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faire, je le fais de manière à arriver juste à l’heure. Le résultat, c’est que je suis toujours en retard, évidemment. Je connais une femme qui arrive toujours vingt minutes après le début de la Messe. L’Eglise, elle, demande qu’on soit là une demi-heure avant le début de la Messe. Ça veut dire qu’elle a cinquante minutes de retard, la nana ! De quoi a-t-elle peur ? Qu’est-ce que c’est que cette peur-là ? Qu’est-ce qui arrive avant la messe et les cloches ? Le monde angélique arrive. C’est comme Marie : il y a la vie contemplative, il y a l’Incarnation avant la Nativité à Noël, l’entrée du prêtre à l’autel, la Nativité, il y a toute la vie contemplative de Marie, les neuf mois de vie contemplative et le oui. Avant la Messe il y a quand même toute une préparation. Donc j’ai peur de la vie spirituelle, c’est pour ça que j’arrive en retard à la messe. J’ai peur de la vie spirituelle toute simple, contemplative, surnaturelle et lumineuse. Je repère cette peur, je regarde, je m’aperçois que quand j’arrive à la Messe, ce n’est pas une panique, ce n’est pas ça, mais c’est systématique. - [Une participante] Mais actuellement dans les paroisses, il n’y a plus grand monde qui pratique la vie contemplative. J’arrive même à l’avance, tout le monde court dans l’église pour préparer ci, pour préparer là, on vient me dire bonjour. Je comprends très bien ce que vous voulez dire, mais moi je parle de la réalité. - Vous n’avez pas une peur personnelle noogénique d’arriver à l’avance. Je parle de ceux qui ont une peur noogénique d’arriver à l’avance. Il faut qu’ils la constatent et qu’ils disent : « Si je n’arrive pas une demi-heure à l’avance, je considèrerai que j’ai manqué à ma vie spirituelle aujourd’hui. » Cette personne-là décide ça, et elle le fait résolument. Ainsi elle brise cette anxiété compulsive. Elle va le faire, elle va donc se libérer, et sa vie spirituelle va se libérer parce qu’elle aura fait cet exercice d’initiation paradoxale par rapport à cette compulsivité du retard. C’est à vous de voir ce que vous pouvez faire. Ce sont des choses qui relèvent du quotidien. Je reconnais quand vous vivez avec d’autres, les autres voient peut-être plus facilement un blocage noogénique que vous directement. Pourtant il n’y a que vous qui voyez qu’il y a des moments où vous croyez que ça peut indiquer que quelque chose de fâcheux est arrivé… ce n’est pas une vraie panique, ce n’est pas une peur, comment expliquer ça ? Et puis vous vérifiez, vous regardez la réalité : « Mais non, ça va bien ». Il n’y a que vous qui voyez qu’il y a un mouvement, comme c’est marqué ici : une tension, une anxiété. La petite disait : « J’ai peur que un tel ou un tel me fasse du mal dans la journée, je sais qu’au boulot je vais rencontrer un tel, une telle et un tel ». Alors elle décide qu’elle se lève aujourd’hui, et que cette personne, et l’autre aussi, lui en jettent plein la figure, qu’elles lui fassent du mal, qu’elles la blessent, qu’elles l’injurient : « Très bien, d’accord, je me lève et j’accepte que cette personne me fasse du mal. Qu’elle me fasse du mal, ce n’est pas grave, très bien, alléluia, et je passerai au travers. » Elle le fait, elle est résolue à ce que la personne lui fasse du mal, elle se lève pour ça et elle ira au boulot. Evidemment, personne ne lui fera du mal ! Mais ça ne fait rien, elle décide résolument d’y aller. « J’ai peur de l’araignée, parce que l’araignée va me piquer, ça va me faire mal, ça va me gratter, ça va me brûler ! » - « Mais vas-y, tu la prends l’araignée, va ! » - « Bon, la prochaine fois que je vois une araignée, c’est décidé », une fois, deux fois dans mes résolutions, cinq six fois dans la journée : « Si j’en vois une, c’est décidé, à l’avance c’est décidé », je me couche le soir, la nuit, le matin : « C’est décidé, si je vois une araignée, je la prends avec la main, je vais lui dire : « viens ici petite araignée, viens », et je vais la mettre ici sur ma main, je vais la poser là ». Je suis décidé de la prendre et qu’elle me pique. Elle ne me piquera pas ! 200
