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Jésus vient de l’état de résurrection, Il se ramasse et Il va vers son tombeau, et Il rencontre les femmes et Il leur dit : « Je vous salue ». Parmi les femmes, il y a Myriam, Marie-Madeleine, la sœur de Lazare. Elle reste là, elle pleure, et du coup deux anges apparaissent, tout de suite après. C’est génial ! Il faut reconnaître que c’est génial. Moi je trouve ça génial ! Donc elle Le prend pour le jardinier, elle se tourne vers le jardinier et elle dit : « Est-ce que c’est toi qui l’as pris ? » Est-ce que c’est toi qui as pris mon Rabouni, mon Maître ? C’est toi qui l’as pris ! » Alors Jésus la toucha et Il dit : « Marie ». « Je vous salue Marie ». Le mystère de la Résurrection de Jésus est un mystère de Marie. Après, Il va avec ses disciples, Il dit : « Adonai Imakh ». C’est extraordinaire de savoir que quand l’Ange Gabriel est apparu à Marie pour l’Incarnation, il a dit : « Shalaom Imakh, Myriam, mleat resed » 11 . Mais c’était une prophétie. Vous vous êtes posé la question. Vous avez tous entendu le sermon de tous les prêtres de l’Eglise catholique pour ce dimanche de la Résurrection, ils ont tous dit ça, forcément, c’est aveuglant : « Je vous salue Marie », on ne peut pas ne pas le voir. Et alors en plus il y a ce fait que… On se pose la question : Comment se fait-il que pour Marie, plénitude de grâce reçue, elle qui par prédestination a pour mission d’écraser la tête de Satan dès le premier instant de son Immaculée Conception, comment se fait-il qu’il y ait besoin d’un intermédiaire, l’Ange Gabriel, pour lui dire : « Shalaom Imakh, Myriam » ? Pas besoin d’intermédiaire, elle est toute entière… et c’est pour ça que si l’Ange Gabriel lui dit cela, c’est parce que c’est une prophétie de la Résurrection. Une prophétie de la Résurrection pour montrer que Marie est Immaculée Conception pour qu’elle soit médiatrice de toutes les grâces et de toutes les gloires de Dieu, médiatrice de la grâce et de la gloire de Dieu, et pas seulement Mère de Dieu, mais médiatrice de gloire éternelle en Dieu. Et Jésus, le Verbe de Dieu ressuscité d’entre les morts, la présence de l’Epoux, du Père, se présente à elle dans la puissance de la sponsalité incréée substantiellement passive du tombeau, du Saint- Esprit, parce que derrière tout ça il y a la présence du Saint-Esprit bien-sûr, qui lui disent « Je vous salue Marie ». Pourquoi ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Regardez bien : quand vous lisez la réponse de Marie, la réponse de l’Immaculée, elle dit : « Mais comment pourrai-je faire ? » Alors l’Ange Gabriel lui a répondu : « Ne crains pas, le Saint-Esprit superviendra du-dedans de toi, le Père t’obombrera, et la sponsalité substantielle du Verbe de Dieu (…) concevra la Résurrection, si tu dis oui. » La gloire de Dieu dépend de la foi. Il s’est mis sous la foi pour opérer l’Incarnation, pour opérer la Transfiguration, pour opérer la Transsubstantiation, pour opérer la Tranverbération, pour opérer la Transglorification, pour opérer la Résurrection. L’Evangile de la Résurrection nous indique qu’à l’Immaculée, à cause de sa foi, il est demandé de dire un oui, un oui extraordinaire à l’instant où ça lui est demandé, et qui fait qu’elle devient, à l’intérieur du Père, sous la supervenue en elle du Saint- Esprit, dans les océans du sacrifice d’immolation, la disparition immolée de la victimation d’amour éternel de Jésus. A partir de là, elle va dépasser, faire un acte de foi encore plus profond et pénétrer dans la paternité incréée de Dieu, sous la spiration du Saint-Esprit, pour que le Père puisse engendrer. C’est génial de savoir ça, parce que ça prouve bien comment on doit faire pour assister à la Messe, à l’Eucharistie. Tu vis l’Eucharistie en faisant l’acte de foi qui fait que tu es entièrement pris, tu te laisses prendre dans le néant de ce que tu ressens, dans la nuit totale de ce que tu éprouves, de ce que tu ressens, dans la disparition de tout ce à quoi tu peux aspirer d’extase, de ravissement et 11 « Paix à toi, Marie, comblée de grâce » 246
