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humanité dans l’Un, donc il y a une participation à l’union hypostatique de Jésus dans notre oui originel. C’est ce que dit saint Pierre, Epître de saint Pierre : « Participation à la vie divine ». C’est ce que dit saint Jean : « Le Verbe de Dieu illumine tout homme à l’instant où il vient dans ce monde ». C’est le choix de la sagesse créatrice. Alors du coup nous nous enfonçons dans l’unité avec la transcendance accomplie de l’acte pur de Dieu dans notre subsistance spirituelle de l’Un en Lui. Amen. * L’Un, la liberté du don, la memoria Dei, c’est comme un élan à aller à l’accomplissement final : ordination à Dieu dès la conception, appel pressant de ma destination à la vie éternelle. Je suis inscrit en même temps dans l’accomplissement final de mon corps spirituel : un élan de mon corps originel vers mon corps spirituel accompli. Je suis un consentement continuel à mon Origine, à la Source de mon nom caché, à mon inscription dans le Livre de la Vie. Le choix de la sainteté, le choix de l’accomplissement. C’est un très beau passage du Catéchisme et de l’encyclique du Saint-Père, Evangelium Vitæ [25 mars 1995]. Nous, nous le disons d’une manière qui nous est plus familière, nous disons : je suis l’élan par lequel mon corps originel actuel s’inscrit dans mon corps spirituel venu d’En-haut. Peut-être ça vous est plus familier parce que vous l’avez entendu plus souvent, mais ce n’est pas dans le catéchisme. Cette formule-là vient de la Sainte Vierge. Dans l’Un, j’ai dit oui, et ça a inscrit à l’intérieur de Dieu mon accomplissement dans le corps spirituel accompli de l’acte pur de Dieu. Les deux étaient un dans mon oui. Et donc je consens encore aujourd’hui dans mon origine à cette inscription dans le Livre de Vie, et tout ce qu’il y a entre les deux disparaît. Je suis le consentement à l’Un de mon alpha dans mon oméga et dans le dépassement de l’unité de l’alpha et de l’oméga. Le reste ne m’intéresse pas. Je ne suis pas un être de pensée, je suis un être spirituel, je ne suis pas un ordinateur, je ne suis pas un écran, je ne suis pas un être traumatisé qui a besoin qu’on le reconnaisse, qu’on l’écoute. - [Une participante] C’est ça le nom caché ? - Oui, dans l’Apocalypse, bien-sûr. Quelle puissance spirituelle que celle de l’homme ! * Mon innocence divine est ma force de croissance et de maturation. Je suis l’émanation du retour à la grâce de ma plénitude humaine et divine qui témoigne en chaque acte de ma Mémoire de Dieu d’une vie pleinement éveillée. Il n’y a pas de surdité, pas de meshomisation, il n’y a pas d’inhibition de ma vie spirituelle dans le oui. Je suis plénitude humaine et divine ! Cette plénitude de Dieu et cette plénitude d’humanité, et cette double plénitude dans l’unique plénitude de l’unité de l’humanité et de la divinité témoignant en chaque acte de ma liberté dans l’ordre du don d’une vie pleinement éveillée. Là je suis pleinement éveillé. * Du Père jaillit de l’intérieur la Lumière. Du Père et du Verbe jaillit de l’intérieur l’Esprit-Saint. De ma liberté divine jaillit la lumière de la vérité toute entière et de tout amour éternel et de tout amour surnaturel et de tout amour actuel. Mon innocence divine est la racine et la matrice de ma raison contemplative et de ma volonté amoureuse. Je suis cette splendide liberté d’enfant illuminé par le Verbe dès l’instant de ma survenue à l’existence. Veritatis Splendor. Amour et Lumière. Vérité – Lumière – et Amour, et du coup ça fait la splendeur de ma liberté dans l’ordre du don. Veritatis Splendor, encyclique aussi [6 août 1993]. Le Verbe est la 238

