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vie, de beauté, de splendeur. C’est comme ça que je deviens artiste. L’artiste est créateur. Je choisis la splendeur pour rendre la création, qui a sa perfection, continuellement plus parfaite et plus splendide. Du coup je deviens artiste spirituellement, mais aussi corporellement, mais aussi socialement. Je fais le choix de la splendeur. C’est un choix. Il y a des gens qui sont beaucoup plus sensibles dans leur liberté personnelle dans les fameux dix-neuf premiers jours sur ce choix de la splendeur que sur d’autres choix, celui de la vie, ou de la lumière, ou de l’amour, etc. D’accord ? Et ça, c’est libre, c’est ta liberté, c’est toi qui fais le choix, ce n’est pas ta mère, ce n’est pas en raison de l’arbre généalogique, et ça ne dépend pas des gènes. - [Une participante] Et c’est Dieu aussi qui nous laisse choisir ? - Tu es libre, oui, Dieu nous laisse à notre choix, et Il y adhère, Il y acquiesce, et du coup nous sommes dans l’Un d’un choix mutuel pour le choisir ensemble. 3. Le choix de l’ÊTRE Dieu est présent dans sa puissance créatrice. Mais le terme de l’acte créateur de Dieu est le fait que "j’existe", l’être comme source d’unité… - Oui, l’acte créateur de Dieu se termine à l’être : j’existe. C’est ce que disait le bon père Emmanuel : « (…) même si je vais en enfer, ce n’est pas grave, parce qu’une des choses qui me fait jouir, même quand je suis un pauvre type, c’est que j’existe et j’aime d’exister. Même en enfer je continuerais à avoir cette joie parce que j’existe. » - [Une participante] C’est vrai que c’est une joie. - D’exister, oui. Alors il y a un choix de l’être, c’est le choix métaphysique, le choix de la substance. Jamais dans la vanité, jamais dans le secondaire, jamais dans l’inessentiel, jamais dans le psychique, jamais. Toujours dans la substance. Il y a des gens qui font ce choix au départ. De l’intérieur de l’être se trouve ce revêtement de l’Un. Cela nous inscrit dans le choix de l’épure de l’être, de la contemplation de ce qu’il y a de plus pur dans la vérité, de plus subsistant et actuel dans la vie contemplative. Tel est bien le troisième choix de l’homme : dans l'origine, dans le point de vue de l’être et de l'esprit, nous étions simplicité totale du regard – pureté du face à face. Il y a des gens qui sont purement spirituels, toujours dans la substance et dans l’acte pur du monde spirituel et invisible de toutes choses. Ce sont des métaphysiciens, ils ont fait le choix de l’être. 4. Le choix de la LUMIERE Le Père nous a donné une vie intérieure, une vitalité à l’origine aux dimensions presque infinies du point de vue de l’intériorité. Et ce qui actue les intériorités vitales c’est la Lumière. Cela nous inscrit dans la liberté de la vie : la lumière, la sagesse, l’ordre. Notre vie intérieure s’unifie dans la Lumière. Tel est bien le quatrième choix de l’homme : dans l'origine, dans le point de vue de la vie, nous étions lumière vivante. C’est beau ça ! C’est le choix de la vérité. C’est la lumière qui est tout à fait hors de nous qui fait toute notre intériorité de lumière. C’est le choix de la vie dans la lumière, c’est un choix de lumière. C’est vrai, nous choisissons la lumière, étant donné que nous sommes donc « je suis ». Jésus le dit d’ailleurs, quand Il dit : « Je suis », Il va dire : « Je suis le bon pasteur », « Je suis le pain », « Je suis la lumière », et Il va dire les sept. Entre le chapitre 6 et le chapitre 11 de l’Evangile de saint 230

