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notre oui originel se nourrit de quoi ? Notre liberté, notre oui originel se nourrit de cette unité de la lumière et de l’amour dans l’éternité du Verbe et de l’Esprit-Saint lorsqu’Ils s’unissent dans le sein du Père. C’est l’Un qui est la nourriture de notre liberté dans l’ordre du don. Alors il faut que nous ayons la passion de l’Un si nous voulons être libres, la passion de l’amour si nous voulons être amour, la passion de la vérité si nous voulons être lumière. Les trois nourrissent notre vie spirituelle. Fin de catéchisme de base ! Avant la Messe, nous allons regarder le troisièmement, exercice d’agapè pneumato-surnaturel n°1 [page 6] : Que notre oui adulte soit le oui divin de ma liberté Ce texte qui est ici, gardez-le précieusement. Vous pouvez même peut-être faire un petit carton avec le tableau qui est là derrière [page 7 de l’agapè 15, reproduit ci-dessous], et au verso vous mettez ces sept lignes. Les sept lignes qui sont ici correspondent au tableau qui est là derrière : Normalement, le tableau est en couleur (sur notre document en noir et blanc, évidemment, nous ne le voyons pas, mais ce n’est pas grave, vous prendrez des crayons de couleur). Le cercle qui est autour et qui correspond à la liberté dans l’ordre du don qui est la petite goutte de sang qui est nous est en rouge, et puis les mauvaises libertés qui nous enferment sur nous-mêmes sont en bleu au milieu. Nous allons essayer de lire tout simplement ça. Je sais, c’est la lumière, je sais que ce oui originel existe, et j’aime ce oui originel. D’accord, je ne comprends pas, mais : « Mets tes mains un petit peu au-dessus, et si toi tu ne comprends pas, au moins tu sais que c’est vrai, et en plus tu aimes cette liberté originelle du oui. Tu mélanges la lumière avec l’amour divin de cette liberté originelle. » 210

J’aime, je sais, je vois. Peut-être que je ne comprends pas, mais ma lumière me permet de voir, de savoir, de toucher. Et en même je l’aime, cette liberté originelle qui fait les plus grandes profondeurs de ma personne. C’est à cause de ça que je suis une personne. Je ne suis pas du tout d’accord, personnellement, quand j’entends dire : « On devient une personne ». Mon Dieu, j’ai entendu ça pendant vingt ans au Vatican et partout, c’est pénible. Les plus hautes autorités de Rome disent : « On est pro-persona, on va vers la personne ». A chaque fois que j’entendais ça, je me levais et je disais : « C’est intolérable Monseigneur, Excellence, Eminence ! C’est intolérable d’entendre une chose pareille, dans votre bouche en plus ! » J’étais très bien vu au Vatican… C’est énervant à la fin. C’est Dieu qui nous crée, oui ou non ? C’est inouï, cet abandon de la Paternité créatrice de Dieu qui aboutit à ce que je suis : je suis un être spirituel. C’est tellement évident ! Que ce ne soit pas évident pour les plus grandes autorités de Rome, ça me dépasse complètement. Je n’étais pas content. C’est vrai, je vous assure, je n’étais pas content. Jésus rentre dans le temple et Il regarde tout ce qui se passe dedans. Il passe beaucoup de temps, deux heures, à regarder tout ce qui se passe dans le temple, puis Il sort du temple, Il sort de Jérusalem avec ses disciples et Il maudit le figuier – ça c’est très impressionnant – et le figuier aussitôt est desséché. C’est une très belle figure du cinquième sceau de l’Apocalypse, une très très belle figure. Entre les deux il y a Son union hypostatique qui va être toute déchirée et la Paternité de Dieu qui va faire passer à la memoria Dei, à l’amour du Père, à l’apparition de la re-création de la liberté parfaite des enfants de Dieu sur la terre. Alors je sais que Dieu m’a créé, je sais qu’Il est mon Père, je sais qu’Il est le Père de la lumière, et je sais que dans la lumière tout est amour avec le Père. Je sais qu’il y a le Père, le Fils et le Saint- Esprit, je le sais, je vois ça de l’intérieur de Dieu, ma lumière le voit, je ne le comprends peut-être pas, mais c’est lumineux, c’est clair, c’est évident, je le sais, c’est la lumière. Spontanément, quand je n’ai pas de cerveau, neuf mois avant la naissance, je le sais, ça, je le vois, je le touche. C’est une lumière née de la lumière qui pénètre dans ma lumière, ma lumière le touche, s’en nourrit et en vit. Et je n’ai pas de cerveau ! Et je suis très lucide, très conscient dans ce qui fait les espaces intérieurs de ma lumière et les espaces d’auto-transcendance de ma lumière, je suis très intelligent, de cette intelligence noétique, noogénique – vous voyez, noogénique : le noûs dans le gène, c’est un très beau mot, noogénique, c’est vrai, c’est le génome et le noûs, Viktor Frankl est un prophète –. C’est clair, c’est évident, je le vois, là encore aujourd’hui je le vois, il suffit que je sois dans la lumière. Si je suis enfermé pour essayer de voir ce que je comprends, non. Alors je fais comme POM POM, je mets mes mains ici et… S. a dit : « J’ai vu la lumière ! » La première fois qu’il a vu de la lumière, dit-il, de sa vie, c’était quand il a fait ça. Ce n’est pas génial ça ? L’amour aussi, le cœur divin, l’amour divin de Dieu. Parce que le Père engendre dans l’existence et le Verbe illumine mon existence, et en illuminant mon existence, le Verbe et ma propre lumière sont une seule lumière dans la lumière engendrée par le Père qui fait mon existence, à raison de quoi il y a un amour extraordinaire dans l’unité des trois. Cet amour fait mon cœur divin. Et cet amour est très grand puisqu’il en émane l’émanation de l’amour éternel de Dieu dans l’instant de mon existence. Et cet amour, je le vois, je le reçois, je le suis, je suis comme une espèce de concentration d’amour et c’est mon cœur divin. Je commence avec de l’amour, je sais que j’aime, et cet amour, je l’éprouve, je le vis, j’en jouis, j’aime cet amour, j’aime l’amour de l’amour. Et en même temps je suis très lucide, je le vois en même temps. En même temps, mon amour est parfaitement libre. Ah ! Voilà la troisième puissance : je suis parfaitement libre. Et cette puissance spirituelle va devenir de plus en plus la clé de la glorification de tout l’univers, c’est clairement dit dans la 211

