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Comment ça s’est passé ? Comment ça se fait ? C’est comme pour l’Annonciation, c’est comme pour la Visitation, c’est comme pour tous les mystères. Regardez : quand Marie a dit « shemem », quand Marie a répondu à l’Annonciation « me voici pour faire ta volonté », « voici la servante du Seigneur », elle a dit – shin, meym – « shemem », « me voici ». Et du coup, dans l’épître aux Hébreux, saint Paul dit que les premiers mots qui sont sortis de Jésus quand Il a pris chair, étant conçu dans la chair, la première parole qui a émané de Lui, c’est… Epître aux Hébreux, la première parole que Jésus a prononcée dans sa vie (…), dans sa chair : Il a dit « shemem », « me voici ». C’est dans l’épître aux Hébreux. Quand vous avez des petites réunions sur le partage d’Evangile, vous pouvez interroger des vieux vétérans de la Sainte Ecriture, ou des gens qui disent qu’ils sont des spécialistes de la Bible, sur la première parole que Jésus a prononcée en venant en ce monde. C’est trop marrant ! A de vieux théologiens qui ont fait quarante ans d’exégèse, vous pouvez demander quelle est la première parole que Jésus a prononcée en venant en ce monde. Vous verrez, vous serez surpris ! Ils disent : « On ne sait pas. » C’est curieux ! Et quelle est la dernière parole de Jésus en sortant de ce monde ? - Condamné. Sera condamné. - Père, je te remets mon esprit. - Tout est accompli. - Comme c’est curieux cette difficulté que nous avons à aller dans le Principe, l’Alpha, et dans l’Omega ! Et entre les deux, Jésus, nous l’aimons bien, mais (…) le Principe, le Saint des Saints, l’Oméga, l’Acte pur. Et non, la dernière parole de Jésus sur la terre – Evangile de saint Marc – : « Alors, ayant dit toutes ces choses, Jésus leur dit : « Allez dans la création toute entière et baptisez-les au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé. Celui qui refusera de croire sera condamné. Et voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom ils chasseront les démons, ils parleront en langues nouvelles, ils saisiront des serpents, et s’ils boivent quelque poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux infirmes et ceux-ci seront guéris. » Ayant dit ces paroles, Il s’éleva sous leurs yeux vers le ciel. » Voilà la dernière parole de Jésus quand Il est sorti de ce monde. Il faut se rappeler de ça quand vous êtes avec quelqu’un qui n’est pas baptisé. « Ah oui moi Jésus je L’aime beaucoup, je L’aime beaucoup. » - Est-ce que tu sais quelle est la dernière parole de Jésus ? « « Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé. Celui qui refusera de croire sera condamné. » Ayant dit cela, sous leur yeux Il s’éleva. » La première parole de Jésus en ce monde – épître aux Hébreux – c’est de dire « me voici ». Remarquez que tous les Juifs savent ça, parce qu’on en parle dans la Torah : la première parole que doit prononcer un petit enfant qui est issu dans la chair par la foi d’Abraham, c’est de dire « shemem », « me voici ». C’est pour ça qu’il est marqué dans l’épître aux Hébreux que la première parole que Jésus a prononcée c’est « me voici ». « Me voici » ça veut dire présence de Dieu, je l’écoute, j’y suis, (…) : « shemem ». Shem Elohim, c’est le Nom de Dieu, la Présence de Dieu, vivante, actuelle, totale, universellement présente et efficace, qui fait vivre. Et je dis oui, « shemem », « me voici », à la volonté de Dieu. « Me voici pour faire ta volonté. Tu n’avais besoin ni d’offrandes ni de sacrifices ni de brûlures, alors j’ai dit me voici, je viens pour faire ta volonté. » Marie a dit, à l’instant de sa foi, celle qui fait que la supervenue du Saint-Esprit se saisit de la lumière surnaturelle de la plénitude de sa foi en elle et que l’obombration du Père dans ce 268