deuxième Personne de la Très Sainte Trinité. Ah, tiens, là, je commence à être à l’intérieur de l’intérieur de ce qui est à l’intérieur du visage du Père dans la deuxième Personne dans mon enfance spirituelle originelle ! C’est saint Jean qui nous l’a révélé, ça, dans l’Evangile. C’est dans le Catéchisme aussi, bien-sûr. Ça c’est très beau ! Le choix de la contemplation incréée et amoureuse de la deuxième Personne de la Très Sainte Trinité, le choix du Verbe de Dieu se réalisant comme Epousée dans Sa liberté créatrice de splendeur du Saint-Esprit, c’est ce choix-là que j’embrasse et qui fait que je suis un enfant. Ça, c’est dans ma liberté du don, c’est ma liberté originelle, je fais ce choix. Il est très beau, celui-là. Quand vous le ferez… * Enfin, neuvième minute : je suis la présence réelle du Yod Hè Vav Hè, présence réelle du Père dans le Verbe, du Père et du Verbe dans l’Esprit-Saint, de l’Esprit-Saint dans le Père, de l’Esprit- Saint et du Père dans le Verbe et du Verbe et de l’Esprit-Saint dans le Père. C’est ça le Nom de Dieu. Je suis la présence du Nom de Dieu. Je suis le corps originel du saint des saints du Nom de Dieu. Mais comprenez bien ce que c’est que le Nom de Dieu : c’est le Père à l’intérieur du tabernacle du Verbe, le Verbe à l’intérieur du tabernacle du Père, le Père et le Verbe à l’intérieur du tabernacle de l’Esprit-Saint, le Père et l’Esprit-Saint dans du tabernacle du Verbe, le Verbe et l’Esprit-Saint dans le tabernacle du Père, l’Esprit-Saint dans le tabernacle de l’unité du Père et du Verbe le Père et l’Esprit-Saint dans le tabernacle du Verbe. C’est mon saint des saints, dont je suis le tabernacle, et c’est ce qui fait ma liberté. Il est très beau, ce passage du Catéchisme ! Mon innocence divine est mémoire du Nom de Dieu. Je suis ce premier instant qui demeure en moi aujourd’hui le tabernacle de Dieu en ce monde, Corps originel et Saint des Saints de toute sacralité reçue. Je vais unir ces neuf touches délicates qui ont mis un parfum un peu différent à chaque fois. Je mélange, je dynamise ces neuf. Quand vous faites de l’huile essentielle, vous faites une dynamisation. Je vais dynamiser ces neuf ensemble et j’accueille mon innocence divine comme une plénitude reçue à jamais : rencontre en moi de l’Etre et de la Vie, le visible et l’invisible, le Don et la liberté du Don, la vie de mon Créateur et ma liberté créée, le Cœur sacré de l’Amour unifié de la loi éternelle et de la loi naturelle. Vous avez donc les cinq en Un, et c’est ce qui fait la neuvième touche. Alors vous le répétez, et à un moment donné, ça y est, vous avez les neuf. Cet exercice est très chouette. C’est un exercice, je m’excuse de vous le dire, vous voyez le titre, c’est un exercice de remontée naturelle, parce que c’est naturel que je sois libre, ce n’est pas surnaturel. Quand nous le faisons avec l’exercice surnaturel, c’est la dix-huitième étape [de l’Agapè pneumato-surnaturelle]. Là nous en sommes à la quatorzième. Par rapport à la memoria Dei, c’est la deuxième étape, c’est vraiment le début. « Mais nous, nous n’y avions jamais pensé, de toutes façons ! » Il ne s’agit pas de le penser, il s’agit d’y consentir, d’en reprendre possession dans le oui. [Nota Bene : à la suite de ces neuf touches délicates, l’Agapè 14 s’achève par cette offrande :] Achever cette prière de remontée enfantine par l’offrande anticipée de nos difficultés actuelles à la libre complémentarité de tous les dons que le Père nous donnera quoiqu’il arrive, pour donner le centuple à celui qui s’offre généreusement et librement en ses limites d’enfant de Dieu. 239

humanité dans l’Un, donc il y a une participation à l’union hypostatique de Jésus dans notre oui<br />

originel. C’est ce que dit saint Pierre, Epître de saint Pierre : « Participation à la vie divine ».<br />

