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Marthe Robin disait : « Jusqu’à aujourd’hui, on n’a rien dit sur Marie. » Alors un jour qu’il y avait
le père Garrigou-Lagrange (…) presqu’au même niveau que le père (…), extraordinaire, elle lui dit :
« Cher père, vous ne pourriez pas écrire un livre sur Marie ? La sainte Vierge aime bien ce que vous
faites, mais vous n’avez pas écrit sur Marie. » - Oui, très bien, je vais écrire sur Marie. Puis la fois
suivante où il va la revoir, deux ans après, il dit : « J’ai écrit un livre sur Marie. Vous m’aviez dit :
la Sainte Vierge le demande. J’ai écrit un livre sur Marie. » Alors Marthe a bondi sur son lit et elle a
dit : « Vous ne vous êtes pas foulé père Garrigou ! » (…) Elle était marrante, Marthe.
C’est extraordinaire d’avoir la foi. Puisque nous sommes ressuscités avec le Christ, alors
renouvelons notre vie dans une foi qui vient d’en-haut. Ces réalités qui sont en-haut, il faut les
conquérir et il faut les savourer. Puisque nous sommes ressuscités ensemble avec le Christ, alors
emparons-nous des choses d’en-haut et savourons-les. Alors l’acte de foi nouveau plus élevé, plus
profond encore, réalisera l’immense transformation du corps spirituel venu d’en-haut en nous, le
Monde nouveau.
Elle est extraordinaire cette apparition d’aujourd’hui : « Les enfants, est-ce que vous avez du
poisson ? » Et puis, une fois qu’ils sont sur le rivage : « Combien avez-vous pris de poissons ? »
Je trouve ça génial.
Je ne sais pas si vous voyez que quand vous célébrez la Messe… A chaque fois que vous célébrez,
par exemple, ce que nous allons faire tous les jours j’espère, puisque nous sommes dans ce grand
élan vers le Dimanche de la Miséricorde, dans trois jours : « Père éternel, je vous offre le Corps et
le Sang, l’Âme et la Divinité, l’Union hypostatique déchirée, l’Eucharistie de Notre-Seigneur
Jésus-Christ, en communion avec toutes les Messes qui se disent partout dans tous les temps
et tous les lieux (…), en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier. » A chaque fois
vous célébrez la Messe, à chaque fois que vous dites cette prière de la Miséricorde. Il faut la répéter,
il faut la répéter, il faut la répéter 153 fois. Qu’est-ce que vous faites ? Vous ne pouvez pas ne pas le
voir ! Si l’Immaculée est en vous, si vous êtes tout entiers à l’Immaculée, si l’Immaculée est tout
entière à vous, vous ne pouvez pas ne pas voir que quand vous faites ça vous traversez tous les
temps et tous les lieux jusqu’au-delà des Noces de l’Agneau, jusqu’au-delà des Noces de la
Résurrection. Et qu’alors Dieu vous reçoit et redonne, si je puis dire, d’une manière nouvelle, la
résurrection universelle à la terre par votre foi. Alors l’Eglise est constituée dans le sein de la foi de
Marie glorieuse. Mais il faut vivre de (…)
L’apparition d’aujourd’hui est une apparition de l’Eglise, la barque du Saint-Père, les 153 poissons,
le pain, Marie. C’est le seul Evangile où il y a les trois Blancheurs, vous avez remarqué, le seul. Les
trois Blancheurs, vous savez, c’est le Pape, Marie et l’Hostie. C’est le seul. Ça, c’est le principe de
toute notre vie, c’est l’accomplissement de notre vie, et quand vous rassemblez dans un le principe
et l’accomplissement, vous êtes dans l’Evangile d’aujourd’hui. C’est Marie qui fait l’unité, il ne
faut jamais oublier ça.
C’est ça le secret de Karol Wojtila, vous voyez, finalement : Totus tuus, une unité totale avec Marie.
Du coup toute l’Eglise est là. Et du coup, la foi est présente au milieu d’un monde totalement
corrompu et totalement perverti. C’est ça la parole à la naissance de Noé : « Voici que je suscite un
juste ».
Vous allez dire : « Mais les gens sont gentils. Dans le monde dans lequel nous sommes, les gens
sont gentils, ils ont bon cœur, ils aiment la paix, les énergies, la lumière, l’amour. Ils aiment le
Christ, ils aiment Jésus vous savez, tous. C’est vrai, allez partout, posez la question, creusez un peu,
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