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ma lumière, de mon verbe dans le corps, mon l’intelligence contemplative, et de mon amour dans le corps, mon cœur divin. Alors le Verbe illumine ça, c’est évident, il y a quelque chose de très fort là. Je dis oui bien-sûr à ça, je dis oui à l’amour, à ce qui est intérieur d’amour et de spiration active du Verbe de Dieu dans mon oui originel en ma lumière, en mon intellect agent et en mon amour personnel. Je dis oui à cette conjonction des deux. Après, quand cinquante ans après il faudra que je dise oui à Jésus, au bout d’un certain temps de transformation par la grâce sanctifiante, je vais reconnaître Celui à qui je dis oui. C’est ce que nous disons dans la prière eucharistique n°4 : « Père très saint, nous proclamons que tu es grand et que tu as créé toutes choses avec sagesse et par amour : tu as créé l’homme à ton image, et tu lui as confié l’univers, afin qu’en te servant, toi son Créateur, il règne sur la création toute entière. » Mais voici qu’il a perdu son amour avec Toi : « Comme il avait perdu ton amitié en se détournant de toi, tu ne l’as pas abandonné », alors nous retrouvons Jésus, les sacrements, la grâce surnaturelle, l’union transformante, pour retrouver ce dont nous nous sommes séparés. Le Verbe ne nous a pas abandonné, le Père ne nous a pas abandonnés, et dans l’amour de charité de l’Eglise toute entière dans son accomplissement le Saint-Esprit nous fait rejoindre le Père et le Verbe de Dieu dans notre liberté originelle. Je dis oui à ces retrouvailles dans l’Esprit-Saint de la Procession de la lumière et de l’amour. * Enfin le neuvième. Mon innocence divine, je la contemple, je la perçois, j’y pénètre : la Présence réelle conservée ou mémoire du Nom de Dieu. C’est pour ça qu’on dit shemem. La mémoire du Nom de Dieu, la présence réelle du Nom de Dieu. Le Nom de Dieu, en hébreu, vous savez comment on dit ? Shem Elohim. Le père exégète à Lerins nous disait : « Vous prenez le Nom de Dieu, dans la Bible : Shem. Si vous voulez le traduire en français c’est très difficile. Shem, le Nom de Dieu, ça se traduit comme ça : c’est la Présence personnelle, réelle, actuelle, féconde et efficace de Dieu. » Shem. En hébreu, c’est deux lettres, en français il faut sept mots. Pourquoi ? Parce que le français n’est pas une langue révélée. Shem. C’est extraordinaire, ça m’a beaucoup appris quand j’ai entendu ça de la bouche du père. Shem, c’est le nom. Quand vous dites par exemple : « Au Nom du Père, du Fils, du Saint-Esprit »… Quand Zacharia, le père de Jean-Baptiste, est rentré dans le Qadosh Ha Qadesh du Temple de Jérusalem où il va avoir l’apparition de l’ange Gabriel, il portait ici sur le front un petit parchemin, et sur le parchemin était écrit le Nom de Dieu. Depuis Moïse c’était comme ça chaque année. Qu’est-ce qui était écrit sur ce petit parchemin, le Nom de Dieu, quelles sont les lettres qui étaient inscrites ? Qui peut me le dire ? Certains disent que les Juifs n’ont jamais cru à la Très Sainte Trinité, que le mystère de la Très Sainte Trinité est une Révélation qui vient uniquement du Christ, de Jésus, de l’Eglise, que le ministère infaillible de la synagogue n’a jamais enseigné, n’a jamais su, n’a jamais connu la Très Sainte Trinité. Ils sont totalement dans l’erreur, parce que qu’est-ce qu’il y avait écrit ici sur le front de Zacharie ? Le Nom d’Elohim, avec quarante-deux lettres, dont la traduction en français est la suivante : « Dieu Père, Dieu Fils, Dieu Saint-Esprit, trois en un, un en trois ». Quand nous disons « Au Nom », c’est la Personne de Dieu. La Personne de Dieu c’est le Père, la Personne de Dieu c’est le Verbe, la Personne de Dieu c’est le Saint-Esprit, donc la Présence personnelle réelle, vivante, actuelle, féconde et efficace. « Au Nom du Père », ça veut dire « dans 22