C’est ce que dit saint Jean : « Le Verbe de Dieu illumine tout homme à l’instant où il vient dans<br />

ce monde ». C’est le choix de la sagesse créatrice. Alors <strong>du</strong> coup nous nous enfonçons dans l’unité<br />

avec la transcendance accomplie de l’acte pur de Dieu dans notre subsistance spirituelle de l’Un en<br />

Lui. Amen.<br />

* L’Un, la liberté <strong>du</strong> don, la memoria Dei, c’est comme un élan à aller à l’accomplissement final :<br />

ordination à Dieu dès la conception, appel pressant de ma destination à la vie éternelle. Je suis<br />

inscrit en même temps dans l’accomplissement final de mon corps spirituel : un élan de mon corps<br />

originel vers mon corps spirituel accompli. Je suis un consentement continuel à mon Origine, à<br />

la Source de mon nom caché, à mon inscription dans le Livre de la Vie. Le choix de la sainteté,<br />

le choix de l’accomplissement. C’est un très beau passage <strong>du</strong> Catéchisme et de l’encyclique <strong>du</strong><br />

Saint-Père, Evangelium Vitæ [25 mars 1995]. Nous, nous le disons d’une manière qui nous est plus<br />

familière, nous disons : je suis l’élan par lequel mon corps originel actuel s’inscrit dans mon corps<br />

spirituel venu d’En-haut. Peut-être ça vous est plus familier parce que vous l’avez enten<strong>du</strong> plus<br />

souvent, mais ce n’est pas dans le catéchisme. Cette formule-là vient de la Sainte Vierge. Dans<br />

l’Un, j’ai dit oui, et ça a inscrit à l’intérieur de Dieu mon accomplissement dans le corps spirituel<br />

accompli de l’acte pur de Dieu. Les deux étaient un dans mon oui. Et donc je consens encore<br />

aujourd’hui dans mon origine à cette inscription dans le Livre de Vie, et tout ce qu’il y a entre les<br />

deux disparaît. Je suis le consentement à l’Un de mon alpha dans mon oméga et dans le<br />

dépassement de l’unité de l’alpha et de l’oméga. Le reste ne m’intéresse pas. Je ne suis pas un être<br />

de pensée, je suis un être spirituel, je ne suis pas un ordinateur, je ne suis pas un écran, je ne suis pas<br />

un être traumatisé qui a besoin qu’on le reconnaisse, qu’on l’écoute.<br />

- [Une participante] C’est ça le nom caché ?<br />

- Oui, dans l’Apocalypse, bien-sûr. Quelle puissance spirituelle que celle de l’homme !<br />

* Mon innocence divine est ma force de croissance et de maturation. Je suis l’émanation <strong>du</strong><br />

retour à la grâce de ma plénitude humaine et divine qui témoigne en chaque acte de ma<br />

Mémoire de Dieu d’une vie pleinement éveillée.<br />

Il n’y a pas de surdité, pas de meshomisation, il n’y a pas d’inhibition de ma vie spirituelle dans le<br />

oui. Je suis plénitude humaine et divine ! Cette plénitude de Dieu et cette plénitude d’humanité, et<br />

cette double plénitude dans l’unique plénitude de l’unité de l’humanité et de la divinité témoignant<br />

en chaque acte de ma liberté dans l’ordre <strong>du</strong> don d’une vie pleinement éveillée. Là je suis<br />

pleinement éveillé.<br />

* Du Père jaillit de l’intérieur la Lumière. Du Père et <strong>du</strong> Verbe jaillit de l’intérieur l’Esprit-Saint. De<br />

ma liberté divine jaillit la lumière de la vérité toute entière et de tout amour éternel et de tout amour<br />

surnaturel et de tout amour actuel.<br />

Mon innocence divine est la racine et la matrice de ma raison contemplative et de ma volonté<br />

amoureuse. Je suis cette splendide liberté d’enfant illuminé par le Verbe dès l’instant de ma<br />

survenue à l’existence.<br />

Veritatis Splendor. Amour et Lumière. Vérité – Lumière – et Amour, et <strong>du</strong> coup ça fait la splendeur<br />

de ma liberté dans l’ordre <strong>du</strong> don. Veritatis Splendor, encyclique aussi [6 août 1993]. Le Verbe est la<br />

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