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Sur http://catholiquesdu.free.fr/CORPUS/VIDEO/nova2816_04_56[1].mov : « NOVA, Life’s greatest miracle ». Les photos ci-dessous sont extraites de la vidéo « The first two weeks » : Votre liberté s’exprime, et donc vous êtes obligés, intérieurement, spirituellement… votre liberté lucide, de lumière, d’amour et d’acte vous oblige à aller toujours plus loin que ce qui vous apparaît, ce que vous subissez. Pourquoi la vie vous apparaît-elle comme une agression de mort ? Ce n’est pas une agression de mort, c’est une agression de vie spirituelle pour aller au-delà de la vie temporelle. Ce n’est pas du tout une agression de mort, mais une agression de vie spirituelle, c’est une agression pour qu’il y ait une vie spirituelle, c’est-à-dire pour que vous vous dépassiez, que vous alliez toujours au-delà de vous-mêmes. Donc personne n’a voulu me tuer, c’est ma maman et Dieu qui ont voulu que j’aille au-delà de la mort tout de suite, immédiatement, donc c’était de l’amour. Je l’ai interprété comme une agression de mort alors que c’était une agression de vie voulue par la sagesse d’amour et de lumière de Dieu dans ma maman. C’est moi qui ai mal interprété, j’ai fait un mouvement de repliement sur moi dans le mensonge. Et je regarde ici les dix – en gros – grandes étapes des trois premiers mois qui correspondent à ça. C’est très beau ! A ce moment-là, dès que je suis nourri, dix-neuvième jour… Dix-neuf, c’est sympathique, dix-neuf, pour saint Joseph. Il y a quelque chose de la Paternité de Dieu qui commence à apparaître, et du coup, d’un seul coup, le premier organe, dix-neuvième jour : c’est le cœur qui commence. Le cœur commence avec saint Joseph, c’est extraordinaire ! Le premier organe est le cœur : je suis un cœur qui bat, enveloppé d’un petit voile. L’embryon est un cœur qui bat. C’est après qu’il va y avoir des excroissances qui vont devenir la tête, puis une excroissance qui va devenir les jambes. Mais d’abord il y a un organe, c’est le cœur qui bat. Quand vous faites un enseignement, vous montrez un film, vous vous arrêtez à chaque étape. Un jour, il faudrait que quelqu’un ait la gentillesse de faire un montage comme ça, un film-diapo. Alors bien-sûr, il peut y avoir aussi de véritables tentatives d’avortement : « Attends, j’ai déjà six enfants, un nouveau… ce n’était pas voulu. » C’est vrai, ça arrive, nous ne disons pas que ça n’arrive pas, ça arrive. Que ça soit voulu ou pas voulu, conscient ou pas conscient – ordinairement ce n’est pas conscient – ça donne des avortements naturels ou des avortements provoqués. Mais ça revient au même, que ce soit naturel ou provoqué, c’est toujours le même phénomène. Vous l’avez presque dans ces dix étapes, ce phénomène. Elles sont voulues par… Toujours vous devez dire oui à passer à travers ça et à aimer beaucoup plus grâce à ça. Si vous dites non en raison d’un péché personnel, effectivement vous allez mourir. Nous faisons des choix de mort. Mais si votre oui dans l’Un libre et personnel va plus loin, traverse et continue à dire oui au-delà de tout ça, ne vous inquiétez pas, vous ne serez pas avortés. 226

Mais celui qui accepte de dire oui à un avortement… Quelquefois il peut aussi l’accepter, en raison de la prière de l’Eglise, il peut aussi dire oui dans le oui de l’innocence crucifiée de Jésus pour rejoindre et s’engloutir dans la crucifixion de l’innocence de Jésus sur la croix dès cet instant-là, pour être un saint dès ce moment-là, dans le baptême de l’innocence crucifiée pour vivre dès cet instant de son passage dans la mort l’immolation d’une offrande victimale éternelle d’amour dans l’unité de l’innocence victimale éternelle d’amour de Jésus et dans (…) des deux. Ça existe ça aussi. Sûrement que dans les temps où nous sommes, c’est la grande majorité. Vous le saviez je pense, n’est-ce pas ? Comme il est dit dans la Sainte Ecriture : « Dieu seul connaît la foi ». Si tu regardes : « Mais c’est terrible, c’est affreux, c’est horrible… ! » Qu’est-ce qu’il y a d’horrible dans le oui de l’amour et de la lumière ? L’instant qui suit l’acte créateur de Dieu laisse la place au visage parental de la mère, au visage parental de l’unité de la mère et du père [treize, quatorze, quinzième jours], de l’unité de la mère au monde [jusqu’au dix-neuvième], de l’unité de la mère à l’esprit [le deuxième mois], de l’unité de la mère à Dieu, à la grâce [jusqu’au sixième mois], etc. Quand Dieu nous dépose dans le nid de notre mère, dans le nid de la famille, dans le nid du monde, dans le nid de notre corps, dans le nid de notre esprit, dans le nid de notre liberté, cette unité vitale, lumineuse, physique, naturelle, amoureuse, temporelle, commence à nous ‘échapper’ [entre guillemets, elle ne nous échappe pas bien-sûr] parce que Dieu nous laisse passer de ce oui d’éternité que nous avons dit dans l’Un à un oui adulte [adulte, plutôt que personnel : il est déjà personnel, le oui, au départ], un oui dans une liberté non pas passive mais active, En ce sens que c’est un oui qui doit aller très au-delà de ce oui, dans le oui d’un autre, celui de Jésus, celui du Christ. Donc très au-delà de notre propre oui, dans le oui d’un autre. Dans un oui actif qui suppose un dépassement héroïque de notre propre oui dans le oui d’un autre qui est plus grand. Dans un oui d’amour, parce que l’amour implique forcément un acte héroïque de dépassement total de soi. Et c’est ça le oui de l’homme. Si je refuse d’être un homme, à ce moment-là j’en souffre. Mais cette souffrance a son avantage, c’est qu’au moins elle m’indique qu’il y a quelque chose qui ne va pas et que je suis appelé à passer la souffrance, encore aujourd’hui bien-sûr, enfin à m’y mettre, quarante ans après, et refaire ce oui dans le oui de Jésus. Vous voyez ? Ça c’est facile à reprendre. C’est pour ça que vous avez ce paragraphe. Vous avez perdu la page ? - [Une participante] Non non, j’y suis. - Je voyais que vous tourniez les pages. - [La même participante] Oui, parce que je regardais la suite. - Vous faisiez un mouvement dans le futur. - [La même participante] Le futur immédiat. - Un oui dans une liberté non pas passive mais active, une liberté où c’est nous qui déterminons notre oui par des actes héroïques spirituels, par notre être, par notre contemplation, par notre amour, par notre disponibilité, par notre adoration. C’est notre lumière qui nous pousse à aller au-delà de nous, notre cœur divin qui nous permet d’aller dans l’amour, qui fait vivre notre oui qui n’est pas notre amour, ce que nous avons vu le premier jour et le deuxième jour. 227

