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de Dieu en toute chair. Et que j’emporte avec moi dans la prière du Christ devant le Père à travers
moi tous les poissons. Le filet a ramené en Dieu l’unique poisson grillé de l’humanité toute entière.
« Vous avez pris du poisson ? » Ils lui disent : « Ben non… » Alors Jésus leur dit : « Je vais vous
apprendre. C’est beau ! « Vous avez du poisson ? » Nous ne sommes pas seuls dans la prière. La
prière, ce n’est pas de dire : « Moi, je vais essayer de faire comme saint François d’Assise, ah oui,
comme sainte Thérèse, ah oui, comme… Etre unique. D’ailleurs j’ai des charismes uniques, je
comprends que j’ai été choisi de manière unique. » A la fois c’est vrai et à la fois c’est faux, vous
comprenez ? Si je suis trop sur le fait que c’est moi qui suis unique, alors je m’attache aux dons,
non pas de Dieu, mais aux dons tels qu’ils sont passés à travers le labyrinthe de toutes mes
faiblesses pour se manifester de manière unique au milieu des hommes et qui fait que ma prière est
une prière individuellement unique, et cette prière-là n’est pas catholique.
« Vous avez pris du poisson ? » La prière de Marie, elle, elle est catholique. La prière de Jésus,
elle est catholique. Cette plénitude reçue – c’est ce que dit saint Thomas d’Aquin – la grâce
sanctifiante. La grâce actuelle est personnelle, c’est Dieu qui nous bénit. Il ne faut pas avoir peur de
la grâce actuelle, la grâce individuelle. Mais la grâce individuelle, la grâce actuelle ne sanctifie
jamais personne. C’est la grâce sanctifiante qui sanctifie, qui est l’onction, la chrismation, la
divinisation de toute chair à travers la bouche de Marie, le cœur de Marie, le cœur de la Sainte
Famille glorieuse. C’est facile à comprendre. C’est ça que donne la sanctification de (…) de la
cinquième demeure, c’est cette grâce-là, cette évidence que… c’est une grâce sanctifiante. Nous
sommes emportés très au-delà de nous-mêmes à travers le oui de la liberté surnaturalisée et
divinisée en nous comme étant l’âme de l’humanité toute entière, comme étant la bouche de
l’humanité toute entière, comme étant le cœur de l’humanité toute entière, la volonté de l’humanité
toute entière, la foi, la divinité de l’humanité toute entière.
La grâce est une plénitude reçue, la foi est une plénitude reçue, l’espérance est une ouverture à la
plénitude reçue de l’accomplissement de la grâce en tout temps, en tout lieu, en tout être.
Voilà ce que fait le Saint-Esprit dans le Corps mystique vivant du Monde nouveau de l’Eglise dans
l’ouverture du cinquième sceau. L’ouverture du cinquième sceau, c’est en même le Monde nouveau
de la Nativité universelle, le Monde nouveau du Corps spirituel venu d’en-haut (…). C’est pour ça
que c’est très bien de faire le lien comme ça entre minuit et trois heures entre la fin de la nuit, si je
puis dire, à minuit, et le début de l’aurore à trois heures. Faire le lien entre les deux, et que l’éternité
puisse pénétrer en toute chair.
Merci de rejoindre la prière de l’Eglise de Jésus. Le démon n’a aucun pouvoir sur l’humanité parce
que l’Eglise est là. Les puissances de l’enfer ne prévaudront jamais contre l’humanité parce que
l’Eglise est là.
Alors c’est pour ça que nous n’avons aucune hésitation à faire la prière de délivrance, la prière de
réconciliation, la prière de chrismation, la prière de baptême de la nature humaine toute entière, la
prière de confirmation, du don, d’imprégnation du Saint-Esprit en tous pour faire l’unité vivante de
la Jérusalem spirituelle, de la Jérusalem céleste, de la Jérusalem transformante et de la Jérusalem
glorieuse.
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