Jean, Il va dire trente-trois fois « Je suis », mais dans les sept, Il va répéter cinq fois « Je suis le pain », Il va répéter quatre fois « Je suis la lumière »… Cinq fois « Eihèh lehem », « Je suis le pain », c’est normal, parce que « Je suis le pain » c’est pour Marie. Au total trente-trois fois Il va dire : « Eihèh… », « Je suis », Son union hypostatique, dans les sept choix. Vous relirez dans les chapitres 6 à 11 de l’Evangile de saint Jean les choix originels de l’union hypostatique de Jésus en fonction de ça [ce que nous sommes en train de lire]. Vous… - [Une participante] Je continue ? - Est-ce que c’est compliqué ce que je viens de dire ? Ça vous dépasse un peu ? - [Une participante] Non. - Non, c’est facile. Bon, alors donc continuez. 5. Le choix de l’UNITE Originés dans un corps social par le poids ontologique de l’unité sponsale du père et de la mère auquel s’associe le Créateur qui est Père, Fils et Esprit Saint, nous avons été immédiatement associés à la présence du Christ et la présence adamique. Un seul corps mystique dans notre origine vécue en cette odeur primitive de la communauté familiale qui a saisi notre corps dans l’origine, unité du corps mystique vécue en notre chair originelle totale, absolue, sans division. Tel est bien le cinquième choix de l’homme : dans l'origine, dans la dimension communautaire, nous étions onction totale d’amour – de bonté. Je suis la bonté. Comprenez bien : je suis avec mon jumeau, je suis avec ma maman, je suis avec l’unité sponsale de mon papa et de ma maman, je suis avec mon père, je suis avec Dieu, je suis avec le Verbe qui illumine tout homme à l’instant où il vient en ce monde, je suis avec les trois Personnes de la Très Sainte Trinité, ça fait déjà pas mal de personnes. Si je regarde bien, je suis aussi avec l’Immaculée Conception, je suis bien-sûr avec l’unité sponsale de l’Immaculée Conception, dans le dépassement de son unité sponsale, dans l’au-delà de son unité sponsale… Donc nous sommes douze déjà dans l’Un. Pourquoi Jésus a-t-Il choisi douze apôtres ? Dans l’Un, je le vois très bien, nous sommes nombreux, et je suis émerveillé d’être le cœur, le noyau de l’unité des douze. Alors j’ai le sens de la communauté, je choisis la famille, je choisis cette surabondance d’onction de bonté de la vie familiale, de la vie commune, de l’Eglise, je choisis l’Eglise primordiale dès le départ de mon oui, consciemment, librement. D’accord ? - [Une participante] C’est ce que nous indique Notre-Dame de l’Unité. - Voilà. « Je suis le bon pasteur ». Il faut voir ce qui s’est passé dans Jésus dans le premier instant humain de Son union hypostatique, les sept ensemble. Passez donc, s’il vous plaît, dix minutes sur chacun dans l’union hypostatique de Jésus pour voir comment Il a vécu ça. Ça fait donc soixantedix minutes. Ou alors prenez cinq minutes, du coup ça vous fera trente-cinq minutes. Vous recommencez les trente-cinq minutes suivantes avec la manière dont l’Immaculée Conception a vécu ça. Vous conjoignez les deux pour refaire avec eux : vous retrouverez votre choix, vous sentirez très très bien où il est, votre choix, tout de suite. C’est un exercice d’oraison surnaturel. Vous voyez que l’oraison, ce n’est pas… [dormir et ronfler]. L’oraison, c’est un acte très violent de dépassement de soi dans le oui de Dieu et du coup je peux m’abandonner et m’enfoncer dans un oui tout à fait nouveau, transformé. 231

vie, de beauté, de splendeur. C’est comme ça que je deviens artiste. L’artiste est créateur. Je choisis<br />

la splendeur pour rendre la création, qui a sa perfection, continuellement plus parfaite et plus<br />

splendide. Du coup je deviens artiste spirituellement, mais aussi corporellement, mais aussi<br />

socialement. Je fais le choix de la splendeur. C’est un choix. Il y a des gens qui sont beaucoup plus<br />

sensibles dans leur liberté personnelle dans les fameux dix-neuf premiers jours sur ce choix de la<br />

splendeur que sur d’autres choix, celui de la vie, ou de la lumière, ou de l’amour, etc. D’accord ? Et<br />