mouvement d’amour éternel se concentre dans cette lumière de la foi et cette supervenue du Saint- Esprit pour se saisir dans l’unité de l’amour éternellement cette tourbillonnante unité de vie éternelle qui est dans la foi, se saisit de ce qui est sorti de l’âme, de la chair, du sang, des lèvres de Marie : « Shemem ». Et du coup, les premières paroles que prononce le Verbe de Dieu sont ces paroles-là. (…) A la Résurrection c’est pareil, bien-sûr. La première Parole qu’on voit dans l’Evangile de Jésus – c’est ce que nous disions [en page 245] – c’est de dire : « Shalaom Imakh », « Je vous salue », à la deuxième apparition à Marie. Qu’il y ait dans les sept apparitions de l’Evangile une opération divine d’éternité qui descend dans le corps, dans la chair de l’Eglise pour dire à Marie qu’elle est médiatrice de la Résurrection de toute chair, c’est évident. Et même l’apparition des 153 poissons. Voilà pourquoi saint Augustin va dire : « Comptez bien les poissons, comptez bien. » Sur le front des Hokmei Ha Talmud de Jérusalem chaque année, quand on offrait dans la gloire de la Shekina dans le Saint des Saints de Dieu, quand on offrait l’Agneau, quand on allait donner l’absolution universelle pour tous les péchés du monde… Une fois par an il y avait une absolution sacramentelle qui obtenait le pardon des péchés du monde entier chaque année, à cause du sang de l’Agneau qui devrait un jour être immolé. L’absolution était efficace à cause du sang de Jésus, chaque année. Alors à ce moment-là le naci, le grand prêtre qui était choisi cette année-là par sort portait sur lui le Nom de quarante-deux lettres sur le front. Vous le savez ça. Il rentrait, revêtu des huit vêtements sacerdotaux. Huit vêtements sacerdotaux : le huit, le heth, est le chiffre du Messie, d’après les rabbins d’Israël. Il était revêtu de l’habit sacerdotal messianique de l’Oint d’Israël, du Messie d’Israël, de l’Onction du monde entier. Ils l’attribuaient, eux, à ce qui était dans le Principe de la création du monde, le Bereshit : le Mashiah. Et ce Mashiah avait un Nom, un Nom de quarante-deux lettres, un nom extraordinaire qui disait – je vais vous le dire en français – : « Dieu est Père, Fils et Saint-Esprit, Trois en Un, Un en Trois ». C’était un Nom en quarante-deux lettres hébraïques, sur leur front. C’était Dieu Trois en Un, Un en Trois, dans le Christ, qui faisait le tour du Saint des Saints et qui sortait avec le sang et donnait l’absolution. C’était sacramentellement, évidemment, en attendant que Jésus ne ressuscite d’entre les morts. Et là, avec ces 153 poissons, il y a 1 en 3, 3 en 1, et au milieu c’est 5, c’est Marie. 153. C’est beau ! C’est magnifique ! Moi j’aime bien. C’est le génie de saint Augustin, ça. Voilà, si vous êtes chrétiens, il n’y a que Dieu. Du coup vous êtes en pleine connaissance, en pleine profusion de toute l’intériorité du don sans mesure du Saint-Esprit, du don sans mesure du Verbe de Dieu dans toute chose, dans toute la Paternité incréée de Dieu, du don sans mesure de la Paternité incréée de Dieu dans la subsistance incréée glorieuse du Saint-Esprit en toute chose, en toute gloire. Vous êtes dans les Trois, et pour ça, c’est parce que vous êtes dans le fruit de la source de l’unité du Trois en Un et du Un en Trois. Dieu est Trois et Un, unité dans l’unité, unité dans la Très Sainte Trinité. Et lorsque les trois chiffres sont réunis en un seul mystère, c’est le mystère de la Résurrection. Donc quand je suis confondu en Marie dans sa plénitude, confondu en Dieu dans son unité de l’Un et confondu dans l’intériorité de déploiement d’amour, mouvement éternel d’amour, de l’Epouse, de l’Epoux, de la spiration passive substantielle incréée glorieuse du Saint-Esprit, du Rouah Kadesh, lorsque ces cinq sont là ensemble dans l’unité, « Je suis la Résurrection », « Je suis le Pain de la Vie ». « Alors Il leur donna du pain ». Extraordinaire ! Il y a un poisson et Il leur donne à manger du pain. C’est magnifique, c’est vrai. Comment est-ce que Marie a pu être comme ça au cœur de la Résurrection ? J’aimerai tellement… Je me mets à la place de saint Jean quand il est sur le sable, là. Quand il s’est mis tout près du Cœur de Jésus… Toute sa vie il se met tout près du Cœur de Jésus, il est resté à l’intime de Marie pour 269

mouvement d’amour éternel se concentre dans cette lumière de la foi et cette supervenue <strong>du</strong> Saint-<br />

Esprit pour se saisir dans l’unité de l’amour éternellement cette tourbillonnante unité de vie<br />

éternelle qui est dans la foi, se saisit de ce qui est sorti de l’âme, de la chair, <strong>du</strong> sang, des lèvres de<br />

Marie : « Shemem ». Et <strong>du</strong> coup, les premières paroles que prononce le Verbe de Dieu sont ces<br />

paroles-là. (…)<br />

A la Résurrection c’est pareil, bien-sûr. La première Parole qu’on voit dans l’Evangile de Jésus –<br />

c’est ce que nous disions [en page 245] – c’est de dire : « Shalaom Imakh », « Je vous salue », à la<br />

deuxième apparition à Marie. Qu’il y ait dans les sept apparitions de l’Evangile une opération<br />

divine d’éternité qui descend dans le corps, dans la chair de l’Eglise pour dire à Marie qu’elle est<br />

médiatrice de la Résurrection de toute chair, c’est évident. Et même l’apparition des 153 poissons.<br />