Mais celui qui accepte de dire oui à un avortement… Quelquefois il peut aussi l’accepter, en raison<br />

de la prière de l’Eglise, il peut aussi dire oui dans le oui de l’innocence crucifiée de Jésus pour<br />

rejoindre et s’engloutir dans la crucifixion de l’innocence de Jésus sur la croix dès cet instant-là,<br />

pour être un saint dès ce moment-là, dans le baptême de l’innocence crucifiée pour vivre dès cet<br />

instant de son passage dans la mort l’immolation d’une offrande victimale éternelle d’amour dans<br />

l’unité de l’innocence victimale éternelle d’amour de Jésus et dans (…) des deux. Ça existe ça aussi.<br />

Sûrement que dans les temps où nous sommes, c’est la grande majorité. Vous le saviez je pense,<br />

n’est-ce pas ? Comme il est dit dans la Sainte Ecriture : « Dieu seul connaît la foi ». Si tu regardes :<br />

« Mais c’est terrible, c’est affreux, c’est horrible… ! » Qu’est-ce qu’il y a d’horrible dans le oui de<br />

l’amour et de la lumière ?<br />

L’instant qui suit l’acte créateur de Dieu laisse la place au visage parental de la mère, au<br />

visage parental de l’unité de la mère et <strong>du</strong> père [treize, quatorze, quinzième jours], de l’unité de<br />

la mère au monde [jusqu’au dix-neuvième], de l’unité de la mère à l’esprit [le deuxième mois],<br />

de l’unité de la mère à Dieu, à la grâce [jusqu’au sixième mois], etc. Quand Dieu nous dépose<br />

dans le nid de notre mère, dans le nid de la famille, dans le nid <strong>du</strong> monde, dans le nid de notre<br />

corps, dans le nid de notre esprit, dans le nid de notre liberté, cette unité vitale, lumineuse,<br />

physique, naturelle, amoureuse, temporelle, commence à nous ‘échapper’ [entre guillemets,<br />

elle ne nous échappe pas bien-sûr] parce que Dieu nous laisse passer de ce oui d’éternité que<br />

nous avons dit dans l’Un à un oui a<strong>du</strong>lte [a<strong>du</strong>lte, plutôt que personnel : il est déjà personnel, le<br />

oui, au départ], un oui dans une liberté non pas passive mais active,<br />

En ce sens que c’est un oui qui doit aller très au-delà de ce oui, dans le oui d’un autre, celui de<br />

Jésus, celui <strong>du</strong> Christ. Donc très au-delà de notre propre oui, dans le oui d’un autre. Dans un oui<br />

actif qui suppose un dépassement héroïque de notre propre oui dans le oui d’un autre qui est plus<br />

grand. Dans un oui d’amour, parce que l’amour implique forcément un acte héroïque de<br />

dépassement total de soi. Et c’est ça le oui de l’homme.<br />

Si je refuse d’être un homme, à ce moment-là j’en souffre. Mais cette souffrance a son avantage,<br />

c’est qu’au moins elle m’indique qu’il y a quelque chose qui ne va pas et que je suis appelé à passer<br />

la souffrance, encore aujourd’hui bien-sûr, enfin à m’y mettre, quarante ans après, et refaire ce oui<br />

dans le oui de Jésus. Vous voyez ? Ça c’est facile à reprendre. C’est pour ça que vous avez ce<br />

paragraphe.<br />

Vous avez per<strong>du</strong> la page ?<br />

- [Une participante] Non non, j’y suis.<br />

- Je voyais que vous tourniez les pages.<br />

- [La même participante] Oui, parce que je regardais la suite.<br />

- Vous faisiez un mouvement dans le futur.<br />

- [La même participante] Le futur immédiat.<br />

- Un oui dans une liberté non pas passive mais active, une liberté où c’est nous qui<br />

déterminons notre oui par des actes héroïques spirituels, par notre être, par notre<br />

contemplation, par notre amour, par notre disponibilité, par notre adoration.<br />

C’est notre lumière qui nous pousse à aller au-delà de nous, notre cœur divin qui nous permet<br />

d’aller dans l’amour, qui fait vivre notre oui qui n’est pas notre amour, ce que nous avons vu le<br />

premier jour et le deuxième jour.<br />

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