d’emportement en Dieu, tu te laisses prendre dans une disponibilité nouvelle, plus élevée, pour que dans cette disponibilité nouvelle plus élevée, cette nudité totale de Dieu, le Saint Esprit puisse se saisir de cet anéantissement, supervenir, obombrer tout ça, tout concentrer dans la Paternité incréée de Dieu pour qu’Il puisse concevoir, engendrer dans l’éternité quelque chose de nouveau. A ce moment-là, l’engendrement va réaliser quelque chose d’impossible à la nature humaine. Par exemple, si je vous dis que Jésus ne pouvait pas mourir, ça ne vous étonne pas, parce que l’union hypostatique de Jésus, c’est quand même l’union hypostatique de Jésus ! L’unité qu’il y a entre la Personne divine de Dieu vivant en Jésus et la nature humaine qu’Il assume est une unité tellement forte qu’en Jésus il n’y a pas de personne humaine, il n’y a que la Personne divine. Ça veut dire que l’unité de l’union hypostatique est si forte que les deux natures font une seule nature, l’union hypostatique, et que même la personne dans l’homme a disparu, tandis qu’en Dieu, vous le savez – c’est une remarque de saint Augustin et de saint Thomas d’Aquin – en Dieu quand le Père et le Fils s’unissent dans l’Esprit Saint, les Personnes ne disparaissent pas. Donc saint Augustin fait remarquer que l’unité de l’union hypostatique de Jésus est plus forte que l’union des Personnes dans la Très Sainte Trinité. Alors Jésus ne peut pas mourir. Alors, comment se fait-il que Jésus soit mort quand même ? - [Une participante] Parce qu’Il a revêtu notre humanité. - Justement, Il a revêtu notre humanité, donc l’unité de l’âme, du corps et de l’esprit s’opère dans (…) hypostatique incréée du Père, de la Personne, et donc il ne peut pas y avoir… La mort ne peut pas venir de ce qui arrive à sa nature humaine, la mort ne peut venir que de ce qui arrive à sa nature divine de Verbe de Dieu à l’intérieur du Père, sous le Souffle du Saint Esprit. Il n’y a que la puissance de Dieu qui puisse opérer l’arrachement hors du Christ de son âme remplie de sainteté. Ça ne peut pas venir des coups, ça ne peut venir que d’une puissance d’amour qui dépasse tout ce qui est dans le monde de la création. Toutes les souffrances, même des milliards de fois multipliées, à la puissance du milliard et de la myriade, ne suffiraient pas à provoquer la mort du Christ. Il a fallu pour ça que Marie soit corédemptrice. Vous sentez bien, c’est difficile, je le sais bien, mais en même temps c’est facile. Pourquoi ? Parce que nous, nous sommes des enfants, Marie est une enfant toute transparente, toute transparente. Elle est toujours dans la plénitude reçue de la grâce et elle ne cesse de l’intensifier. Evidemment que quand Jésus est offert comme ça sur la croix, elle est entièrement dans l’au-delà de l’unité des deux sacrifices, celui de Jésus et son propre sacrifice, audelà de l’unité des deux dans une unique immolation, évidemment, c’est clair. Mais ce qu’il y a, c’est que Dieu lui demande à travers son unité sponsale à la fois éternelle – elle est mère de Dieu dans l’éternité et dans l’instant présent – et son l’unité sponsale dans sa chair d’épousée, il lui est demandé de dire oui. C’est vrai qu’il y a eu un rôle très important de ce qui s’est passé dans la mort à ce moment-là, présente dans l’au-delà de son unité sponsale avec Notre Père, c’est évident. Elle a tout de suite compris qu’il lui était demandé à travers ça de dire oui, et que le Saint Esprit vienne dans l’au-delà de cette immolation mutuelle, supervienne dedans, et que le Père se saisisse de cette lumière surnaturelle de la foi de Marie pour provoquer, engendrer par la puissance éternelle de Dieu la mort. Elle est la mère de la vie, elle est la mère de l’eucharistie, elle est la mère du sacerdoce, elle est la mère de la mort rédemptrice de Notre Seigneur Jésus Christ, elle est la source. Dieu avait besoin de la foi pour pouvoir, dans cette disparition éternelle, opérer la puissance. Voilà pourquoi elle est corédemptrice. Vous comprenez pourquoi c’est difficile dans le monde de la chrétienté d’aujourd’hui, qui cherche toujours à regarder les choses à travers le sensible, à travers l’humain, à travers les énergies, de 247
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dans cette disponibilité nouvelle plus élevée, cette nudité totale de Dieu, le Saint Esprit puisse se<br />