le Nom du Père », « In nomine Patris » en latin. Pourquoi « au », en français ? Faites le « au » au sens de Noël, faites une faute d’orthographe : « Ô Nom du Père ». « Au Nom du Père », la Présence personnelle, réelle, vivante, actuelle, efficace et féconde du Père, c’est dedans que vous vous mettez, « In Nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti », puis du Fils, puis du Saint-Esprit, Amen. Parce que si c’est juste un signe extérieur, je vous aime beaucoup, je trouve ça très bien, je trouve ça très beau, j’aime beaucoup, c’est bien, mais… « Au Nom du Père, du Fils et du Saint- Esprit ». A Garabandal, la Sainte Vierge montrait, l’Immaculée faisait le signe de la Croix pour commencer le chapelet avec les petites, alors les petites la regardaient et elles faisaient pareil : « Au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit », elles étaient dedans la Présence personnelle réelle, vivante, actuelle, féconde et efficace du Père, du Verbe et de l’Esprit-Saint, dans l’unité des Trois en Un et d’Un en Trois, avec la puissance de Présence de l’Immaculée Conception, et elles commençaient le chapelet comme ça. C’est spirituel. Nous sommes en présence réelle du Nom de Dieu. Ma présence est dans la Présence réelle de la Personne intérieure de Dieu. Et je dis oui à cette unité totale entre ma présence réelle intérieure et la Présence intérieure personnelle, profonde, vivante, féconde, actuelle et efficace de Dieu. J’étais libre, parfaitement libre de faire l’unité entre les deux, et je faisais ce oui. Et je suis ce oui, je suis cette rencontre en moi, ce premier instant demeure. Je le perçois en moi comme l’émanation du premier instant qui demeure encore en moi aujourd’hui du tabernacle de Dieu dans ce monde. Ma liberté ontologique, ma Memoria Dei, ma liberté dans l’ordre du don, ma mémoire ontologique, est le tabernacle de Dieu en ce monde, c’est le Saint des Saints de toute sacralité reçue. Mon corps originel est le tabernacle de ce Saint des Saints, de la Présence de Dieu dans ma présence, de ma présence dans la Présence de Dieu et dans l’unité totale des deux. Voilà ma liberté, c’est ça ma liberté, et c’est le fait de dire oui à être le Saint des Saints. Et c’est pour ça d’ailleurs que ce qui a été décidé en mars 2005 est un sacrilège dévastateur, parce que ça touche l’Alliance du génome avec le Saint des Saints de la Présence paternelle de Dieu dans le seul lieu et le seul instant où Il se trouve vraiment réellement et totalement présent en Alliance avec la mémoire ontologique. * Et le dixième. Vous allez unir ces neuf touches délicates et les offrir dans une ouverture de quelques secondes au moins à l’accueil de cette innocence divine comme une plénitude reçue à jamais : Rencontre en moi de l’Etre avec la Vie, Rencontre en moi du visible et de l’invisible, Rencontre en moi du Don avec la liberté du Don, Rencontre en moi de mon Créateur en ma liberté créée, Rencontre en moi du Cœur sacré de l’Amour unifié de la loi éternelle et de la loi naturelle, Rencontre en moi de la Source vivante et de la personne que je suis dans toutes les profondeurs dans ces neuf rayonnements comme une Source. Je conjoins les neuf que je viens de dire. Dans un deuxième exercice, vous pouvez le faire en les prenant deux par deux. Puis après, quand vous aurez petit à petit l’habitude de la reprise en main de votre liberté, vous pourrez le faire en en prenant un, mais en le faisant tourner dans trois autres, par exemple. Petit à petit, ce sera très facile pour vous de conjoindre les neuf. Alors vous aurez l’habitus, c’est-à-dire la vertu de la liberté 23
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le Nom <strong>du</strong> Père », « In nomine Patris » en latin. Pourquoi « au », en français ? Faites le « au » au<br />
sens de Noël, faites une faute d’orthographe : « Ô Nom <strong>du</strong> Père ». « Au Nom <strong>du</strong> Père », la<br />
Présence personnelle, réelle, vivante, actuelle, efficace et féconde <strong>du</strong> Père, c’est dedans que vous<br />