ça, c’est libre, c’est ta liberté, c’est toi qui fais le choix, ce n’est pas ta mère, ce n’est pas en raison<br />

de l’arbre généalogique, et ça ne dépend pas des gènes.<br />

- [Une participante] Et c’est Dieu aussi qui nous laisse choisir ?<br />

- Tu es libre, oui, Dieu nous laisse à notre choix, et Il y adhère, Il y acquiesce, et <strong>du</strong> coup nous<br />

sommes dans l’Un d’un choix mutuel pour le choisir ensemble.<br />

3. Le choix de l’ÊTRE<br />

Dieu est présent dans sa puissance créatrice. Mais le terme de l’acte créateur de Dieu est le<br />

fait que "j’existe", l’être comme source d’unité…<br />

- Oui, l’acte créateur de Dieu se termine à l’être : j’existe. C’est ce que disait le bon père<br />

Emmanuel : « (…) même si je vais en enfer, ce n’est pas grave, parce qu’une des choses qui me fait<br />

jouir, même quand je suis un pauvre type, c’est que j’existe et j’aime d’exister. Même en enfer je<br />

continuerais à avoir cette joie parce que j’existe. »<br />

- [Une participante] C’est vrai que c’est une joie.<br />

- D’exister, oui. Alors il y a un choix de l’être, c’est le choix métaphysique, le choix de la<br />

substance. Jamais dans la vanité, jamais dans le secondaire, jamais dans l’inessentiel, jamais dans le<br />

psychique, jamais. Toujours dans la substance. Il y a des gens qui font ce choix au départ.<br />

De l’intérieur de l’être se trouve ce revêtement de l’Un. Cela nous inscrit dans le choix de<br />

l’épure de l’être, de la contemplation de ce qu’il y a de plus pur dans la vérité, de plus<br />

subsistant et actuel dans la vie contemplative.<br />

Tel est bien le troisième choix de l’homme : dans l'origine, dans le point de vue de l’être et de<br />

l'esprit, nous étions simplicité totale <strong>du</strong> regard – pureté <strong>du</strong> face à face.<br />

Il y a des gens qui sont purement spirituels, toujours dans la substance et dans l’acte pur <strong>du</strong> monde<br />

spirituel et invisible de toutes choses. Ce sont des métaphysiciens, ils ont fait le choix de l’être.<br />

4. Le choix de la LUMIERE<br />

Le Père nous a donné une vie intérieure, une vitalité à l’origine aux dimensions presque<br />

infinies <strong>du</strong> point de vue de l’intériorité. Et ce qui actue les intériorités vitales c’est la Lumière.<br />

Cela nous inscrit dans la liberté de la vie : la lumière, la sagesse, l’ordre. Notre vie intérieure<br />

s’unifie dans la Lumière.<br />

Tel est bien le quatrième choix de l’homme : dans l'origine, dans le point de vue de la vie, nous<br />

étions lumière vivante.<br />

C’est beau ça ! C’est le choix de la vérité. C’est la lumière qui est tout à fait hors de nous qui fait<br />

toute notre intériorité de lumière. C’est le choix de la vie dans la lumière, c’est un choix de lumière.<br />

C’est vrai, nous choisissons la lumière, étant donné que nous sommes donc « je suis ». Jésus le dit<br />

d’ailleurs, quand Il dit : « Je suis », Il va dire : « Je suis le bon pasteur », « Je suis le pain », « Je<br />

suis la lumière », et Il va dire les sept. Entre le chapitre 6 et le chapitre 11 de l’Evangile de saint<br />

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