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5. L’oraison de la cinquième demeure C’est à partir du dedans de la cinquième demeure que la première Personne de la Très Sainte trinité est autorisée par celui qui a la foi dans le souffle du Saint-Esprit, et donne sous le souffle du Saint- Esprit, dans la foi, dans la lumière, au Père de faire le travail du septième jour. Jusqu’à la cinquième demeure, c’est comme si le disciple du Christ, le membre vivant de Jésus vivant, la harpe du Saint-Esprit n’avait pas encore donné la permission au Père d’opérer la transformation qu’Il attend de son fils entier et vivant. Transformation qu’Il ne peut pas faire dans son Fils Jésus substantiellement incréé et hypostatiquement glorifié. Il ne peut la faire que dans Jésus vivant entier dans les membres vivants de son Corps mystique vivant. La cinquième demeure fait que nous sommes saisis et que au-delà de la plénitude du Christ vivant et entier, nous sommes comme passant à travers l’ouverture gigantesque de déchirure de son Union hypostatique pour rentrer dans le Père partout présent, dans l’Omniprésent, dans le Saint des Saints, et aussi dans la première Personne de la Très Sainte Trinité en un seul acte de pénétration dans le Père. Et pour cela il faut qu’il y ait quelque chose qui s’opère et qui fait que nous sommes saisis, emportés au-delà, dans ce qu’on appelle, dans la théologie de la prière, la doctrine catholique de l’Eglise de la prière, dans ce qu’on appelle le vol de l’esprit. Les puissances spirituelles de notre âme sont saisies, emportées. Il y a quelque chose de la mort de Jésus sur la croix qui s’opère dans l’oraison de la cinquième demeure, ou, un petit peu, il y a quelque chose de la Dormition de Marie qui s’opère. Et le Père en toute présence personnelle, en toute Paternité vivante où Il se trouve, en tout Saint des Saints, et ainsi dans l’Omniprésence, ainsi dans son Eternité glorieuse, peut commencer à travailler. Alors Il donne vie éternelle, consolation, c’est-à-dire le Paraclet. Parce qu’au-delà de la quatrième demeure, lorsque nous rentrons dans les frontières de la cinquième demeure, nous sommes aux portes du don du Paraclet, et nous allons au-delà, très au-delà des charismes de la troisième demeure, au-delà, très au-delà des sept dons du Saint-Esprit dans la quatrième demeure. Nous sommes aux frontières de l’universalité du don de l’Esprit-Saint dans sa subsistance incréée de Personne, dans sa sponsalité du don, dans le don de Lui-même tout entier comme Personne divine dans l’universalité du Corps mystique entier vivant du Verbe de Dieu ouvert dans le Père. Alors à ce moment-là le Paraclet est donné dans notre corps spirituel. Et ça, c’est une transformation qui ne peut pas venir de nous. C’est pour ça que (…) donne vie, (…) c’est la vie éternelle du Père. Il y a Paraclet Consolation, Amour éternel et personnel de Dieu. Dans la cinquième demeure, nous sommes comme transformés en instrument d’éternité dans la chair qui est la nôtre dans le temps de l’Eglise. C’est évidemment ça la vie chrétienne. Parce que toutes les autres qualités d’amour, nous les trouvons partout. Mais l’amour du Père, première Personne de la Très Sainte Trinité, lorsqu’il peut faire ce travail ? Ergon tou Théou, le travail du Père, la transformation, puisque le travail est une transformation de la matière. Alors la cinquième demeure, c’est (…) comme ça, transpercé de tes flèches dans le Cœur immaculé de Marie, dans le livre ouvert de l’au-delà de la Résurrection. De l’au-delà de la Résurrection, parce que la Résurrection elle-même est déchirée en deux pour laisser passer le don du Paraclet. 274