saisir de cet anéantissement, supervenir, obombrer tout ça, tout concentrer dans la Paternité incréée<br />
de Dieu pour qu’Il puisse concevoir, engendrer dans l’éternité quelque chose de nouveau. A ce<br />
moment-là, l’engendrement va réaliser quelque chose d’impossible à la nature humaine.<br />
Par exemple, si je vous dis que Jésus ne pouvait pas mourir, ça ne vous étonne pas, parce que<br />
l’union hypostatique de Jésus, c’est quand même l’union hypostatique de Jésus ! L’unité qu’il y a<br />
entre la Personne divine de Dieu vivant en Jésus et la nature humaine qu’Il assume est une unité<br />
tellement forte qu’en Jésus il n’y a pas de personne humaine, il n’y a que la Personne divine. Ça<br />
veut dire que l’unité de l’union hypostatique est si forte que les deux natures font une seule nature,<br />
l’union hypostatique, et que même la personne dans l’homme a disparu, tandis qu’en Dieu, vous le<br />
savez – c’est une remarque de saint Augustin et de saint Thomas d’Aquin – en Dieu quand le Père<br />
et le Fils s’unissent dans l’Esprit Saint, les Personnes ne disparaissent pas. Donc saint Augustin fait<br />
remarquer que l’unité de l’union hypostatique de Jésus est plus forte que l’union des Personnes dans<br />
la Très Sainte Trinité. Alors Jésus ne peut pas mourir.<br />
Alors, comment se fait-il que Jésus soit mort quand même ?<br />
- [Une participante] Parce qu’Il a revêtu notre humanité.<br />
- Justement, Il a revêtu notre humanité, donc l’unité de l’âme, <strong>du</strong> corps et de l’esprit s’opère dans<br />
(…) hypostatique incréée <strong>du</strong> Père, de la Personne, et donc il ne peut pas y avoir… La mort ne peut<br />
pas venir de ce qui arrive à sa nature humaine, la mort ne peut venir que de ce qui arrive à sa nature<br />
divine de Verbe de Dieu à l’intérieur <strong>du</strong> Père, sous le Souffle <strong>du</strong> Saint Esprit. Il n’y a que la<br />
puissance de Dieu qui puisse opérer l’arrachement hors <strong>du</strong> Christ de son âme remplie de sainteté.<br />
Ça ne peut pas venir des coups, ça ne peut venir que d’une puissance d’amour qui dépasse tout ce<br />
qui est dans le monde de la création. Toutes les souffrances, même des milliards de fois multipliées,<br />
à la puissance <strong>du</strong> milliard et de la myriade, ne suffiraient pas à provoquer la mort <strong>du</strong> Christ.<br />
Il a fallu pour ça que Marie soit corédemptrice. Vous sentez bien, c’est difficile, je le sais bien, mais<br />
en même temps c’est facile. Pourquoi ? Parce que nous, nous sommes des enfants, Marie est une<br />
enfant toute transparente, toute transparente. Elle est toujours dans la plénitude reçue de la grâce et<br />
elle ne cesse de l’intensifier. Evidemment que quand Jésus est offert comme ça sur la croix, elle est<br />
entièrement dans l’au-delà de l’unité des deux sacrifices, celui de Jésus et son propre sacrifice, audelà<br />
de l’unité des deux dans une unique immolation, évidemment, c’est clair. Mais ce qu’il y a,<br />
c’est que Dieu lui demande à travers son unité sponsale à la fois éternelle – elle est mère de Dieu<br />
dans l’éternité et dans l’instant présent – et son l’unité sponsale dans sa chair d’épousée, il lui est<br />
demandé de dire oui. C’est vrai qu’il y a eu un rôle très important de ce qui s’est passé dans la mort<br />
à ce moment-là, présente dans l’au-delà de son unité sponsale avec Notre Père, c’est évident. Elle a<br />
tout de suite compris qu’il lui était demandé à travers ça de dire oui, et que le Saint Esprit vienne<br />
dans l’au-delà de cette immolation mutuelle, supervienne dedans, et que le Père se saisisse de cette<br />
lumière surnaturelle de la foi de Marie pour provoquer, engendrer par la puissance éternelle de<br />
Dieu la mort. Elle est la mère de la vie, elle est la mère de l’eucharistie, elle est la mère <strong>du</strong><br />
sacerdoce, elle est la mère de la mort rédemptrice de Notre Seigneur Jésus Christ, elle est la source.<br />
Dieu avait besoin de la foi pour pouvoir, dans cette disparition éternelle, opérer la puissance. Voilà<br />
pourquoi elle est corédemptrice.<br />
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