Voilà pourquoi saint Augustin va dire : « Comptez bien les poissons, comptez bien. »<br />

Sur le front des Hokmei Ha Talmud de Jérusalem chaque année, quand on offrait dans la gloire de la<br />

Shekina dans le Saint des Saints de Dieu, quand on offrait l’Agneau, quand on allait donner<br />

l’absolution universelle pour tous les péchés <strong>du</strong> monde… Une fois par an il y avait une absolution<br />

sacramentelle qui obtenait le pardon des péchés <strong>du</strong> monde entier chaque année, à cause <strong>du</strong> sang de<br />

l’Agneau qui devrait un jour être immolé. L’absolution était efficace à cause <strong>du</strong> sang de Jésus,<br />

chaque année. Alors à ce moment-là le naci, le grand prêtre qui était choisi cette année-là par sort<br />

portait sur lui le Nom de quarante-deux lettres sur le front. Vous le savez ça. Il rentrait, revêtu des<br />

huit vêtements sacerdotaux. Huit vêtements sacerdotaux : le huit, le heth, est le chiffre <strong>du</strong> Messie,<br />

d’après les rabbins d’Israël. Il était revêtu de l’habit sacerdotal messianique de l’Oint d’Israël, <strong>du</strong><br />

Messie d’Israël, de l’Onction <strong>du</strong> monde entier. Ils l’attribuaient, eux, à ce qui était dans le Principe<br />

de la création <strong>du</strong> monde, le Bereshit : le Mashiah. Et ce Mashiah avait un Nom, un Nom de<br />

quarante-deux lettres, un nom extraordinaire qui disait – je vais vous le dire en français – : « Dieu<br />

est Père, Fils et Saint-Esprit, Trois en Un, Un en Trois ». C’était un Nom en quarante-deux<br />

lettres hébraïques, sur leur front. C’était Dieu Trois en Un, Un en Trois, dans le Christ, qui faisait le<br />

tour <strong>du</strong> Saint des Saints et qui sortait avec le sang et donnait l’absolution. C’était<br />

sacramentellement, évidemment, en attendant que Jésus ne ressuscite d’entre les morts.<br />

Et là, avec ces 153 poissons, il y a 1 en 3, 3 en 1, et au milieu c’est 5, c’est Marie. 153. C’est beau !<br />

C’est magnifique ! Moi j’aime bien. C’est le génie de saint Augustin, ça. Voilà, si vous êtes<br />

chrétiens, il n’y a que Dieu. Du coup vous êtes en pleine connaissance, en pleine profusion de toute<br />

l’intériorité <strong>du</strong> don sans mesure <strong>du</strong> Saint-Esprit, <strong>du</strong> don sans mesure <strong>du</strong> Verbe de Dieu dans toute<br />

chose, dans toute la Paternité incréée de Dieu, <strong>du</strong> don sans mesure de la Paternité incréée de Dieu<br />

dans la subsistance incréée glorieuse <strong>du</strong> Saint-Esprit en toute chose, en toute gloire. Vous êtes dans<br />

les Trois, et pour ça, c’est parce que vous êtes dans le fruit de la source de l’unité <strong>du</strong> Trois en Un et<br />

<strong>du</strong> Un en Trois. Dieu est Trois et Un, unité dans l’unité, unité dans la Très Sainte Trinité. Et lorsque<br />

les trois chiffres sont réunis en un seul mystère, c’est le mystère de la Résurrection.<br />

Donc quand je suis confon<strong>du</strong> en Marie dans sa plénitude, confon<strong>du</strong> en Dieu dans son unité de l’Un<br />

et confon<strong>du</strong> dans l’intériorité de déploiement d’amour, mouvement éternel d’amour, de l’Epouse,<br />

de l’Epoux, de la spiration passive substantielle incréée glorieuse <strong>du</strong> Saint-Esprit, <strong>du</strong> Rouah<br />

Kadesh, lorsque ces cinq sont là ensemble dans l’unité, « Je suis la Résurrection », « Je suis le<br />

Pain de la Vie ». « Alors Il leur donna <strong>du</strong> pain ». Extraordinaire ! Il y a un poisson et Il leur<br />

donne à manger <strong>du</strong> pain. C’est magnifique, c’est vrai.<br />

Comment est-ce que Marie a pu être comme ça au cœur de la Résurrection ? J’aimerai tellement…<br />

Je me mets à la place de saint Jean quand il est sur le sable, là. Quand il s’est mis tout près <strong>du</strong> Cœur<br />

de Jésus… Toute sa vie il se met tout près <strong>du</strong> Cœur de Jésus, il est resté à l’intime de Marie pour<br />

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