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egard a pris chair, l’union hypostatique est apparue. A chaque fois que nous faisons un acte de foi,
nous rentrons dans l’acte unique, universel et éternel de Marie pour faire le même acte avec elle, et
avec elle engendrer l’union hypostatique de Jésus, avec elle engendrer bien-sûr aussi autant qu’il est
en nous de pouvoir le faire avec la plus grande lucidité de l’unité vivante, universelle et éternelle de
la Jérusalem glorieuse, de la Jérusalem céleste, de toutes les Jérusalem, engendrer la mort pour le
salut, pour la gloire du Père. Pour le salut du monde, pour la gloire du Père.
Et c’est lucide, vous comprenez ? Il ne faut pas dire : « Ça va, je crois que j’ai compris quelque
chose, je pense que c’est vrai, j’y adhère, oui c’est sûrement vrai. » La foi, c’est plus que ça. C’est
Marie, la foi. Que nous ayons été baptisés dans la mort, dans la Résurrection du Christ, que nous
ayons été plongés dans l’instant de la mort et de la Résurrection du Christ de manière à ce que ce
plongeon dans la mort et dans la Résurrection du Christ soit plus nous-mêmes que nous-mêmes, fait
que du coup nous pouvons rentrer dans un acte de foi, celui de Marie, et celui de l’unité lumineuse
vivante de l’Un, l’Epouse dans l’Epoux, à travers la chair glorifiée, dans une unité substantielle
lumineuse, vivante et (…). Nous nous consacrons à cette unité.
Ça, vous voyez, c’est la réponse de l’Eglise à tout ce qui vient de la terre.
Vous avez tous lu dans les récits d’apparitions de la Vierge, Notre Dame à Amsterdam, Notre Dame
de tous les peuples, et Marthe Robin, que ce qui compte avant tout, c’est que Marie est médiatrice,
c’est que l’Eglise proclame Marie médiatrice de toutes les grâces. Vous l’avez lu. Mais c’est quoi,
proclamer ? C’est quoi, proclamer ? C’est quoi, proclamer ? C’est qu’il y ait un seul cri dans tous
les chrétiens qui fait que nous sommes dans et face au Père, et nous sommes ce cri de Marie qui
engendre dans la puissance, qui déclenche si je puis dire, la puissance de Dieu pour la Résurrection
universelle. Pour ça, Marie n’est plus dans la foi, elle est dans l’Assomption, donc ça dépend de la
foi de Marie en nous, et de nous dans la foi de Marie dans un seul cri.
Voilà pourquoi il faut que nous nous consacrions dans la Résurrection à cette unité vivante dans la
lumière et la foi. C’est pour ça que je ne m’accrocherai pas à des choses de la terre, même si elles
sont extraordinaires ; je ne m’accrocherai pas à mes idées, même si elles sont géniales ; je ne
m’accrocherai pas à mon acquis, même si je suis un très grand saint. Je m’accrocherai à Marie, je
m’accrocherai à l’Eglise, je m’accrocherai au sacerdoce éternel victimal d’amour de l’Epouse dans
l’Epoux : les trois blancheurs.
Donc, bonne fête de la Résurrection !
C’est quand même touchant, que Jésus se retrouve dans l’Evangile d’aujourd’hui, Il se retrouve là,
Il traverse les portes du Cénacle sans abîmer les portes du Cénacle. Pourtant, Il est bien
corporellement présent puisqu’Il dit : « Regardez, j’ai bien des os, ça sonne bien, j’ai bien de la
chair, regardez les trous dans mes mains », le poisson, et Il dit : « Je vous assure, je ne suis pas un
esprit », « c’est moi », Il mange avec eux et Il leur explique…
Qu’est-ce qu’Il leur explique ? D’après la doctrine de l’Eglise, qu’est-ce que Jésus a expliqué aux
apôtres ? Il est resté quand même pendant quarante jours, et vous savez, Il en a expliqué des
choses ! Regardez tout ce qu’on peut expliquer quand on va très vite, quand on va au cœur, quand
on va immédiatement à la substance des choses, en trois jours on peut en dire pas mal. Quarante
jours, sans s’arrêter. Il leur a expliqué les sacrements, comment on vivait du fruit des sacrements. Il
a institué les sacrements, Il a dit : « Vous devez proclamer à toutes les nations ». Ce n’est pas
avant sa mort qu’Il a expliqué les sacrements aux apôtres, c’est après sa mort. Et il a dit : « Allez,
n’ayez pas peur, ne vous troublez pas ». Fascinendum et tremendum.
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