C’est très important de saisir ça. La différence entre le paradis et… à cause du péché originel nous avons perdu la perception, la compréhension, la contemplation de cette vérité, la pénétration, la transformation dans cette transverbération, cette vérité-là, celui du ciel de la Résurrection et celui du ciel du Père. Les plus hautes profondeurs spirituelles de la Paternité incréée de Dieu, c’est dans son intimité. Et le Père n’est jamais envoyé, le Père est là. C’est un travail qui se fait dans la cinquième demeure. Cette transformation-là réalise la transformation parfaite de la volonté de Dieu sur l’existence de notre chair dans la lumière, de notre chair dans l’amour et le feu éternel d’amour, notre l’existence dans la liberté spirituelle divine, image-ressemblance et parfaite participation à la liberté spirituelle incréée de Dieu. Et ceci est dans notre mémoire de Dieu. C’est pourquoi Jésus dit : « Faites ceci en zikaron ni, en mémoire de moi ». La mémoire de Dieu dans l’union hypostatique de Jésus, c’est cette mémoire qui ne cesse jamais d’être transformée par le Père dans le Paraclet en Lui tout au long du parcours de la foi immaculée de Marie avec Lui. C’est ça la mémoire de l’union hypostatique de Jésus, extraordinaire Memoria Dei de Jésus qui ne quitte jamais le Père et qui va être dans une unité substantielle personnelle avec le Père autant que dans l’éternité du Verbe à travers toutes les présences paternelles créatrices de Dieu dans chaque être humain, voyant le Père à travers le visage de chaque être humain. Et Il ne passera désormais plus, à partir de son incarnation, pour rejoindre le Père, qu’à travers chaque être humain où le Père est présent dans le Saint des Saints de la Paternité incréée éternelle d’amour et de lumière. Et en premier bien-sûr Marie. En premier, absolument premier, l’unité de Marie et de Joseph. En tout premier son père, comme dit saint Vincent de Paul. Il faut reprendre toujours la transgression originelle. Le Verbe de Dieu a pris chair dans la Vierge Marie. Son union hypostatique, le travail du Père en Lui, en Marie, en Joseph, ont opéré jusqu’au bout, jusqu’à l’accomplissement de tout et de sa victimation éternelle d’amour dans la chair, la possibilité du baptême. Et le baptême est, si je puis dure, cette plongée dans l’œuvre victimale éternelle d’amour de Jésus, Marie et Joseph dans l’audelà de la Résurrection, cette capacité que Jésus fait peut nous catapulter jusque dans le sein du Père dans ce baptême. C’est le baptême qui vient réparer, ce n’est pas réparer d’ailleurs, qui vient permettre qu’il y ait une… c’est plus qu’une réparation, c’est plus qu’un rachat, c’est la création d’un Monde nouveau dans notre corps, dans notre chair, dans notre sang, dans notre esprit, dans nos puissances spirituelles, dans notre lumière, dans notre contemplation, dans notre vie, dans notre transformation, dans notre sanctification, dans notre vocation éternelle d’amour et de lumière. Il y a une création d’une liberté nouvelle qui vient pour ainsi dire centupler – il faudrait dire millupler : l’Immaculée Conception, c’est mille – notre pouvoir spirituel parfait des origines. C’est le baptême qui fait ça. La dernière transgression pour laquelle le Père nous attend dans la cinquième demeure, ce n’est pas le baptême qui vient la réparer. Regardez bien, le baptême, bien-sûr, le baptême va se vivre dans le fruit du baptême. Si nous vivons du baptême dans le fruit divin de la lumière de ce Monde nouveau qui émane du baptême de la mort et de la Résurrection de Jésus dans l’universalité de la Jérusalem qui est en nous dans notre corps originel, dans notre cœur divin d’amour, dans notre lumière contemplative, dans notre assimilation en Dieu, alors bien-sûr nous pouvons être transformés jusqu’à la transformation ultime du mariage spirituel de l’humanité toute entière à travers nous, comme l’a fait Marie à la Dormition. Le baptême, c’est sûr, est quelque chose d’extraordinaire. 275
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C’est très important de saisir ça. La différence entre le paradis et… à cause <strong>du</strong> péché originel nous<br />
avons per<strong>du</strong> la perception, la compréhension, la contemplation de cette vérité, la pénétration, la<br />
transformation dans cette transverbération, cette vérité-là, celui <strong>du</strong> ciel de la Résurrection et celui <strong>du</strong><br />
ciel <strong>du</strong> Père. Les plus hautes profondeurs spirituelles de la Paternité incréée de Dieu, c’est dans son<br />