notre oui originel se nourrit de quoi ? Notre liberté, notre oui originel se nourrit de cette unité de la<br />

lumière et de l’amour dans l’éternité <strong>du</strong> Verbe et de l’Esprit-Saint lorsqu’Ils s’unissent dans le sein<br />

<strong>du</strong> Père. C’est l’Un qui est la nourriture de notre liberté dans l’ordre <strong>du</strong> don.<br />

Alors il faut que nous ayons la passion de l’Un si nous voulons être libres, la passion de l’amour si<br />

nous voulons être amour, la passion de la vérité si nous voulons être lumière. Les trois nourrissent<br />

notre vie spirituelle.<br />

Fin de catéchisme de base !<br />

Avant la Messe, nous allons regarder le troisièmement, exercice d’agapè pneumato-surnaturel n°1<br />

[page 6] :<br />

Que notre oui a<strong>du</strong>lte soit le oui divin de ma liberté<br />

Ce texte qui est ici, gardez-le<br />

précieusement. Vous pouvez<br />

même peut-être faire un petit<br />

carton avec le tableau qui est<br />

là derrière [page 7 de l’agapè 15,<br />

repro<strong>du</strong>it ci-dessous], et au verso<br />

vous mettez ces sept lignes.<br />

Les sept lignes qui sont ici correspondent au tableau qui est là derrière :<br />

Normalement, le tableau est en couleur<br />

(sur notre document en noir et blanc,<br />

évidemment, nous ne le voyons pas, mais<br />

ce n’est pas grave, vous prendrez des<br />

crayons de couleur).<br />

Le cercle qui est autour et qui correspond<br />

à la liberté dans l’ordre <strong>du</strong> don qui est la<br />

petite goutte de sang qui est nous est en<br />

rouge, et puis les mauvaises libertés qui<br />

nous enferment sur nous-mêmes sont en<br />

bleu au milieu.<br />

Nous allons essayer de lire tout<br />

simplement ça.<br />

Je sais, c’est la lumière, je sais que ce oui<br />

originel existe, et j’aime ce oui originel.<br />

D’accord, je ne comprends pas, mais :<br />

« Mets tes mains un petit peu au-dessus,<br />

et si toi tu ne comprends pas, au moins tu<br />

sais que c’est vrai, et en plus tu aimes<br />

cette liberté originelle <strong>du</strong> oui. Tu<br />

mélanges la lumière avec l’amour divin de<br />

cette liberté originelle. »<br />

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