- [Une participante] Moi j’ai été piquée une fois ! - [Un participant] Ça arrive de se faire piquer par une araignée. - [Une participante] Il y a une limite par rapport à la peur. - [Une participante] Elle te paralyse. - Vous ne comprenez pas ce que je dis. Qu’elle te pique ou qu’elle ne te pique pas, qu’est-ce que ça peut faire ? Ça t’enlève… - [Un participant] Ça peut donner la fièvre aussi. - Tu t’en fiches puisque tu es décidée à ce qu’elle te pique, donc si elle te pique elle te pique. Et puis si elle te pique, de toute façon, ce n’est rien une piqûre d’araignée. Tu mets de l’huile essentielle dessus et puis voilà, tu dis : « Ah, génial, j’ai été piquée par une araignée ! » « Ah oui mais je fais une allergie, tout est rouge, tout est brûlé, je ne m’en débarrasserai pas pendant deux ans. A cause de l’araignée je vais avoir un cancer de la peau ! » - [Une participante] Mais ce n’est pas une peur, c’est une répulsion, l’araignée. - Ça ne fait rien, je fais un exercice d’intention paradoxale, c’est décidé. - [Une participante] De contre-répulsion. - Parce que vous avez des mouvements. Vous ne pouvez pas me dire le contraire : nous avons des mouvements. - [Une participante] Je voyais avec E. On va à la mer. Elle n’a pas peur, qu’est-ce qu’elle fait ? Elle n’est même pas arrivée à la plage, elle va rentrer habillée et elle va aller là où elle n’a pas pieds. Alors qu’il y a des enfants, ils ont un peu peur, au moins ils sont un peu plus prudents, ils vont faire attention, ils ne vont pas se lancer là... - [Une participante] Elle connaît ses possibilités. - [La participante précédente] Donc il y a des peurs qui sont quand même positives, il y a des choses qui nous permettent aussi d’être un peu prudents. - [Un participant] C’est l’instinct de sécurité, l’instinct de survie, là. Tu sais qu’il y a un danger dans l’eau. - [Une participante] Là on ne parle pas de ces peurs-là. - [Un participant] C’est un peu différent. - [Une participante] On parle de la peur qui nous paralyse. - Qu’elle soit courageuse, c’est bien ! « J’ai peur qu’elle soit courageuse ». Et bien qu’elle soit courageuse, alléluia ! - [Une participante] Elle sait nager ? - [La participante ayant donné l’exemple d’E.] Ah non, elle ne savait pas nager. - Bien-sûr un enfant sait nager, allons. C’est moi qui ai peur de l’eau. Mais les enfants savent nager. - [Une participante] Y., il a peur des araignées, alors je lui ai dit : « Tu vas ramasser l’araignée », pas à la main mais avec un objet pour ne pas la toucher directement. Mais parce qu’il n’a pas décidé de résoudre ses peurs… - C’est lui qui doit le décider. L’exercice est un exercice d’intention, de choix et d’initiation paradoxale, donc c’est lui qui doit décider. Ce n’est pas : « Ma maman m’a dit de faire ça », c’est lui qui dit : « Je vais faire ça ». Donc ne faites pas des exercices d’initiation paradoxale pour les 201
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de l’araignée je vais avoir un cancer de la peau ! »<br />
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- [Une participante] De contre-répulsion.<br />
- Parce que vous avez des mouvements. Vous ne pouvez pas me dire le contraire : nous avons des<br />
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Alors qu’il y a des enfants, ils ont un peu peur, au moins ils sont un peu plus prudents, ils vont faire<br />
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la main mais avec un objet pour ne pas la toucher directement. Mais parce qu’il n’a pas décidé de<br />
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- C’est lui qui doit le décider. L’exercice est un exercice d’intention, de choix et d’initiation<br />
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