deuxième fruit de l’Eucharistie, c’est le salut <strong>du</strong> monde à travers nous. « Ce n’est pas Moïse qui<br />
vous a donné le Pain <strong>du</strong> ciel, c’est mon Père qui vous donne le Pain véritable venu <strong>du</strong> ciel.<br />
Parce que le Pain de Dieu est celui qui vient d’en-haut. Il descend <strong>du</strong> ciel et donne la vie <strong>du</strong><br />
ciel au monde. » Ils lui disent donc : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. »<br />
Exactement comme la Samaritaine : « Donne-nous toujours de cette eau-là. » « Et Jésus leur<br />
dit : « C’est moi qui suis le Pain de vie. Tout ce que me donne le Père viendra à moi, et celui<br />
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