vous mettez, « In Nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti », puis <strong>du</strong> Fils, puis <strong>du</strong> Saint-Esprit,<br />
Amen. Parce que si c’est juste un signe extérieur, je vous aime beaucoup, je trouve ça très bien, je<br />
trouve ça très beau, j’aime beaucoup, c’est bien, mais… « Au Nom <strong>du</strong> Père, <strong>du</strong> Fils et <strong>du</strong> Saint-<br />
Esprit ». A Garabandal, la Sainte Vierge montrait, l’Immaculée faisait le signe de la Croix pour<br />
commencer le chapelet avec les petites, alors les petites la regardaient et elles faisaient pareil : « Au<br />
Nom <strong>du</strong> Père, <strong>du</strong> Fils et <strong>du</strong> Saint-Esprit », elles étaient dedans la Présence personnelle réelle,<br />
vivante, actuelle, féconde et efficace <strong>du</strong> Père, <strong>du</strong> Verbe et de l’Esprit-Saint, dans l’unité des Trois<br />
en Un et d’Un en Trois, avec la puissance de Présence de l’Immaculée Conception, et elles<br />
commençaient le chapelet comme ça. C’est spirituel.<br />
Nous sommes en présence réelle <strong>du</strong> Nom de Dieu. Ma présence est dans la Présence réelle de la<br />
Personne intérieure de Dieu. Et je dis oui à cette unité totale entre ma présence réelle intérieure et la<br />
Présence intérieure personnelle, profonde, vivante, féconde, actuelle et efficace de Dieu. J’étais<br />
libre, parfaitement libre de faire l’unité entre les deux, et je faisais ce oui.<br />
Et je suis ce oui, je suis cette rencontre en moi, ce premier instant demeure. Je le perçois en moi<br />
comme l’émanation <strong>du</strong> premier instant qui demeure encore en moi aujourd’hui <strong>du</strong> tabernacle de<br />
Dieu dans ce monde. Ma liberté ontologique, ma Memoria Dei, ma liberté dans l’ordre <strong>du</strong> don, ma<br />
mémoire ontologique, est le tabernacle de Dieu en ce monde, c’est le Saint des Saints de toute<br />
sacralité reçue. Mon corps originel est le tabernacle de ce Saint des Saints, de la Présence de<br />
Dieu dans ma présence, de ma présence dans la Présence de Dieu et dans l’unité totale des deux.<br />
Voilà ma liberté, c’est ça ma liberté, et c’est le fait de dire oui à être le Saint des Saints.<br />
Et c’est pour ça d’ailleurs que ce qui a été décidé en mars 2005 est un sacrilège dévastateur, parce<br />
que ça touche l’Alliance <strong>du</strong> génome avec le Saint des Saints de la Présence paternelle de Dieu dans<br />
le seul lieu et le seul instant où Il se trouve vraiment réellement et totalement présent en Alliance<br />
avec la mémoire ontologique.<br />
* Et le dixième. Vous allez unir ces neuf touches délicates et les offrir dans une ouverture de<br />
quelques secondes au moins à l’accueil de cette innocence divine comme une plénitude reçue à<br />
jamais :<br />
Rencontre en moi de l’Etre avec la Vie,<br />
Rencontre en moi <strong>du</strong> visible et de l’invisible,<br />
Rencontre en moi <strong>du</strong> Don avec la liberté <strong>du</strong> Don,<br />
Rencontre en moi de mon Créateur en ma liberté créée,<br />
Rencontre en moi <strong>du</strong> Cœur sacré de l’Amour unifié de la loi éternelle et de la loi naturelle,<br />
Rencontre en moi de la Source vivante et de la personne que je suis dans toutes les<br />
profondeurs dans ces neuf rayonnements comme une Source.<br />
Je conjoins les neuf que je viens de dire.<br />
Dans un deuxième exercice, vous pouvez le faire en les prenant deux par deux. Puis après, quand<br />
vous aurez petit à petit l’habitude de la reprise en main de votre liberté, vous pourrez le faire en en<br />
prenant un, mais en le faisant tourner dans trois autres, par exemple. Petit à petit, ce sera très facile<br />
pour vous de conjoindre les neuf. Alors vous aurez l’habitus, c’est-à-dire la vertu de la liberté<br />
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