intimité. Et le Père n’est jamais envoyé, le Père est là.<br />
C’est un travail qui se fait dans la cinquième demeure. Cette transformation-là réalise la<br />
transformation parfaite de la volonté de Dieu sur l’existence de notre chair dans la lumière, de notre<br />
chair dans l’amour et le feu éternel d’amour, notre l’existence dans la liberté spirituelle divine,<br />
image-ressemblance et parfaite participation à la liberté spirituelle incréée de Dieu. Et ceci est dans<br />
notre mémoire de Dieu.<br />
C’est pourquoi Jésus dit : « Faites ceci en zikaron ni, en mémoire de moi ». La mémoire de Dieu<br />
dans l’union hypostatique de Jésus, c’est cette mémoire qui ne cesse jamais d’être transformée par<br />
le Père dans le Paraclet en Lui tout au long <strong>du</strong> parcours de la foi immaculée de Marie avec Lui.<br />
C’est ça la mémoire de l’union hypostatique de Jésus, extraordinaire Memoria Dei de Jésus qui ne<br />
quitte jamais le Père et qui va être dans une unité substantielle personnelle avec le Père autant que<br />
dans l’éternité <strong>du</strong> Verbe à travers toutes les présences paternelles créatrices de Dieu dans chaque<br />
être humain, voyant le Père à travers le visage de chaque être humain. Et Il ne passera désormais<br />
plus, à partir de son incarnation, pour rejoindre le Père, qu’à travers chaque être humain où le Père<br />
est présent dans le Saint des Saints de la Paternité incréée éternelle d’amour et de lumière. Et en<br />
premier bien-sûr Marie. En premier, absolument premier, l’unité de Marie et de Joseph. En tout<br />
premier son père, comme dit saint Vincent de Paul.<br />
Il faut reprendre toujours la transgression originelle.<br />
Le Verbe de Dieu a pris chair dans la Vierge Marie. Son union hypostatique, le travail <strong>du</strong> Père en<br />
Lui, en Marie, en Joseph, ont opéré jusqu’au bout, jusqu’à l’accomplissement de tout et de sa<br />
victimation éternelle d’amour dans la chair, la possibilité <strong>du</strong> baptême. Et le baptême est, si je puis<br />
<strong>du</strong>re, cette plongée dans l’œuvre victimale éternelle d’amour de Jésus, Marie et Joseph dans l’audelà<br />
de la Résurrection, cette capacité que Jésus fait peut nous catapulter jusque dans le sein <strong>du</strong> Père<br />
dans ce baptême. C’est le baptême qui vient réparer, ce n’est pas réparer d’ailleurs, qui vient<br />
permettre qu’il y ait une… c’est plus qu’une réparation, c’est plus qu’un rachat, c’est la création<br />
d’un Monde nouveau dans notre corps, dans notre chair, dans notre sang, dans notre esprit, dans nos<br />
puissances spirituelles, dans notre lumière, dans notre contemplation, dans notre vie, dans notre<br />
transformation, dans notre sanctification, dans notre vocation éternelle d’amour et de lumière. Il y a<br />
une création d’une liberté nouvelle qui vient pour ainsi dire centupler – il faudrait dire millupler :<br />
l’Immaculée Conception, c’est mille – notre pouvoir spirituel parfait des origines. C’est le baptême<br />
qui fait ça.<br />
La dernière transgression pour laquelle le Père nous attend dans la cinquième demeure, ce n’est pas<br />
le baptême qui vient la réparer. Regardez bien, le baptême, bien-sûr, le baptême va se vivre dans le<br />
fruit <strong>du</strong> baptême. Si nous vivons <strong>du</strong> baptême dans le fruit divin de la lumière de ce Monde nouveau<br />
qui émane <strong>du</strong> baptême de la mort et de la Résurrection de Jésus dans l’universalité de la Jérusalem<br />
qui est en nous dans notre corps originel, dans notre cœur divin d’amour, dans notre lumière<br />
contemplative, dans notre assimilation en Dieu, alors bien-sûr nous pouvons être transformés<br />
jusqu’à la transformation ultime <strong>du</strong> mariage spirituel de l’humanité toute entière à travers nous,<br />
comme l’a fait Marie à la Dormition. Le baptême, c’est sûr, est quelque chose d’extraordinaire.<br />
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